Fiction: Un lycée pas comme les autres?

Au début, tout le monde pensait que la Konoha Junior High School était un établissement en tout point normal, mais certains événements vont poussés Naruto et ses amis à enquéter sur le passé de leur lycée et, par la même occasion, sur eux même.
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DEIDARA-SAN95 (Féminin), le 20/01/2011




Chapitre 1: Chapitre 1: Marya



Namikaze Senju, un nom difficile à porter si on veut passer inaperçu, surtout à Konoha, une des villes les plus importantes et les plus prestigieuses du Japon. Le clan Senju et le clan Namikaze faisant partis des plus puissants. Je peux en témoigner, moi qui suis originaire de ces deux clans. Tout le monde nous envie, et nous fixe à chaque endroit où nous sommes. Dans le lycée où je vais faire ma rentrée, la « Konoha Junior High School », la plupart des élèves font partis du même milieu social.

Aujourd’hui, c’est précisément le jour de la rentrée et je vais enfin pouvoir revoir mes amis. Mon beau-père m’ayant interdit de sortir et ayant confisqué ordinateur et portable, je n’avais pas eu de contact avec eux pendant trois semaines qui me parurent interminables. Enfin bon, si je supporte tout cela, c’est avant tout pour qu’il ne s’en prenne pas à ma famille. J’ouvre les yeux au moment où les premiers rayons du soleil pénètrent à travers mes rideaux et je décide de me lever pour partir le plus tôt possible. Je quitte ma chambre à pas feutrés et me dirige vers la salle de bain : il ne faudrait surtout pas que mon imbécile de beau-père ne se réveille avant que je n’ai quitté la maison. Je prends une bonne douche bien chaude qui me relaxe et achève de me stimuler. J’enfile ensuite mon uniforme composé d’une jupe verte plissée qui s’arrête mi-cuisse avec un chemisier à manche courte, lui aussi vert. J’attache mes cheveux en une simple queue de cheval. Je retourne dans ma chambre aussi discrètement qu’à l’aller et récupère mon sac que j’avais préparé la veille. J’ouvre ma fenêtre en grand, surveille les bruits de la maisonnée et n’entendant aucun bruits suspects, je saute pour atterrir avec légèreté sur le sol meuble.

Je cours à en perdre haleine pendant dix minutes pour finir par me retrouver devant le lycée. Je reprends mon souffle tranquillement, et passe sous le portail de l’établissement. Je m’avance d’un pas décidé quand quelqu’un derrière moi m’appelle.

« - Hé Marya, attends-moi ! »

Je me retourne à moitié pour voir arriver mon meilleur ami Yuhe. Lui aussi est à bout de souffle. Comme il n’est que sept heures et que le rendez-vous est à huit heures, nous nous installons sur un banc. Il ne parle pas, il sait très bien que ce n’est pas la peine.
Au bout d’une demi-heure de calme, j’engage la conversation :

«- Au fait, j’espère que les autres ne m’en veulent pas pour les vacances.
- Non, ils te connaissent et te font confiance. Ils savent bien que tu as une bonne raison. Et puis de toute manière, je leur ai expliqué la situation, en faisant bien attention à omettre certains détails, me rétorque-t-il. »

Je souffle de soulagement et ferme les yeux. Je ne sais combien de temps on a attendu, mais un bruit assourdissant fait son apparition. Les élèves viennent d’arriver.

« - Adieu, doux silence, dis-je avec une pointe d’ironie dans la voix. »

J’attends quelques minutes et finis par me lever, suivie de près par Yuhe. Il y a déjà un monde fou devant les panneaux d’affichage, et la plupart sont des élèves de première année. Comme ils sont nouveaux, ils ne doivent pas savoir qui nous sommes. Les deuxièmes et troisièmes années, en revanche, s’écartèrent à notre vue. Ca fait toujours un peu bizarre, même si on finit par s’habituer. Dans la foule, j’aperçois mon cousin et lui fait un bref signe discret qu’il me renvoie. Nous continuons d’avancer sans prêter trop d’attention aux autres. Je regarde sur le tableau la feuille où sont inscrites les classes d’Arts de deuxième année.

« - Mince, nous ne sommes pas dans la même classe que les autres ! S’exclame Yuhe.
- Ouais, et ceux de notre classe ne sont pas vraiment intéressant, complète-je avec dépit. »

Nous étions dans la section Art, classe 2 alors que nos autres amis, qui forment une bande que l’on nomme Akatsuki, sont dans la classe 1.

« - La poisse, vraiment, continue Yuhe. D’ailleurs, regarde qui arrive. »

En parlant du loup, on en voit la queue. Tous nos potes au grand complet se dirigent vers nous. Nous profitons du fait d’en avoir fini avec le tableau pour sortir de la cohue.

« - Alors, comment vous allez ? Nous demande Pein, le chef. »

Il était au bras de Konan, une jolie jeune fille aux cheveux courts et étrangement bleus. Enfin, au niveau du physique étrange, je ne peux rien dire avec mes cheveux blancs comme l’astre lunaire tombant un peu en dessous du bas du dos, avec deux mèches blondes encadrant mon visage au teint de porcelaine et des yeux vairons. Le gauche est bleu azur tandis que le droit est rouge sang. Pein et Konan sortent enfin ensemble, il en a fallu du temps, et surtout des efforts énormes venant de notre part à tous.

« - Bof. Mais cela aurait pu être pire cependant, dis-je pensive.
- Ca a un rapport avec ton beau-père, c’est ça ? M’interroge Hidan, inquiet.
- Oh, ne t’inquiète pas.
- Si jamais ça ne va pas, tu devrais revenir à la maison, me dit Kaï.
- Ne te fais pas trop de soucis, grand frère, tout va bien, lui réponds-je, avec un sourire qui se veut rassurant.
- Si tu le dis, marmonne-t-il. Sinon, il y a d’autres mauvaises nouvelles ?
- Nous sommes tous les deux dans la classe 2, explique Yuhe en nous désignant, sinon vous êtes tous dans la classe 1.
- On n’est pas dans la même classe alors qu’on l’avait demandé à la vieille ! Explose Deidara.
- Ne t’avise plus jamais de parler de ma tante comme ça, t’as pigé ? »

Je le prends par le col de sa chemise et prends un air menaçant pour bien lui faire comprendre que je ne plaisante pas. Je m’en veux un peu, mais je ne peux pas m’empêcher de partir au quart de tour quand il s’agit de ma famille. J’ai toujours été comme ça, un peu impulsive. Deidara, lui, flippe et ne dit plus rien.

« - C’est bon, Marya, je crois qu’il a compris, tu peux le lâcher.
- Nous devrions aller vers nos salles, les profs ne vont pas tarder.
- Vous êtes en salle 102 du bâtiment D avec Koshumate-senseï comme prof principal, expose-je, tout à fait calme à présent.
- D’accord, on se retrouve à la cafét’, dit Pein. »

Et c’est sur ces paroles que tous les membres de l’Akatsuki se dirigent vers le bâtiment D.

« - Ils ne sont toujours pas au courant pour ce que tu as découvert sur tes parents, et ton beau-père ? Me questionne mon meilleur ami, dans un souffle.
- Non. Et s’il te plait, ne leur en parle pas, je n’ai pas encore assez d’éléments. Et puis en ce moment, je ne suis pas vraiment sûre que ce que j’ai trouvé soit la réalité.
- C’est d’accord. En attendant, nous ferions mieux d’y aller, notre prof principal est Orochimaru et il n’aime pas que ses élèves soient en retard, tu le sais aussi bien que moi. Il fait vraiment froid dans le dos et sadique, je ne l’apprécie pas du tout. Et cette manie de vouloir coller tout le monde pour son seul plaisir, il se croit où ?
- Il n’est pas si méchant que ça en fait. Il est juste sévère. »

Yuhe me questionne du regard, mais je fais comme si de rien n’était. Nous avons cours dans la salle 113 du bâtiment E, et nous en étions à deux minutes.

« - Je crois que nous sommes en retard, remarque-t-il très justement. »

En effet, la sonnerie retentit sur ces mots, annonçant le début des cours. En plus, Orochimaru est de ceux qui arrivent en avance et qui ne supportent pas que les élèves arrivent après eux.
Yuhe, arrivé devant la porte, prend son courage à deux mains et frappe, attendant patiemment une réponse, qui ne tarde pas. Il entre et se fait sermonner par le prof.

« - Voilà quelque chose que je ne peux absolument pas tolérer, que quelqu’un arrive en retard, et ce, le premier jour de cours ! Dit-il, prenant un malin plaisir à humilier Yuhe devant la classe. Tu seras puni de deux heurs de colles, et que cela ne se reproduise plus. Maintenant, va t’asseoir.
- Oui, senseï, répond-il, apeuré. »

J’en profite alors pour entrer à sa suite.

« - Bonjour Orochimaru-senseï, lance-je d’un air enjoué.
- Bonjour Marya. »

Il me laisse aller à ma place sans rien dire. En fait, on se connaît depuis assez longtemps, grâce à ma tante. C’est pour cela qu’il ne se met jamais en colère contre moi, et tout le monde s’accorde à dire que je suis sa préférée.
Je prends place à côté de Yuhe et Orochimaru sort le baratin habituel sur le règlement et tout ce qui s’ensuit. Ensuite, il nous distribue nos emplois du temps ainsi que la liste de nos profs.

Pour la liste des profs, nous avons :
Maths : Hitoshi Marie Défilé : Okinawa Luna
Arts Plastiques : Nanoki Saya Histoire : Sarutobi Asuma
Danse : Mitarashi Anko Japonais : Hatake Kakashi
Chant : Takenishi Naoki Anglais : Umino Iruka
Musique : Sawanara Mia Sociologie : Morino Ibiki
Couture : Yuhi Kurenai Sciences Physiques/Chimie : Tashiko Orochimaru
SVT: Yakushi Kabuto Sport : Maïto Gaï

Pour ce qui est de l’emploi du temps :

Lundi : M1 : Maths
M2 et M3 : Danse
M4 : Histoire
S1 : Japonais
S2 et S3 : Défilé

Mardi : M1 : Anglais
M2 et M3 : Socio
M4 : Chant
S1 : SVT
S2 et S3 : Couture

Mercredi : M1 : Physique
M2 et M3 : Arts
M4 : Chant
S1 : Socio
S2 et S3 : Musique

Jeudi : M1 : Défilé
M2 et M3 : Sport
M4 : Arts
S1 : Musique
S2 : Chant

Vendredi : M1 : Danse
M2 : Chant
M3 : Sport
M4 : Couture
S1 : Physique


La sonnerie de fin retentit au bout de deux heures d’un ennui mortel. Tous mes camarades se pressent de prendre leurs affaires et d’aller à la cafét’. Moi, je prends tout mon temps, si bien que je me retrouve être la seule dans la salle, hormis Orochimaru.

« - Alors, tu t’es bien amusé en vacance ? Me questionne-t-il avec un vif intérêt.
- Oui, beaucoup même. J’ai passé mes semaines avec Naruto, Je ne peux m’empêcher de mentir, il est excité tout au long de ses journées. C’est un garnement infatigable.
- C’est vrai, tu as raison, dit-il en riant. Tu ferais mieux de rejoindre tes amis, ils doivent t’attendre.
- Ouais, à plus. »

Je le salue et sors de la classe pour aller manger. Arrivée à destination, je vois qu’ils sont tous attablés au centre. Tous les regards, envieux pour la plupart, sont dirigés vers eux, surtout ceux des premières années. Autant le dire tout de suite, ils ont du style avec leurs uniformes où sont brodés sur leurs manches des nuages rouges. Ils ont eu un peu de mal avec l’administration au début, mais tout est rentré dans l’ordre quand j’avais parlé à la directrice, qui n’était autre que ma tante Tsunade, communément appelée la « vieille ». Je m’assieds tranquillement à la place de libre, entre Deidara et Sasori.
« - Te voilà enfin, tu en as mis du temps. On a cru que tu t’étais paumée dans le lycée, se moqua Deidara.
- Bah voyons ! Soupire-je dépitée, j’ai juste parlé avec Orochimaru-senseï.
- Qu’est-ce qu’il te voulait celui-là ? Demande Sasori.
- Rien de spécial, lui réponds-je, évasive. »

En parlant de ça, il faudra que je demande à Naruto de ne pas me trahir auprès des autres, il faudra qu’il garde pour lui ce que nous savons sur mon beau-père.
Une fois le déjeuner fini, étant donné que les cours pour nous sont terminés, nous décidons de faire une petite sortie histoire de se détendre. Quand je rentre enfin chez moi, il est quinze heures et je sens que cela ne va pas Lui plaire. Mais bizarrement, au moment où je rentre, il ne se met pas en colère, il me fixe juste pendant quelques secondes avant de m’ordonner d’aller dans ma chambre. Je lui obéis et monte les escaliers. J’ai remarqué que cela fait quelques jours qu’il n’est pas dans son état normal. Une fois dans ma piaule, je vois qu’il m’a remis mon ordi et mon portable. Je décide donc d’appeler Naruto pour lui expliquer la situation.




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