Fiction: Collision

Ils sont tous différents, certains rêveurs, d'autres pragmatiques, riches et pauvres, hommes et femmes, une soirée, un appartement les ferons se rencontrer. Ils vont s'aimer, se haïr, se déchirer, se réconcilier... Personnages OOC, Yaoi (mais pas que), couples divers...
Classé: -16D | Drame / Romance | Mots: 15426 | Comments: 4 | Favs: 10
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kuroekai (Féminin), le 05/08/2011
Cette histoire me trotte dans la tête depuis trop longtemps pour être ignorée. Le style est bien différent de ce que j'ai fait jusqu'à présent, mais non moins personnel.
Laissez moi vos impressions, elles seront lues et appréciées, peu importe leur contenu.




Chapitre 4: Chapitre 2 : Juin/Juillet



Chapitre 2 : Juin/Juillet
Dimanche 26 Juin :

Une bute, quelque part dans Tokyo, la ville au loin, la brume matinale qui se lève et le soleil qui apparaît en faisant du ciel une immense toile d’expressionisme abstrait. Son corps est étendu dans l’herbe encore fraîche et humide, devant lui, une silhouette grande et élancée, celle du type qu’il se tape sans vraiment savoir pourquoi. Celui-là est blond, des mèches qui frissonnent encore au gré du vent sous un bonnet en laine, une chemise en jean soumise aux mêmes aléas climatiques, il regarde la ville, les yeux perdus, le corps hagard, trop défoncé sans doute pour sentir la fraîcheur. Une autre silhouette est étendue à côté de celle de Sasuke, celui-là est brun, totalement couché sur le sol, les yeux clos, la bouche coincée dans un indescriptible sourire d’aisance. La scène est irréaliste, lui ne comprend pas bien ce que les deux autres vivent, il sait juste qu’il aime bien regarder son amant s’épanouir lorsqu’il se met à rêver de liberté.

Un mois donc qu’il couche avec lui. Pourquoi ? De lui-même, il se dit que l’autre est un bon coup, qu’il lui permet de tester des trucs qu’il ne connaissait pas, et qu’il en profite juste quelques temps. Ce qu’il ne s’avoue pas encore, c’est qu’en fait il aime ça le regarder, qu’il aime l’avoir dans les parages, bref, que cet être cassé, étrange, rêveur et surement puéril par certains côtés, lui est devenu rassurant. L’autre est passé du stade de rival à abattre, à celui d’idéal fragile qu’il voudrait protéger. Comme tous ceux qui développent l’attirance des artistes maudits, il se dit que peut-être, lui saura rendre Naruto heureux, que lui, peut lui apporter ce qu’il lui manque. En attendant, il est simplement défoncé dans l’herbe à regarder l’aube se lever.

Comment s'est-il retrouvé là déjà ? Une histoire de magasin de livre, d’Oscar Wilde, et l’autre qui lui demande s’il le suit, s’il le traque. Deux jours avant Naruto l’a vu dans la boite où il travaille, et cela fait trop de coïncidences selon lui. Sasuke bafouille un truc du genre « je voulais te redemander le livre que tu devais me prêter », et enchaînement de situation, du livre on en vient à l’appart, qui entame lui-même le deuxième round de leur débauche sexuelle passagère, et puis d’autres soirées, d’autres nuits courtes et moites à l’appart, des plans ruelles sombres, des plans glauques aussi, des moments d’échappées euphorisantes qui se mêlent à des souvenirs où il l’écoutait parler de peinture, de musique, de ses sensations. Qu’est-ce qu’il parle quand il défoncé d’ailleurs…. Pourtant à le voir on dirait qu’il est muet….

Ç’en est fini de Belfast, les notes sont passées au ralenti avant de sombrer dans le bruit de la ville lointaine qui se réveille sans même avoir vraiment dormi. Shikamaru et lui se lèvent, Naruto traîne, il suit le mouvement, Shika s’éloigne d’un côté, et Sasuke qui ne sait pas quoi faire attend que l’autre lui passe devant pour lui emboiter le pas. C’est toujours comme ça d’ailleurs, il ne parle pas, ne lui demande rien, et si il le retrouve derrière lui en arrivant à son appart, il le laisse rentrer sans lui adresser un mot, le baise, ou alors quand il est trop crevé, enlève son t-shirt en titubant et se vautre sur le lit.

Mais pas ce soir tient. Ce soir, il lui parle sur le chemin, d’une musique qu’il veut absolument écouter pour s’endormir, il lui dit « tu vas voir, tu vas partir trop loin », Sasuke ne dit rien, le silence revient, et ils arrivent devant la porte. Naruto entre, pas de grand changement, il enlève sa chemise, son t-shirt, se renifle les dessous de bras et tire une gueule pas vraiment satisfaite, fonce brancher son I-Pod sur la centrale et se lève ébahit sur les premiers sons qui s’élèvent.

On dirait des gouttes de pluies qui tombent, une musique d’ambiance électro pour un matin pluvieux comme celui-ci. Pas n’importe lequel, un matin pluvieux d’été, beau et frais, un ciel clair mais ombragé, et le silence du dehors marqué par le claquement des gouttes qui s’écrasent sur la taule des toits des voitures garées en contre-bas. Au milieu de la pièce, Naruto s’agite un peu, il vient sûrement d’avoir une brillante idée, il se met à chercher dans son désordre, de la peinture, des pinceaux, une palette. Ils vont peindre le panneau qu’il a ramené l’autre fois d’une soirée à déambuler dans les rues. Sasuke accepte, sans grande conviction, Naruto se met à la tâche, le geste de celui qui est déjà parti au loin, et qui cherche à retranscrire ses visions d’ailleurs sur un support palpable. Sasuke a plus de mal, il ne sait pas laisser aller complètement son esprit, et encore moins partager d’un trait ce qu’il a vu. Le jeu dure plus d’une heure, le soleil est déjà bien levé, le résultat est étrange, des mains qui sortent de formes abstraites, un arc en ciel perdu, une fleur violette effrayante, des corps maigres et terrifiants. Étrange ce que peut formuler un esprit enivré et drogué. Sasuke continue à peindre, Naruto fume une cigarette, et puis à peine l’a-t-il écrasé dans le cendrier, qu’il se jette sur l’autre, le déshabille sans procès, déboutonne son propre pantalon, et le prend là, dans la peinture, sur le sol, les mains pleines de couleurs vives qu’il étale sur le corps du plus jeune dès qu’il le caresse.

Dans la bataille, ils atteignent quand même le lit, les draps blanc deviennent orange, verts, tâchés de couleurs qu’on étale par friction. Et puis une fois leur ivresse assouvie, ils restent un moment sans parler, le blond fumant une cigarette, l’autre, ne sachant pas vraiment quoi faire. Naruto est étendu sur le dos, un bras derrière la tête, les yeux rivés sur le velux, la clope dans l’autre main, le corps qui frissonne d’être nu sous la fenêtre ouverte. Sasuke est emmêlé dans le drap, couché sur le flan, la tête tourné vers celle de celui qui fume, les yeux qui se ferment presque. Il veut avoir chaud, il veut profiter jusqu’au bout de ce « on se voit ce soir » que l’autre lui a envoyé quelques heures plus tôt. IL s’approche se colle, et puis, pause sa tête dans le creux de l’omoplate, un peu au-dessus du torse et ferme les yeux. Naruto le sent à peine, tourne simplement la tête, regarde un moment, et puis en écrasant sa cigarette, il agite son autre main dans la touffe de cheveux brun avant de fermer les yeux à son tour.

…………………………………………………


Une nuit à un quelconque moment de la semaine, cela n’a plus vraiment d’importance depuis quelques jours. Les soirées s’enchainent, se ressemblent sans grandes nuances, et pourtant ce haïsseur de monotonie qu’est Sasuke y trouve du plaisir, une sorte de réconfort, une sensation de sécurité à se savoir devoir être chaque soir étendu dans ce même lit, près de ce même corps gracile, un peu hâlé et nu. Il puise de la joie à partager ce presque quotidien, sentant pourtant chaque fois la futilité de ce qui le relit à l’autre, endormi comme une souche, encore bourré, encore hagard, encore perdu dans des limbes que lui ne fait qu’effleurer encore trop effrayé de s’y perdre. Il sait qu’il n’est là que parce que l’autre n’a rien de mieux à faire, et surtout personne de mieux pour le partager pour un temps. Est-ce qu’il est jaloux de savoir que ce même soir, Naruto est allé dans les toilettes du bar dans lequel ils s’enivraient tout deux avec Shikamaru, pour baiser une fille qui lui faisait de l’œil depuis qu’ils étaient entré ? Est-ce qu’il est las de cette situation, en colère, ou jouit-il de la fierté de pouvoir se dire que malgré tout, c’est lui qui partage ce lit avec lui ? Ça n’a sûrement aucune importance pour le moment présent. Pour l’instant il rêvasse, perdu entre demi -conscience et sommeil fébrile, il pense sans vraiment s’emmerder à savoir à quoi, pourquoi, ni tirer aucune solution définitive de ses divagations oniriques. Jusqu’à ce que….
Jusqu’à ce que le téléphone sonne. Pas le sien, cette affreuse sonnerie n’est pas la sienne, et il doit attendre que la silhouette s’anime pour que le bruit cesse, une sorte de mauvais pressentiment coincé au creux du ventre. Enfin Naruto bouge, lève la tête au moment où la sonnerie cesse, regarde autour de lui désorienté, encore perdu dans les brume du sommeil dont il émerge avec peine. Il s’apprête à replonger la masse de son visage endormie dans les oreillers, lorsque les cris artificiels reprennent. Il souffle, Sasuke l’observe un peu vaseux lui aussi d’avoir à ouvrir les yeux. Il décroche sur un « halo » endormi et puis on entend que l’écho d’une voix rendu électronique parle téléphone.

-Quoi ? Putain Kakashi parle moins vite, dit-il en s’asseyant sur le lit et en allumant la lumière.

La lumière lui heurte le cerveau comme un coup à la tête, et derrière lui, Sasuke ressent la même gêne, moins forte toutefois que ce qu’il ressent au fond de lui. Ce genre d’appelle nocturne n’est jamais bon.

-Non mec, fais pas le con, reprend la voix devenue tendue de Naruto.

Sasuke devine sa mine agacée, ses lèvres pincées alors que les muscles de son dos se crispent.

-Mais putain c’est pas une raison…

Silence.

-C’est pas ce que je dis. Mais fais pas le con, c’est pas de les massacrer qui va arranger les choses.

Nouveau silence.

-Non c’est pas une bonne idée….. Parce que je ne suis pas tout seul….

Encore silence, Sasuke sent venir le problème, mais ne peut pas parler, ne veut pas parler.

-Tu sais très bien…. Je ne veux pas de scandale, donc non je ne préfère pas que tu passes….

Les éclats de voix au téléphone parviennent en une neige inintelligible aux oreilles de Sasuke. Serait-il concerné ? Peut-être, en attendant il ne peut que regarder sans comprendre le dos de Naruto, le deviner se passer une main lasse dans les cheveux, la laisser retomber en un claquement bref sur sa cuisse, et puis comme toujours lorsqu’il est énervé ou contrarié, se frotter l’arrière de la nuque en de grands mouvements.

-Bon j’arrive OK ? D’ici là, tu ne fais pas le con, tu restes chez toi et tu m’attends…

Encore quelques mots et il raccroche le téléphone et souffle longuement, toujours dans la même position. L’autre devine une main venue caresser le menton en signe d’agacement, rouler les muscles des épaules, la nuque se tendre lorsque le blond baisse la tête pour prendre l’arrière de son crâne entre ses mains.

-Qu’est-ce qu’il se passe ? demande-t-il d’une voix timide, mal assurée.

Pas de réponse, sauf l’arrêt du massage crânien. Avant même qu’il ne se retourne, Sasuke sait que l’autre ne va pas répondre, ne va pas se retourner, ne va pas le regarder. Et pourtant son corps se tort, son visage apparaît de trois quart, et le regard qu’il lui lance est chargé de reproches, de colère, et d’une sorte de fêlure qui le glace d’autant qu’il ne la comprend pas. Sans parvenir à soutenir les accusations que lui portent les yeux bleus, Sasuke baisse la tête. L’autre se lève, s’active, s’habille. Tout est à la fois précipité et lent, lui, il ne bouge pas, assis dans le lit, il regarde son amant s’agiter sans grande conviction, devinant le peu d’attrait que lui inspire sa tâche. Bientôt il est habillé, se passe de l’eau sur le visage, s’allume une cigarette, récupère son portable, son I-pod, ses écouteurs et son portefeuille qu’il fourre dans sa poche. Il se dirige vers la porte et sans se retourner dit d’un ton égal et pourtant froid :

-Claque la porte en sortant.

Et il part.

…………………………………………………….


Somethingalamode dans le métro. Les visages endormis, las, boudeurs, maladifs, fiévreux qui se secouent en même temps que les rames. Sakura est assise et tapote sur le clavier de son téléphone comme elle l’a fait tout l’après midi. Il fait lourd dans le métro, le casque de Sasuke plaque ses cheveux poisseux à son crâne, son t-shirt est mouillé, désagréable, mélange de pluie chaude et de sueur, et même si il sait en faire partie, la fragrance nauséabonde du wagon le secoue de haut le cœur. Il comprend plus qu’il ne n’entend ou ne voit Sakura s’adresser à lui, et enlève agacé son casque de ses oreilles.

-Oui ? demande-t-il sur un ton acide.

-Oh c’est bon. T’as fais la gueule tout l’après midi, j’ai l’impression d’être avec un fantôme ! répond la jeune fille d’un air revêche.

-Et toi t’as passé la journée sur ton portable, alors je peux en dire autant.

Elle commence à parler fort, à agiter les bras, mais il ne l’écoute pas, sa voix se fond dans le brouhaha incessant du métro, se noie avec le claquement des roues à chaque nouveau tronçon de rail. La rame ralentie, les silhouette défile vite puis lentement, révélant les mêmes visages cernés et terreux que ceux des personnes assises autour de lui, et la lassitude le prend. Il se lève et marche vers la porte qui s’ouvre.

-Qu’est-ce que tu fais ? demande Sakura, interrompant son flot de parole continu, les sourcils levés.

-Je rentre à pieds, annonce-t-il sur un ton neutre.

-Bah attends je….

-Tout seul, la coupe-t-il avant de franchir la porte.

Il traverse le quai sans faire plus guère attention aux gens autour de lui que s’il s’agissait d’une marée d’ombres informes, s’attendant à voir courir son amie derrière lui. Il ne se retourne pas, et sans vraiment y penser, se sent soulagé de voir qu’elle ne l’a pas suivi. Les couloirs s’enchaînent, tous illuminés d’une couleur jaune qui lui dérange les yeux. Combien de temps déjà ? Ah oui, deux semaines aujourd’hui qu’il n’a pas vu Naruto. Pas un appel, pas un message, pas un mot, pas une nouvelle. Il a bien essayé de le contacter, lui a envoyé le pitoyable « Salut, comment ça va ? » que lui-même recevait avant de la part d’amants occasionnels, et qu’il regardait avec de la pitié pour l’auteur, et une certaine dose de sadisme. En fait les derniers mots que l’autre lui a adressé c’étaient « claque la porte en sortant ». Claque-moi la porte à la gueule ! se dit-il pour lui-même avec une expression de furtive colère. Deux semaines, une sorte de bout du monde si on considère la fréquences avec laquelle il le voyait dernièrement, et depuis, tout le fatigue, l’énerve, l’agace, tout lui semble dérisoire et surfait. Les conversations des autres ne valent pas celles de Naruto, leurs passions ne sont rien en comparaison des siennes, ce qu’il fait avec eux le laisse dans un état proche de l’accablement, ce qu’il faisait avec Naruto lui apportait toujours quelque chose, bon ou mauvais. Il a comme l’impression d’avoir laissé à l’abandon un apprentissage essentiel, il se sent vide, diminué. Des fois il se dit que ce n’est pas tant l’autre qui lui manque, pas Naruto en lui-même, mais plutôt ce qu’il lui apportait, le regard qu’il lui proposait sur les choses, ce qu’il lui faisait découvrir.

Dehors il pleut encore, une pluie chaude mais désagréable, comme l’étouffante impression d’humidité. Il n’aime pas l’été, la chaleur le soleil. En hiver il est à l’aise, il peut sortir ses plus beaux vêtements, faire la différence avec des accessoires, des écharpes, des chapeaux. En été, il se sent commun dans la masse de pantalon courts, de t-shirt fins à manches longues. Et même quand il se fait allègrement mâter par les filles ou les garçons de son âge, leur attirance pour lui est futile, sans fond. La sienne pour Naruto était pareille avant, il le sait. Mais maintenant il sait qu’il l’aime, qu'il l’aime pour tout ce qu’il est, pour ses yeux égarés et pourtant concentrés lorsqu’il peint, pour son entêtement inutile à vouloir sans cesse relire ses livres préférés en affirmant qu’il a peut-être oublié certains passages, alors qu’il les connait déjà par cœur. Il l’aime pour sa manie de lui faire l’amour n’importe où et n’importe quand, pour sa façon de fumer les premières bouffées de sa cigarette sans la retirer de sa bouche, l’œil droit légèrement fermé, pour son visage d’enfant lorsqu’il se lève le matin, pour son absence de réaction après une quantité invraisemblable de shooter de tequila, pour son air lointain devant un tableau de Kandinsky, pour….

Le choc du corps en face de lui le sort de ses pensées. L’homme en costume noir et bleu le regarde avec un air mauvais, il bredouille des excuses et repart. La pluie a cru en violence, les gouttes sont plus grosses, plus violentes. Ce serait sûrement bien d’oublier tout ça. Oublier pour un temps les traces de peinture sur les mains délicates de Naruto, oublier l’odeur de sa peau à la naissance de son cou, oublier sa voix lorsqu’il parle de ce qu’il voit lorsqu’il a trop fumé, oublier la sensation de plénitude ressentie en l’écoutant simplement discourir de tout, de rien. Ne plus se souvenir de l’encre sur sa peau, sur son flan, ne plus suivre des yeux les traits qui descendent jusqu’à l’union de l’aine et du bas ventre, ne plus songer à la caresse des lèvres dans sa nuque, aux frissons qu’elles ont tant de fois suscité, ne plus songer au souffle rauque et puissant et à la crispation de son corps quand il atteint l’orgasme et ne plus voir l’éclat de ses yeux lorsqu’il admire l’extase qu’il arrive à donner dans les moments de chair. Et puis merde, se dit-il, autant vouloir arrêter de penser, ou de respirer.

Il s’arrête sur le trottoir, au milieu d’une foule d’anonymes pressés, et s’allume tant bien que mal une cigarette sous la pluie battante. C’est lorsqu’il en savoure la première bouffée, en levant la tête dans une expression de pure extase qu’il les voit sur le trottoir d’en face. Ils s’embrassent.




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