Fiction: Boutique méphistophélique

Un petit village tranquille aux allures de quartier résidentiel géant à l'américaine voit ouvrir une nouvelle boutique au fond de sa grande rue commerçante. Son nom ? Magie des sens. Pour seulement quelques n€rutos, vous aussi vous pouvez acquérir quelques pouvoirs en vue de satisfaire vos rêves les plus secrets contre un petit quelque chose de votre part : Un de vos souvenirs. Anodin, mais au fond, ne serait-ce pas une part de vous même que vous céderiez ?
Classé: -16D | Horreur / Mystère / Spirituel | Mots: 7965 | Comments: 8 | Favs: 15
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Beverlyy (Féminin), le 13/03/2011
Cette fiction m'est venue suite à une lourde panne d'inspiration pour mes OS/Fics parodiques et humoristiques. Autant dire que je me suis trouvée bien embêtée et j'ai donc préféré me mettre à un autre genre que j'apprécie : L'horreur/Suspens/Spirituel :].

L'idée m'est venue lorsque je suis passée devant un stand de gri-gris porte bonheur dans Paris. Dans un quartier un peu africain, c'est monnaie courante et il y avait un joli porte clefs/porte bonheur où il y avait marqué : "Souvenirs, une partie de votre esprit.". Je me suis beaucoup interrogée sur cette phrase, ça peut paraître un peu idiot, mais logique : Souvenir = pensée, pensée = esprit. On va dire que c'est plus profond que ça, mais ça a été le point de départ.

Une boutique qui vous vend de la magie, de quoi exaucer vos souhaits contre un souvenir, une petite partie de votre esprit. Comparez avec le simple fait d'acheter un vêtement et toute la pub qui va avec, vous comprendrez :]

Sur ce, bonne lecture, et faites attention... Qui sait ce que l'on peut vous vendre. Le service après vente n'est pas de mise.




Chapitre 3: Ordre... et chaos.



Tsume rentrait chez elle d'un pas lourd, aux côtés de Kuromaru. Le dimanche était son seul jour de repos, le seul jour où elle n'avait pas à trimer comme une forcenée. Elle travaillait sur les chantiers de la compagnie ANBU, destinés à établir un nouveau centre de formation militaire pour les jeunes délinquants ou en situation difficile. Tant mieux, pensa-t-elle, enfin une institution qui pourra mater cette bande de morpions. Toujours était-il que c'était elle qui se chargeait d'une bonne partie de la construction et ce n'était pas sans lui bousiller son dos déjà fragile. Tsume était une femme qui avait la peau dure et les pieds sur terre. Parfois, elle se laissait aller à laisser son ouïe vagabonder et entendre des commentaires de gens peu scrupuleux disant qu'elle était loin d'être une femme, ou encore qu'elle faisait office de bourrin plutôt que de personne normale. Tout ça parce que je ne suis pas une chiffe molle ou une pétasse qui ne pense qu'à entretenir son jardin et à écarter les jambes devant le premier homme venu, aimait-elle à se répéter. Elle avait ces préjugés en horreur et essayait de n'y prêter aucune attention. Il est vrai qu'elle était une femme marginale : 45 ans, une coupe à la garçonne, deux tatouages traditionnels d'un rouge vif sur ses joues tombantes, deux enfants pour trois molosses et, bien évidemment, pas de mari. Ou plus. Selon les commères de son quartier, ces femmes qu'elle n'arrivait pas à encadrer, cachées derrières trois tonnes de crème anti-rides, son mari avait foutu le camp. L'explication la plus simple à cela, était tout bonnement que Tsume l'avait fait fuir. On l'imaginait comme une grande tortionnaire qui menait un mari soumis à la baguette en le menaçant du pire possible avec toutes sortes d'armes ou d'objets contondants, à la voir déplacer sans grande difficulté de lourdes charges de fer ou d'acier. Oui, selon l'opinion commune, Tsume était inquiétante. Et pas étonnant qu'elle ait un fils délinquant et potentiel revendeur de drogue, aimait-on à murmurer autour d'une tasse de thé au salon féminin. Arrivée en haut de l'allée, juste devant son pavillon, Tsume ferma les yeux. Elle entendait encore cette peau de vache de boulangère, cette parfaite petite femme au foyer, faire quelques messes basses à une cliente alors qu'elle était seulement à quelques mètres. Encore une rumeur sur ce qu'aurait fait endurer la cruelle Tsume à son pauvre mari, son pauvre petit mari. Ah ! Quelle plaisanterie. Son mari était loin d'être l'homme idéal, loin de là. Mais lorsqu'elle pensait à lui, Tsume n'arrivait pas à se défaire de l'image primitive qu'avait cet homme en son cœur. Il était son premier amour. Le premier en 16 années d'existence et, fermant les yeux, elle se revoyait encore parfaitement au lycée, contemplant l'objet de ses pensées. Des joues. Des joues si lisses, couleur de crème, qui semblaient émettre une douce aura. Elle les touchait, les caressait d'une main frêle et délicate, tandis qu'il baisait son front. Elle sentait son cœur bondir dans sa poitrine mais les battements étaient doux et réguliers. Des petits chocs électriques picotaient le bout de ses doigts lorsqu'elle les passait tendrement sur cette peau soyeuse qu'elle admirait. La salle de permanence était baignée d'une lueur dorée, ils étaient seuls, seuls. Et cette fille turbulente, effrayante pour certains, forte tête et grande gueule pour d'autres, devint un ange qui ravissait le jeune homme qu'elle caressait. Ils appartenaient à un monde qui n'existait pas. Cet instant, cette salle, sa peau si douce, ce regard qui la rassurait, cette sensation de n'être finalement que la fille qu'il aimait et non plus Tsume et sa réputation d'enragée, cette lueur d'une fin d'après-midi d'été, étaient comme de vagues promesses d'un passé lointain.
Un aboiement de Kuromaru la fit sortir de ses songes, et elle ne vit pas l'intérêt d'y replonger. Le passé était le passé. Elle était à présent mère de deux enfants, sans mari, trois chiens à son actif qu'elle chérissait et n'avait aucunement besoin de souvenirs, sources de regrets. Elle avait fait son chemin et il restait encore un bout de route à parcourir. Elle entra chez elle, claquant la porte de sa force presque surhumaine, comme à son habitude, ou peut-être un peu plus fort cette fois-ci, comme pour empêcher ces images lointaines de refaire irruption dans sa maison... et dans sa vie.

Douce senteur pour les uns, parfum du boulot pour les autres, caféinomanes et stressés étaient au rendez-vous. Le commissariat battait son plein, comme à son habitude. Après tout, comme le dit le vieil adage : "Le crime n'attend pas", et ne prend d'ailleurs pas de repos. Mais après une journée d'environ 11 heures de boulot interminable à envoyer des hommes à droite et à gauche, Fugaku décida qu'il était temps de faire une pause. Commissaire général de son département, Fugaku Uchiwa était considéré comme une terreur dans le métier. Il faisait peur aux criminels comme aux policiers et son mètre quatre-vingt-cinq y était pour beaucoup. Bâti comme une armoire à glace, des cicatrices discrètes mais tout de même visibles sur son visage dur et son regard froid suffisaient à impressionner n'importe qui. Il avait la réputation d'être un homme qui avait connu les pires souffrances qu'un homme puisse endurer. Il était un ancien militaire, agressif et sans cœur, n'hésitant pas à tuer ennemi et même allié si nécessaire. "A la guerre comme à la guerre", et il prenait l'adage au pied de la lettre. Suite à une blessure qui faillit lui coûter la vie lors d'une attaque stratégique sur un camp ennemi, il fut remercié bien rapidement, avec en contrepartie un poste dans un bureau haut placé du commissariat d'une bourgade résidentielle où le plus grave des délits serait une revente de coke au coin de la rue. Rien de bien palpitant, de la paperasse, des officiers blasés et des secrétaires sur les nerfs. Depuis qu'il avait quitté la vie de l'armée, Fugaku trouvait son entourage de plus en plus stupide. Ce n'était pas faute de ne pas les avoir vus durant des années lorsque son travail l'emmenait à l'autre bout de la Terre, mais le retour à la vie civile n'avait rien de réjouissant. Marié depuis l'âge de 23 ans suite à une soirée dans un nightclub où l'alcool et la fête avaient eu raison de lui, il avait eu son premier gamin l'année suivante. En une soirée, il avait tout gagné : mariage, fils et les emmerdes de la vie de couple. En somme, il n'avait jamais aimé sa femme. Elle avait beau être très belle, douce au premier regard, c'était une peau de vache, niaise, qui passait le plus clair de son temps à entretenir ses bégonias et à se saouler à son club de vieilles harpies du coin. Tout du moins, c'était ce qu'il pensait. Et ce n'est que lorsqu'elle lui annonça sa seconde grossesse que Fugku en eut confirmation. Lui qui ne voulait personne, personne d'autre que lui. Nombriliste ? Pas vraiment. Il avait bossé pour cette bande de bras cassés, il en avait tué, des mecs, pour se faire un nom, il en avait signé, des montagnes de papiers rébarbatifs, pour effectuer correctement son nouveau boulot. Mener à la baguette une bande de crétins mal dans leur uniforme, vraiment super le job ! Vu ce qu'il avait accompli dans sa chienne de vie, il aurait mérité dix fois plus la place de maire. Ce tocard de politique qui n'avait rien de mieux à faire de ses journées que de serrer des paluches à gauche à droite et d'empêcher les flics de la bourgade d'avoir des liens extérieurs sur les grosses affaires. Comme si les flics de Suna étaient mieux qualifiés, tout simplement parce que leur ville était assez grande pour y stocker 100 000 éléphants. C'était à s'en taper la tête contre le mur. Mais autant garder ça pour soi, de toute manière, Fugaku n'était pas du genre à dire ce qu'il pensait. Sinon, cela aurait fait bien longtemps qu'il aurait viré la grosse dinde qui lui servait de femme. On le voyait toujours comme un mec attaché à ses valeurs, à ses principes : famille, respect de la loi, ordre établi, la règle du "C'est comme ça et pas autrement et si tu n'es pas content, tu la boucles." Mais autant dire que dans son esprit, c'était tout autre chose. L'ordre. Quelle connerie. S'il était au pouvoir, si c'était lui qui dirigeait l'institution, il y en aurait de l'ordre. Autre chose que des tapettes en costard qui ne foutent rien de la journée. La loi était là pour fixer les limites, mais aux yeux de Fugaku, le vieux constat "Des baffes se perdent" était d'autant plus flagrant aujourd'hui. S'il était législateur, la peine de mort serait monnaie courante. Mais aujourd'hui, on préfère piailler en sirotant un café qu'agir et sévir. Quelle désolation.

Ne supportant plus d'être assis à son bureau à méditer comme l'un de ces penseurs feignants qu'il ne pouvait voir en peinture, il se décida à rentrer chez lui. Il balaya d'un geste simple les dossiers qui encombraient son bureau sur le sol. Peu orthodoxe lorsque l'on imagine les rapports si précieux de la police, mais pour Fugaku, c'était un peu le message pour signifier qu'il n'était plus de service. Ça, la femme de ménage le comprenait mieux que quiconque, surtout en se démenant le dos à ramasser les monceaux de papiers qui jonchaient le sol. Il s'apprêtait à sortir de son bureau pour rejoindre sa Bentley lorsqu'un visiteur incongru le prit de vitesse et ouvrit la porte avec une force phénoménale. Voyant les cheveux d'un blanc éclatant, le costume trois pièces qui devait coûter un bon mois de salaire d'un forcené haut placé et le cigare tenu maladroitement entre des dents impeccables, Fugaku eut directement l'automatisme d'un soupir exaspéré. C'était bien la dernière personne au monde qu'il désirait recevoir, mais n'ayant d'autre choix, il se rassit à son bureau sans même prendre la peine d'indiquer le siège d'en face au nouveau venu. Dès que son visiteur fut assis, il appuya sur l'interphone pour demander à la secrétaire deux cafés serrés, dont un double. Il en aurait bien besoin.

- Mon cher Fugy, quel plaisir de te voir, lança l'homme entre deux bouffées.

Fugaku serra les dents pour s'empêcher d'envoyer un juron bien placé à la face de cet abruti. Seule la place de maire autorisait ce bouffon à se montrer familier avec lui et il se jura intérieurement de lui faire payer un jour son impudence.

- Jiraiya, répondit-il d'un ton froid. Que me vaut l'honneur ?
- Ne fais pas tant de manière Fugy, si je suis là c'est bien sûr pour le respect de l'ordre dans notre paisible bourgade.

Et mon arrière train sur la voiture présidentielle aussi ? Pensa Fugaku. Il savait très bien pourquoi cet idiot était là. En temps normal, il aurait envoyé un de ses larbins faire le boulot. Or, là, c'était différent et Fugaku s'en réjouissait. Il avait en effet réussi à coller une contredanse à ce pompeux, et dans les règles de l'art. Un petit stationnement intempestif de son bulldozer et un de ses officiers en avait profité pour y glisser un petit papier rose. Fugaku avait intérieurement vénéré son poulain pour sa vivacité d'esprit, ou alors son inconscience, étant donné qu'aucun officier, hormis un bleu, n'aurait osé coller une contravention à votre majesté le maire. Trop risqué, il est vrai. Mais cette fois-ci, le précieux morceau de papier se trouvait entre les mains du commissaire, et même ce bouseux devait faire le déplacement pour essayer vainement d'arranger la situation. Et s'il pensait qu'il allait s'en sortir comme ça, il croyait au père Noël.

- Et que puis-je faire pour vous ? Demanda Fugaku d'un ton qu'il essayait de rendre courtois.
- Ah Fugy, mon cher Fugy. Tu ne devineras jamais ce qu'il m'est arrivé ! Lança Jiraiya d'une manière théâtrale.
- Un mauvais stationnement peut-être ?

Fugaku se plaisait à jouer les innocents. Ce bras de fer avec l'homme qu'il ne pouvait pas supporter avait le don de le remettre d'aplomb. Il lisait jusqu'à l'hypocrisie dans le regard de son interlocuteur et se plaisait à penser au mépris que ce crétin pourrait déceler au fond de ses prunelles tranchantes. Il sourit intérieurement lorsqu'il vit apparaître un rictus significatif.

- Mais tu es devin mon cher Fugy ! Dit Jiraiya d'une voix pleine d'ironie. En effet, j'ai abandonné mon véhicule quelques instants pour assister à un rendez-vous avec le conseil national sur la question des finances de la ville et j'ai reçu du courrier entre-temps, visiblement.

Il avait achevé son explication d'un ton plus froid en posant le billet sur la table, faisant tomber un peu de cendre sur la moquette en manipulant son cigare. Fugaku ne prit même pas la peine de lire le papier, il savait exactement ce qu'il y était inscrit, ayant le même dans son tiroir. Il prit l'air faussement désolé du commissaire ayant mis mal à l'aise un supérieur hiérarchique et sortit un rapport vierge qu'il commença à ratifier. La secrétaire entra pour disposer deux gobelets remplis d'un café noir et fumant et Fugaku ne prit même pas la peine de lever les yeux, ni vers elle, ni vers le maire qu'il devina furibond de n'avoir eu aucune réponse de sympathie au ton mielleux comme il aimait à en recevoir. Le commissaire poussa le rapport vers le maire, accompagné d'un stylo et prit son gobelet pour y boire une bonne gorgée de remontant. La réaction ne se fit pas attendre et Fugaku dut faire un effort considérable pour ne pas éclater d'un rire moqueur à la vue de la grimace du maire.

- Mon petit Fugy, je crois qu'il y a une erreur. Ce papier stipule que je dois payer un dédommagement public de 130 N€rutos, dit-il d'une voix douce et ferme.
- C'est exact. Stationnement intempestif sur une voie pour handicapés. Les règles sont les règles. Vous ne voudriez quand même pas les saborder dans votre propre commune ?

Jiraiya se mordit la lèvre et Fugaku n'en fut que plus satisfait. Il lui avait rabattu son caquet à ce prétentiard, et ce n'était pas trop tôt. Il le vit sortir son chéquier et y apposer aigrement le montant avant de signer d'un geste si vif qu'il s'en fallut de peu qu'il ne déchire le billet. Il lança un regard noir au commissaire et sortit sans même prendre la peine de fermer la porte derrière lui. Fugaku devina la rage qui devait l'animer et s'attendait à un retour de bâton, mais il s'en contrefichait. La journée lui paraissait dix fois plus agréable à présent et il serait même tenté d'être tendre avec sa femme ce soir s'il conservait cet état d'allégresse jusqu'à son arrivée chez lui. Il prit le soin d'envoyer sa secrétaire la plus bavarde, qu'il devinait être également une véritable concierge, envoyer le fameux chèque à l'instance financière de la ville. Elle regarderait forcément quel pauvre crétin avait écopé d'un PV et le ferait savoir à la commune entière. Rien qu'à cette pensée, les cicatrices du visage de Fugaku s'étirèrent et un immense sourire vint dessiner la forme de ses lèvres.


Poc poc poc.

Le bruit du marteau vint jusqu'aux oreilles de la forme endormie. Elle laissa échapper un gémissement étouffée par le sommeil et bougea doucement sur son siège. Le frottement du tissu se fit entendre tandis qu'elle se débarrassait du drap qui la recouvrait.

L'autre homme posa le marteau sur le meuble impossible à discerner et s'avança près du siège occupé. Un rayon filtra d'entre les volets et ses cheveux flamboyèrent un instant. Il prit à tâtons une bougie et l'alluma. Les contours de son visage dansaient tandis que la forme s'habituait peu à peu à la lumière. Il leva la chandelle et éclaira une multitude de photos qui s'étalaient sur le mur. Elles étaient toutes alignées, de la même taille, représentant des visages aussi différents les uns que les autres. L'une d'entre elles seulement était recouverte d'aiguilles fines et brillantes. La forme se tourna en direction du marteau et laissa échapper une longue expiration.

- Notre premier client... Dit-elle d'une voix rauque et enrouée.
- Oui maître. Le premier.
- Sasori, veille à ce que ce souvenir soit précieusement conservé.
- Je le sais. Qu'avez-vous prévu pour la suite des évènements ?
- Sais-tu ce qui est le plus jouissif au monde, Sasori ?
- ... Non maître, je l'ignore.
- Et pourtant, tu es un maître en la matière. La manipulation.

La forme ouvrit des yeux brillants à travers le vêtement qui recouvrait une partie de son visage. Un regard dément illumina ses iris.

- Et j'ai bien l'intention d'être le dernier espoir de ces imbéciles. Je veux les voir marcher au pas cadencé et se jeter tout droit dans le précipice.



:) Vraiment désolée pour le retard.

C'est un peu compliqué de gérer les fanarts, les fanfics et les cours xD C'est un peu du jonglage permanent.
La fic est encore aux présentations, encore un semblant d'ébauche. Les choses sérieuses commencent au prochain chapitre ;).

En espérant que cela vous aura plu :D




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