Fiction: Entre chat et souris... (terminée)

Entre Temari et Shikamaru rien n'est jamais facile... Entre une tueuse à gage et un inspecteur non plus... Et si à cela on ajoutait un jeu ? Un peu de rivalité et des passés douloureux ? Qui au nom de sa justice finira par justifier ses actes ? Qui au nom de sa fierté gagnera ce pari ?
Classé: -12D | Action/Aventure / Drame / Tragédie | Mots: 53958 | Comments: 59 | Favs: 48
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Ris@ (Féminin), le 28/01/2011
Bon je préviens tout de suite: je déteste mon chapitre.
1- Il me semble mal construit.
2-Il n'y a pas d'éléments perturbateurs
3- Rien de tout ça n'a avancé l'intrigue.

Je suis désolée de poster un chapitre si décevant et je vous promet de faire un effort pour que Shikamaru et Temari arrive à se voir plus de trente secondes par chapitre !! =(
En espérant ne pas vous lasser.
Musique:Kanon Wakeshima - still doll




Chapitre 6: Le long chemin de la ville...



Deux semaines s'étaient écoulées et l'affaire du meurtre du président s'était vite étouffée. Temari était restée septique devant le peu d'intérêt qu'on y porta. Elle s'imaginait au moins avoir quelques problèmes, une ou deux fuites dans la ville… mais rien. Rien que les visages contrariés de ses supérieurs. Rien que l'argent dans ses mains. Rien que le silence pesant de son appartement.
Elle haussa les épaules. Le flic devait avoir plus d'importance qu'elle ne le pensait.
Il a donc voulu connaître les règles du jeu… se dit-elle en souriant doucement.
C'était une bonne chose pour elle. Tout en s'amusant, elle liquiderait le seul impertinent qui avait osé la chercher… et la trouver qui plus est. Elle repensa à l'humiliation qu'il lui avait fait subir et elle fronça les sourcils en sortant de chez elle, le visage sombre.
Les passants ne la remarquèrent pas. Comme tous les autres jours.
Elle s'avança jusqu'à sa moto et partit sur l'immense route. Aujourd'hui commençait une nouvelle quête pour elle. Une autre mission, une autre victime, mais toujours le même bourreau. Elle ne connaissait pas l'équipier qu'on lui avait collé dans les pattes, mais on lui avait dit qu'il était meilleur qu'elle à ses débuts. Elle en était presque jalouse. Presque : après tout… elle avait réussi à tuer le Président non ?
Elle accéléra et ses longs cheveux or dansèrent comme des flammes dans le vent. C'était grisant d'aller aussi vite. Ses pensées défilaient presque aussi vite que les traits blancs sur la route. Elle sortit bientôt de la ville pour voir des kilomètres et des kilomètres de champs se dessiner à perte de vue. Elle adorait ça : le vide. Rien qu'elle, sa moto et le reste du monde. Plus de vulgaires insectes insignifiants autour d'elle. Plus d'immenses immeubles pour se dresser au-dessus d'elle. Plus rien de tout ça n'existait lorsqu'elle chevauchait sa moto en quête de paix.
Elle traversa rapidement les champs de blé, de maïs et de tournesols. Elle rencontra deux tracteurs en chemin et quatre autres voitures. Elle les esquiva comme elle esquivait tout le temps.
Au bout de deux heures, elle vit se dessiner une ville moins grande que la sienne. Moins effrayante aussi peut-être. Temari ralentit et suivit le code de la route. C'était si rare venant d'elle…
Quelques passants la regardèrent, mais beaucoup l'ignorèrent. La ville était moins dense, moins polluée, mais sans doute aussi mal fréquentée que chez elle. La jeune femme chercha pendant près d'une heure le lieu de rendez-vous, et lorsqu'elle arriva, un jeune garçon l'attendait patiemment. Elle fronça les sourcils en regardant ses cheveux roux… elle en eut un haut-le-cœur affreux. De plus, sa peau de porcelaine contrastait avec un maquillage presque gotique de la part du jeune adolescent. Il avait maquillé ses deux yeux de deux longs traits épais, ce qui ravivait la profondeur de son regard émeraude. Enfin, un tatouage c'était gravé une place sur le côté gauche de son front.
Son coéquipier était plus petit qu'elle, et il semblait avoir entre quinze et dix-sept ans. La jeune femme s'avança prudemment tenant son révolver dans sa poche : au cas où. Quand elle fut assez près de lui pour lui parler, il lui jeta un regard assassin qu'elle aima instantanément :

- Tu es là pour l'ordre de mission E-329 ?

Il hocha la tête sans la lâcher du regard. Ce regard la ramena à son enfance. Les mêmes yeux que son oncle. Elle fronça les sourcils. Un oncle indigne… tout comme le reste de sa famille d'ailleurs.
Elle sortit son arme ouvertement et il ne cilla pas.

- Où est la cible ?

Le roux tourna la tête et se mit à marcher sans ouvrir la bouche.
Je vois… ce n'est pas un bavard…
Elle le suivit donc sans rien dire. Après tout, rien ne la forçait à avoir confiance en lui. Ni de l'apprécier et encore moins de le protéger s'il se mettait dans une situation délicate. Un sourire cruel se dessina sur le délicat visage de la jeune femme. Oui… elle pouvait très bien le laisser pour mort sans se soucier de lui. Après tout, elle était là pour l'argent. Pour rien d'autre. Elle n'avait pas besoin de collègues, d'amis ou de quoi que ce soit d'autre qui s'apparentait à une vie sociale. Elle pouvait être seule. Elle était capable de surmonter n'importe quelle épreuve lorsqu'elle était seule. Elle soupira. C'était parfois difficile, mais elle n'en mourait jamais.
Après une demi-heure à marcher dans le froid et dans le silence le plus total, ils arrivèrent devant une banque. Temari soupira de nouveau.
Détournement de fonds ? Et on ose m'engager pour ça
Vexée, elle croisa les bras et prit un air renfrogné. Son collègue la regarda de travers et pour la première fois depuis des mois, il ouvrit la bouche :

- Reste là si ça ne te plait pas. Je m'en occupe.
- Si on est deux c'est bien parce que ça sert à quelque chose non ? répliqua-t-elle en sortant son arme.
- Je pense que c'est par précaution. Ils ne veulent pas que je meure c'est tout.

Elle fronça les sourcils. Ce mec n'avait donc aucun respect pour elle ? D'ailleurs, elle pensait elle-même être trop douée pour travailler avec un gamin de quinze ans qui se prenait déjà pour le roi du monde.
Plus doué que moi ? Laissez-moi rire… se plaignit-elle en s'efforçant de rester polie.

- Précaution ou pas : je viens.
- Comme tu voudras. Tâche juste de ne pas traîner dans mes pattes. J'ai une mission à accomplir.
- C'est pareil pour moi. Fit-elle parfaitement calme.

Calme… ou juste douée pour cacher ses émotions.
Le roux haussa les épaules et Temari serra les dents pour ne pas lui éclater le crâne contre le sol.
Sous son manteau elle dissimula plus ou moins son arme. De toute façon, elle n'avait pas à être discrète : le bureau de protection la connaissait assez bien maintenant. Ils savaient qu'elle prendrait toujours un malin plaisir à compliquer leurs vies insignifiantes de bureaucrates.
Il y avait une masse de gens que Temari ne prit pas la peine d'examiner : dans cinq secondes ils seraient tous partis en s'agitant et en criant.
La jeune femme suivit donc son jeune compagnon jusqu'au bureau de la cible qui se situait au cinquième étage. Celui-ci les regarda avec stupéfaction, peur et méprise dans le regard lorsqu'il comprit ce qu'ils étaient venus faire ici.

- Qu-Qui êtes vous ? S-Sarah ! Appelle la sécurité ! Gueula-t-il en vain.

Temari alla désactiver les caméras et verrouilla la porte :

- Ah… soupira-t-elle. Une mission comme celle-ci, c'est presque une insulte à mon talent !

L'homme brun s'agita en se levant. Une goutte de sueur roula le long de sa tempe et il recula jusqu'à la fenêtre. Temari sourit d'un air sardonique. S'il seulement il pouvait se jeter de la fenêtre. Au moins, personne ne pourrait la suspecter cette fois-ci. Même pas l'inspecteur.
Le roux braqua son arme sur l'homme et d'un mouvement sec de la tête lui demanda d'ouvrir la fenêtre :

- N-Non ! S-Sarah ! SARAH ! Hurla-t-il désespérément.
- Vous savez, je pense qu'elle a compris ce qui se trame votre petite Sarah. D'ailleurs vous l'avez engagé il y a deux mois non ? C'est sans doute elle qui nous a envoyé en plus. Elle fait partie de notre groupe. Fit la blonde en lisant le dossier page par page.

Le compagnon de celle-ci lui ordonna d'un ton sec :

- Aller, meurs pourriture. Saute et ce sera réglé.

Loin de vouloir se rendre à l'évidence, la cible se précipita jusqu'à son bureau mais il n'eut pas le temps de tirer une balle avec son vieux révolver qu'il était déjà à terre. Mort sur le coup.
Le roux rangea son arme qui venait de servir, puis il repartit en saluant l'espionne du groupe. A son tour, Temari sortit rapidement pour rejoindre son compagnon. Dans le hall d'entrée : plus personne. Comme prévu, tout le monde avait fui suite au coup de feu.
Elle prit sur soi pour affronter le silence pesant qui régnait lorsqu'elle était avec le roux et le félicita même pour son tir en plein cœur:

- C'était joli. Tu as beaucoup de précision dans tes tirs !
- Quoi ? Tu es en train d'insinuer que tu n'es même pas capable de faire ça ? répliqua-t-il d'un air supérieur que la jeune femme ne fût pas sûr d'apprécier.

Elle serra les dents en tentant une nouvelle approche :

- Tu sais, j'ai tué le Président d'un seul coup de feu alors je pense avoir certaines compétences moi aussi.
- Sans doute.

Elle fronça les sourcils. Il n'aurait donc jamais de considération pour ses aînés ? Elle se renfrogna en montant sur sa moto. Elle proposa toutefois à son compagnon s'il voulait qu'elle le ramène. Il haussa un sourcil en répondant froidement :

- Pas besoin de toi. Pars devant.
- D'accord, comme tu voudras gamin.
- Vielle bique.

Elle serra les mains autour du guidon de sa moto, puis démarra sans autre forme de procès.
Je vous jure il y a des jours ou on ferait mieux de rester couché…
La route du retour se fit moins longue que l'allée. Du moins, c'est l'impression qu'eût la jeune femme en rentrant chez elle. Temari n'était pas allée faire son rapport à l'organisation, préférant passer ses nerfs sur un oreiller avant de se présenter devant ses supérieurs. Lorsqu'elle déverrouilla sa porte, elle trouva étrange qu'elle ait oublié de la fermer lors de son départ. Doucement elle sortit son révolver et entra sans un bruit dans son appartement où elle trouva sans surprise Tenten siroter un verre de whisky avec une clope.

- Qu'est-ce que tu fais là ?

Elle ne répondit rien, préférant ignorer la blonde. Celle-ci rangea son arme, et s'assit en face d'elle. Elle s'alluma une clope à son tour et reposa sa question avec plus de calme. Elle fut surprise par le regard sévère de Tenten :

- Ce que je fais là hein ? Et toi espèce d'imbécile ? Qu'est-ce qui t'as pris de jouer avec le feu ?
- Qu'est-ce que tu racontes ? Je ne comprends pas. Nia-t-elle, dans l'espoir que ce dont à quoi elle pensait n'était pas fondé.

La brune se leva et soupira, exaspérée par le manque de maturité de son amie.

- Ils vont être mis au courant pour le flic que tu as laissé filé. Forcément, un jour ou l'autre, lorsque tu le reverras, ils t'auront et ils te liquideront comme ils veulent le faire depuis un moment déjà.
- Le flic ? Tu parles de celui qui me poursuit ?
- Ne joue pas à ça avec moi Temari. Je te connais un peu trop bien pour que tes faux étonnements marchent avec moi.

La blonde lâcha alors son masque de surprise et sourit doucement à Tenten:

- Tu comptes me vendre ?
- Non.
- Alors qu'est-ce qui pose problème ? J'ai juste besoin de jouer un peu avec les merdeux comme lui. Je ne risque rien.
- Ce n'est pas sans danger !
- Mais c'est un jeu ! Qu'est-ce que je risque ? Une année en prison ? L'organisation me tirera de là ! Et si ce n'est pas le cas, je m'en tirerais toute seule.

Tenten écrasa sa cigarette dans un cendrier sale et regarda son amie quelques minutes. Que pensait-elle ? Que ses jeux ne la traîneraient jamais au-delà d'une défaite inoffensive ? La blonde était parfois si naïve. Si enfantine encore.

- Si tu te fais prendre, je viendrais te chercher. N'empêche que t'as intérêt à gagner ce jeu. Je n'ai pas envie de payer le prix fort pour toi.

Temari hocha la tête. Après tout, elle n'avait imaginé perdre une seule seconde. D'autant plus que c'était elle qui devait fixer les règles. Pas lui. Elle avait alors toutes ses chances pour gagner un défi stupide auquel elle se savait imbattable : le meurtre de l'autre.

- Ne t'inquiète pas. Avec un imbécile comme lui en face de moi : impossible de je rate mon tir.




Dites-moi ce que vous en pensé. Les conseils et les critiques sont les bienvenues. Il n'y a qu'avec ça que je m'améliorerais !



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