Fiction: Un ami semblable à Sasuke...

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Sasuke dormait paisiblement. Il était quatre heure trente cinq minutes du matin. Tout son petit monde piquait un somme, mis à part quelques relayeurs tels Uzaru et 3 autres ninjas de la section d'embuscade. Uzaru avait la classe, ce soir là. Il était heureux, on ne sait pourquoi. Il était en pleine forme, comparé aux 3 autres. Peut-être voulait-il assurer son titre de Lieutenant ( sous-chef, sous-capitaine ). Il observait la forêt paisiblement, il la scrutait même, comme s'il pensait que quelqu'un serait venu s'attaquer à Sasuke. Il n'avait pas tort, car soudainement, une explosion retentit, puis une tornade apparut. A cet instant Uzaru se jeta en dehors de la base, et alla vers le point où les deux pièges s'étaient activés. Tout le village se réveilla en sursaut, et les 3 autres membres voulurent suivre Uzaru, mais malheureusement pour eux, la barrière de protection, établie il y avait quelques jours par la section d'embuscade, s'activa et empêcha toute personne d'entrer ou de sortir de la base. Et oui, ils avaient été trop " mous du cerveau " et ne s'étaient pas jetés tout comme Uzaru avant que la technique de protection n'agisse. Maintenant Seul Zaoku pouvait désactiver la technique ou traverser le champ de protection.

Uzaru se trouva devant un jeune homme, sorti indemne des pièges, et lui demanda :

- Qui es-tu et que veux-tu ?
- Je suis le petit-fils de l'illustre Kuneku du village de Taki, ayant survécu à un combat face à Madara.
- L'illustre Kuneku ? Connais pas. Répondit Uzaru en rigolant.
- Comment oses-tu, petit garnement, te moquer d'une personne aussi puissante ? Répliqua l'homme.
- Pourquoi j'ose ? Parce que ton grand-père est nul, et que t'as l'air nul aussi. Enfin, peut-être pas nul, mais vous ne m'arrivez même pas à la cheville. Oui c'est bien le " petit garnement " qui te dit ça. Le Lieutenant de la section d'embuscade.
- Tu veux périr ?
- Chut, chétif être.

Sur ces mots, l'homme fou de rage se jeta sur Uzaru avec une lame assez jolie. Uzaru sourit, puis quand l'homme ne fut plus qu'à quelques centimètres de lui, il prononça tout en effectuant des signes :

- Bakuton, Hiryuu Bakuhatsu !

Un dragon de couleur rouge et jaune vif entoura Uzaru et explosa lorsque l'homme, du nom de Kaozan, toucha le dragon explosif avec sa lame.
Tout cela se produisit en moins de deux secondes.

Uzaru regardait de haut son adversaire qui était à terre. Kaozan se releva péniblement avec toute la partie droite du corps en sang.

- Guuh... Unrgh... Sale petit mioche, j'avoue que tu n'es pas mauvais du tout, je t'ai largement sous-estimé. Je pense que maintenant je vais y aller à fond.

Uzaru feint de ne pas entendre, et se gratta la tête. Fatale erreur, Kaozan fut plus qu'enragé que sa dernière réplique n'ait pas eu l'effet escompté. Il composa des signes très rapidement et dit :

- Suiton ! Bourei Suijou !!

Une vague déferlante se rua sur Uzaru, et ce dernier dégaina sa lame et donna un coup d'épée enduit de Futon qui scinda en deux la vague. Le Futon se dirigea rapidement vers Kaozan, qui évita la technique. Les deux vagues créées par la technique de Uzaru passèrent violemment de chacun de ses côtés sans pour autant le toucher (Note : imaginez Uzaru entre deux amalgames d'eau comme Moïse, sauf que les deux vagues sont violentes). Soudainement, Uzaru eut un sentiment de peur incroyable et sa vue se troubla, il faillit tomber. Du sang gicla violemment de ses flancs au niveau du ventre. Il tomba, en crachant du sang.
Kaozan rigola, et, l'on put apercevoir deux revenants/zombies du royaume mythique des abysses qui se tenaient à ses côtés. Et oui, comme le nom de la technique l'indiquait, Kaozan a invoqué deux revenants aquatiques.

- Tu m'as aussi sous-estimé, vil gamin. Comme je l'ai dit, tu vas mourir.

Uzaru avait atrocement mal, il sentait ses forces le quitter, mais il ne se résigna pas, et se releva.
Les deux revenants s'élancèrent vers lui, en effectuant des techniques Suiton.
Uzaru s'enveloppa d'un dôme de terre :

- Doton, Ishigaki !

Le Suiton fut paré, mais l'un des revenants invoqua un trident d'or et donna un coup violent dans le mur de roche, qui s'effondra. Lorsque le dernier morceau de roche tomba à terre, les roches explosèrent et projetèrent le revenant au trident d'or. Celui-ci était si proche de l'explosion qu'il n'était devenu que de vulgaires morceaux de corps. Il était également décapité. L'autre zombie se tenait à quelques pas devant Kaozan, se tortillait et regardait dans tous les sens. Kaozan était sur ses gardes quand il vit soudainement son guerrier des abysses disparaître sous terre. Il pensa : " Peuh, ce minable mioche est sûrement en train de laminer mon dernier zombie, héhéhé, mais il ne sait pas qu'être seul contre un zombie est dangereux et de toute... " Il fut interrompu par une énorme déflagration, et il eut du mal à l'éviter, d'ailleurs il fut pris dans le souffle. Il avait donc évité les plus gros soucis, mais il avait quand même été violemment projeté contre le sol. Du sang gicla de sa bouche, il en cracha à trois reprises. Uzaru réapparut devant lui et allait l'achever :

- Meurs, cloporte.

A ces mots, il pointa sa lame vers le cœur de son adversaire et voulut lui donner un coup d'estoc quand tout à coup un vieil homme apparut entre les deux combattants et donna un puissant coup de pied dans le thorax du jeune Uzaru. Ce dernier fut projeté à quelques mètres et lâcha son arme durant ce " vol ". Le vieil homme se retourna vers Kaozan l'air sérieux :

- Comment peux-tu te faire battre par un simple jeune garçon ? Tu te rends compte que j'ai dû intervenir pour un gosse ? Je ne devais pas combattre avant Sasuke. Tu es formidable Kaozan.
- Mais ce n'est pas grave grand-père, tu as juste utilisé du Taijutsu. ET JE NE ME FAIS PAS BATTRE PAR CE MIOCHE C'EST JUSTE QUE JE L'AI SOUS-ESTIME ! ! !
- Justement tu l'as sous-estimé et tu te fais battre. Et comment oses-tu, toi, mon petit-fils, me parler sur ce ton ?
- Pa... Pardon...
- Concentre-toi plus et ne sous-estime personne à l'avenir. De plus je me fais vieux alors ne meurs pas car je ne pourrais pas atteindre Sasuke indemne, sinon.
- D'accord.

Il se releva, et tout deux se dirigèrent vers Uzaru qui n'arrivait plus à se relever, à cause de ses blessures graves aux flancs. Le petit était terrifié et repensait à ses parents. Il ne devait pas mourir avant de les venger, mais il commença à avoir des larmes aux yeux en pensant à eux. Il réussit finalement à se relever. Le vieillard avait pris sa lame :

- Petit, tu t'es bien battu. Je vais achever tes souffrances avec ton propre katana pour ton honneur.

Kaozan avait honte.
Uzaru avait du mal à bouger et le vieux était maintenant devant lui. Ce dernier leva son bras.

- Adieu, petit.

Il commença à abattre la lame sur Uzaru. Elle n'était plus qu'à un centimètre du jeune homme. Il vit le peu de sa vie défiler quand soudainement tout s'arrêta de bouger, le vieux était figé avec le katana à un centimètre de la gorge de Uzaru. Kaozan voulut bouger, mais lui aussi était paralysé :

- Qu... Que... Que se passe-t-il ? Dirent les deux assaillants.

Du sang gicla violemment du corps des deux hommes et ils tombèrent au sol. Uzaru était figé de peur. Il croyait qu'il était mort, mais il vit les deux hommes au sol. Il ne comprenait pas ce qui se passait, quand soudainement il entendit une voix qui lui était familière.

- Monte sur mon dos, je t'emmène voir Karin pour qu'elle te soigne.

Il se retourna et vit Zaoku, qui lui souriait.

- Tu as vaillamment combattu, allez monte.

La joie occupait maintenant Uzaru, il était heureux. Il y avait quelques instants il avait du mal à marcher, mais là il réussit à sauter joyeusement sur le dos de son Capitaine. Il avait quand même pris soin de reprendre son katana.
Ils marchaient tout deux, revenant chez eux. Uzaru et Zaoku se parlaient durant ce trajet.
Je ne vous l'avais pas encore dévoilé, mais Uzaru considérait Zaoku comme son frère. Depuis qu'ils s'étaient rencontrés, ils avaient lié une forte amitié. La seule différence était l'âge, car Zaoku avait 23 ans.

Zaoku pressa le pas, car il avait oublié que son petit Uzaru était grièvement blessé. Ils arrivèrent dans le village, tout le monde était en garde. Sasuke s'avança, et comprit la situation et appela d'urgence Karin qui était à quelques mètres à peine de lui. Elle soigna finalement Uzaru, qui lui avait mordu le bras. Les plaies se refermèrent. Et tout le monde applaudit, il félicitait le Lieutenant Uzaru pour sa bravoure.
Il était heureux. Zaoku était aussi fier de lui et le regardait faire la fête avec les autres ninjas tout content. Sasuke aussi éprouvait un certain enthousiasme. Tout redevint normal.


Misaki, se réveilla. Il était cinq heures moins sept minutes du matin. Elle alla manger son petit déjeuner. Quand elle eut fini, elle alla dans sa jolie petite salle de bain, se lava les dents et alla dans sa baignoire après avoir mis de l'eau chaude et des boules de savons moussantes. Elle était plongée dans son bain, seule sa tête dépassait. D'ailleurs, elle la plongea. Quand elle ressortit sa tête de l'eau, elle s'essuya les yeux avec une serviette qui se tenait tout près de la baignoire. Elle laissa ensuite tomber sa tête en arrière contre le bord de la baignoire et pensa. Ses jolis cheveux pendaient. Elle se rappela de son amour de toujours. Le Uchiha en question. Elle se demanda pourquoi il se laissait corrompre par la haine, alors qu'avant c'était une personne plus que bienveillante, gentille, agréable et, aussi, forte. Elle voulait le revoir. Elle continuait de penser quand soudainement elle revit son père, se faire tuer par Kyuubi. Elle pensait à cet homme formidable qu'était son père. Elle eut des larmes aux yeux. Elle voulait qu'il soit vivant.
Après une demie-heure passée dans son bain, elle finit de se laver, sortit, s'essuya, s'habilla, soigna sa personne etc. Elle alla dans son salon lorsqu'elle fut prête (Et oui vous l'aurez remarqué, Konoha a daigné lui offrir un très joli appartement). Elle prit ses clefs, sortit de chez elle et ferma à clef la porte. Elle devait accueillir sa mère qui venait. Cette dernière avait choisi de quitter son village qui était maintenant désert. Lorsqu'elles se revirent, Misaki était heureuse et enlaça sa mère. Les deux femmes étaient joyeuses. Misaki porta les affaires de sa mère, et cette dernière lui annonça en souriant :

- Misaki, je ne veux pas te gêner dans ton nouvel appartement, donc j'ai acheté une petite maison dans un quartier proche de celui où réside le Hokage.
- Mais maman, tu pouvais venir à la maison, ça ne me gênait pas !
- Je sais, mais je veux te laisser vivre ta vie tranquillement, on se verra souvent aussi, ne t'inquiète pas, je veux te laisser vivre tranquillement mais je veux quand même pouvoir voir ma fille ! Dit-elle en rigolant.

Misaki rigola et dit :

- D'accord, merci beaucoup. Je peux te présenter à mes nouveaux amis ?
- Pas de soucis !

Misaki emmena sa mère au point de rendez-vous donné par les jeunes ninjas.
Tous, en voyant arriver les deux femmes, se précipitèrent vers elles, tout heureux.
Ils firent connaissance.


- Bon il est temps de passer à l'action. Iwa va bientôt le faire.



Fin de chapitres sur ces paroles ! Qui a parlé? Bon aller, je fais un peu trop durer le suspens, c'est notre Uchiha qui vient de prononcer ces mots.
Que va-t-il arriver?? *Q*

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