Fiction: Comment survivre quand on est membre d'Akatsuki?

Par une douce nuit d'octobre, un Nukenin du village caché d'Iwa, décide de raconter sa (sur)vie dans la plus grande organisation criminelle de tous les temps, j'ai nommé l'Akatsuki. Fous rires garantis!
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Kaze Senfra (Féminin), le 29/01/2011
Salut!
J'ai (enfin) fini de traduire cette partie-là du journal de Dei'.
J'espère que ce chapitre vous plaira, il m'en aura fait baver...




Chapitre 2: Pots de yaourt et gros dégâts...



10h35
Je n’allais quand même pas laisser cette belle histoire sans fin, surtout après le dénouement assez drôle qu’elle a comporté. C’est une chute digne d’une œuvre d’un des plus grands nouvellistes que ce monde ait jamais connu, inattendue, drôle, contrastant avec le côté éminemment tragique de ladite nouvelle(on dirait une de ces vendeuses qui passent à la télé pour faire des pubs sur des lessives, des shampooings, ou des trucs dans le genre). Pour faire court, je dirais que ce qui s'est passé avec Tobi s'est soldé par un happy end. Du moins pour moi. Parce qu'on peut dire que ça n'a vraiment pas été le cas pour Tobi et laissez-moi vous dire pourquoi.
Après les menaces proférées par notre cher ami Humeur-de-dogue, je me suis vu contraint d'ouvrir la porte. C'est évidemment à ce moment-là que Tobi, voyant que je n'étais toujours pas ressorti, a pris de l'élan pour défoncer la porte. Lorsque je l'ai ouverte, je l'ai vu passer devant moi à vitesse grand V. Il venait de se rendre compte que j'avais (à moins que ce ne soit le monstre des toilettes, comme je ne lis pas dans les pensées, je ne sais pas ce qu'en pensait notre amateur de Babar) ouvert la porte. Il a voulu freiner mais, manque de pot pour lui, il n'y est pas arrivé. Et par voie de conséquence, il s'est pris le mur dans la tronche. Pire encore : il était carrément DANS le mur. La tête seulement. Ses mains et ses pieds appuyaient sur le mur pour l'aider à la faire sortir de là et les fesses se balançaient au rythme des membres suscités.
Konan, attirée par le bruit et emmitouflée dans un peignoir de bain bleu chaouen, accourut et lorsqu'elle vit la scène, se plia en deux de rire (Kisame en profita pour aller soulager sa vessie dans l'autre salle de bains, l’occupante des lieux étant occupée à s’esclaffer). Pein, qui avait jusque là contenu son fou rire pour faire genre le grand tyran expert en despotisme, se mit à rigoler. Moi aussi, d'ailleurs. En fait, tous les membres sont venus et ont pouffé de rire (je signale au passage qu'Hidan rigole comme un psychopathe 100% taré qui vous a coincé au fond d'une cave mélangé à un léger ton de goret tout aussi sain d’esprit. Bref, un rire qui dresserait les poils sur les bras de toute personne hyper courageuse, y compris Naruto et moi-même). Tous, sauf une personne.
Kakuzu, notre grabataire radin préféré. Il s'était levé pour voir les dégâts, malgré ses moult blessures. Et que je fais le tour de la salle des eaux, et que je me tiens le bas du dos et que je râle parce qu'il va falloir que je dépense de l'argent pour racheter une nouvelle porte. Mais bon, venant d'une personne qui est plus avare que deux, qui n'est JAMAIS contente pour les autres et qui manque de réciprocité émotionnelle envers les autres, ça n'étonne pas. Pein, lui, se fout bien de savoir si on va dépenser de l'argent pour acheter telle ou telle chose, du moment que la chose à acheter n'est pas sans aucune utilité. Bon, d'accord, il ne partage pas toujours notre joie, mais il est assez cool quand même. Cette phrase est assez antithétique par rapport à ce que j'ai marqué précédemment mais je vous jure que c'est la vérité.
Pour en revenir à Tobi, notre grabataire préféré a fini de le sortir de là, utilisant toute la force qui lui restait. Juste après, il s'est recouché en portant la main à son cœur, non sans continuer de grommeler dans sa barbe (inexistante. Au fait une question à son sujet me tracasse depuis bien longtemps : les vieux sont censés être chauves, ce qui n'est pas le cas de Kakuzu. Comment fait-il ? S'enduit-il la tête de lotion capillaire chaque matin ? Je n'en sais trop rien, ce qui m'a amené à supposer qu'il est comme qui dirait l'exception qui confirme la règle). L'inconvénient avec ce type, c'est qu'il ne peut pas faire de crise cardiaque qui provoque un décès, vu qu'il a cinq cœurs, à moins que lesdits cœurs ne s'arrêtent en même temps, ce qui est, je pense, fort impossible. A moins qu'on s'y mette à cinq pour l'assassiner, mais ce ne serait pas très loyal.
En écrivant ces lignes, je ris tout seul en me remémorant ce comique épisode. Ce qui m'a valu la visite de Konan qui m'a regardé comme si j'avais bouffé des chaussettes. Ce regard-là, elle peut bien le réserver à Zetsu qui parle quotidiennement à ses plantes alors que, comme chacun le sait, les plantes, même si elles sont vivantes, ne sont douées ni de parole, ni de pensée. Du moins, c'est ce que l'on m'a appris à l'école. Peut-être que les ninjas de Kusa suivaient des cours de langue et culture végétale. Il faudrait que je demande à Zetsu le programme scolaire de Kusa pour de plus amples informations.
Mais il faut tout de même que je pense à remercier Kakuzu, comme quoi les tyrans ont une once d’humanité en eux même s’ils ne la laissent pas paraître. Maintenant, c'est à lui que Tobi reste scotché. Kakuzu, ayant un esprit vicieux et pervers, a décidé d'en faire son esclave. Et il lui obéit sans broncher.
Mais pourquoi n'y avais-je pas pensé plus tôt ? De faire de Tobi mon esclave, je veux dire. Maintenant que je n'ai plus cet abruti dans les pattes, je vais enfin pouvoir roupiller sur mon plumard pour récupérer mon sommeil en retard, par sa faute. A moi les bras de Morphée !

10h39
J'ai parlé trop vite, on dirait. Je suis en insomnie pour cause de partie de chat-perché jouée par Tête-de-thon, Jashiniste et Humeur-de-dogue dans le "jardin". Depuis sa fenêtre, Kakuzu les a bien enguirlandés en prétextant que tout temps, c'est de l'argent, y compris le moment de dormir. Comme de juste, Pein l'a envoyé balader. Venant de la part d'un chef, faut pas s'étonner de ce genre de comportement. Aux harangues de Kakuzu se sont ajoutées celles de Zetsu, qui n'avait absolument pas envie qu'ils abîment ce qu'il restait de ses plantes chéries. Finalement, préférant ne pas prendre de risques, il a créé un champ de protection autour des végétaux. Quiconque s’en approche est immédiatement électrisé.
Par chance, j'ai gardé les cotons qui m'ont servi de bouchons d'oreille lors de l'aventure des toilettes. En fait, je les ai fourrés dans ma poche pour les jeter dans la poubelle quand l'occasion se présentera (y a pas de poubelle dans la salle de bain). Et je ne peux que m'en féliciter. Cela va me permettre d'échapper aux hurlements des joueurs de chat-perché (les nukenins d'Akatsuki jouant à chat-perché ! On aura tout vu ! Si les ninjas des autres pays l'apprenaient, on perdrait de notre prestige !). Il ne me reste plus qu'à espérer qu'Itachi n'écoute pas du heavy metal à fond la caisse en faisant la vaisselle.

11h43
Avec tout le bruit qu'on peut entendre dans cette foutue baraque, je suis méchamment étonné d'avoir pu réussir à dormir. Même avec bouchons d'oreille. Notamment parce que je n'ai pas entendu Itachi laver la vaisselle au rythme de Metallica ou AC/DC avec volume digne d'un concert. Ce qui m'a réveillé, c'est un poids sur moi-même. Et lorsque j'ai ouvert un œil, j'ai vu qu'il s'agissait de la seule et unique femme de l'organisation qui avait posé son pied sur mon torse et appuyant, me faisant suffoquer. Elle m'a dit :

"Ou tu fais à bouffer, ou j'appuie tellement sur tes côtes que je vais percer tes poumons."

Bien entendu j'ai marmonné un oui et elle est descendue. Je ne tiens pas à mourir d'une façon aussi peu élégante, parce que je dois me battre contre cet e*****é d'Itachi avant et le tuer si possible. Le rendre aveugle me suffirait amplement. Le plus nuisant chez lui ce sont ses Sharingan. Sinon, il est quasiment aussi inoffensif qu'un poulet.
Pour en revenir à l'histoire de la bouffe, dans cet endroit, je suis le seul à savoir cuisiner quelque chose de bon et comestible, ce qui est dû aux longues heures que je passais gamin dans la cuisine avec ma mère ou ma tante qui me montraient et apprenaient toutes sortes de recettes, pour que je puisse manger quelque chose digne de ce nom si je ne trouvais pas d'épouse, me disait maman en me pinçant les joues. Même Konan qui est censée être une fille, cuisine moins bien que moi. Ce qui fait que me retrouve le plus souvent en train de faire à manger. Faudrait que je demande une augmentation à Pein à ce sujet, même si ça m'étonnerait que Kakuzu (surtout Kakuzu) et lui acceptent.
Quand je lui ai demandé ce qu'elle voulait manger, elle m'a répondu "Des crevettes tandoori. Les crevettes sont dans le congélateur" avant de s'en aller. Un plat typiquement Amenien. Ce sont des crevettes, avec des épices nommées tandoori. Par chance, c'est un des derniers plats que ma tante m'a appris. Elle faisait toujours des plats exotiques, venant d'autres pays, tandis que ma mère ne faisait que des plats traditionnels d'Iwa.

14h06
Il y a tout juste une quarantaine de minutes, j'ai pu assister à un nouveau truc qui a fait râler Kakuzu. Du jamais répertorié. Surtout venant de Pein. Pourquoi ? Parce que nous discutions tranquillement autour de la table, quand ce fut le moment de prendre les laitages. Konan a esquissé un geste pour aller les chercher, mais notre chef l'a forcée à se rasseoir. Il a fait : "Attraction céleste ! Les produits laitiers !"
Les laitages ont aussitôt atterri sur la table, mais pas seulement, En effet, il y avait un morceau de la porte du frigo en prime. Assis juste en face dudit frigo, Hidan s'est mis à pouffer de rire en montrant l'appareil à réfrigérer. Nous nous retournâmes et vîmes que la porte du frigo s'ornait d'un trou en forme de laitages. Bien évidemment, nous n'avons pu résister à l'envie de rigoler. Ce qui a fait la deuxième crise de fou rire de la journée, en moins de six heures. Kakuzu s'est mis à lancer dans un de ses pompeux discours sur l'importance de l'argent, la hausse des prix des appareils électroménagers et j'en passe. Pour ma part, en l'ignorant royalement, j'ai mangé un yaourt aux fruits des bois. En fait, personne ne l'écoutait. Profitant du fait que le grabataire était debout, Hidan a glissé une chose écarlate sur sa chaise. L'ayant vu, je l'ai regardé d'un air perplexe, auquel il m'a répondu par un signe me recommandant de me taire. Lorsque Hidan fait une farce à Kakuzu, j'aime bien voir laquelle il lui fait et surtout le résultat. Eh bien, j'ai été servi.
A la seconde où Kakuzu s'est (enfin) assis sur sa chaise, j'ai entendu un "Crac !". Un instant après, Kakuzu était coincé car il n'y avait plus de coussin sur la chaise. Par conséquent, ses fesses pendaient dans le vide et ses jambes restaient coincées autour du cadre dudit coussin. Comme nous venions à peine de nous remettre de notre crise, elle repartit derechef, tandis que l'expert en économie vociférait maintes injures et menaces à notre encontre. Quelques siècles plus tard, notre fou rire incontrôlable arrêté, nous daignâmes le sortir de là.

"-Si je découvre l'auteur de ce forfait, je jure sur toutes nos économies (son juron favori, mais il jure aussi avec "Par la fortune inexistante du 5°Hokage") qu'il passera le restant de son existence, s'il survit à ma vengeance en regrettant cet acte !"

Après avoir mangé quelques dizaines de grains de grenade, je suis remonté. Et en écrivant, je fais bien attention de ne pas rire, sinon, on peut être sûrs que c'en est fini de ma vie en tant que membre d'Akatsuki. On me confiera à un asile psychiatrique. Mais s'ils m'emmènent là-bas, ils pourront être certains que je vais pouvoir tester mes toutes nouvelles créations pour m'évader. Et je révèlerais au monde entier les secrets d'Akatsuki. Je pourrais ainsi assurer ma réinsertion au sein de la communauté ninja, non sans quelques années de prison. Je parie que ça va en faire chier quelques uns, comme le surexcité de Konoha, le Kazekage, le marionnettiste suicidaire et leur bien-aimée grande sœur, que je n'ai jamais eu l'occasion de rencontrer, mais je ne désespère pas : on ne sait jamais...Mais je doute fort qu'elle m'accueille à bras ouverts, vu le traitement que j'ai fait subir à ses frères, même si je ne suis pas responsable de ce qui est arrivé à ce marionnettiste. Il n'avait qu'à pas se mettre en chemin de Sasori, qui est sans doute le plus adroit et le plus doué des marionnettistes de l'histoire à ce jour, suivi de sa grand-mère Chiyo. Mais faut dire aussi qu'il n'a pas su depuis le début que c'était le fameux Akasuna.

16h12
Je suppose que j'ai dû m'endormir, chose fort étonnante dans c'te fichue maison. Et, pour une fois, ce ne sont pas les cris de x ou y membre qui m'ont tiré de mon sommeil. Non, ce qui m'a réveillé, c'est un pétard qui a explosé sous mon oreiller. Il y avait de la fumée noire partout et à mon réveil j’ai bien cru au début que j'étais aveugle, jusqu'à ce que je sente l'odeur de brulé qui flottait dans la pièce. Nul doute que ce soit une tentative ratée d'assassinat venant de la part d'Hidan. Tentative venant d'un amateur et très médiocre, certes. Etant un spécialiste en la matière (d'explosions, pas de tentatives ratées, même si j'ai perdu mon bras à cause du Jinchuuriki d'Ichibi, ce qui ne s'est pas révélé être un échec sur toute la ligne vu que je l'ai ramené au repaire), ma parole est à croire.
Plutôt que de trucider le Jashiniste, je suis en train de breveter une méthode pour faire souffrir ledit Jashiniste sans qu'il y ait intrusion de l'armée du pays des rivières dans la planque d'Akatsuki. Car le frère d'Hidan, Yashin, n'est autre que le Kiwakage du village des rivières, Jashiniste de son état également. Je pourrais le faire chanter en le menaçant de révéler l'histoire de la chaise au spécialiste des finances. Mais il essaiera sans doute de me re-tuer dans mon sommeil, auquel cas je me verrais contraint d'écrire une sorte de testament, genre :

"Sur ce papier sont écrites les dernières volontés de Deidara, membre honorable d'Akatsuki.

Je lègue :
-ma chambre à Tobi, ainsi que la peluche que j'avais à quatre ans (et que j'ai emmené ici par erreur.) ;
-mon masque de plongée et mes palmes à Hoshigaki Kisame, au cas où l'envie lui prendrait d'aller faire un tour dans les profondeurs des eaux voisines, en particulier les lacs ;
-mon salaire à Kakuzu, afin qu'il puisse continuer d'acheter des médicaments contre ses rhumatismes ou bien contempler d'autres pièces ;
-mes CDs à Itachi Uchiwa, au cas où il se mettrait à écouter de la musique traditionnelle d'Iwa, en laissant tomber le heavy metal ;
-mes produits de beauté pour Konan, afin qu'elle puisse garder sa beauté ;
-mes fringues à Pein, s’il en veut et s’il accepte de les porter. Remarque, il peut tout aussi bien s’en servir comme serpillère ou torchon ;
-mes échantillons de terre Iwéenne à Zetsu, afin d’assurer gloire, beauté et prospérité à ses plantes ;
-Et, enfin, rien du tout à Hidan, vu qu’il m’a fait chier un nombre incroyable de fois. »

J’avoue que la fin n’est pas terrible, mais je ne suis pas à un concours d’écriture, là. Ayant planqué le testament sous mon lit, il ne me reste plus qu’à embêter le Jashiniste. Dieu, si tu existes, fais en sorte que je reste vivant à la fin de c’t’aventure...




Ah oui, j'ai failli oublier de dire deux choses:
1)C'est ma petite soeur(qui est en train de m'observer poster ce chapitre) qui a trouvé l'idée pour l'attraction céleste, les yaourts et le frigo. Je lui dis merci!

2)S'il y en a qui cherchent la couleur bleu chaouen, qu'ils prennent Paint ou un logiciel d'infographie et qu'ils mettent:
R:148
V(ou G):170
B:214




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