Fiction: Comment survivre quand on est membre d'Akatsuki?

Par une douce nuit d'octobre, un Nukenin du village caché d'Iwa, décide de raconter sa (sur)vie dans la plus grande organisation criminelle de tous les temps, j'ai nommé l'Akatsuki. Fous rires garantis!
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Kaze Senfra (Féminin), le 26/11/2010
Pour une raison que je peux pas expliquer, je lis souvent des journaux en ce moment. Et quand je dis journaux, c'est des trucs du genre "Le journal intime de Georgia Nicolson", pas des trucs du genre "Assabah"; "Al Massa" ou encore "Au fait" qui sont des journaux d'informations (les trois cités sont des journaux marocains).
Il se trouve que, pendant le mois de septembre, j'ai trouvé un cahier sur le sol, lors d'une mission de rang C. Il était écrit en dialecte d'Iwa. Comme c'est une langue où je ne connais pas grand chose, j'ai du faire appel à Ninja Traduction, un site qui permet de traduire des textes en dialectes d'autres pays ou l'inverse. C'est donc ça que je vous livre.

PS: Au début, je voulais tout mettre en un chapitre mais je n'avais pas de place (et pas traduit le texte intégralement). C'est pour ça que vous aurez droit à plusieurs chapitres.
Bonne lecture!




Chapitre 1: Nuit et début de matinée du 08/08 ou quand le roux n'est pas là, le blond danse...



MERCREDI 8 OCTOBRE
2h57

Je me suis réveillé en sursaut cette nuit. Je, c’est moi, Deidara, 19 ans, membre de l’Akatsuki, la plus grande organisation criminelle de tous les temps ninja. Je suis de type Doton et viens d’Iwa, le village caché de la roche. J’ai des yeux bleus et j’ai une queue de cheval. Ah oui, j’ai oublié de préciser que je suis blond. Je me souviens que juste avant que je n’entre dans l’Akatsuki (plus précisément sept minutes), les quelques membres ont hésité avant de m’accepter, parce que je suis blond et qu’on dit que les blonds sont bêtes. Ce qui n’est pas vrai. Le seul blond que je connaisse qui soit très bête n’est autre que Naruto Uzumaki, 16 ans, ninja de Konoha et Jinchuuriki de Kyûbi.

Et ne me dîtes pas que c’est une coïncidence, parce que dans ma famille, il y a pas mal de blonds qui sont tous au moins un trilliard de fois plus intelligents que Naruto. Je ne dis pas ça parce que c’est ma famille. Dans toutes les missions que j’ai pu être amené à exécuter pour le compte d’Akatsuki, je n’ai rencontré aucun(e) blond(e) qui soit d’une intelligence aussi limitée que celle de l’Uzumaki. Pourquoi diable est-il un milliard de fois moins intelligent que son père, le 4° Hokage, qui lui-même était blond ?

Cessons un peu de parler de blonds et d’intelligence et intéressons-nous un peu à ma vie. Ou plutôt la dure existence que je mène au sein de l’Akatsuki. Où en étions-nous donc déjà avant de parler de blonds ? Ah ça y est, ça me revient : j’ai été réveillé en sursaut.

Pourquoi ? Parce que Tobi, qui se trouve être un membre de l’Akatsuki aussi, m’a poussé pour pouvoir dormir à côté de moi. Avec quoi ? Un ridicule nounours rose bonbon. Quelle est la raison de sa venue nocturne ? Je vous le donne en mille : il a peur du monstre dans la chaufferie.

Il faut que vous explique en détail le pourquoi du comment. Dans la partie habitable de notre repère, chaque membre de l’Akatsuki a sa chambre personnelle où ils dorment la nuit. Et hier, il se trouve qu’Hidan (qui adore faire des blagues, en particulier à Tobi, qui est de loin le plus bête de nous tous) a installé un autel pour son dieu qui s’appellerait Jashin dans la chaufferie et il ne veut qu’on y entre sous aucun prétexte (je ne pense pas que ce soit vraiment une blague pour ce coup-là). Et pour dissuader Tobi d’y aller, il lui a dit (pendant que ce cher Tobi jouait aux Playmobils de Konoha livrés avec le palais de l’Hokage, Gama Bunta et Kyûbi) qu’il avait entendu des grognements du côté de la chaufferie. Sa stratégie a drôlement bien fonctionné parce que Tobi squatte mon lit au lieu d’être dans le sien, dans SA chambre.

J’aimerais bien lui crier dessus, mais je ne peux pas parce que si je réveille Pein, il va être de très mauvais poil. Il vaut mieux éviter ces moments car il est super énervé après et il est capable de nous enlever plus de 50% de notre solde, qui est déjà modeste.

Mais le truc le plus énervant dans toute cette affaire, c’est que Tobi m’a enlacé et qu’il refuse de me lâcher. C’est à peine si j’arrive à écrire sans avoir mal.

Et si je plaçais un clone en argile à ma place ? Excellente idée ! Pourquoi n’y avais-je pas pensé plus tôt ? Pourvu que cet abruti ne s’en rende pas compte. J’ai pris mes oreillers et je squatte le canapé du salon. C’est tout de même plus agréable que de se trouver enlacé par un ninja qui n’a plus toute sa tête (enfin, de mon point de vue, après tout si vous aimez vous réveiller enlacé par un fou, ça vous regarde et dans ce cas, je vous conseillerais vivement de combler le manque d’amour que vous ressentez).

Sauf que dans ce salon, je m’ennuie à mort. Quand je me réveille au milieu de la nuit, j’ai du mal à me rendormir après. Je me suis déjà passé une nouvelle couche de vernis sur mes ongles hier (la moitié s’était écaillé), j’ai fini mon livre de sudoku, et il n’y a rien d’intéressant à la télé à cette heure-ci. Je crois que je vais me mettre à vous raconter tout ce qui s’est passé au sein de l’Akatsuki depuis mon arrivée (uniquement les meilleurs moments, d’accord ?) et je vous jure sur mon honneur que chaque chose que j’ai écrite dans ce journal est aussi vraie que je l’ai vécue. J’exagérerais un tout petit peu les détails, mais ça on s’en fout.

Vous vous souvenez de tout à l’heure quand je vous ai parlé d’Hidan et de ses blagues ? Eh bien, il en fait une autre à Tobi, il y a quelques semaines (pauvre Tobi, il sert toujours de cobaye...).

Il l’a réveillé en pleine nuit et lui a raconté qu’il avait dormi pendant tout l’automne et que par chance, il émergeait juste à temps pour Noël qui aurait lieu le lendemain. Vous allez certainement le trouver débile d’avoir gobé quelque chose comme ça, mais Hidan avait mis son (affreux) pull violet qu’il a reçu le Noël précédent et qui aurait été tricoté par sa grand-mère (et qui, soit dit en passant, est assorti à ses yeux), avait fermé les volets pour pas que Tobi voit que c’était encore la nuit et qu’il ne neigeait pas et il avait avancé l’heure de son réveil Babar (oui, Tobi a un réveil Babar. C’est dans ce genre de truc qu’il dépense toute sa solde, ou presque). Ce pauvre Tobi est donc descendu à la cuisine et s’est mis à préparer son petit déjeuner. Mais je pense qu’il a dû faire un bordel pas possible parce que Pein est descendu et l’a engueulé (ce qui m’a réveillé et les autres membres aussi, vu qu’on s’était tous retrouvé dans la cuisine) en criant comme quoi on ne bouffait de céréales avec du lait à deux heures et demie du matin. Il a fallu cinq bonnes minutes à Tobi pour comprendre ce qui s’était passé. Il a donc chialé en disant que c’était Hidan qui lui avait dit que le lendemain était le matin de Noël. Pein est donc parti voir Hidan. Mais plus rusé que lui, tu meurs. Il était en train de ronfler bruyamment (comme d’habitude). Et je suis sûr qu’aujourd’hui encore, Pein croit que Tobi a pété un câble. Pauvre Tobi, je le crois, moi ! Mais je me suis bien gardé de le lui dire. C’est vrai, quoi ! C’est cool d’emmerder les gens, parfois.

Si on devrait faire la liste de tous les méfaits d’Hidan, ça prendrait beaucoup de temps. Voilà donc la raison pour laquelle je ne vous raconterai pas les autres. Mais je vais vous en raconter une autre qui m’a beaucoup fait rire. Tobi allait tranquillement dans les toilettes lorsqu’un jour Hidan lui a dit de faire attention au monstre des toilettes. Ce qui m’a valu (une fois de plus) la venue de Tobi dans mon lit. Il a fallu que tous les membres lui expliquent que les monstres ça n’existe pas et encore moins dans les toilettes au moins cinquante fois par jour (ce qui fait, si vous comptez bien, 400 fois par jour) et qu’Hidan lui présente ses excuses pour qu’il y remette les pieds TROIS MOIS ET DEMI après. Je sais que c’est pas très sympa de dire ça (ou plutôt d’écrire ça) mais je trouve que les blagues d’Hidan changent la routine de l’Akatsuki. Et ça fait du bien de rigoler de temps en temps. Le seul qui ne rigolait pas, c’était Sasori. Si vous voulez mon avis, Sasori est né sur une autre planète que l’humour, malgré tout ce que m’a assuré Pein (d’après lui, Sasori est né à Suna, mais cela n’empêche qu’il aurait très bien pu venir d’une comète ou d’un vaisseau extraterrestre qui serait tombé(e) dans le désert et que ses parents sont en fait se parents adoptifs. Accro aux films de S-F, moi ? Meuh non, meuh non, jamais.).


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MERCREDI 8 OCTOBRE
7h25

Je suis dans la cuisine en train d’attendre que les œufs brouillés soient prêts. J’ai déjà mis la table, sorti les pots de Nutella, confitures Aïcha à la framboise et Délicia à la fraise, de la crème de citron Lemon Curd, du beurre demi-sel Président et fait griller des toasts. Je suis pas fâché de prendre mon petit déjeuner. J’ai passé une très mauvaise nuit sur le canapé du salon. D’un parce qu’il y faisait trop chaud, de deux parce que le canapé était plein de miettes (de canapés au saumon ou au jambon que nos coéquipiers mangent en regardant des stupides feuilletons comme Diablo, Vaidehi ou encore Maia), de trois parce que je ne voulais pas que Tobi s’aperçoive que j’avais mis un clone en argile à ma place et enfin de quatre parce que je craignais qu’il ne prenne mon journal, même si je l’avais mis sous mon oreiller(je pourrais très bien au cours de la nuit le jeter par terre avec mon oreiller, inconsciemment, bien sûr et si Itachi, Kakuzu ou quelqu’un d’autre passe et qu’ils le voient, je suis dans la merde). Pour être tout à fait honnête avec vous, j’ai même failli regretter de ne pas avoir passé la nuit avec Tobi, qui m’aurait enlacé comme on saucissonne un saucisson. Mais bon, j’ai quand même dormi un peu.

Contrairement à Tobi, je ne fais pas beaucoup de bruit en préparant le petit déjeuner donc j’ai pu manger tranquillement et autant que je le voulais sans que cet abruti de Kisame ne finisse toutes mes tartines. Et croyez-moi, ça fait un bien fou. Bien sûr, ce sale radin de Kakuzu ne manquera pas de râler quand il verra qu’on devra racheter des provisions. Mais bon, d’un des criminels de rang S ont besoin de beaucoup de nourriture et de deux, c’est de sa faute, en s’engageant dans l’Akatsuki, il s’engageait aussi à respecter les autres et éviter de râler à chaque qu’on devrait racheter quelque chose. Que ce soit du vernis violet ou transparent, du tissu noir ou rouge, des chapeaux en paille de riz, de la nourriture ou encore du saké, il faut toujours que Môssieur Kakuzu râle le plus fort qu’il peut. Je me demande si c’est pas un peu dangereux pour lui. Il faut dire que Kakuzu a 91 ans, et que pour son dernier anniversaire, on a dû lui faire un gâteau fait maison en volant les ingrédients et des bougies pour éviter qu’il ne nous fasse un discours sur l’importance de l’argent et du cours du ryô. Je me demande bien pourquoi Pein a mis au poste de trésorier un type aussi radin, qui rechigne toujours pour le moindre sou qu’il doit donner.

Mais comme Kakuzu est un ‘‘immortel’’, je suppose qu’on ne doit pas s’en faire pour lui. Pareil pour Hidan. Ca m’énerve qu’il soit immortel parce qu’il y a des jours où j’aimerais vraiment le tuer. Ou de l’étrangler. Ou de l’occire d’une façon un peu plus exotique.

Amaterasu-kami-sama ! Je viens d’entendre crier quelqu’un. Serait-ce Hidan qui fait des vocalises à son Jashin ? Ou en train de tuer quelqu’un ?

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TOUJOURS MERCREDI 8 OCTOBRE
Dans le jardin
7h50

Eh bien, non, ce n’était pas Hidan qui chantait des chants religieux (il chante HYPER mal, sa voix de chanteur ressemble au bruit qu’on obtient lorsqu’on fait ses griffes à une vraie ardoise noire) ni qui égorgeait quelqu’un (il aurait dû le faire à Tobi, on aurait été tranquilles comme ça). C’était Zetsu.

Chaque matin en se réveillant, Zetsu a toujours l’habitude de partir arroser ses plantes vertes ‘‘chéries’’ (comme il les appelle, je cite) dans le jardin. Il peut ainsi passer des heures à leur parler, leur jouer un morceau de musique, leur faire écouter la radio ou danser devant elles et oublier de manger. Eh bien aujourd’hui, il a fait exactement la même chose, sauf qu’il a crié en prime. Alors, évidemment, nous avons tous accouru. Arrivés sur place, j’ai vu que les plantes de Zetsu avaient été piétinées. En observant la scène, Tobi devant moi, s’est aussitôt réfugié derrière moi en tremblant (bien évidemment, il FALLAIT qu’il le fasse, hélas !).

«- Qui est le #~|µ¤ (je refuse d’écrire ce juron même s’il est très inventif, je ne tiens pas avoir des ennuis avec les parents des jeunes lecteurs qui liront mon journal, s’il tombe dans de mauvaises mains et que je serais toujours vivant) qui a osé faire ça ? A crié Zetsu en pleurant.
-To-Tobi s-sait qui a pi-piétiné t-tes f-fleurs, Ze-Zetsu-sempai ! A-t-il bégayé non sans cesser de trembler.
-Ah oui ? Et qui a fait ça ? A demandé Zetsu (le blanc).
-Oui, dis-nous qui l’a fait, que nous l’étripions ! Renchérit Ustez (le côté noir de Zetsu).
-C’est le monstre qui habite dans les toilettes ! A pleurniché Tobi. Il va nous tuer si on ne lui donne pas tous nos excréments !

Il y eut une grosse goutte derrière la tête de chaque membre de l’Akatsuki, excepté Tobi et Zetsu qui continuaient de chialer. Je pense que chacun a dû penser à ce moment-là : ‘‘Tobi, t’es vraiment un CRETIN !’’. Et encore, l’insulte est trop légère dans son cas. Je me demande pourquoi Pein l’a engagé dans l’Akatsuki. Il aurait très bien pu engager le dernier gosse des Inuzuka. Je parie qu’il se serait bien mieux conduit que Tobi et aurait été moins long à la détente. Quoique son énorme chien aurait peut-être été un poids...

«-Tobi, pour l’amour du ciel, pour la énième fois, LE MONSTRE QUI VIT DANS LES TOILETTES N’EXISTE PAS ! » Criai-je, en me retournant, hors de moi.

J’ai dû crier plus fort que je ne l’ai pensé parce que Tobi s’est réfugié sous la table du jardin et il tremblait encore plus fort qu’une feuille.

«-Alors, ce doit être le monstre qui vit dans la chaufferie ! A-t-il fait d’un coup.
-Tu sais quoi, Pein ? Il y a des jours où je me demande pourquoi tu l’as engagé dans l’Akatsuki ! Un peureux pareil, qui a peur de choses inexistantes ! Si on le renvoyait, avec son salaire on pourrait en avoir un meilleur, » a râlé Kakuzu.

Pour une fois, j’étais d’accord avec lui. En fait, tous les membres étaient d’accord (ce qui est très très rare ici, vu nos histoires, nos goûts, nos villages et nos Jutsus différents) à l’exception de Konan, de Pein, de Hidan et Tobi (évidemment). Tobi, parce qu’il ne peut pas voter contre lui-à moins d’être schizophrénique, Hidan parce qu’il perd un cobaye pour ses farces débiles, Pein, je ne sais pas trop pourquoi, mais Konan parce qu’elle est TOUJOURS d’accord avec Pein.

«Kakuzu ? » A fait Pein d’une voix mielleuse.

Je déglutis difficilement. Quand Pein prend un ton mielleux, ça annonce de gros, gros ennuis pour la personne avec qui il prend ce ton.
Je crois que Kakuzu doit être un peu plus long à la détente vu que c’est le plus âgé de nous. Et vous savez comment sont les vieilles personnes...Enfin, passons, revenons à nos Kakuzu et Pein.

«-Oui ? » Fit l’avare d’un ton hyper provoquant qu’il vaut mieux éviter à tout prix d’utiliser dans ce genre de situation sauf si on est suicidaire.

Je sens pas, mais alors, vraiment pas, la phrase que va dire Pein. Je pense que dans quelques instants on va devoir sortir nos chapeaux de paille avec les franges sur les bords et les baisser. C’est dommage, maintenant que quelqu’un ait écrasé les plantes de Zetsu, sinon on aurait eu un petit quelque chose à mettre sur sa tombe lorsqu’il mourra. Ce qui risque fort d’arriver vu l’humeur de dogue de Pein en cet instant précis. Oups, il faut que je m’arrête là, Humeur-de-dogue m’a vu en train d’écrire et m’a lancé un regard très mauvais.



TOUJOURS MERCREDI 8 OCTOBRE,
9h28, dans les toilettes de l’Akatsuki,

Eh bien non, Kakuzu n’a pas clamsé. Pourtant, m’est avis que Pein aurait du l’occire, comme je l’ai déjà dit plusieurs fois, ça nous aurait foutu la paix une bonne fois pour toutes niveau finances. Je peux m’estimer heureux que je me sois arrêté à temps d’écrire ou sinon j’aurais été dans la mouise, vous pouvez me croire. Tous les membres m’auraient interrogé sur la nature de mon cahier et peut-être même qu’ils l’auraient lu (peut-être, que dis-je ? Ils l’auraient SUREMENT lu). Ce qui ne me surprend pas le moins du monde. Ici, chaque occasion d’humilier quelqu’un est à saisir car elle ne peut se reproduire ou alors très très rarement. Remarque, vu tout ce que j’ai marqué, j’ai dû humilier au moins la moitié des membres, voire les trois quart. Si mon cahier devait tomber dans leurs mains par inadvertance je préférerais me suicider (NB : je ne suis pas aussi suicidaire que Kakuzu) que de rester vivant. Mais heureusement ici, je suis tranquille. J’ai fermé les volets, enlevé les micros et les caméras (qu’ils ont installé pour espionner Konan dans son bain sans doute. Eh oui, l’Akatsuki est constituée de pervers et je n’en fais pas partie). Ainsi personne ne pourra voir mes ‘‘confessions’’ écrites et c’est très bien comme ça.

En parlant de Kakuzu, notre cher avare reste dans son lit (de douleur, hé hé hé) avec moult graves blessures. C’est bien fait pour lui, mais j’éprouve un peu de pitié pour lui. En même temps, c’est de sa faute, il l’avait cherché. Si on tient à la vie, il faut éviter à tout prix de provoquer Pein. Et Kakuzu a eu de la chance, croyez-moi. Il y a quelques mois, un gus est venu pour essayer de nous faire prendre une assurance. Pein lui a dit au moins quarante fois de dégager, mais le gus n’a rien entendu. Il a fini en microscopiques petits morceaux en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Là, on a vraiment dû sortir nos chapeaux et on a enterré le gus dans un trou au fond de la forêt. Bon, Konan a dit à Pein qu’il était trop cruel et que ce pauvre homme ne lui avait rien fait en pleurant. Pein l’a consolée en disant que la prochaine fois, ce serait elle qui accueillerait le facteur ou des colporteurs.

Une semaine après, c’est Konan qui a tué une bonne femme qui voulait absolument nous vendre des pots de confiture maison. Ca n’aurait pas été de refus, mais pour Konan, si, visiblement. Et elle a tué la pauvre femme. Tous les autres membres de l’Akatsuki ont évité de faire un commentaire, Pein y compris, car dans ses accès de colère, Konan est encore plus violente que Pein et aucun de nous n’avait envie de lui servir de souffre-douleur ou de tester ses techniques de vaudou (elle utilise du papier hyper dur pour ça).

La raison pour laquelle je n’ai pas pu venir ici plus tôt était que Môssieur Hidan squattait. On dirait qu’il ne sait pas que chacun de nous a une vessie et que squatter les toilettes dans l’Akatsuki peut conduire à des défoncements de porte de salle de bain (on a dû en remplacer une douzaine parce qu’à chaque fois, une personne défonçait la porte, au grand déplaisir de la personne présente. Quand Itachi a défoncé la porte alors que Konan prenait son bain, il n’a pu manger que de la soupe pendant UN MOIS, à cause des baffes de Konan et celles de Pein. Quand Kisame a ouvert pendant que je m’épilais les jambes--ben quoi ? Je ne vois absolument pas ce qu’il y a de bizarre là-dedans--il s’est pris tous les produits que j’ai trouvé dans la salle de bains A savoir shampooings, après-shampooings, gants de crin, gels douches, savons, brosses à dents, dentifrices, déodorants, parfums, eau de toilette, vernis, dissolvants, cotons-tiges et j’en passe. Comme vous avez pu le constater il y a beaucoup, beaucoup de produits différents). En parlant de défoncements, j’entends quelqu’un qui tape à la porte. Je vais regarder par la serrure qui c’est.

Manque de pot, c’est Tête de thon qui a envie de bénéficier des lieux d’aisance (oui, il m’arrive parfois d’utiliser du langage soutenu). Je n’ai qu’à le laisser planté là. Non mais, le nombre de fois où il m’a fait le coup, j’estime avoir le droit de me venger cette fois-ci. D’autant plus que je n’ai pas oublié le coup de l’épilation.

«-Par toutes les rivières de ce foutu bled (juron préféré de Kisame), qui est le ~biiiip, censuré~ qui squatte les toilettes ?
-C’est moi, ai-je répondu calmement.
-Deidara, dégage de là tout de suite !
-Ah non ! Je suis en train de me doucher ! Pas question de t’ouvrir !
-Mais je suis un garçon !
-M’en fous, je ne peux tolérer la présence d’un garçon en même temps que moi dans la salle de bains. Et que tu subisses une rétention de vessie n’y changera rien. »

Histoire de faire plus vrai que nature, je me passe les cheveux sous l’eau.

« -MAIS GROOOUUUILLE, DEIDARA ! MA VESSIE VA EXPLOSER ! »

Hu hu hu, hyper amusant. J’ai hâte de voir ça.

«-TANT PIS POUR TOI ! JE VAIS PREVENIR PEIN ! IL SAURA TE FAIRE SORTIR, LUI ! »

Houlà ! Aux grands maux, les grands remèdes ! Dois-je lui rappeler que j’ai plusieurs fois subi ce traitement sans me plaindre au chef ? Et qu’il n’y a pas que cette salle de bains ici ? Oups, j’entends des pas. On dirait qu’il va vraiment mettre sa menace à exécution.

«-Que se passe-t-il Kisame ? Demanda la voix du Jashiniste.
-Il se passe que Deidara est dans les toilettes depuis je ne sais pas combien de temps et que j’ai envie de me soulager.
-Va dans l’autre salle de bain !
-Impossible ! Konan s’y douche ou fait un truc dans le genre en chantant « I’m singing in the rain ». Tu veux vraiment que je me fasse défoncer par Pein ? »

OUI ! Excellente idée ! Fais-toi défoncer par lui, Tête-de-thon, que je puisse me venger !

«-Je préfèrerais que tu meures pour Jashin. Pourquoi tu vas pas dehors, faire derrière un arbre ?
-Zetsu est dehors en train de replanter d’autres plantes et s’il me voit, il va m’accuser d’essayer de saboter son boulot et/ou d’avoir piétiné ses fleurs chéries.
-Au fait, c’est toi qui les as piétinées ?
-Non. Depuis que j’ai déserté Kiri, mon espérance de vie a raccourci et j’ai pas envie de raccourcir encore plus le peu de vie qu’il me reste à vivre. C’est toi ?
-Jashin-sama DETESTE les sacrifices de plantes. Si un Jashiniste fait du mal à une plante, il est censé perdre un bras. Comme je n’ai jamais essayé, je ne puis te le certifier.
-Dis, Kisame-sempaï, tu sais où est Deidara-sempaï ? A demandé Tobi qui, d’après les autres pas que j’ai entendus, venait d’arriver.

GLOUPS ! Par tous les ninjas de l’Akatsuki, tais-toi, Tête-de-thon.

-Evidemment que je sais où il est ! Il est dans cette salle de bain depuis longtemps et il n’en est toujours pas ressorti ! A grogné Tête-de-thon.

GRRRRRR ! Tu me le paieras cher, Tête-de-thon, très très cher ! Tu n’imagines pas à quel point ! Maintenant cet imbécile de Tobi va vouloir prendre un bain avec moi ou que je le douche ou un truc du même genre ! Il faudrait vraiment que la solidarité soit présente ici, sinon, on va tous se faire tuer.

-D..dans l...la salle de bains depuis longtemps ? A balbutié Tobi.
-Oui.
-Et..Deidara-sempaï n’est pas ressorti ?
-Toujours pas.
-KYAAAAA ! (j’ignorais que Tobi poussait des cris de fille, mais maintenant, c’est fait !) DEIDARA-SEMPAI S’EST FAIT BOUFFER PAR LE MONSTRE QUI VIT DANS LES TOILETTES !!! A hurlé le susnommé.

Et le voilà qui se met à pleurnicher et essayant d’ouvrir la porte. Il crie tellement fort que je me suis mis de la ouate dans les oreilles. Grâce à ça, les hurlements de Tobi me semblent de doux murmures. Mais la porte se plie dangereusement. J’ai bien peur que nous ne devions en acheter une nouvelle, au grand dam de Kakuzu.

On dirait que les hurlements ont cessé. Je vais enlever mes bouchons improvisés pour en profiter Mauvais plan. Voilà ce que j’ai entendu à la seconde où j’ai retiré mes bouchons :

«-MAIS C’EST QUOI CE BORDEL ? A hurlé Pein. ON VOUS ENTEND DEPUIS L’AUTRE AILE ! AVEC VOUS C’EST IMPOSSIBLE DE PRENDRE SON BAIN TRANQUILLEMENT ! »

Si c’est Pein, je comprends pourquoi ils se sont tus. Mais par contre, il y a quelque chose qui me tracasse...Bain de Pein...Konan qui chante...Deuxième salle de bains...Oh mon dieu...Sortez de ma tête, les images et plus vite que ça !

Tobi s’est remis à chialer :

«-Deidara-sempai s’est fait bouffer par le monstre des toilettes ! A gémi Tobi.
-Hidan, a rugi Pein, c’est toi qui lui as mis cette idée en tête ?
-Ah non, a répondu Kisame. J’étais gentiment en train d’attendre que Deidara sorte de la salle de bain quand Hidan m’a rejoint. Nous avons échangé quelques phrases. Puis Tobi est arrivé et quand je lui ai dis que Deidara était dans la salle de bain depuis longtemps il a piqué sa crise et a essayé d’ouvrir la porte.
-Depuis quand tu t’appelles Hidan, toi ? A demandé l’homme aux rinnegans.
-Je ne me suis jamais appelé ainsi, je voulais juste te donner un résumé de la situation, s’est défendu Kisame.
-Quoiqu’il en soit...DEIDARA SORT DE LA TOUT DE SUITE OU TU AURAS L’HONEUR D’ETRE TUE DE MA MAIN !

J’ai intérêt à sortir vite fait de la salle de bain si je tiens à ma vie. Je cache le journal sous mon tee-shirt et j’ouvre la porte...




Chapitre encore plus long que celui de Mission impossible : 4341 mots!

A bientôt, quand j'aurais terminé de traduire le second chapitre!




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