Fiction: Parce qu'un miroir ne reflète pas toujours ce qu'on voudrait... (terminée)

Sa vous est déja arriver de vous regarder dans la glace et de ne pas appreciez l'image que celle-ci reflète. De ne pas reconnaitre la personne qui se tient devant vous ? Non ? Alors vous êtes chanceux. Pour tout les autres... Bienvenue dans mon monde...
Classé: -12D | Général / Drame / Romance | Mots: 3051 | Comments: 4 | Favs: 4
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Ladynight (Féminin), le 26/11/2010
Cette histoire ma ete inspirer en regardant un film a 2ham. Sa parlait dune femme qui a des doutes sur la fideliter de son mari. elle engage une ''professionnelle'' pour drague son homme et voir comment celui ci reagit quand une femme l'aborde, mais finalement la ''pro'' tombe follement amoureuse de la femme du mec, et celle ci sembarque dans....
bon je megare un peu je crois XD vous verrez en quoi le film ma inspirer en lisant ceci ...




Chapitre 1: Le coeur a ses raisons... qu'on ne peut pas toujours expliquer...



Ça vous est déjà arrivé de vous regarder dans la glace et de ne pas apprécier l'image que celle-ci reflète ? De ne pas reconnaitre la personne qui se tient devant vous ?

Non ? Alors, vous êtes chanceux. Pour tous les autres... Bienvenue dans mon monde.

Et bien oui... Contrairement à ce que la plupart des gens pensent, je suis loin d'être la fille joyeuse que tout le monde côtoient à longueur de journée. Au contraire, un immense désespoir se cache au plus profond de moi. Je vis jours après jours comme si de rien n'était, riant au bras de mes amis comme si tout allait bien. Mais en réalité, rien ne va et depuis son départ, les choses ne se sont pas améliorées. Ma vie file toujours autant de travers...

Pourtant, beaucoup de gens m'envient, ils voudraient être à ma place, je les comprends un peu d'ailleurs. J'ai malgré moi, tout pour être heureuse, enfin... presque.

J'ai une famille géniale, dans un clan respecté. Mon père est un As quand il s'agit de soutirer des informations à l'ennemi sans qu'une goutte de sang ne vienne tacher le sol. J'aurais aimé être aussi forte que lui dans ce domaine, mais ce n'est pas le cas, du moins pas encore. Il faut dire que je suis encore jeune, j'ai tout le temps devant moi pour perfectionner nos techniques. Mais tout ça n'empêche pas mon père d'être fier de moi et de m'aimer. Heureusement, parce que dans ce monde constamment bouleversé par les guerres, le soutient et l'amour de ses proches est primordial.

Mes amis aussi sont supers, même si parfois, ça n'a pas toujours l'air d'être le cas. Mon attitude superficielle les exaspère par moment, mais je sais qu'au fond d'eux, ils tiennent beaucoup à moi. J'en ai eu la preuve lors de plusieurs missions où ils n'ont pas hésité une seconde à risquer leurs propres vies pour sauver la mienne. Pas seulement parce que j'étais leur coéquipière, mais parce que j'étais leur amie.

On ne se cachera pas non plus que mon physique n'a rien de repoussant. Non mais c'est vrai ? Osez dire le contraire... Qui ne voudrait pas d'une blonde aux yeux bleus, qui plus est, bien proportionnée. Bon, je me vante un peu, mais faut bien être réaliste. Mon père me répétait sans cesse quand j'étais plus jeune, que j'étais la plus belle fleur de Konoha. Compliment ironique quand on sait que ma famille tient une boutique de fleurs.

Mais malgré tout ça, je ne suis toujours pas heureuse. Quelque chose manque à ma vie pour que je me sente enfin utile, ou plutôt quelqu'un...

Quand il est parti, je me suis rendue compte que pendant toutes ces années, je me mentais à moi-même, que pendant tout ce temps, je croyais aimer une personne alors que ce n'était pas le cas. Je la voyais tous les jours et je ne m'étais jamais aperçu que mon cœur ne battait que pour elle... Sakura.

Avec ses longs cheveux couleur fleur de cerisier et ses yeux verts comme l'herbe, comment avais-je pu être aveugle à ce point ? Quand je regarde aujourd'hui mes agissements du passé... Tout prend enfin un sens...

Ah Sakura... Cette petite fille que j'ai rencontrée et qui manquait tellement de confiance en soi. Qui aurait cru que cette simple amitié d'enfance se transformerait en quelque chose de beaucoup plus complexe. Je l'entends encore m'appeler à la rescousse quand les autres filles de l'académie l'embêtaient. J'étais sa protectrice, puis un jour... Il arriva dans notre classe. Avec ses cheveux noirs et son regard tout aussi noir. Sasuke, l'apollon mystérieux.

Après ce jour, tout changea entre nous. Je sentais que notre amitié s'effaçait tranquillement. La goutte d'eau qui fit déborder le vase c'est quand j'ai appris que Sakura était amoureuse de Sasuke. Je n'en revenais pas. NON ! Pas lui ! Mais qu'est-ce qu'il a de si exceptionnel pour que toutes les femmes soient pendues à ses lèvres, y compris celle que j'aime.

Je ne pouvais l'accepter. C'était donc ça qu'on appelait ''la jalousie''. Quelle terrible sensation. J'avais l'impression qu'on venait d'arracher mon cœur, qu'on l'avait broyé, piétiné jusqu'à ce qu'il ne reste qu'une marre de sang à la place. Je me sentais mourir à petit feu. Pourquoi ne m'aimait-elle pas ? C'est à ce moment que j'ai décidé d'opter pour un autre plan. Je n'allais pas en rester là. Sakura était mienne et j'allais la récupérer d'une manière ou d'une autre.

C'est alors que j'ai décidé de m'intéresser aussi à Sasuke. Je savais que je ne l'aimerais jamais comme je l'aimais ''elle'' mais ça me permettait d'être proche d'elle. Je me rappelle avoir changé d'attitude complètement. Nous n'étions plus les bonnes amies d'autrefois, nous étions maintenant deux rivales prêtes à se battre pour obtenir ce qu'elles voulaient.

C'est moi qui gagnai la partie, indirectement. Sasuke n'était pas très bien dans sa tête. Après une enfance très difficile, il décida que Konoha ne pouvait rien pour lui et il suivi les quatre d'Oto, qui le conduisirent au repère d'Orochimaru. J'étais heureuse qu'il soit enfin parti, j'allais pouvoir récupérer MA Sakura.

Malheureusement, lorsque je la revis après le départ de Sasuke, je savais que ma cause était perdue d'avance. Je me revoyais en elle, le cœur brisé par la ''trahison'' de l'être cher. Au fond de moi, j'étais heureuse qu'elle ait mal. Elle pouvait enfin comprendre ce par quoi j'étais passé quand j'avais appris qu'elle aimait une autre personne. Mais d'un autre côté, j'avais mal pour elle. Je ne voulais pas qu'elle soit malheureuse. La voir ainsi me chavirait le cœur. Je voulais la voir sourire, mais il n'y avait que des larmes à la place. Et malgré tout ça, nous nous étions pas autant rapprochés que je l'aurais souhaité. J'avais maintenant la certitude qu'elle ne m'aimerait jamais comme moi je l'aimais.

Plusieurs années avaient passé depuis. Nous avions grandi, la vie avait changé, mais mes sentiments pour elle demeuraient toujours. On ne se voyait presque plus. Elle était le bras droit de Tsunade. Elle partait souvent en mission, c'était une personne très importante dans notre village maintenant. Elle faisait partie de l'équipe médicale de Konoha, c'est elle qui en était le chef d'ailleurs. Il y avait quelque temps, je m'étais aussi intéressée à la médecine. C'était Sakura qui m'enseignait, mais j'étais loin d'avoir son talent. Alors, je ne fis pas long feu, retournant à mes fleurs et mes poisons. Mais ce temps passé avec elle me faisait grand bien.

Puis vint le jour que j'allais regretter pour le restant de mes pauvres jours. J'étais appuyée contre le rebord de la fenêtre de ma chambre, perdue dans mes pensées quand je l'aperçue, dans le parc de l'autre côté de la rue, Sakura appuyée contre un arbre, l'air tourmenté. J'avais envie d'aller la voir et lui demander ce qui la tracassait. Peut-être que je devais en profiter pour lui avouer mes sentiments aussi. Comme on dit, qui ne tente rien n'a rien, mais j'avais peur que cela gâche l'amitié qui nous unissait.

Je ne mis pas beaucoup de temps à dévaler les escaliers et je m'étais arrêtée devant la porte. Mon cœur battait la chamade. J'étais énormément stressée, effrayée je dirais même. Elle était là à quelques pas seulement de moi. J'aurais presque pu la toucher avec ma main... Quand elle sentit celle-ci sur son épaule, elle sursauta. Je n'ai pas pu m'empêcher de sourire en la voyant. Elle me sourit à son tour. Ce qu'elle était belle...

Je m'étais assis sous l'arbre, ce qu'elle fit à son tour en me demandant si tout allais bien. Je lui avais répondu que oui, mais elle ne m'avait pas cru. Je n'étais pas une très bonne menteuse... Allais-je enfin lui avouer mes sentiments ? J'avouai finalement que c'était sa mine troublée qui m'inquiétait et que j'avais quelques petits soucis mais rien de bien grave. Elle ne chercha pas à comprendre davantage. Au fond de moi, je me sentais stupide. J'avais enfin la chance de pouvoir tout lui avouer mais j'en étais incapable. J'avais trop peur de sa réaction. Une fois de plus, j'avais décidé de tout garder à l'intérieur...

L'après-midi était passée sans que je ne m'en aperçoive. Nous avions parlé de tout et de rien pendant ce temps. Un peu avant le coucher du soleil, Sakura m'avoua enfin être sur les nerfs. Lui demandant pourquoi, elle me répondit qu'elle partait en mission le lendemain. Tsunade l'avait convoquée ce matin pour lui annoncer qu'elle partait avec une équipe spéciale pour une mission de reconnaissance. Ils avaient trouvé l'endroit ou se cachait possiblement Sasuke et il n'y avait pas une minute à perdre. M'annoncer le tout fut une fois de plus, comme si l'on m'enfonçait un poignard en plein cœur. Si elle faisait preuve d'un immense contrôle de soi, son regard la trahissait. Je le voyais bien qu'elle était fébrile à l'idée de pouvoir le revoir. Trop attristée par cette nouvelle, j'eus peine à lui souhaiter bonne chance. Je me retournai rapidement et je fonçai vers ma maison, avant qu'elle puisse remarquer les larmes qui commençaient à couler. Je pleurai beaucoup ce soir-là... Puis je repris le cours de ma si misérable vie.

Plusieurs jours passèrent, je n'avais toujours pas de nouvelle de Sakura et de sa mission. Je me répétais intérieurement que tout allait bien, que Sasuke avait dû bouger et qu'ils l'avaient pris en chasse un peu avant de revenir, mais au fond de moi, je ne pouvais m'empêcher de penser au pire. J'étais perdue dans mes pensées quand un bruit sourd attira mon attention. Quelqu'un avait frappé à ma porte et m'apportait un message me convoquant chez Tsunade immédiatement. Pas besoin de vous dire à quel point mon cœur s'était emballé à ce moment-là. À peine eussè-je fini de lire le message que je me précipitai déjà vers le bureau de Tsunade. Ce fut la fois où je fis le trajet le plus rapidement. Je ne perdis pas une seconde et me rendis directement aux portes du bureau et pénétrai à l'intérieur sans attendre d'y être invitée. Je demandais aussitôt la raison de ma convocation. Elle n'avait pas parut offusquée de mon entrée brutale. Elle me répondit qu'elle n'avait pas eu le contact journalier habituel de l'équipe de recherche menée par Sakura. Elle me pria donc de prendre place au sein de la patrouille qu'elle venait de préparer. Nous devions partir le plus tôt possible et établir le contact avec l'équipe présumée disparue. J'étais encore sous le choc quand nous avons quitté Konoha à la recherche de Sakura et les autres.

Nous étions à cinq heures de marche du dernier contact établi mais je vis à peine passer le temps tellement j'étais plongée dans mes pires craintes. Si ce salop avait osé toucher ne serait-ce qu'un cheveu de Sakura, j'allais moi-même me charger de son cas, même si je devais en mourir ! Mais une odeur familière m'avait ramenée à la réalité bien assez tôt... Celle du sang. Nous nous étions brusquement arrêtés quand Nobu, un homme de notre patrouille, nous cria avoir trouvé le corps d'un de nos hommes. On lui avait transpercé la poitrine par un sabre... Je ne pouvais m'imaginer que Sasuke soit tombé aussi bas. Tuer des gens de son propre village.

Un autre plus loin avait le crane broyé. J'étais horrifié à la vue de ce carnage. Je fermai les yeux pour essayer de chasser toutes ces images de ma tête le temps d'un instant, mais quand je les rouvris, mon regard se posa sur une mèche de cheveux rose qui dépassait d'un buisson plus loin. Je n'ai pas pu contenir le flot de larme qui montait en moi. Je criai ma rage en courant vers le corps de celle que j'aimais. Sakura était là, inconsciente à mes pieds, la vie la fuyait. Je la pris dans mes bras et la suppliais de rester avec moi. Elle ne pouvait pas m'abandonner comme ça, sans que j'aie pu lui dire mon secret. Quelle fut ma joie quand je la vis ouvrir légèrement les yeux. L'espoir renaissait en moi, mais mon bonheur fut de courte durée quant à peine ses yeux s'étaient ouverts, je l'avais entendu me murmurer ce qui semblait être '' Je suis désolée'' puis referma ses yeux pour de bon... La vie l'avait abandonnée... Elle m'avait quittée... Il me l'avait volée ! Je hurlais une fois de plus ma colère d'avoir perdu la personne la plus importante pour moi, sans avoir eu le temps de lui dire que je l'aimais. Je m'en voulais d'avoir gaspillé toutes ces opportunités que j'avais eues de lui avouer, et où je m'étais défilée par peur de sa réaction. Et maintenant... Je n'aurai plus jamais la chance de lui dire. Je n'aurai plus la chance de la voir sourire, de l'entendre rire, de voir Naruto gisant sur le sol après s'être fait frapper par celle-ci. Ses yeux verts... Ses cheveux roses...

Trop plongée dans ma peine, je n'entendis pas les autres membres de l'équipe me prévenir du danger arrivant. À peine m'étais-je retournée que je sentis une violente décharge électrique me traverser le corps. Je restai planter là quelques instants, à comprendre ce qui venait de m'arriver avant de m'effondrer face contre terre. Ce fut la dernière fois que je vis la lumière du jour...

Mon réveil fut étrange. Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait, ni pourquoi j'étais ici, dans un champ de fleurs. Je me souvenais que la veille j'étais dans une forêt mais j'étais incapable de me souvenir du reste. Complètement confuse, je décidai de marcher à travers le champ. Je finirai bien par trouver quelqu'un pour m'aider ou une indication peu importe. Je marchai ainsi pendant un long moment, sans croiser âme qui vivent, ni habitation... Rien, que de l'herbe et des fleurs... Puis j'entendis une personne prononcer mon nom derrière moi. Je me retournai rapidement et vis... Sakura !

Je me précipitai dans ses bras, mais je perdis l'équilibre et tombai. Elle avait disparu... Je me mis à pleurer toute l'énergie qu'il me restait et j'entendis à nouveau mon nom... Je me relevai rapidement et regardai tout autour de moi. Je l'entendis une troisième fois. Ce n’était pas la voix de Sakura... C'était une voix d'homme et elle continuait de m'appeler. Une brume se forma autour de moi alors que je tentais de reconnaitre qui me cherchait. Elle devient vite un épais brouillard. Je ne distinguais absolument rien au travers. Puis je perdis connaissance...

Je me réveillai dans un lit, disposé près de la fenêtre. Un homme était assis près de moi avec une mine inquiète. Il me demandait si je me sentais bien. Je mis quelques minutes à reprendre mes esprits avant de le reconnaitre. C'était Shikamaru... J'étais contente de le voir et une question me brulait les lèvres... Je lui demandai alors si elle n'était vraiment plus là... Il m'expliqua ce qui s'était passé. L'équipe de Sakura était finalement tombée sur Sasuke et avait tenté une embuscade. Il maîtrisa et extermina une partie de l'équipe en un clin d'œil. Sakura avait tenté de le retenir pendant que le reste du groupe battait en retraite. Ce fut peine perdue. Notre équipe était arrivée peu de temps après. Sachant que nous étions proches, Sasuke avait attendu afin de s'assurer que personne ne le suivrait. J'étais la seule survivante. J'avais passé trois jours dans le coma, mais aucun organe vital n'avait été touché. J'avais été laissée pour morte.

Je demandai à Shikamaru de me laisser. J'avais besoin d'être seule pour digérer les derniers évènements et faire le point sur ce qui restait de ma vie. N'insistant pas, il quitta la pièce en me disant qu'il serait toujours près si j'avais besoin. Je ne le regardais même pas sortir. Je me contentais de fixer le vide, les larmes ruisselant sur mes joues.

Je passai une semaine à l'hôpital avant d'avoir enfin mon congé. Je fus chaleureusement accueillie à mon retour à la maison, mais je n'étais pas vraiment de bonne humeur. Je rassurai tout le monde et je filai m'enfermer dans ma chambre. Pendant ma convalescence, j'avais manqué la cérémonie en mémoire des victimes et par la même occasion, l'enterrement de Sakura. Je me mis à pleurer de plus bel...

Je passais quelques semaines ainsi, sans appétit, insomnie, déprime. J'évitais le plus possible le contact avec les gens, restant la plupart du temps, seule, dans ma chambre. Je n'étais plus que l'ombre de moi-même. Tout le monde s'inquiétait de me voir dépérir à vue d'œil, mais ils ne pouvaient rien faire. Ils ne comprendraient jamais ma souffrance. Personne n'était au courant de mes sentiments envers Sakura... et personne ne pouvait me la rendre non plus... J'étais complètement dévastée et perdue sans sa présence. J'avais besoin d'elle, celle qui donnait un sens à ma vie. Plus rien n'avait d'importance maintenant.

Je décidai donc de me rendre au laboratoire de notre famille. Je savais exactement ce que je cherchais. J'aperçus un bocal avec l'étiquette recherchée... "Ricinus Communis". J'emportai le pot remplis de graines et je sortis à l'extérieur. Je n'avais qu'une idée en tête, retrouver Sakura. Même le ciel pleurait mon désespoir. J'arrivai au pied de la tombe de celle qui fut ma meilleure amie, mon amour inavoué. La pluie masquait les larmes qui coulaient en permanence depuis quelques semaines. J'ouvris le contenant de graines et en empoigna une vingtaine. Je connaissais parfaitement leurs effets. Brûlures... vomissement... violent maux de tête, vertiges, convulsions, hémorragie, mort... Ce n'était pas une mort douce, mais Sakura n'avait pas connu une fin douce non plus. Je voulais seulement la rejoindre le plus rapidement possible. Je m'excusai à voix haute pour mon geste, pour les gens que je laissais derrière moi, mais ma douleur était trop grande. Je le maudissais de me l'avoir arrachée... Je m'en voulais de m'être toujours défilée... Et de n'avoir pu la sauver... D'avoir été complètement inutile. Je fus incapable de le vaincre moi-même alors, je préférais mourir tout de suite. J'avalai d'une traite la poignée de graine. Les effets ne se firent pas attendre. Je sentis une énorme brulure dans l'estomac et je vomis aussitôt. Je me sentais de plus en plus mal, mais pas plus que la douleur que je ressentais déjà avant. Je m'effondrai au sol, en convulsion. Le ciel s'assombrissait...

Je rejoignis celle que j'aimais...




Me traiter pas de dépressive... Et j'ai aucune envies suicidaires x)
Oubliez pas les commentaires ! =o




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