Fiction: Shikamaru In The Middle

Ne s'est-on jamais dit qu'à la naissance la sage-femme nous a donnée à une famille complètement timbrée ? Que nos frères et/ou sœurs ont été adoptés par excès de gentillesse de nos parents ? Shikamaru, oui. Entre une fratrie de cinglés et des parents déjantés, il y a de quoi s'inquiéter ! Mais cette nouvelle rentrée scolaire, chargée en chamboulements, apporte au moins une certitude : elle vaudra la peine d'être vécue...
Classé: -12I | Humour / Romance | Mots: 21863 | Comments: 29 | Favs: 28
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lolie13 (Féminin), le 30/12/2011
Yo !! Bientôt la fin des vacances de Noël... Mais bientôt le Nouvel An !! Bonne Année 2012 (en avance) !!!!!
Ceci était notre dernier Noël... La fin du monde est proche... Mouhahahahaha !!
Aheeeem...! Je voudrais remercier aussi tous ceux que me laissent des coms, j'adore, c'est vraiment super sympa de votre part !! Encore encore ! XD
Allez, enjoy !!




Chapitre 9: Chapitre 8 : Bon... Et maintenant, on va où ?



Shikamaru in the middle



Chapitre 8 : Bon... Et maintenant, on va où ?





Tapotant légèrement sa lèvre du bout de son crayon, elle essayait de se remettre les idées en place. Ino le savait bien, ce qui s'était passé dans la cour ce matin-là n'était pas anodin. Son amie aux cheveux roses avait par ailleurs complètement pété les plombs après «l'évènement».

– Ino, je les mets où, ces esquisses ?
– Euh... Dans la pochette rose, les modèles sont à retravailler.
– Et pour cette robe ?

Ah oui, cette robe. Il fallait dire que la blonde était une adepte des soirées branchées de la capitale japonaise, bien qu'une trentaine de kilomètres sépare Tokyo de Konoha.
Cependant, la soirée pour laquelle la présente tenue était destinée n'était pas une soirée comme les autres... C'est la rencontre officielle avec les parents de son fiancé.
Après plus d'un an de relation, il était temps !

– Laisse ça là, je m'en occuperai plus tard.

Elle se demandait dans quel univers pouvait bien vivre Neji. Elle ne connaissait pour ainsi dire rien de sa vie, et encore moins de sa famille.
Avait-il des frères ? Des sœurs ? Était-il tout simplement heureux ?

À voir la certaine froideur qu'il dégageait, pas complètement.

Elle se remit à dessiner, sans pour autant effacer de sa mémoire ce qui s'était récemment passé. Sans compter le fait qu'elle se perdait peu à peu.

Et espérait trouver rapidement un bon GPS.


**



– Hyûga !! Passe !

Neji s'arrêta, faisant crisser ses chaussures, pour envoyer le ballon de basket à l'un de ses coéquipiers.

– Kyo, tiens !!
– Ouais. Ah...!
– Panier !!

Il devait bien l'avouer, l'équipe de ce lycée n'était pas si mauvaise que ça.
Bien que loin du niveau habituel de Neji.

– Vous avez bien joué, les gars !

Les filles de l'équipe de basket les regardaient avec plus ou moins d'envie.
Et, il avait du mal à l'admettre, avoir un public réactif était assez gratifiant.

La classe avait par ailleurs un bon potentiel, quel que soit le sport choisi par les élèves. Quelques-uns cependant, comme un certain Hatake qui ne venait que rarement en cours et qui avait fait un esclandre un peu plus tôt, préféraient se la couler douce et rester hors du système-classe.

– Bien joué, Hyûga.
– Hn.

Lui-même était à part. Pas de franche rigolade entre potes, ni de coups à boire après un match gagné. Non. Seulement des « Bien joué » ou encore des « C'était super, bon match ». Il était difficile de se sentir prisonnier d'une éducation qui était toutefois sa fierté.

Il l'enviait parfois. Celle-là, la grincheuse, avec une tête de Mickey et son uniforme changeant. Elle semblait avoir trouvé sa voie, sans vouloir s'en détourner.

Alors que lui, il la cherchait encore...


**



– Mais moi je te dis que c'est celle-là !!
– Ok, comme tu veux ! Sérieux Saku', détends-toi. T'es pire qu'un bouledogue enragé !

L'adolescente se renfrogna, mais se calma toutefois.

– Désolée...
– Bah, c'est pas grave. Et puis, tu as raison, c'est cette réponse.

Temari sourit à son amie. Elle avait vu ce qui s'était passé dans la cour. Elle avait vu le regard étrange que le frère de l'autre abruti avait lancé dans la foule.
Elle avait vu comment elle avait réagi. Et avait compris ce qu'il avait dit.

Waouh, sixième sens !
Ahem, bon, elle pensait avoir compris la situation, mais il restait trop de zones d'ombres et la blonde n'avait pas assez de courage – pour ne pas dire pas assez d'envie – pour se lancer dans ce qui semblait être les méandres sentimentaux de son entourage.

– Tema' !
– Hm, quoi ?
– Arrête de me regarder en rigolant d'un air con, c'est flippant.
– Héhé, désolée.

Fallait croire que son soi-disant sixième sens ne se révéler être qu'une grosse arnaque.
Qui l'emmenait droit dans le mur.



**



– Pas si vite, jeune homme !

Cela faisait un peu plus d'une demi-heure qu'ils étaient confinés, tous les cinq, dans le bureau de Tsunade.
Alors que deux d'entre eux étaient autorisés à partir – Mamoru et Aika, le couple malheureux qui s'en sortait avec deux heures de colle – le brun se fit interrompre dans son élan par la principale. Sous le regard coléreux de sa mère.

Il se rassit alors, tout en soupirant, et leva la tête d'un air blasé. Ce n'était pas la première fois qu'un tel scénario lui arrivait.

– Écoutez, monsieur Hatake... Vous savez très bien pourquoi vous êtes encore ici et inutile de faire cette tête je-m'en-foutiste, cela ne changera rien à votre cas.
– Hn...

Sasuke regarda ses ongles, comme pour échapper ne serait-ce qu'un peu au regard accusateur des deux adultes alors présents.

– Bien, voyons voir...

Tsunade prit alors les lunettes qu'elle avait posées sur son bureau et commença à feuilleter le dossier du jeune homme.

– Bien, je vois que vous n'avez jamais été très intéressé par l'enseignement dispensé au lycée... À en croire votre taux d'absentéisme, qui frise presque les 85 pour cent.
– Hn.
– … Sans parler des conflits que vous avez occasionnés dans l'établissement, ainsi que ceux que vous avez fréquentés auparavant. Pourtant, vous étiez un excellent étudiant jusqu'à... votre seconde année de collège.

Elle releva la tête et le regarda par-dessus ses lunettes. Il semblait enfermé dans son mutisme, comme si une ombre venait planer sur lui. Et dissuader les gens d'essayer de comprendre ce qu’il s'était passé. Tsunade pinça ses lèvres et s'adressa à Kurenai, qui avait suivi la conversation silencieusement :

– Bien. Ce sera une semaine d'exclusion. Vous pouvez sortir, monsieur Hatake.

Sasuke se leva, grommela un « au revoir » et sortit de la pièce en trainant les pieds.

– Désolée, Kurenai. Je ne peux pas faire mieux.

La brune se retourna vers sa supérieure et acquiesça.

– Je sais. Et je pense sérieusement que ce n'est pas assez. Il est comme ça depuis le départ de son frère, il y a cinq ans...
– … J'espère que ça s'améliorera avec le temps. Il a vraiment le potentiel pour être l'une des personnes les plus influentes de ces prochaines années... Il serait vraiment dommage de perdre un aussi bon élément.

La mère de l'adolescent sembla réfléchir.

– Maintenant que j'y pense, il n'était pas si terrible que ça, à treize ans.
– Alors, qu'est-ce qui a pu le faire changer ? Oh pardon, tu n'as peut-être pas envie d'en parler.
– Ne t'inquiète pas. En fait, je pense que c'est plus récent...
– C'est à dire ?
– Je me souviens que c'était en été. À son anniversaire, avant qu'il n'entre au lycée, il était devenu complètement incontrôlable.
– C'est étrange...
– Maintenant que j'y pense, c'était le jour où le petite Haruno était passée...

Un bruit sourd se fit entendre.

Kurenai sortit de la pièce et ne remarqua qu'un lourd dossier posé par terre et quelques feuilles volantes retombant légèrement sur le sol.

Le couloir était vide.


**



– Vraiment, Akimichi, regarde ce que tu fais !!

Il se retourna juste à temps pour éteindre le gaz.

Jamais il n'aurait cru qu'être en cuisine serait aussi difficile.
Sa famille était, de père en fils, très réputée pour sa gastronomie japonaise. Et il ne voulait pas faillir à ce prestige.

Même si, il fallait l'avouer, il n'était pas aussi bon qu'il l'aurait espéré.

– Excusez-moi, monsieur...

Les autres le regardaient, se moquant de lui.

Tout à coup, un bruit assourdissant se fit entendre.

Et les élèves éclatèrent de rire. Chôji regardait la scène, désolé pour la personne qui se trouvait alors sous les ustensiles de cuisine, une casserole sur la tête.

– Et bien, mademoiselle Tsuchi. En avez-vous assez de faire le pitre ?
– … Je suis désolée, monsieur.
– Vous rangerez tout ce que vous avez renversé. Bien, remettez-vous tous au travail.

Et les autres vaquèrent à leur occupation.
Ne pouvant la laisser par terre, le jeune homme lui tendit la main pour l'aider à se relever.

– … Merci.
– J'espère que ça va...
– Pas la peine de faire comme si tu te souciais de moi !
– Mais...

Elle retira la casserole de sa tête et il put enfin voir son interlocutrice...

… Qui n'était autre que la fille à la barre de chocolat, celle qu'il voyait tous les matins depuis bientôt un mois, en faisant son jogging.

Celle à qui il pensait bien trop souvent.


**



– Sakura, wouhouh !! Arrête de faire cette tête de déterrée ! Ça va ?!

La jeune fille aux cheveux roses frissonna.
Et pourtant, elle n'avait pas froid. Du moins, pas avec les quatre épaisseurs de vêtements qu'elle avait sur elle.

La blonde la regardait d'un air inquiet. À croire qu'elle faisait vraiment peur.

– Je ne sais pas ce que tu as depuis que tu es revenue du bureau de la principale mais t'es bizarre... T'as bien rendu les formulaires, au moins ?
– … Les formulaires... Euh, oui, je les ai donnés. T'inquiète.

Temari pencha la tête sur le côté, songeuse.

– Mouais...

Sakura mit machinalement ses affaires scolaires dans son sac et, quand elle tourna la tête vers son amie, qui l'observait, elle s'écria :

– Quoi ?!

Toutes les têtes présentes se tournèrent vers elle, y compris celle endormie de Shikamaru.

– Ah, euh... Excusez-moi...

Et elle sortit de la salle de classe, son sac sur l'épaule.

Non, personne ne saurait pourquoi elle était comme ça.
Car elle-même ne le savait pas.


**



Il déposa ses affaires dans son casier et leva la tête, entendant la musique s'élever dans le vestiaire.
Alors qu'il ajustait ses chaussons, le blond remarqua un sac bleu-violet, posé dans un coin de la pièce. Avec le nom « Hyûga » inscrit dessus.

Naruto se leva et entra dans la salle de danse, s'excusant au passage de son retard.

Les élèves du Conservatoire de Konoha étaient séparés en deux groupes : d'un côté, les danseurs, et de l'autre, les ballerines.

L'adolescent, alors qu'il exécutait un tour en l'air, remarqua une chevelure qui ne lui était pas inconnue. À la fin du morceau, il se dirigea de l'adolescente.

– Salut, Hinata.

La jeune fille le toisa d'un regard méprisant.

– … Ça va, depuis tout à l'heure ?
– … Ouais.

Et elle détourna la tête, d'un air de dédain.

Surpris, le jeune homme la suivit quand elle alla chercher sa bouteille d'eau.

– En fait, j'aimerais te demander... Étant donné que je viens de débuter la danse, est-ce que tu pourrais m'aid...
– Sûrement pas !
– Hein...?
– Jamais je ne m'abaisserai à une tâche aussi ingrate !

Naruto fronça les sourcils. Son comportement avait changé du tout au tout.

– Euh... Excusez-moi...

Il tourna la tête vers la nouvelle arrivante. Et fut bouche-bée lorsqu'il entendit sa camarade de classe :

– Tsss. Et merde.

Il se frotta les yeux.

À croire qu'il voyait double.




Yo ! Voilà la suite !!
L'année avance et le bac approche... Perso, j'ai déjà les dates de passage du TP de physique-chimie et du PPE. Génial, ahem...
Bon, toujours est-il que c'est pas la joie, niveau compétences scolaires. Mais bon, j'ai eu mon bac blanc de justesse, c'est déjà çà !!
J'espère que ça va bien chez vous et que vous avez trouvé pleins d'œufs de Pâques. Elles sont sympas les cloches, non ? (C'est moi, la cloche.)

Enjoy !!




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