Fiction: Shikamaru In The Middle

Ne s'est-on jamais dit qu'à la naissance la sage-femme nous a donnée à une famille complètement timbrée ? Que nos frères et/ou sœurs ont été adoptés par excès de gentillesse de nos parents ? Shikamaru, oui. Entre une fratrie de cinglés et des parents déjantés, il y a de quoi s'inquiéter ! Mais cette nouvelle rentrée scolaire, chargée en chamboulements, apporte au moins une certitude : elle vaudra la peine d'être vécue...
Classé: -12I | Humour / Romance | Mots: 21863 | Comments: 29 | Favs: 28
Version imprimable
Aller au
lolie13 (Féminin), le 19/05/2011
Désolée pour le retard mais j'ai envie de dire "c'est pas ma faute !!"
Je pense avoir attendu environ un mois (ou plus ?) pour que les modérateurs acceptent mon chapitre. Mais bon, on a tous une vie en dehors du site... Donc je comprends que ça mette du temps ^^

Voilà la suite, enjoy !!




Chapitre 5: Chapitre 4:Retour à la niche (et comment montrer qu'un lycée de bourge peut être de la grosse daube



Shikamaru in the middle



Chapitre 4: Retour à la niche (et comment montrer qu'un lycée de bourge peut être de la grosse daube)





Le soleil se levait peu à peu sur la ville de Konoha. Le calme de la nuit laissait lentement place à la lumière et au brouhaha incessant qui montraient que les habitants s'éveillaient. Cependant, certains quartiers demeuraient silencieux...

– MAMAN !

Sakura Haruno, dix-sept ans, miraculeusement en couple depuis près de six mois, Color Pulse « Rose Sorbet » dans la main gauche, mousse colorante rose dans la main droite, s'appliquait frénétiquement ledit produit sur la tête, tout en priant de ne pas en foutre partout, comme elle en avait la si charmante habitude.

La mère de la jeune fille, l'air légèrement agacé, demanda :

– Quoi ?!
– C'est bien aujourd'hui que l'on reçoit les uniformes, non ?
– Sûrement...

La sonnerie de la porte d'entrée retentit.

– Ça doit être le livreur ! Maman...?
– J'ai compris, j'y vais...

Sayuri Haruno, quarante et un ans, heureuse mère de deux enfants, se dirigea, non sans prendre son temps, vers la porte d'entrée de son appartement. Tout en ouvrant la porte, elle entendit un bruit sourd puis la voix de sa fille dans un « saloperie ! » retentissant. Elle esquissa un sourire et remercia l'homme qui lui tendait un colis, et une lettre.
Elle déposa le carton devant la porte de la salle de bain et regarda l'expéditeur de la lettre.

Sakura, tenant dans ses mains son pied endolori, remarqua que sa mère fronçait les sourcils. Elle l'a vit s'asseoir sur le canapé du salon et ouvrir la missive.
Les cheveux dégoulinants, la rose s'enferma une fois de plus dans la salle de bain après avoir récupéré son paquet qu'elle s'empressa d'ouvrir.
Elle découvrit avec satisfaction ses uniformes, un pour l'hiver et un pour l'été, le tout dans les tons rouge et blanc. Une paire de ballerines noires vernies complétait l'ensemble.

Alors qu'elle finissait de boutonner sa chemise d'un blanc immaculé, l'adolescente sursauta en attendant le cri indigné de sa mère. Elle roula des yeux. Sasori avait encore dû faire une connerie. Sa mère allait, évidemment, piquer une crise de nerf. Elle devait y être habituée à force... À tous les coups, ça allait lui retomber dessus !

Une semaine à brosser sa mère dans le sens du poil et elle oublierait peut-être cet incident.

… Ou pas.


**



Allongée comme une larve sur son lit, réveillée depuis une bonne demi-heure, Tenten bullait. Le gargouillis qu'émit son estomac la fit sortir de son état comateux.
Habitant à dix minutes à peine du lycée, elle était l'une des rares élèves à avoir le luxe de prendre son temps.
Elle posa ses pieds nus sur le carrelage froid, titubant quelque peu, et se dirigea vers la cuisine. L'adolescente enfourna un croissant dans sa bouche et se servit une tasse de chocolat chaud. Dernier colis express de sa mère en voyage d'affaire en France. Pas mauvais. Plutôt bon, même.

Son regard fut attiré par un carton volumineux, laissé à l'abandon dans un coin de la pièce. Son uniforme.
Elle avait reçu le paquet la veille au soir, mais elle n'avait cependant pas eu le courage de l'ouvrir. Cela ne lui aurait fait que prendre un peu plus conscience de la dure réalité : elle avait bel et bien déménagé.

« Nous serons plus proche, ma chérie ! ». C'était ce que lui avait dit sa mère lorsqu'elle s'était momentanément installée à côté de la capitale japonaise.
Et deux semaines après, elle était envoyée en Europe pour six mois. Waaah, super, maman !...
Kyoto, Tokyo, pour Tenten, c'était kif-kif. Depuis la disparition de son père, sa mère s'était réfugiée dans le travail, enchainant heures sup' et stages, travaux facultatifs et séminaires.

« Et à moi ?! Tu y penses, maman ?! »

Combien de fois, elle avait voulu lui crier, ces mots. Mais jamais le temps, trop de choses à faire. Ouais, comme toujours...

La brune déballa ses vêtements et regarda d'un air perplexe le pantalon d'uniforme qu'elle tenait entre ses mains. Ah bon ? Elle avait changé de sexe, ces derniers jours ?
Tenten soupira. En temps normal, cela l'aurait fait rire.

Sauf qu'en ce moment, on était pas en temps normal...


**



Chôji regardait avidement une barre de chocolat, qui se faisait littéralement engloutir par une jeune fille.
Non, il ne devait pas céder à la tentation. Pas maintenant.
Il décida de continuer son chemin. Mais la douleur le fit plier en deux. Ah oui, c'est vrai... Un point de côté.
Cela faisait une semaine qu'il avait décidé de perdre du poids. Et qui dit perte de poids dit forcément régime. Et sport.
Dans son survêtement gris délavé, il se força à repartir. Il savait très bien que cinquante mètres plus loin, il aurait à nouveau mal. Il en était arrivé là.

À peine avait-il commencé à démarrer que la fille à la barre de chocolat tourna le regard vers lui. Pour ensuite replonger dans la contemplation de ses chaussures.
Elle était si maigre, et lui si gr... Enveloppé. Pas étonnant qu'elle ne puisse le regarder plus de deux secondes.
Il ignora le geste de « rejet » de l'adolescente et accéléra la cadence.

Elle releva la tête vers lui. Il était parti. Encore un qu'elle faisait fuir avec sa maigreur. Encore un.


**



– Putain, mais bouge ! Tu t'es noyé dans l'eau des chiottes ou quoi ?!

Sasuke tambourinait à la porte de la salle de bain, pièce dans laquelle Naruto était enfermé depuis une bonne heure.

– Grouille ! On va être à la bourre !!
– Oh, lâche-moi la grappe ! Shikamaru pionce encore, c'est plutôt lui que tu devrais aller emmerder !
– Ta gueule !
– La tienne !
– J't'emmerde.
– Moi aussi, je t'aime.

Après quelques secondes à s'échanger de douces paroles dans un langage... euh... plutôt fleuri (?), Naruto sortit (enfin !) de la salle d'eau, un carton sous le bras.

– C'est bon ? Tu t'es bien pomponné ?
– Désolé mais j'avais un problème avec ma cravate... Pourquoi tu tiens tant à aller au lycée ? Après tout, t'as bien séché la moitié des cours de ces trois derniers j...humph !

Le brun avait plaqué sa main sur la bouche de son frère et chuchota :

– Mais ta gueule, t'en rates vraiment pas une ! Si la vieille t'entend, tu peux être sûr de le regretter jusqu'à la fin de tes jours ! Maintenant, Pousse-toi, histoire que je puisse quitter la maison avant de me faire jeter dehors !

L'adolescent prit le paquet posé au sol et poussa sans ménagement son frangin blond hors de la pièce.
Après avoir entendu le bruit de l'eau, signe que son ainé était sous la douche, Naruto se dirigea vers la cuisine, où se trouvait sa mère. Une idée germa alors dans son esprit. Un sourire se dessina sur ses lèvres. Il attendit quelques minutes, histoire de bien choisir ses mots, pour avoir la réaction la plus négative et violente possible de la part de sa génitrice. Évidemment, Sasuke allait s'en prendre plein les dents, mais c'était justement çà qui était drôle. Il décida, non sans rire intérieurement, de se lancer :

– Maman...?
– Hum ? Quoi, Naruto ?
– Je ne sais comment te l'annoncer mais...
– C'EST QUOI CE BORDEL ?!!

Le duo mère-fils se retourna d'un seul mouvement, pour voir un Sasuke rouge (de colère ou de honte, ça c'était encore à démontrer).

– Baisse d'un ton, veux-tu ?! Et de quoi parles-tu ?
– De çà !!

Le jeune homme, en caleçon, agitait, devant les regards amusés des personnes présentes, une jupe plissée de couleur bordeaux.

– Qu'est-ce qui se passe ?

Shikamaru et son père, Kakashi, étaient côte à côte, baillant à l'unisson. Naruto ne put s'empêcher de rire :

– Eh ben, Sasukette vient de découvrir sa véritable nature... Aïe !

Le blond évita de justesse le « lancé de jupe » de son frère... pour se cogner la tête contre le mur.

– Bon, je fais quoi avec... ça ?
– En attendant, prends un de tes pantalons et tu iras demander à l'intendance. Bon, Shikamaru, il te reste... exactement treize minutes avant l'arrivée de votre bus donc tu ferais mieux de te dépêcher, si tu ne veux pas aller en pyjama au lycée...
– Je sais pas pourquoi mais je sens qu'aujourd'hui, je vais vraiment être dans la merde...


**



– Allez, les mioches ! Vous n'allez pas me faire le même coup qu'à la rentrée, quand même !

Temari agitait ses bras dans tous les sens, ce qui ne semblait pas gêner ses frères. Kankurô finissait son bol de riz tout en regardant la télévision, et Gaara avait déserté la table de la salle à manger pour aller sur l'ordinateur, il y avait de cela une demi-heure. Le brun, la bouche pleine, lui dit :

– Nous en veux pas... Mais quand t'as commencé à hurler sur ce pauvre gars, on s'est dit qu'il valait mieux rester à distance.

Gaara acquiesça, les yeux toujours rivés sur l'écran lumineux.
Temari fit la moue.

– Mais-euh...

Kankurô rajouta à voix basse :

– Si tu n'étais pas partie plus tôt, je ne pense pas que j'aurais réussi à le décoller de son ordi...

Depuis quelques années, le plus jeune des frères était devenu un no-life. Parfois oubliant de manger, il était devenu tellement accroc que cela lui provoquait des insomnies et quand il venait en cours, il avait un air absent.
Heureusement, cela s'était mieux passé pendant sa dernière année de collège, ce qui lui avait permis de réussir non sans quelques efforts le concours d'entrée au lycée.

L'ainée de la petite famille se leva et déclara qu'elle partait devant. Elle espérait ainsi que Kankurô réaliserait le même « exploit » que trois jours auparavant.
Elle se rendit dans la salle de bain, arrangea sa coiffure et regarda les crayons mis en évidence sur l'étagère. Elle soupira. Le noir, c'était le crayon dont se servait son plus jeune frère pour cacher ses cernes. C'était elle qui l'avait poussé à en mettre. Temari préférait encore qu'il ressemble à un gothique qu'à un no-life.
Si son oncle avait tout découvert, Gaara aurait fini dans un centre où l'on traitait les problèmes de ce genre. Et elle ne pouvait pas, et surtout ne voulait pas laisser son frère après tout ce qu'il avait dû traverser.

Elle sortit de la pièce, prit son sac de cours, mit ses chaussures et regarda une dernière fois ses deux frangins.

Il était temps qu'elle les laisse se débrouiller par eux-mêmes. Pas seulement pour eux. Aussi pour elle.


**



Une princesse dans une tour d'ivoire. Un ange ayant perdu ses ailes. Une sirène à qui l'on aurait volé sa belle voix...
Une personne inaccessible, en détresse, mais que l'on ne peut aider. Et elle n'en est que plus magnifique encore. Oui, c'est toi, celle qui hante mes nuits et illumine mes jours. C'est toi, ma belle...

– INO !
– Quoi ?!
– Ce n'est pas parce que les cours débutent à neuf heures que tu dois rester devant la télévision.

L'adolescente se leva péniblement du lit double sur lequel elle était auparavant affalée. Elle éteignit l'écran plat, avec un dernier regard pour le médiocre épisode de série Z qu'elle regardait quelques secondes plus tôt.
Pour elle, c'était drôle : écouter les répliques nazes que sortait chaque personnage la faisait plier de rire.

La blonde se dirigea vers sa salle de bain personnelle et se regarda dans le grand miroir qui se situait au dessus du tout aussi grand lavabo en marbre. Manoir dans le pur style occidental, lui avait dit son père, lors de leur emménagement, il y avait dix ans de cela. Il y avait bien longtemps qu'elle n'avait plus besoin de tabouret pour atteindre le robinet.

Ino remarqua alors de légers cernes sous ses yeux bleus acides.
Son sommeil avait toujours été léger. Cependant, depuis quelques jours, elle dormait mal. Depuis qu'elle l'avait revu.

Cela faisait... quoi... trois ans à tout casser. Plus loin il était, mieux elle se portait. Et comme elle le voyait tous les jours depuis la rentrée...
Elle passa ses mains sous l'eau froide et les mit sur ses joues rougies. Rien n'allait en ce moment. D'abord le mariage, puis son retour d'Osaka. Trop de problèmes pour une si jeune personne.

– Ino !
– J'arrive !

Sur l'un des meubles de sa chambre, la jeune fille avait entassé tout un tas de photos encadrées, souvenirs divers des années passées.
Un cadre, tourné vers le mur, contenait une photographie, datant de quelques années, représentant deux jeunes adolescents.

La jeune fille souriait à pleines dents.
D'un sourire qu'elle avait à présent perdu.




Mais que vois-je ?! Un chapitre n°4 fini !! C'est tellement rare qu'il faut sortir le champagne !!!

Ah... vous voulez me taper dessus ? Pourquoi ?! Ah, c'est parce que j'ai mis du temps... Je sais... Ainsi soit-il. Frappez-moi...
… Vous y avait cru, hein ??! Non non non !! Il y avait écrit « pas de violence envers les auteurs qui se comportent comme de vrais feignasses » dans les conditions d'utilisation du site, je suis désolée... Comment ça, y en a pas ?

Bon, assez plaisanté !! Alors, verdict ? (Espérons que vous n'ayez pas attendu autant de temps pour un truc m*rdique !) Oooh, j'ai fait une rime !! Et comme on dit :
« Qui fait des rimes sans le vouloir est un con sans le savoir » !! Enjoy !




Chapitres: 1 2 3 4 [ 5 ] 6 7 8 9 10 11 Chapitre Suivante »



Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: