Fiction: Shikamaru In The Middle

Ne s'est-on jamais dit qu'à la naissance la sage-femme nous a donnée à une famille complètement timbrée ? Que nos frères et/ou sœurs ont été adoptés par excès de gentillesse de nos parents ? Shikamaru, oui. Entre une fratrie de cinglés et des parents déjantés, il y a de quoi s'inquiéter ! Mais cette nouvelle rentrée scolaire, chargée en chamboulements, apporte au moins une certitude : elle vaudra la peine d'être vécue...
Classé: -12I | Humour / Romance | Mots: 21863 | Comments: 29 | Favs: 28
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lolie13 (Féminin), le 14/02/2011
Bon, voilà la suite ^o^
Bonne lecture !!




Chapitre 3: Chapitre 2 - Partie 2: Une rentrée mouvementée... Les femmes-dragons existent ?!



Shikamaru in the middle



Chapitre 2 - Partie 2: Une rentrée mouvementée... Les femmes-dragons existent ?!






– Bougez- vous ! Dégagez le passage !

– Ino, calme-toi !

– Désolée Tema', mais j'aimerai bien voir dans quelle classe je suis !


La blonde aux yeux bleus réussit enfin à arriver devant les panneaux des noms des élèves de première.


– Alors, alors... Yachitsu... Yakitori... Yamanaka ! Je suis dans la... 1ère 6 !


Ino se faufila deux panneaux plus loin, là où étaient affichées les classes de 1ère.


– Bon, dans ma classe, il y a... Saï, le mec pour qui je craquais en 5ème... Tayuya, celle qui me tirait les cheveux à la maternelle... Et...

– Et...?


La Yamanaka s'était figée, sa lèvre inférieure tremblant légèrement. Les sourcils froncés, Temari demanda, en haussant le ton :


– Et ?! Qui a-t-il d'autre ?


Sa cousine tourna lentement la tête vers elle et déclara, d'une voix grave :


– Mon ex.



**




La lumière tamisée de la pièce était apaisante. La porte, d'ordinaire fermée, était entrebâillée. Une ombre se mut dans la chambre à coucher. Celle-ci se rapprocha doucement du corps allongé sur le futon posé à même le sol.

L'ombre, qui n'en était pas une, posa ses mains graciles sur les épaules de la jeune personne endormie.

Avec un regard bienveillant, elle réveilla l'adolescent d'une voix qui se voulait doucereuse :


– SHIKAMARU, RÉVEILLE-TOI !!!


Ce dernier fut tiré de son sommeil si brusquement qu'il tomba des quelques centimètres le séparant du sol. En d'autres termes, il s'écrasa lamentablement sur le plancher des vaches.


– Maman...

– Qu'est-ce que tu fiches encore ici, toi ?! Tes frères sont déjà partis depuis longtemps au lycée !

– Oui, maman... Je sais, maman...


Mme Hatake prit la pose d'une tragédienne antique !


– Mon Dieu ! Pourquoi ai-je eu un fils pareil ? Qu'ai-je fait de mal ?


Pendant que sa mère continuait son monologue, Shikamaru soupira. La rentrée des classes avait bel et bien commencé.



**




– Merci.


Le chauffeur de la limousine gratifia son maître d'une révérence. Il referma la portière arrière et se dirigea vers la place du conducteur. Il s'engouffra alors dans le véhicule et démarra, sous les regards ébahis des élèves du lycée de Konoha.


– C'était super sympa de ta part de me laisser monter avec toi et Hinata, Neji !

– ...


Le Hyûga ne répondit pas et continua sa route vers l'entrée de son nouvel établissement scolaire.

Il aurait préféré finir sa scolarité dans le lycée privé qu'il avait fréquenté mais son oncle avait jugé bon qu'il se mêle, lui et sa cousine, aux « personnes issues des milieux moins privilégiés », comme se plaisait à dire Hiashi Hyûga.


L'adolescent évita de justesse une jeune fille, qui se croyait visiblement en retard. Neji grommela vaguement quelque chose et pénétra à son tour dans l'enceinte du lycée.



**




Tous les visages devant elle lui étaient inconnus mais cela lui importait peu. Elle voulait d'abord connaître la classe dans laquelle elle allait passer sa foutue dernière année de lycée avant de créer des liens avec des personnes qui se révéleraient au final être de parfaits abrutis.

La jeune fille poussa quelque peu les adolescents se trouvant devant elle et accéda enfin à la liste des classes. Elle parcourut la feuille de papier de ses yeux chocolat aux reflets ambrés et appuya son regard sur son nom.


– Terminale 3.


L'adolescente tourna la tête vers la provenance de la voix. Elle vit alors un jeune homme un peu enrobé lui sourire.


– Salut ! Je m'appelle Chôji Akimichi ! Comment t'appelles-tu ?

– Hitora. Tenten Hitora.

– Je ne t'ai jamais vue ici. Tu es nouvelle ?

– Oui, j'arrive de Kyoto. Je suis en Terminale 4.

– Oh, la classe des sportifs ! Quelle section ?

– Basket.

– Je vois. Ça a été un plaisir de te connaître Tenten !

– Pour moi aussi.

– À un de ces jours, si jamais on se revoit !


La brune regarda cet étrange garçon plein d'entrain partir dans la foule. Peut-être que les élèves de ce village près de Tokyo n'étaient pas si idiots qu'elle l'avait imaginé.



**




Du haut de ses un mètre soixante-dix (huit centimètres de talon compris), Ino recherchait une tête plus que familière dans la masse d'élèves s'attroupant tout autour d'elle. Perchée sur ses escarpins Miu Miu, achat de l'été précédent, l'adolescente surplombait la foule – du moins, c'est ce qu'elle se plaisait à penser.

Temari, se tenant à ses côtés, cherchait elle-aussi activement plusieurs personnes parmi le rassemblement de lycéens. Elle peinait autant que sa cousine à trouver ce qu'elle voulait même si, il fallait l'avouer, la blonde aux yeux verts avait deux bons centimètres de plus que sa compatriote aux yeux bleus.


– Ça y est, il est là !


La Yamanaka s'élança dans le troupeau, manquant de s'étaler de tout son long sur le sol à plusieurs reprises.

Lorsque celle-ci revint auprès de l'autre adolescente, elle tenait la main d'un jeune homme.

Elle, un sourire radieux collé au visage ; lui, un air froid et implacable ancré sur un faciès d'une beauté glaciale. Le jour et la nuit.

Charmant couple.

Après avoir scruté dans les moindres détails le petit ami de sa cousine, Temari regarda Ino.


– Je fais les présentations ! Temari, voici Neji Hyûga, mon copain. Neji, voici Temari no Sabaku, ma cousine.

– Enchantée.

– De même.


Les deux adolescents se jaugeaient du regard. Ino s'approcha alors de Temari et lui murmura discrètement :


– Alors ? T'en penses quoi ?

– T'aurais pas pu trouver plus coincé comme mec ?!

– Il n'est pas coincé ! Juste un peu... réservé.

– C'est ça !



– Enfin ! Depuis le temps que je te cherchais, Neji !


Les têtes des deux blondes se retournèrent d'un seul mouvement.


– Tiens, Ino...


L'adolescente détourna les yeux du jeune homme présent depuis peu.


– Vous vous connaissez ?


La blonde ne répondit pas. Le garçon, regardant ses chaussures sur lesquels étaient écrits « Akamaru » au blanco, répondit doucement :


– ... On peut dire ça comme ça.



**




– Et t'as pas intérêt à être arrivé en retard !


Shikamaru fut littéralement éjecté de la voiture par sa mère à coups de pied au cul.


– Et encore merci !


Ces derniers mots qu'il avait crié à sa génitrice firent se retourner sur lui tous les élèves encore présents devant le lycée. L'adolescent, qui n'aimait pas attirer l'attention, dut se résoudre à marcher rapidement – chose rare pour lui – dans le but d'éviter les regards moqueurs de se nouveaux camarades d'école.

Camarades ?

Non. Seulement des personnes contre qui il pouvait montrer son indéniable intelligence en les écrasant comme des merdes aux examens trimestriels.


L'adolescent de dix-sept ans, le visage las et le pas lourd, tenta, non sans un manque cruel de conviction, de ne pas se faire prendre en sandwich par deux groupes de parents d'élèves, venus accompagner leurs progénitures.

Après avoir failli se panner la gueule plusieurs fois, Shikamaru retrouva quelques secondes son équilibre. Malheureusement pour lui, son pied heurta un petit caillou de deux centimètres de long et trois de large et se ramassa comme une crêpe sur ce qu'il croyait être une chose inerte. Cependant, le corps bougea lentement et révéla le visage d'une jeune fille qui l'avait vraiment, mais alors vraiment très mauvaise.

Shikamaru, qui ne semblait pas décidé à bouger, se fit littéralement propulser par la blonde en furie.


– DÉGAGE DE LÀ, ABRUTI !!!


Le brun se releva péniblement et tenta un regard vers l'adolescente aux yeux verts. Celle-ci fulminait. On aurait même pu croire qu'elle allait cracher des flammes. Elle avait pour ainsi dire la même expression que la mère du brun, lorsqu'elle l'avait éjecté de la voiture.


Jusqu'à ce jour d'avril, jamais Shikamaru n'avait remis en cause ce qui avait été démontré par la science. Cependant, aujourd'hui il avait un gros doute...


...Les femmes-dragons, ça existe réellement, non ?




Fin du chapitre n°2 partie 2 ! Je n'aime pas trop la fin du passage avec Shikamaru mais bon, j'avais un gros manque d'inspiration, je n'arrivais pas à faire plus.
J'espère que cela vous a plu. Enjoy !!




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