Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: ~Et si jamais~

Kushi n'as plus de famille et est adopté par Orochimaru. Elle lui obéit et il s'avère que son maître de reste pas indifférent envers elle. Kushi travaille à la bibliothèque de Konoha ou elle prend des renseignements pour son maître. Un jour Kushina sera découverte et devra faire des choix... Plus tard sa vie sera également bouleversée par de nombreux évènements, notamment la rencontre avec notre beau blondinet.
Spoil | Drame / Fantasie / Humour | Mots: 8509 | Comments: 8 | Favs: 2
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kushii" (Féminin), le 20/12/2010
Fiction de mon coup de coeur <3 et oui nous savons tous que minato et Kushi ne sont presque pas présent dans naruto et j'ai donc voulu crée une fic" sur nos deux amoureux.



Chapitre 2: L'enjeu du crime



C'était le matin, peut être 7h30. Je venais de passer la soirée à courir pour cet homme. Mes cheveux en bataille ressemblaient à un feu se débattant du vent et mes yeux verts étaient mouillés. Je ne voulais pas partir travailler, mais une voix masculine m'interrompit dans mon semi-repos :

- Kushi dépêche-toi le maître attend.
- Ouais j'arrive.

Je détestais par dessus tout cette voix insaisissable de Kabuto, je ne pouvais pas le supporter, rien que de le voir me donnait envie de vomir. Ce type n’était rien d'autre que le simple larbin de Mr. Le serpent !
Je m'étais habillée vite, des vêtements souples noirs et les cheveux attachés avec un bandeau (rien de plus banal quoi). Je savais que le travail de ce matin serait simple, le maître ne me donnait que de simples tâches à cette heure-ci, mais je ne voulais pas y aller, cette vie là ne me suffisait plus, je voulais changer mes habitudes. Je descendis alors suivant le jeune homme à lunette. Cela ne faisait seulement qu'une demi-heure que je venais de rentrer, et il fallait déjà que je retourne travailler pour son compte.

- Tu es vraiment barbant Kabuto, tu me démoralises.

Il ne daigna pas à me répondre jugeant que cela n'était point nécessaire. Il me faisait sauter de toit en toi juste pour aller dans ce lieu sombre et purulent que je haïssais par dessus tout. Il faisait si sombre dans les escaliers qui menaient au sous- sol, j'avais tout de même ce mauvais pressentiment.

- Ah te voilà Kushina, clama une voix envoûtante. Cette voix je ne la connaissais que trop bien c'était celle du vieux serpent. Quand je me plaçai face à lui, ses yeux aux fines pupilles me fixèrent avec leur lueur habituelle.
- Hier soir tu es rentrée tard !
- Oui maître je ne suis fait que ce que vous m'aviez demandé.

Le sourire qu'il m'affichait me dégoûtait, parfois je savais qu'il se servait de moi comme d'une simple poupée. Son expression me déroutait et me mettait toujours hors de moi, il pensait toujours à beaucoup de choses, mais n'en disait jamais presque rien.

-Très bien, maintenant tu peux disposer. Je pense en savoir assez, ton rapport est très complet, je suppose que tout cela n'est pas à cause de l'aide de Kabuto. Il ironisait ses propres mots, pour lui Kabuto était l'un de ses quelques favoris, et pourtant il ne lui donnait aucun traitement de faveur, hormis peut-être le fait qu'il soit toujours dans les personnes les moins torturées. Moi-même avais-je eu cette chance de correspondre aux peux de personnes qu'il adorait. Il me voyait souvent comme la seule femme (hormis cette blonde écervelée qu'il avait connue dans sa jeunesse) capable de le comprendre et de le suivre dans ses macabres dessins. Je ne pouvais que me réjouir de quitter ce lieu.
« Enfin un peu d'air ! », je savais qu'Orochimaru avait beaucoup de jouet et que moi-même en faisait partie, mais cet homme m'avait sauvé la vie. J'avais des chaînes qui me reliaient à lui, et ça j'en avais pleinement conscience. Si lourdes même que parfois elles me tourmentaient énormément.

Quelques minutes étaient passées, je venais d'arriver à mon lieu de travail, cette vielle bibliothèque de Konoha où l'on trouve toutes sortes de livres. Mon esprit n'avait vraiment pas envie de faire quoi que ce soit aujourd'hui, j'avais beau me dire que la journée serait simple et monotone, rien n'y faisait effet. Le fait de l'avoir vu ce matin m'avait réellement gâché la journée. L'image de son visage ne cessait de me hanter, à quoi bon y faire, il était la seule chose qui me venait à l'esprit, cela me torturait.

-Kushi, comment vas-tu ce matin ?

La voix féminine de mon interlocutrice ne m'était pas inconnue, il s'agissait de ma brune préférée. Elle venait toujours me voir avant le début de notre boulot ; et comme à son habitude elle dégageait un certain enthousiasme qui me redonnait des forces. Tout portait à croire que son aura autour de moi me réconforter moi, la jeune rouquine froide du village. Son léger sourire était si bénéfique pour quelqu'un qui était d'humeur sobre.

- Mikoto ?
- Oui ? Tu sembles fatiguée ce matin, tu as bien dormi cette nuit.

Elle me fixa un peu inquiète. Ses yeux avaient de nouveau cette lueur perçante d'inquiétude.

- Ah, c'est vrai que je n'ai pas vraiment eu le temps de dormir cette nuit. Lui répondis-je dans l'embarras, je ne pouvais tout de même pas lui dire que cette nuit j'avais commis l'impardonnable.
- Ah bon, tu ne devrais pas négliger ton sommeil tu sais !
- Oui je sais, je me contentai de sourire à la brune pour lui masquer mes sentiments, elle avait déjà remarqué ma fatigue alors si elle savait, je pensais qu'elle s'inquiéterait d'avantage pour moi. Mikoto s'était toujours préoccupé de moi, elle me connaissait bien mieux qu’Orochimaru lui-même. C'était d'ailleurs la seule personne avec laquelle je supportais sa présence à mes environs.
- Bon, on devrait se mettre au boulot, j'ai encore une de ces envies soudaine de travailler, mais tu ne peux pas savoir à quel point ! Sa voix avait pris une touche d'ironie, ici le travail n'était pas vraiment la chose que l'on appréciait le plus, à ce que je voyais Mikoto était autant motivée que moi pour s'amuser dans l'immense bâtiment à ranger des livres, accueillir des clients... Un petit rire nous fit sursauter, elle et moi avions soupiré en même temps. Elle me fit un clin d'œil avant de repartir dans les archives du fond. Je suivis alors son exemple et partis dans les couloirs remplis de vieux livres. L'odeur de la poussière et des bouquins neufs s'entremêlaient dans mes narines, j'aimais cette sensation vieillotte. Mais la journée s'annonçait encore bien longue et bien chargée.

- Hey Kushi ! Une voix très claire et familière me surprit.
- Oh c'est pas vrai, ne me surprends pas comme ça Sheila !

Elle me souriait, ses yeux bleus me faisaient penser à ceux d'un homme que j'avais croisé dans ma jeunesse. Mais actuellement je ne savais dire qui c'était, à Konoha il y avait tellement de personnes qui portaient ce trait physique, qu'il serait difficile pour moi de trouver de qu'il il s'agissait.

- Kushi?

Ses mots me sortirent de mes pensés mais mon expression resta nostalgique, je ne voulais pas non plus qu'elle voie que j'étais dans un état léthargique.

-Heu... oui je suis vraiment désolée, mais ce matin je suis perdue dans mes pensées.
- Oui, je vois ça, m'avait-elle dit le sourire aux lèvres, t'inquiète pas j'ai l'habitude avec toi.

Je regardai alors la pendule bancale de la bibliothèque, il était déjà tard et je n'étais pas encore à mon poste de travail, la plaie !

- Bon j'y vais, on m'attend à l'entrée, je suis très en retard, si la vieille le voit, je suis une femme morte.
- OK à tout à l'heure on se rejoint dehors pour aller au café ?
- Ok ça marche.

J'avais ramassé les livres et étais partie en direction du comptoir. Je ne savais pas ce qui clochait chez moi, mais même en essayant de cacher mes véritables sentiments, j'avais comme la vague impression que tout le monde le remarquait. Je devais faire mieux que cela, ne pas paraître faible aux gens, mais mon cœur de jeune femme, ne voulait sans doute pas consentir à cela, il n'était pas très souvent compatissant avec mon esprit.
Je m'installai dans le siège du comptoir, aucun client ne venait, j'étais tranquille pour le moment. Je voulais me remettre les idées en place, mais malheureusement, l'image d’Orochimaru qui me souriait me revenait sans cesse.


La pendule affichait 9h00 et les clients allaient commencer à arriver. J'avais pris un crayon et avais commencé à énumérer les noms des clients qui avaient emprunté un livre. Mais je n'arrivais toujours pas à me concentrer sur autre chose que la vision de ce serpent et de ce chien. Mes yeux se rivèrent alors sur un nom " Riyuji KOMAKI ", ce nom était celui de l'homme que je devais embobiner aujourd'hui. Quelle chance, au moins quelque chose qui allait m'occuper sans pour autant que je ne pense à ces deux monstres. J'allumai alors l'ordinateur et ouvris les fiches clients. Mes doigts se posaient délicatement sur les touches du clavier, j'avais retrouvé mon calme.
J'ouvris le fichier qui comprenait toutes les informations basiques sur nos clients. Je lançai ensuite la recherche par ordre alphabétique, ce qui serait surement beaucoup plus simple pour moi. Lorsque je déposai mon regard sur les K, je m'appuyai alors un peu plus dans ma concentration " K... Komaki, ah le voilà !" avais-je dit avec un large sourire aux lèvres.
Enfin j'avais trouvé l'homme en question ! Je lus alors rapidement les informations que l'on possédait :

"Riyuji KOMAKI", jeune homme de vingt-trois ans, habite dans un petit quartier de Konoha, aime..."

J'étais concentrée, j'apprenais dans les moindres détails ce qui aurait pu faire l'objet de mon complot.

- Ah, je vois qu'on s'intéresse à moi !! M'interrompit une voix masculine qui me fit sursauter. Je relevai avec hâte mon regard et croisai celui de mon interlocuteur. L'homme était grand, musclé, mais j'avais tenté de rester indifférente face à lui. Pour moi les hommes étaient vraisemblablement mes pires ennemis, car jusqu'à aujourd'hui tous ceux que je connaissais m’avaient tous dégoûtée. Mais ce qui était sûr c'était que Mr. serpent resterait imbattable et je n'en rajouterais pas également sur le cabot qui le suivait sans cesse.

- Heu... je ne regardais seulement où habitent les clients qui ne rendent pas leur livres à temps.

Ma voix trahissait mes sentiments, j'étais en colère et embarrassée. A chaque fois j'avais du mal à les cacher, je ne devais vraiment pas être très douée pour le faire ! Il devait sans doute l'avoir remarqué, j'étais un échec sur ce coup là.

- Remarque quand je te vois de plus près, t'es plutôt jolie.

Son sourire me dégoûtait, ce n'était qu'une sale beau parleur.
" Les hommes, tous les mêmes, de salles bêtes à qui on ne peut faire confiance. Ils sont toujours prêts à se servir de vous pour ensuite vous jeter." Ses paroles me firent inconsciemment rougir, malgré que je n'aimais pas beaucoup ce genre de chose de la part d'un homme, je restai tout de même une femme derrière mes apparences de fille à fort caractère.

- Votre livre monsieur je vous prie ! Lui annonçai-je avec une voix plus hautaine afin de me faire comprendre, sans pour autant qu'il ne sache mon malaise face à ses paroles.
- Oh ça va augmente pas le volume, je te le rends.

Il me le tendit et approcha son visage du mien, je n'aimais pas du tout cela, car mon cœur battait très fort, pourquoi à chaque fois que l'on me faisait ce genre de chose, cela se produisait contre mon grès. Avant cela me laissait parfaitement indifférente, mais aujourd'hui je n'arrive plus à le contrôler, serait-ce parce que mon corps commençait à prendre de l'envie ? Je refoulai cette pensée, sans doute n'était-ce juste que mon esprit qui se jouait de moi.

- Oua t'as de ses yeux vert toi, y ressemblent à ceux d'un serpent !

Mon corps se tendit, "pourquoi au juste fallait-il que ce type dise cela ! La pire chose à ne pas dire ! Moi qui avais reçu ce don qu'Orochimaru m'avait légué. Selon lui, ces yeux étaient un signe qui disait que j'avais été choisie pour rejoindre ses rangs.

- Et alors, laisse-les tranquilles mes yeux !
- Non ils ne sont pas moches, je les aime beaucoup ces belles pupilles si fines. Bon je vais chercher un livre, si tu me cherches je suis au fond ma belle.

Cet homme avait vraiment le don de trouver les mots que je détestais le plus. J'avais fermé le fichier et m'étais de nouveau remise au travail. Mais il m’aurait fallu un certain temps avant de retrouver tout mon sérieux à 100%. Je venais d'accueillir un nouveau client, mais ma colère n'avais pas voulu redescendre de mon esprit, j'en avais marre de tout, je voulais au plus vite partir d'ici et me sentir un peu plus libre pour ne plus sentir ces lourdes chaînes. Le travail en faisait également parti pour moi, c'était toujours si monotone et pénible...

- Bonjour. L'homme semblait être entre deux âges, il avait de longs cheveux blancs et un air perverti, mais je ne pris pas la peine de le détailler d'avantage.
- Bonjour, avez-vous déjà une fiche de notre bibliothèque ?

Comme à mon habitude je faisais cela avec tant de formalités. Depuis tout ce temps, j'avais pris du goût à échanger quelques mots avec les clients, surtout la phrase quotidienne de notre travail.

- Non.
- Très bien, alors je vais vous faire remplir ce formulaire.

Je lui avais tendu la feuille et nos mains s'étaient touchées. Les siennes étaient douces. En le regardant de plus prêt, cet homme semblait plus âgé que ce que je m'étais imaginée, il avait de longs cheveux blancs en bataille, un visage avec des traits marquants et de petits yeux verts.

- Voilà tenez.

En regardant les informations, je vis que cet homme n'était autre que le célèbre écrivain de romans érotiques de la ville. Ce fut une grande surprise pour moi, Jiraya, l'homme prodige pour les accrocs de l'érotisme.

- Mais vous êtes !
- Oui mam'zelle, je suis Jiraya en personne.
- Je n'aurais jamais pensé qu'un écrivain tel que vous vienne ici un jour !
- Pour mes romans je cherche toujours de l'inspiration.

Il me fit un clin d'œil puis partit dans les étendues de rayonnages.
" Calme-toi " J'adorais vraiment certains passages de ses livres or mis le fait qu'il y ait de l'érotisme. La seule qui était bénéfique pour moi, c'était qu'à chaque fois que j'ouvrais un livre, je me sentais beaucoup plus libre, comme si je le vivais réellement. Mes chaînes ne pouvaient me suivre là-bas dans ce monde plein d'histoires farfelues et magnifiques. J'aimais vraiment lire, et je crois que c'était la seule raison pour laquelle j'avais accepté ce travail, c'était dans mon propre intérêt et non pour celui d'Orochimaru.


Quelques temps après il revint avec un livre. Ses yeux affichaient une lueur qui ne me valait rien de bon.

- Dites-moi, vous savez que récemment il y a eu de nombreux meurtres ? Votre collège en discutait avec une autre cliente.
- Oui j'ai vu.

Bien bavard le vieux, mais surtout pourquoi me parlait-il de meurtre à un moment pareil ?

- Il parait que beaucoup d'entre eux étaient venus dans le coin.
- Oh vraiment, je ne le savais pas du tout.

J'étais toujours aussi mauvaise pour mentir, mais cela ne m'empêchai pas de prendre une mine niaise afin qu'il ne le remarque pas.

- Pourtant il s'agissait de vos clients ma chère.
- C'est étrange ....

J'étais gênée, " comment ce type savait-il autant de chose? Qui était-il ?" Il ne pouvait tout de même savoir que tout cela était dû aux dessins de ce macabre personnage, et suivi par mes compétences ! L'écrivain souriait et reprit la conversation à mon grand malheur :

- Bon le temps passe, je reviendrais vous voir, nous en reparlerons plus tard vous voulez bien ? J'aurais d'autres question à vous poser, peut-être que vos réponses m'apporteront l'inspiration pour mon prochain roman qui sait.
- Oui ce sera avec joie, lui mentis-je, il remarqua que je me mordis le coin de la lèvre, signe que quelque chose me tracassait
- Vous êtes gênée ?
- Non pas du tout, c'est juste que j’aie comme l'impression que vous me visez sur cette affaire !
- Mais non, une aussi jolie fille telle que toi ne le peut n'est-ce pas. Il me prit les mains et s'approcha de moi, mais je le repoussai.
- Monsieur, vous êtes très mesquin.
- Peut-être qui sait, en tout cas vous me plaisez demoiselle, je reviendrais vous voir à très bientôt, me sifflota-t-il.

Il partit vers l'entrée et je ne vis plus que les vitres.

" Quelle poisse, il sait beaucoup de choses celui-là. Qu'est-ce que je vais faire ? Pour qui il se prend d'ailleurs à me faire du zèle ?"

J'étais ensuite partie dans les rayonnages les plus sombres pour me remettre les idées au clair, je n'en pouvais plus, les hommes étaient vraiment tous après moi aujourd'hui, à croire que le ciel ne voulait pas me faire de cadeau ! Une voix me sortit de mes pensés, celle du jeune homme de tout à l'heure, je savais qu'il était seul avec moi, je devais passer à l'action, mais que faire.

- Alors ma belle, on me cherchait ?
- Pas vraiment...
- Alors viens, tu sais que je t'aime ma jolie.

Son regard avait changé, Riyuji semblait vouloir jouer avec moi, c'était pour moi le moment de commencer mon vrai travail, mais était-ce là une bonne idée de faire cela ici ? Je ne me posais pas plus de questions, j'entrais dans son jeu, je devais le prendre dans mes filets et lui faire cracher le morceau. J'avais cependant au fond de moi ce sentiment qui me disait de ne rien faire. En réalité j'étais dégoûtée par mon travail. Ce sale serpent ne savait rien faire à part me faire souffrir et me torturer l'esprit, à faire des choses qui me déplaisaient fortement. La dernière fois si je me souviens bien j'avais dû en tuer un dans un hôtel, cet homme m'avait même touchée, quelle horreur de devoir en venir là pour réussir à parvenir au désir macabre de cet homme. Une poupée, je n'étais rien de plus et je n'en pouvais plus de devoir jouer ce rôle, je n'aimais pas me plier à tous ces caprices. Mais pour le moment je devais le faire, je trouverais bien une solution plus tard de me détacher des ses chaînes invisibles.

- Pourquoi pas, tu m'as l'air bien...

Satisfait de ma réponse, le jeune homme se rapprocha de moi et me demanda :
- Où pourrait-on aller ?
- Il y aune petite pièce dans l'arrière boutique où personne ne va.

Il avait l'air excité, je pouvais entendre les battements de son cœur. Mon maître m'avait toujours dit que si un cœur battait lentement la personne était malade ou faible. S’il battait à la chamade, on pouvait constater la crainte, la peur ou l'excitation. Je l'emmenai entre les couloirs et le fit enter dans la pièce. Je ne voulais pas prendre le risque de devoir encore jouer avec un homme, de me laisser toucher ou abuser, sexuellement cela n'était encore jamais arrivé, mais si je relâchais trop ma garde, cela pourrait se produire à mon grand mécontentement.

- Oua, c'est vraiment super, il fait sombre et ça à l'air insonorisé.

Il avait raison cette pièce était la meilleure pour ce genre de situation, je savais que Shizune y venait souvent avec son copain pour flirter un peu.

- Mon cher monsieur, non je veux dire mon maître, je vais vous faire connaître le paradis.

Le jeune homme s'essaya sur une chaise et me demanda de le suivre. Une fois que je fus prête, je pris un bandeau et lui attachai autour des yeux. Quant à ma voix, elle prenait un ton si enjoué que cela me faisait rire intérieurement.

- Oh, petite vicieuse, tu sais que je suis déjà en train d'attendre en bas !
- Chuttttttt.

Lorsque j'attachai ses mains, il frissonna et se mit à gesticuler. Les hommes ressemblaient vraiment à des bêtes, il ne savait pas cacher leur vrai désir.

- Mon doux maître, voici votre récompense.
- Oh, fais-moi voir, fais-moi y goûter !
- Avec plaisir.

J'y prenais légèrement goût, car dans ces moments là, je n'étais plus la poupée. J'avais sorti de ma poche une seringue et lui dit :

- Voici votre récompense.

Il lâcha un cri de douleur au moment où je le piquai. Mais pour moi le tour était joué, il ne me restait plus qu'à être sérieuse.

- Qu'est-ce que tu m'as fait SALOPE !!!!!!!
- Je viens de vous procurer un sérum de vérité et d'oubli. Lorsque j'en aurais fini avec vous je vous laisserai partir et vous aurez tout oublié. Alors dis-moi, que compte faire les forces spéciales du village ?

Il me montra un signe de résistance, mais en vain il marmonna :

- On recherche le laboratoire d'Orochimaru, nous savons qu'il y pratiquait des expériences inhumaines sur des enfants.
- Et combien êtes-vous ?
- Une trentaine ?
- Oh je vois.
- Vous êtes vraiment folle, il se mit à rire, cela se fera savoir.
- Je suis impatiente de voir ça !

Le jeune homme s'était évanoui, son visage était doux lorsqu'il dormait. A part celui de Kabuto ou de Kaïn, je n'avais jamais vraiment vu de visage d'homme endormi. Et celui-ci paraissait me troubler. Après avoir détaché le jeune homme je repartis vers l'accueil de la bibliothèque.

" Tu l'as encore fait hein Kushi" me marmonnai-je à moi-même, j'étais sans doute la plus dégoûtée de mon comportement. Mais un jour cela cesserait sans doute, ce manège ne pouvait durer éternellement.


La pendule affichait 16h30, " le temps passe vite quand on est occupée" avais-je pensé.

-Ah Kushina, te voilà enfin.

Mon interlocutrice était une grande femme aux cheveux blonds. Un losange vert sur le front et deux couettes sur les côtés lui tombant le long des hanches. Merde, il s'agissait bien de Tsunade.

- Ah Tsunade.
- Tu en as mis du temps, que faisais-tu ?

Son visage marquait des traits de colère et je m'étais sentie mal à l'aise. Elle allait encore me réprimander.
- J'étais occupée par un client, il voulait plus d'informations concernant un livre.
- Je vois, fais-moi juste le pourcentage des types de livres les plus empruntés et un rapport sur les derniers clients. Après cela tu pourras rentrer chez toi.

Je lui fis un signe de la tête avant de m'y mettre.
"Le travail y a que ça qui compte pour elle depuis un mois, je n'en peu plus de devoir toujours obéir à des gens, quand serais-je enfin
libre?"


Le temps s'était écoulé rapidement, je commençais à me lasser de faire des papiers. Lorsque j'eu terminé, je partis en direction de bureau de ma supérieure. Et à mon grand soulagement celui-ci était vide. Fini la journée de travail, j'allais pouvoir enfin me détente et prendre un peu de plaisir. D'ailleurs je m'empressai de rejoindre Sheila. Je n'avais pas mis longtemps à rejoindre la rue.

De loin un homme se tenait debout sur les toits à proximité de la bibliothèque. Il suivait du regard ce qui semblait être son centre d'intérêt.
Je m'étais vite remise de tout ce qui s'était passé au travail, et Sheila allait encore me redonner un peu d'adrénaline.

- Kushi, tu en as mis du temps !
- Bah la vieille m'a donné beaucoup de travail encore !
- Comme d'habitude quoi...

Son sourire me redonnait le moral et je la suivis jusqu'au café. Je ne pouvais cesser de croire en cette jeune fille. Bien qu'elle soit un peu folle, Sheila était la seule personne en qui j'avais eue confiance ici. Elle s’était toujours montrée très ouverte et droite d'esprit, j'aimais les gens comme elle.

- C'est ma tournée.
- .... Mais encore...
- Oui !!!!

Elle m'attrapa le bras et nous conduisit près d'une table. Avec elle, il n'y avait jamais moyen de discuter, quand elle s'était mise quelque chose dans la tête, il était pratiquement impossible de le lui enlever. Je la suivis donc docilement.

- Deux cafés et deux suprêmes au chocolat.
- Sheila !!!
- Rhooo, arrête de râler, relax ma vielle !

Son sourire m'indiquait que cela la rendait heureuse. De toute façon, ma simple présence lui faisait plaisir. Ces derniers temps, nous ne nous étions pas beaucoup vues, car le serpent m'avait encore mordu avec ses ordres. Ah que de sentiments éperdus, le bonheur ne serait donc jamais accessible et j'en avais tout bonnement conscience, je restais toujours les pieds sur terre.

- Ok si ça peut te faire plaisir... lui avais-je soupiré.


Un homme entra plus tard dans le café (encore le même), il s'installa près de notre table avant de passer sa commande. Son regard se tourna alors vers moi. J'en fus d'abord insensible, mais cela m'avait rapidement énervé et j'entamai de nouveau la conversation avec la brune pour ne pas me focaliser sur cet individu qui me fixait.

- Cette fin de journée va être bien chargée.
- Ah bon, tu as quelque chose de prévu ?
- Je vais allais voir mon frère.
- Oh, mais je ne savais pas que tu en avais un, depuis quand tu me caches des choses pareilles ?
-Bon je dois y aller, mon frère n'aime pas attendre. Je voulais de toute évidence éviter de devoir me justifier, je n'aimais pas lui mentir, mais il le fallait, ma vie privée et mes liens avec Orochimaru, n'étaient connus que par très peu de personnes et c'était très bien ainsi.
- C'est dommage ! Mais je veux que tu me racontes cette histoire, tu ne m'avais jamais parlé de ta famille...

Elle semblait être si triste, que j'en ressortis mal à l'aise. Je cherchai un moment avant de lui annoncer quelque chose.

- Demande à l'homme de derrière de venir avec toi, je pense que ça lui ferait très plaisir, il semble être si seul et intéressé par toi.
- Oh Kushi c'est toi qu'il regardait !
- Salut.

Je partis rapidement pour reprendre ma course contre le temps. Je n'avais pas vraiment envie de voir le visage d'Orochimaru une nouvelle fois. Je savais qu'il allait encore jouer avec moi. Je me mis soudain à respirer au rythme du vent, mes yeux s'étaient fermés. J'aimais celui-ci, il me donnait l'impression d'être libre, car le vent lui au moins n'avait pas de limites et pouvais partir où bon lui semblait. Mais rien qu'à l'idée d'avoir été aussi malhonnête envers Sheila me faisait ressentir un frisson d'angoisse.

- Kushina ?

La voix de l'homme m'arrêta et je me retournai face à lui :

- Kabuto !

Je détestais ça, il avait fallu que je tombe dessus, inutile de dire que mes nerfs avaient recommencé à se mettre en action, j'avais déjà envie de lui sauter dessus et de le faire taire.

- Que fais-tu ici ?
- Je rentre !
- Ah Orochimaru doit avoir beaucoup de temps à t'accorder.

Lui aussi m'affichait un sourire, mais ce n'était autre que celui du dégoût et du mépris. Et bien cela ne m'étonnait guère, lui et moi, c'était comme l'ombre et la lumière, aucune compatibilité possible, déjà c'était bien qu'on en avait conscience tous les deux.

- Si tu l'aimes tant que ça, pourquoi ne pas lui dire ! Lui répondis-je en guise de défense.
- Petite peste, je vais te tuer.

C'était drôle de voir à quel point le jeune homme se laissait emporter par ses émotions, il était vexé, humilié et énervé, et lorsque je répondais à ses provocations, je gagnais toujours.
Il fronça les sourcils et fonça en ma direction les poings fermés.

- Non, non, non, tu ne feras jamais le poids pauvre fou. Quand on est un insecte tel que toi on reste à sa place.

Sa colère empirait, son expression le montrait en tout cas. Il était si adorable vu ainsi.

- Tu sais très bien que tu n'y arriveras pas face à moi !

Un rire nous arrêta, ce rire nous ne le connaissions que trop bien. Ce rire me donnait froid dans le dos il s'agissait de celui de l'homme le plus détestable au monde et le plus horrible que je connaissais.

- Allons, votre dispute m'amuse beaucoup. Kushina tu es tellement devenue sauvage. Kabuto ne crois-tu pas qu'elle a quelque chose cette petite ? Elle est supérieure à toi, à ta place je ferais ce qu'elle t'a dit.
- Peut être mais…

Je m'étais rapprochée de lui et lui chuchotai dans l'oreille pour le rendre encore plus fou de rage :

- Alors on perd sa langue ! Savais-tu que j'aime beaucoup ton expression quand tu es en colère.

Il se mordit la lèvre avant de se retourner face au maître, il était de nouveau humilié, facile de lui faire perdre ses moyens à ce chienchien à son maître adoré.

- Kushina, maintenant que cela a été mis au clair viens avec moi.
- Oui maître.

A contrecœur je le suivis dans l'immense bâtiment de la ville, l'obscurité bien-sûr, elle était encore maîtresse des lieux. Mais cette petite querelle avec Kabuto m'avait réellement divertie, je pensai que c'était la le seul côté de ce garçon que je devais aimer le plus.


Pensée de Kabuto :"Si je pouvais la tuer... je ne me réserverais pas de le faire. Elle a tout pour elle, mais le jour où..."


- Kushina tu es vraiment intense.
- Merci.
- Alors dis-moi, que t'as t'on dit aujourd'hui ?
- Les forces spéciales cherchent votre ancien laboratoire et sont que trente.
- Oh, je vois, quel manque de rigueur de leur part.
- Je sais...

Le maître c'était avancé vers moi et m'attira près de lui. Sa main glacée vint se frotter à mes cheveux pour les caresser. Sa bouche vint se mettre près de mon oreille à mon grand mécontentement :

- Tu es la meilleure de mes alliées Kushina, une perle rare entre mille. Ton regard, ta force et ton esprit ne cesseront jamais de m'intéresser. Tu as le don divin en toi, s’il t'avait trouvée je n'aurais pas donné cher de ta peau.

Ses mots me firent frémir et lorsque ses deux yeux de serpent vinrent se placer en face des miens je ne sus dire un mot, je détestais cela, mais une étreinte comme la sienne ne pouvait que m'être fatal lors d'un refus, j'étais prise dans se filet, d'ailleurs à ce moment là mes chaînes étaient si resserrées que j'en avais mal au cœur.

- N'oublie pas que tu seras avec moi, n'oublie jamais qui t'as marqué...
- Je... je ne pourrais jamais l'oublier, vous êtes le boa le plus éreintant que je connaisse.
- Je m'en vois flatté, tu as le don de dire les bonnes choses au bon moment.
- Serait-ce un compliment maître ?

Il se contenta de me répondre avec ses lèvres, mais sur un tout autre sujet.

- Je crois qu'il te faudra deux idiots pour ce soir.
- Vous croyez ?
- Oui j'ai remarqué qu’on te suivait.
- Ah, je sais, mais je ne pense pas que...

Il exagérait, il me sous-estimait ou bien alors il se souciait trop de moi, mas cette possibilité n'était point envisageable, pourquoi le serait-il ?

- Chuttt ne conteste pas mes ordres, je ne voudrais pas te punir ! Tiens écoute donc le cri de cette nouvelle expérience.

J'entendis des bruits d'éclats de verre. J'avais une mauvaise impression, que manigançait-il encore. Ces jeux de tortures m'avaient toujours rendue malade, je ne pouvais pas le supporter, cet homme n'était en rien humain, il n'avait donc aucune pitié pour qui que ce soit.

- Mais que font-ils ?
- Ils s'entraînent avec le nouveau cachet.
- Une nouvelle invention de votre part ?
- Oui et Kabuto en a pris la conception.

Cela me faisait peur, je ne pouvais pas réellement comprendre pourquoi il torturait les gens ainsi. Je voulais trembler rien qu'à cette idée, mais je m'étais retenue de justesse, pour ne pas faire paraître mes vrais sentiments à ce fou.

- Cela t'effraie ?
- Je dois avouer que vos expériences montrent des sujets assez bizarres.
- Ah, c'est pour cela que je t'apprécie Kushina.

Le regard d'Orochimaru avait changé, ses pupilles s'étaient dilatées, je n'aurais jamais pensé qu'il puisse avoir un tel sentiment pour moi.

- Va maintenant, et reviens me voir ce soir après ta mission.
- Comme il vous plaira maître.

Il lâcha son étreinte sur moi et je partis en direction du couloir lorsque mon regard croisa celui de Kabuto.
Je n'avais donc jamais de chance, tout d'abord le vieux me prend dans ses bras et ensuite j dois voir l'horrible tronche de Kabuto ! "Quelle belle journée Kushi !" Je partis le plus vite possible pour enfin être tranquille, mais après une chose pareille, j'allais encore en garder quelques séquelles.


Point de vue de KABUTO:


Mon regard se braqua sur cette fille à la tignasse rousse et aux yeux verts. Elle ressemblait toujours à un animal égaré, et le jour où Orochimaru l'avait ramenée et prit sous son aile, ma frustration n'avait fait qu'augmenter." Pourquoi elle ? Qu'avait-elle de plus que les autres ?" La voix de mon maître m'avait sorti de mes pensées.

- Kabuto
- Maître.
- Je voulais te voir pour te demander d'accompagner Kushina ce soir.
- Quoi ? Ne serait-il pas préférable de l'envoyer seule ?
- Ne conteste pas mes ordres !

Je rabaissai ma tête et me tus, pour moi Orochimaru représentait tout. Depuis que cet homme m'avait ouvert les yeux, plus rien ne m'intéressait hormis le monde dont il m'avait fait part. Avant je n'étais rien, un simple médecin sans avenir.

- Kabuto, ce soir tu iras la rejoindre près du fleuve.

Je lui fis un signe et me faufilai rapidement vers la sotie, mais il me retint.

- Viens donc prendre un verre de saké, j'y ai rajouté un ingrédient spécial. Me diras-tu ce que tu en penses ?
- Je m'en réjouie.

Son visage me fascinait, il n'affichait qu'un léger sourire, mais ses yeux luisaient dans l'ombre. Il me tendit un verre et je le bus. Le liquide me parut amer puis se révéla acide. Cette sensation me faisait frémir, ce goût était intense.

- Qu'avez-vous rajouté ? Ce goût est si intense, je me sens revivre.
- Bonne déduction, j'y ai mi du sang de serpent et du gingembre. L'on dit que cela excite ou peu redonner des forces.
- Vous savez toujours bien faire les choses, maître !

Il me souriait.

- Tu ferais mieux de trouver un moyen pour ce soir, va Kabuto.
- Oui maître Orochimaru.

Ce mélange que voulait-il en faire ? J'espérais qu'il n'était pas destiné à être utilisé sur cette rouquine...

FIN du point de vue de Kabuto



J'étais rentrée dans mon appartement, le silence me faisait du bien. Orochimaru avait encore joué avec moi et cela me faisait peur.
" Pourquoi me montre-t-il des signes d'affections? Ne suis-je donc pas seulement l'un de ses sujets d'étude ?"

Une vois féminine interrompit mes pensées :

- Kushi ?
- Oui ?
- C'est moi Sheila.
- Ah entre.

Elle entra dans mon appartement avec un gros paquet à la main. Elle semblait avoir couru, son visage était trempé de sueur. Mais ce n'était pas dans ses habitudes de venir me voir aussi tard, qu'est-ce qui avait bien pu la pousser à venir ici à cette heure-ci ?

- Tu es venue me demander quelque chose ?
- Oui, j'étais dans le café avec le jeune homme et on a parlé de lui puis au bout d'un certain temps on a parlé de toi.
- De moi ?
- Ouais j'ai commencé à parler de toi, il était très gentil et m'a demandé de te donner ça. Il disait te connaître...
- Il t'a dit ce que c'était ?
- Non mais il m'a seulement dit de te le donner en ta présence.
- Je vois, mais je t'assure que je ne le connaissais pas le moindre du monde ! Toute cette histoire est étrange...

Elle avait une douce lueur dans ces yeux d’excitation que je pouvais percer. Sheila, qu'avait-elle pu faire avec lui ?

- Bah ouvre le, je suis sûre qu'il y a des explications à l'intérieur.
- Je n'ai pas vraiment le temps, je pars dans pas longtemps.
- Tu sors à cette heure-ci ?
- Je travail encore...

Elle semblait bien curieuse ce soir-là, on aurait dit qu'elle voulait obtenir quelque chose de moi.

- Mais tu bosses encore ?
- Ouais j'ai besoin d'argent pour mon loyer.
- Oui je comprends, mais tu ne me l'avais jamais dit, on s'était pourtant promis de tout se dire...

Je n'avais pas envie de la faire souffrir d'avantage, il fallait qu'elle parte d'ici pour son propre intérêt.

- Je n'en voyais pas l'intérêt.

Le regard de Sheila me fit comprendre qu'elle était chagrinée par mes paroles.

- Bon je dois me préparer, alors désolée de te jeter comme ça dehors, mais je n'ai plus beaucoup de temps, on se voit demain.

Elle crispa légèrement ses lèvres. J'insistai pourtant mais elle semblait ne pas vouloir partir.

- Ok mais tu me feras signe quand tu auras ouvert ton paquet, et je veux que l'on en discute, tu m'as caché trop chose, je suis un peu triste...
- Oui ne t'inquiète pas salut.
- Salut.

Elle sortit rapidement." Ouf , enfin, je commençais à en avoir marre de lui faire de la peine" Il était vrai que j'aimais beaucoup Sheila, c'était une fille agréable avec qui on parlait facilement mais la faire souffrir était contre mes principes.


En ce moment le temps passait à une vitesse incroyable et j'avais beaucoup à faire. Entre les demandes de Tsunade et du maître, mon emploi du temps n'avait aucun moment de répit. " Ah me reste encore des choses à faire. Mon regard se tourna vers le paquet : Et d'ailleurs ça aussi ça m'en rajoute, et puis je me demande ce que ce type a mis dedans. Prise par la curiosité, je le pris et le posai sur la table et commençai à l'ouvrir. A l'intérieur il y avait une enveloppe et une poupée : "AHHHHHHHHHHHHHH" Qu'est-ce donc?? Encore une mauvaise blague !" Cette poupée m'horrifiait, elle me regardait avec ses deux gros yeux. " Alors là c'est le pompon, c'est bien la première fois qu'on me fait ce coup là !" Je reculai et m'efforçai de prendre l'enveloppe.
Je l'ouvris délicatement et me mis à lire :

Chère Kushina,

Je te connais depuis très longtemps. Savais-tu que je connais tout de tes faits et gestes ? Bien-sûr que non ! Je savais que tu m'aurais [i]oublié, mais pas moi vois-tu. Tes actes ne valent pas mieux que les miens aujourd'hui ![i]
Parfois la vie nous apprend énormément de choses. La poupée ne prouve donc pas que je te connais bien mieux que quiconque ? Il y atreize ans de cela tu m'as laissé. Maintenant que je t'ai trouvé, je crois savoir quel genre de personne tu es devenue. Souviens-toi de cela ! Nous nous reverrons sans doute très bientôt.

PS: Fouille dans ta mémoire sauf si l'autre vipère te l'a effacée !

« Qui était ce type ?! Comment savait-il cela ?!», pour moi tout était flou. La colère montait peu à peu en moi. Pour me changer les idées j'avais donc pris une douche.
Lorsque je fus sous l'eau, la chaleur torride de celle-ci me remonta le moral.[b] " Quoi de mieux que de la chaleur pour apaiser une âme !"[/i]
Avais-je marmonné. Mon corps tout entier était au calme et ressentait les coulées d'eau. Je me séchai ensuite.
Pendant un instant je ne sus quoi faire, mais au moment où je vis la pendule marquait 23h00 je me dirigeai vers ma penderie. J'attrapai ma tenue de travail. Un pantalon noir moulant me collait aux jambes et une tunique bleue et noire à manches longue me descendait sur les hanches. Et pour finir j'accrochais une barrette dans mes cheveux et pris des armes.


Quand j’étais sortie dehors ma tête était remplie de pensées. Je ne pensais plus qu'a cette maudite lettre.

- Ah te voilà enfin !
- Kabuto, mais qu'est-ce que tu fous là !!!!
-Oh, crois-tu que si je le pouvais, je serais venu ! Ta présence m'exaspère !
- Alors t'avais qu'à pas venir !

Il fallait que le maître m'ait envoyé ça, comment voulait-il que je me concentre avec ce chien ! Supporter Kabuto quelques minutes était bon pour moi, mais des heures, alors là c'était inimaginable.

- Figure-toi que je suis ici pour le maître !
- Pfffffff mouais !

Kabuto me fixait de son regard meurtrier, je savais qu'il ne me portait pas dans son cœur. De toute façon moi aussi, donc il n'y aurait pas de problème à ce qu'on se sépare ou que l'on ne s'adresse pas la parole.

- Et c'est qui l'autre ?
- Lui c'est Kimimarô
- Ouais tas un problème avec moi !
- Tu ne me plais pas.

Le jeune homme était assez grand, avait de longs cheveux blancs avec deux mèches longues devant les oreilles tenues par des anneaux rouges. Son visage n'était pas souriant, et le plus étrange c'était ses cernes rouges et ses deux points rouges sur le front.

- Franchement Kabuto tu as raison elle n'est pas agréable !
- Pardon !!

Mes yeux se rivèrent sur le jeune homme, je pouvais déjà commencer par lui ce soir, parce qu'à ce rythme là, il me serait facile de m'en débarrasser, sa sincérité le perdrait.

- Je voulais dire que vous avez un fort caractère.
- Mouais bon on y va, notre cible se trouve dans la banlieue.

On ne voyait plus que trois ombres virevolter dans le ciel noir. Je m'étais arrêtée et avait fait un signe aux deux hommes d'arrêter leur course.

- Je suppose que je n’aie pas besoin de faire de commentaire nous attendrons juste le bon moment.

Vingt-quatre heures, une ombre se glissa hors d'un bâtiment et nous nous mirent à la suivre. Une fois que notre cible avait été assez loin des bâtiments les plus occupés, je mis mon masque et avait bondit sur l'homme. Kabuto et Kimimarô avaient suivi le mouvement et il était encerclé.

- Vous me faites rire savez-vous qui je suis ?
- Oui Tu es Riyuji Komaki !
- Oh, je vois des connaisseurs, mais je vous tuerez avant que vous n'ayez le temps de me faire quoi que ce soit.
- Si je ne m'abuse nous connaissons tout de vous il est inutile de résister.
- Aller au diable salle bande de chiens ! Je n'ai rien qui pourrait me nuire.

Son rire amèr ne me plaisait pas, tant de paroles provocatrices. C'était le mot de trop et Kimimarô frappa le premier. Le jeune homme se retrouva contre le mur d'en face. Ce jeune garçon avait donc tant de force, pas mal j'en fus étonnée. Je me rapprochai de ce porc et le souleva par le cou. Il tremblait, et je pouvais voir que son énergie faiblissait.

- Tu as un objet qui nous serait bien utile, je doute fort que tu étais quelqu'un de résistant vu ton état juste par le coup d'un gamin.
- Sale gam...ine.

Il mâchait ses mots et je le frappai de nouveau. Son corps commençait à se glacer peu à peu. Je vis ses yeux se refermer légèrement. Il ne tarderait pas à succomber à nos coups. Bien qu'il eue résisté et s'était relevé face à nous.

- L'enfer existe bien et le voici. Lui cria Kabuto.

Il n'eut pas le temps de protester encore son cœur s'était éteint. Les yeux de Kabuto semblaient excités rien qu'à voir la cadavre du jeune homme. Aussi fou qu’Orochimaru ! Un homme mort lui faisait le même effet ! Il était vraiment horrible, et les cadavres le rendaient complètement hystérique.

- On rentre. Avais-je ordonné, notre travail ici est terminé.

Plus personne n'osa parler, le silence se faisait maître. Ce qui m'avait le plus manqué, c'était de n'avoir eu qu'un seul adversaire, pourquoi les autres n'étaient-ils pas intervenus pour sauver leur ami ? Cela sentait le piège.
Nous repartîmes en direction de la forêt le corps dans les bras...


SEULE LA NUIT AVAIT ETE TEMOIN DE CELA OU PRESQUE DU MOINS CAR TOUT S'OBSERVE.....




Le début de notre rouquine. Je ne savais pas comment faire ce chapitre au début, mais je pense vous avoir mis
beaucoup d'information la concernant. Ma kushina est surtout comme Sakura dans son caractère, mais cela se verra dans la suite.
Et pour ce qui est d'Orochimaru, je tiens à vous dire que c'est lui qui la fait évoluer, alors bien que sa présence peut vous paraître étrange,
il est l'un de mes éléments clé. Merci de me lire :D
Biiz"
Kushii"




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