Fiction: Attirer ton attention est tout un art.

Sakura Haruno est docteur en psychologie criminelle. Elle excelle dans sa profession, mais alors qu'elle décide de mettre un frein à sa carrière, un ancien amant à qui elle ne peut rien refuser lui demande de l'aide.
Classé: -12D | Mystère / Romance / Suspens | Mots: 1313 | Comments: 2 | Favs: 3
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louiseoceane (Féminin), le 30/10/2010
Une fiction dont le début a été écrit, il y a bien longtemps. J'ai décidé de la soumettre. Tout n'est pas parfait. La suite toujours incertaine. J'annonce dors et déjà que ce sera un Itachi/ Sakura. Laissez vos impression.
Bonne lecture




Chapitre 1: ce que j'étais



Je ne l’ai jamais vu, son regard ne s'est pas posé sur moi, mais moi je suis déjà tombée amoureuse de lui.

Comment était-ce arrivé ? J'ai été obligée de sortir malgré mon humeur massacrante. Le trop plein de monde me tapait encore plus sur le système. Mais comment avais-je pu le remarquer ? C'était peut-être à cause de son physique. Comment le décrire, grand, longs cheveux bruns et ce sont ses yeux que je ne pourrais décrire. On était dans un supermarché. Lui à la caisse en train de payer et moi. Une fois qu'il eut fini il sortit. Moi aussi j'étais partie, mais après lui. Quand l'air frais toucha ma peau je me souvins qui j'étais : Sakura HARUNO. Fraîchement larguée par un homme que j'aimais et qui était en train de tomber amoureuse d'un parfait inconnu que je ne reverrais sûrement jamais.

[...]

Comment déterminer quand il faut ressortir de soi. Quand on passe ses nuits à rêver d'un parfait inconnu ? Après mûres réflexions, c'est aujourd'hui que je décide de sortir de chez moi. Deux mois. Deux mois sont passés depuis que je l'ai vu pour la première fois. Deux mois à ne rêver que de lui. Mais maintenant tout cela s'est un peu étoffé. Malgré le fait qu'il change de prénom à chaque fois, son métier reste le même : policier. Car seul un policier accepterait un docteur en psychologie criminelle, la preuve c'est que les autres m'ont larguée. Les décors changent, le contexte et les situations aussi, mais lui est toujours là. Sur le chemin je croise beaucoup d'hommes bruns et à chaque fois que j'en croise un je ne peux m'empêcher de me retourner, de vérifier si ce n'est pas lui... Mais à chaque fois je suis déçue et contente. Déçue de ne pas le voir et à la fois heureuse : que lui dirais-je ? Toujours dans mes pensées j'arrive à destination. L'amphithéâtre est rempli et bondé. Ce soir-là la température est montée très haut, je suis obligée de rester dans cet amas d'étudiants qui ne connaissent pas la notion de d'hygiène élémentaire. Les minutes passent avant qu'il monte sur la scène. Lorsqu'il y est enfin je m'arrête de respirer. Et je me mets à boire ses paroles, son nom, son métier, son speech, je retiens tout. Lorsque la conférence est enfin finie je prends mon courage à deux mains.

« Monsieur Uchiwa j'ai vraiment trouvé... »

***


Deux ans plus tard.

La salle d'interrogatoire avait toujours semblé toute petite à Itachi mais aujourd'hui elle paraissait telle une prison. A cause de la chaleur, du trop plein de personnes. Ou peut-être de ce qu'il était en train de faire. Il interrogeait Danzo Huigichi et son neveu Sai Hyugichi. Le plus âgé était accusé d'être un violent tueur en série mais jusque là aucune preuve tangible n’avait été retenue contre lui. De plus se trouvaient dans la salle son coéquipier Sasori Haruno et Deidera Izuko, le flic qui s'occupait de l'affaire.

Depuis le début de l'interrogatoire Danzo n'avait pas ouvert la bouche et il les narguait ouvertement.

« Haruno... Hum... Haruno... Mais dites-moi inspecteur Izuko, ce type est son mari ? » Deidera ne répondit pas, il avait trop peur que ce malade s'en prenne à sa coéquipière.

« Ce n’est pas que vous m'énervez inspecteur, mais au moins la p'tite Sakura quand elle interroge elle pose des questions. Et quand bien même elle n'en pose pas, il y a son décolleté. Ce que vous, a priori, vous ne possédez pas. ». A l'entente du nom de Sakura tous les hommes se tendirent.

« Mais si elle n'est pas là... » La porte qui s'ouvrit le coupa. Une jeune femme entra. Au début ils crurent à une avalanche de couleurs. Elle était vêtue d’une longue robe vert pomme qui jurait avec ses cheveux roses vêtus d’un chapeau jaune pâle. La voir provoqua chez tous les hommes un sentiment différent. Sasori éprouva de l’énervement contre sa sœur, Deidera un certain soulagement, Danzo de l’amusement et Itachi, contre toute attente, du désir.

« Quand on parle du loup. »

Elle offrit un sourire de victoire à Deidera avant de s’intéresser à l’adolescent. Arrivée près de lui, elle tira la chaise où il était assis loin de son oncle et en s’asseyant sur la table entre lui et ce dernier elle tenta d’instaurer à la fois le dialogue et la confiance.

« Bonjour Sai. » Le jeune homme ne répondit pas, il ne la regardait même pas, il avait trop peur. Elle changea de tactique.
« Je sais que tu sais que nous savons que tu mens. » Toujours pas de réponse. Heureusement qu’elle avait un plan C. Elle tira de son sac Longchamp, vert pomme lui aussi, un dossier d’où elle sortit plusieurs photos qu’elle plaça devant le jeune. Celles-ci eurent un effet immédiat.

« Tu sais ce que représentent ces photos, hein, Sai. La plupart de ces jeunes filles n’étaient pas plus vieilles que toi. Mais tu le sais tout ça. » Toute la pièce était pendue à ses lèvres, même Danzo ne parlait plus. La rose se mit derrière Sai de façon à avoir sa bouche juste à côté de son oreille.

« A chaque fois, il te raconte ses exploits, non ?... Au début tu fais comme si ça t’intéressait, parce que tu penses que ce sont juste des fantasmes. Mais un jour tu comprends que ce qu’il raconte s’est vraiment produit, alors, tu prends peur et tu appelles ta petite amie mais tu tombes sur sa mère en larmes parce que sa fille n’est pas rentrée chez elle. »
Elle parlait d’une voix neutre et doucement comme si le jeune homme était seul avec elle.

« Mais ce n’est pas la première fois, n’est-ce pas ? Qu’il s’en prend à une de tes petits amies, quand tu comprends tu te précipites à la maison, mais comble du malheur les flics sont là et tu es aussi embarqué. Comment s’appelait-elle ?

- Akira. Elle était très belle et quelquefois capricieuse mais elle ne méritait pas ce qui lui est arrivée ». Les larmes coulaient maintenant sur ses joues.

« Mais pourquoi est-ce que tu le couvres ? » Aucun mot n’était prononcé mais Sakura comprit que le petit en savait et en avait supporté beaucoup plus qu’il n’aurait dû.

« Misa, il l’a enlevée et…

- Il te fait chanter inutilement. On a retrouvé Misa, elle est à l’hôpital en état de choc. Mais tu as de la chance il ne lui a pas fait ce qu’il a fait à toutes les autres, fâcheusement la seule chose qui pourrait l’inculper pour meurtre ce serait ton témoignage.

- Vous n’avez aucune preuve. » Danzo appréciait la jeune Haruno, il jouait avec elle et jusque là personne n’avait été aussi loin qu’elle.

« C’est là que vous vous trompez. » Le sourire de Danzo s’effaça.

« On a passé tellement de temps à chercher des indices sur les dernières victimes qu’on oubliait les premières. En fait Danzo vous êtes comme les autres serial killers, vous aimez avoir des souvenirs. Votre erreur c’est d’avoir laissé les premiers dans votre ancienne maison. »

Itachi prit la relève. « Tu as entendu Mademoiselle Haruno, il n’a plus aucun moyen de pression sur toi. Raconte-nous tout. » Sai raconta et Danzo fut enfin arrêté.

Le soir même, alors qu’elle était chez elle fêtant sa victoire seule avec sa bouteille, elle entendit sonner à sa porte et elle s’empressa d’ouvrir. Devant elle se tenait Itachi Uchiwa. Sans un mot il entra et referma la porte derrière lui. Il avait prévu d’être patient, de lui parler, mais ses sous-vêtements verts l’empêchaient de réfléchir correctement, il attira doucement Sakura à lui et l’embrassa avec ardeur. Automatiquement ils se dirigèrent vers la chambre de la jeune fille où recommença une nouvelle nuit pleine de passion.



Juste un prologue, la suite si j'arrive à la pondre devrait être mieux et plus longue.



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