Fiction: Une semaine qui a changé ma vie ...

Quand un matin on apprend qu'on est enceinte de son ex, que celui ci apparait lors d'une fusillade pour nous sauver, comment peut-on lui dire que l'on est toujours amoureux de lui? Et surtout que bientôt il sera père. Première fiction publié sur wonaruto, InoxKiba
Romance | Mots: 3662 | Comments: 1 | Favs: 1
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shika-chou (Féminin), le 17/10/2010
C'est un Ino-Kiba, cela faisait longtemps que l'envie me prenait d'en écrire un, et finalement le voila, j'espère qu'il vous plaira



Chapitre 1: Une semaine qui a changé ma vie ...



- Merde.

Cela ne pouvait pas être possible, pas ça, pas maintenant, pas quand je commençais enfin à tourner la page. Respire, hou… Ces engins se trompent quelques fois, n’est-ce pas, vous donnant de faux espoirs, ou au contraire vous foutant la frousse. Je préfère les bonnes vieilles méthodes, où une personne expérimentée vous l’annonce. Il n’y avait pas de quoi s’en faire, on allait prendre rendez-vous demain, et on connaîtrait le résultat, tout simplement. Je jetai cet objet dans la poubelle, avant de prendre une douche et sortir de la salle de bain. Je me dirigeai vers mon armoire, où je pris un tailleur noir et un débardeur vert. Je décidai de ranger un peu ma chambre, avant de descendre dans la cuisine pour y découvrir Temari, buvant sa tasse de thé, un journal à la main.

- Salut Tema.

Elle me répondit un bref salut, le nez toujours dans le journal, je me dirigeai vers la table pour prendre un café, lorsqu’elle daigna me regarder.

- Alors ?

- Positif.

- Et donc ?

- Je préfère vérifier à l’hôpital.

- Mais qu’est-ce que tu vas faire après ?

- Je ne sais pas.

- Tu vas lui dire ?

- Je ne sais pas, je ne sais même pas où il se trouve.

J’avais une boule dans la gorge, je me sentais mal, mais il fallait que je me retienne. Je décidai donc de changer de sujet.

- Les filles sont déjà parties ?

- Hm, Sakura est partie durant la nuit, lorsque je suis entrée, il y avait une urgence à l’hôpital, Hinata est partie tôt ce matin, réunion de famille, quant à Tenten, elle a une séance photo avec Sasuke Uchiwa.

- Le mannequin ?

- Ouais.

- Et toi tu ne travailles pas ?

- Je fais grève, Nara me fait chier.

Je souris, même si elle n’avouerait jamais que ce gars l’attirait, je savais qu’elle adorait se bagarrer avec lui. Je finis ma tasse d’une traite.

- Bon, je vais travailler, et tu devrais en faire autant, dis-je en prenant un biscuit.

- Je sais, je le fais juste poireauter pour l’énerver, mais je compte y aller que dans une heure.

- Ben profites-en, bonne journée.

- Toi aussi.

Je montai me brosser les dents, pour enlever l’odeur de café, avant de mettre mes chaussures. J’allai ensuite travailler, en prenant la voiture qu’il m’avait offerte, cela me fit penser à lui, même si je souffrais, je ne pouvais me résoudre à en acheter une autre car c’était un cadeau qui venait de lui.

**


Dring Dring

- Agence de tourisme de Konoha bonjour.

- … Ino.

Cette voix ! C’était...

- Il faut que je te voie, dit mon interlocuteur.

Je ne répondais pas. Je n’arrivais pas à répondre. J’étais figée, cela faisait 3 mois, 3 mois que je n’avais pas de nouvelles. Et du jour au lendemain, il appelait ici, comme si de rien n’était.

- Ino réponds-moi s’il te plaît.

Je ne répondis toujours pas, je ne savais pas quoi dire, ou plutôt aucun son ne voulait sortir de ma bouche.

- Très bien, je ne vais pas te déranger, on se verra ce soir.

Il raccrochait déjà. Je déposai à mon tour le combiné à sa place. Que voulait-il dire par ce soir ? Je sortis mon agenda, je n’avais rien de prévu ce soir, ni avec lui ne avec personne d’autre, je ne comprenais pas ce qu’il m’avait dit, je ne voyais même pas la raison pour laquelle il m’avait appelée. La sonnerie du téléphone me sortit de mes pensées.

- Allo ?

- Oui bonjour Madame, je suis bien à l’agence de tourisme ?

- Euh oui excusez-moi, que puis-je pour vous ?

**


Je regardai l’heure, 18h45, je finis rapidement ce que j’avais à faire, puis éteignis mon ordinateur, et fermai mon bureau. Il faisait nuit dehors, lorsque je me dirigeai vers ma voiture, le parking était vide, quand j’entendis un bruit, je me retournai, il n’y avait personne. J’accélérai le pas, quand quelqu’un me fonça dedans, en moins de deux secondes, je me retrouvai allongée au sol, avec un homme sur moi, et j’entendis des coups de feu tirés, instinctivement je fermai les yeux, espérant que j’étais en train de rêver, malheureusement la voix de l’homme au-dessus de moi me sortit de mes pensées.

- Ino, il faut qu’on aille jusqu’à ta voiture.

J’ouvris immédiatement les yeux, c’était…

- K-Kiba ?

Je le regardai complètement abasourdie, il était comme la dernière fois que je l’avais vu, peut-être juste la barbe qui commençait à sortir, signe qu’il n’avait pas dû se raser depuis longtemps. Je le détaillai, il était resté beau. Il portait une chemise blanche en dessous d’une veste en cuir marron, il avait notre collier, je portai directement ma main à mon cou, moi aussi je l’avais gardé. Il me l’avait offert alors qu’on fêtait notre première année ensemble. Je lui avais fait promettre qu’aucun de nous deux ne devait l’enlever, au risque d’une punition, de la part de celui qui l’avait gardé. Au début, il s’était moqué de moi, disant que j’étais trop romantique, puis finalement il avait accepté et me l’avait mis lui-même.

- Ino ? Tu m’écoutes ? Dit-il en chuchotant.

- Pourquoi tu chuchotes ? Lui demandai-je tout en faisant de même.

Là il me regarda comme si j’étais une idiote née, je ne compris pas pourquoi il chuchotait, en quoi est-ce que cela me rendait idiote ? Et là la réalité, de laquelle je m’étais complètement éloignée, éclata. Le bruit d’un coup de feu tiré en notre direction, le flingue dans les mains de Kiba, je commençais à paniquer, qu’est-ce qui se passait ?

- Kiba, pourquoi t’as ça dans les mains, demandai-je en pointant l’objet du doigt.

- Il faut qu’on aille à ta voiture, il ne me reste plus beaucoup de munitions.

- Ça ne répond pas à ma question.

- Ino, on est en train de se faire tirer dessus, tu penses vraiment que c’est le moment de poser ce genre de questions ?

Je le regardais sans répondre, j’avais juste envie de l’embrasser, cela fait tellement longtemps que je ne l’avais pas vu. Je me souvins soudain d’autre chose, j’étais enceinte… enceinte de lui. Je posai ma main sur mon ventre, et j’eus une soudaine envie de vomir. Je posai mon autre main sur ma bouche pour empêcher tout liquide de sortir de ma bouche. Kiba m’attrapa par le bras, on se releva en courant vers la voiture qui n’était pas si loin, tout en essayant d’éviter les balles perdues. Et d’ailleurs c’était qui, eux ?

**


Je m’allongeai sur le seul lit de la chambre d’hôtel où nous étions, cela faisait presque une heure que l’on nous courait après. J’étais fatiguée, trop d’émotions dans une seule journée, alors que d’habitude dans ma vie, rien ne se passait d’intéressant. Je jetai des regards dans toute la chambre, elle paraissait chaleureuse, il y avait une porte qui menait à la salle de bain, une autre à la penderie et la dernière au couloir. Une télévision se trouvait en face du lit juste devant la fenêtre, où les rideaux étaient tirés. La seule lumière qui permettait de voir dans la chambre était celle de la lampe sur la table de chevet à ma gauche. Je me mis à regarder le plafond en pensant aux choses qui m’étaient arrivées, j’avais d’abord appris que j’étais enceinte de mon petit ami, qui ne m’avait pas donné de nouvelles depuis trois mois, ensuite je recevais son appel une fois au bureau, jusque là rien d’anormal, mais le soir en rentrant chez moi j’apprenais que ma vie était en danger, mon ex réapparaissait d’un coup, en me protégeant avec une arme, j’avais appris que la voiture qu’il m’avait offerte était en fait un vrai dépôt d’armes dissimulées dans tous les coins possibles. On se faisait ensuite courser par des hommes dont j’ignorais l’identité et je me retrouvais à me cacher dans une chambre d’hôtel. Elle était vraiment passionnante cette journée.
Kiba ouvrit soudainement la porte de la chambre, il avait son téléphone dans les mains, après avoir refermé la porte il s’assit sur le fauteuil posé près de la télé. Je me relevai aussi, restant assise sur le lit. On se regardait dans les yeux, j’avais beaucoup de questions à lui poser, mais je ne savais pas par quoi commencer.

- Kiba, tu… tu n’es pas concessionnaire automobile, n’est-ce pas ?

- Ino, écoute…

- Non, c’est toi qui m’écoutes, réponds à ma question s’il te plaît, es-tu oui ou non concessionnaire automobile ?

- Non.

- Tu ne viens pas non plus du Texas ?

- Non.

- Tu t’appelles vraiment Kiba ?

- Oui, bien sûr que oui.

- Est-ce que tes sentiments étaient sincères ?

- Quoi ? Ino, attends, si je n’ai pas menti sur une seule chose c’était mes sentiments pour toi, crois-moi.

- Comment veux-tu que je te croie, alors que je me rends compte que tout ce que tu m’as dit était faux, tout ce que je pensais de toi était juste une image que tu as voulu me donner, une image qui, je m'en rends compte maintenant, est complètement fausse…

Je marquai une pause, j’avais d’autres questions à lui poser, ce n’était pas le moment de m’éloigner du sujet.

- Pourquoi tu as fait ça ? Pourquoi m’avoir menti ?

- Parce qu’au départ, je ne pensais pas tomber amoureux de toi.

A cette phrase, je sentis mon cœur battre de plus en plus fort, ces derniers mois, j'avais douté de ces mots, je m’étais même dit qu’il n’avait fait que se moquer de moi. Je décidai de changer de sujet pour le moment.

- C’était quoi tout ça alors ?

- De quoi ?

- La fusillade, la course, tout.

- Les mecs étaient après moi, et pour pouvoir me faire chanter, ils voulaient t’attraper.

- Pourquoi qu’est-ce que tu leur as fait ?

S’ensuivit un long silence, je voyais dans ses yeux qu’il préparait ce qu’il allait dire, il cherchait les mots.

- En fait je suis un espion.

- Je te demande pardon ?

- Je travaille pour le gouvernement, je suis espion.

L’information ne voulait pas entrer dans mon cerveau. C’était un… espion ? Il ne fit pas attention à mon manque de réaction, et continua.

- Ma mission était d’infiltrer la mafia de Konoha, de découvrir le plus d’informations sur leur chef, Danzo, et de l’arrêter, seulement il y a trois mois, Danzo a commencé à me faire suivre, surveiller chacun de mes faits et gestes, c’est pour cela que je me devais de t’éloigner de moi, je devais te mettre en sécurité, l’homme qui me surveillait t’a prise au début pour un coup d’un soir, mais après avoir mené son enquête a vite compris que tu étais plus pour moi. J’ai eu des informations qui disaient qu’ils allaient te kidnapper ce soir, c’est pour cela que je suis venu.

Je ne savais pas quoi répondre, alors tout ce qu’il avait fait était dans l’unique but de me protéger ? Je baissai la tête sans répondre, même si je lui en voulais de ne m’avoir rien dit dès le début, et pour m’avoir caché sa véritable identité, je sentis dans mon cœur une immense satisfaction, j’étais tellement heureuse, que je dus me retenir de sourire, face au bonheur que je ressentais.

- Tu veux manger quelque chose ? Me proposa-t-il alors qu’il prenait en main le téléphone.

- Oui, je suis affamée, lui répondis-je tout en repensant que désormais je devais me nourrir pour deux. Je vais prendre une douche.

Alors que je me dirigeais vers la salle de bain, je l’entendis commander des plats au service de l’hôtel.

**


Lorsque je me réveillai, j’avais les cheveux détachés, je portais seulement mon débardeur vert de la veille et ma petite culotte. Je regardai à gauche et droite, personne. J’étais toute seule dans la chambre, lorsque j’entendis l’eau couler dans la salle de bain, je sus que celui que je cherchais n’était que dans la salle d’à côté.

Je regardai l’heure qu’affichait le cadran du réveil, 09:27, si je me souvenais bien nous étions samedi, donc pas de travail, il fallait quand même que j’appelle les filles, elles devaient être inquiètes. Je descendis du lit, et me dirigeai vers le téléphone, emportant avec moi la couverture sans vraiment faire attention. Je pris le combiné, et m’apprêtais à composer le numéro, lorsqu’une main m’arrêta. Je regardai Kiba, pour lui demander pourquoi il m’avait arrêtée, lorsque je remarquai qu’il ne portait qu’un jean noir, qu’il tenait dans ses mains son T-shirt, et que suite à sa douche, il restait des gouttes d’eau dans ses cheveux. Ses muscles me paraissaient beaucoup plus imposants que d’habitude, ainsi que ses épaules, j’avais une soudaine envie qu’il me prenne dans ses bras, que je m’accroche à ses épaules, que je l’embrasse, que…

- N’appelle personne, ils risquent de nous repérer.

Cela me fit l’effet d'une claque au visage, je commençais à m’énerver contre lui, je déposai le combiné à sa place, plutôt rageusement, et cherchai du regard mes vêtements, que je trouvai sur le fauteuil près de la fenêtre.

- De toute façon, la vie est toujours impossible avec toi, quoi que l’on fasse tu n’es jamais content, tu me soules, dis-je tout en enfilant mon tailleur noir et en prenant mon sac, je rentre chez moi, et je ne veux plus jamais te voir, et si jamais tes copains m’attrapent, fais comme si tu ne me connaissais pas. Adieu, terminai-je en claquant la porte.

Je ne savais pas ce qui m’avait pris, le fait qu’il ait gâché ce moment si intime entre nous deux m’avait mis les nerfs, de toute façon on dit bien qu'il ne faut jamais contredire une femme enceinte n’est-ce pas ? J’avais une envie irrésistible de rentrer chez moi et de prendre un bon bain chaud, mais pour cela, il fallait que je sache où j’étais. Ah tiens, l’accueil était ici.

- Excusez-moi Monsieur, j’aimerais savoir où nous sommes, enfin je veux dire dans quelle ville nous sommes ?

- Nous sommes à Kiri, Madame.

- Très bien, pourriez-vous appelez un taxi pour moi.

- Bien sûr.

- Merci.

- Je vous en prie, vous pouvez vous installer sur les fauteuils, dit-il en me montrant les fauteuils mis à disposition pour les clients.

- D’accord.

Je décidai de passer aux toilettes avant de m’asseoir, mais lorsque je me dirigeai vers ceux-ci, j’entendis un homme crier sur une bande d’hommes plutôt balèzes, en costume noir, et à la tête rasée, la voix de cet homme, j’avais une impression de déjà vu, je connaissais cette voix, mais je n’arrivais pas à mettre un nom dessus. Je ne pus que comprendre un morceau de sa longue tirade.

- Cherchez-les, trouvez-les moi tous les deux, et n’oubliez pas, le boss les veut vivants, dispersez-vous, ordonna-t-il avant qu’ils n’exécutent les ordres.

Je ne fis pas attention, et rentrai dans les toilettes pour femmes. Après m’être recoiffée, et maquillée correctement, je sortis pour aller dehors, voir si mon taxi n’était pas arrivé, lorsqu’une voix m’interpella.

- Mademoiselle Ino !

Je me retournai pour reconnaître Sai Ishida, un homme réputé dans le monde des affaires, et qui avait fait appel à notre agence de tourisme de nombreuses fois, pour emmener ses conquêtes en voyage, il m’avait proposé de l’accompagner à plusieurs reprises, mais ayant un homme dans ma vie, je refusais toujours poliment, et puis même s’il était un très bel homme, et gentil, je ne pouvais être avec un autre que Kiba. Je lui souris.

- Monsieur Ishida, quelle bonne surprise de vous voir ici.

- Je vous en prie, je vous ai déjà demandé de m’appeler Sai.

- Si je vous appelais ainsi, vous penseriez que nous sommes plus intimes, or je ne veux pas que vous pensiez ainsi, mais dites-moi, que faites-vous ici ?

- Eh bien j’avais une affaire à régler, mais je m’en vais pour Konoha, je comptais venir vous voir d’ailleurs la semaine prochaine pour un voyage.

- Je me ferai un plaisir de vous y aider.

- Vous me feriez encore plus plaisir de m’y accompagner.

- Malheureusement je n’ai rien à vous offrir.

- Votre compagnie me suffira.

- Je tiens déjà compagnie à quelqu’un d’autre, je suis désolée mais je dois y aller, je dois rentrer.

- Attendez je vous raccompagne, je comptais justement rentrer, me proposa-t-il.

- Je pense qu’elle n’a pas besoin de vos services, je me ferai un plaisir de l’amener jusque chez elle, dit une voix derrière moi, que je ne connaissais que trop bien.

- Et vous êtes ? Dit-il, surpris par la soudaine intrusion de mon ex.

Je m’apprêtais à répondre lorsque Kiba me devança.

- Son fiancé.

**


Et voila que je me retrouvais dans sa voiture, en sa compagnie. Si je n’étais pas intervenue tout à l’heure, ils auraient fini par se battre. Mais il restait une chose que je me demandais, pourquoi avoir répondu que j’étais sa fiancée ? Question que je ne tardai pas à poser. Il soupira avant de répondre.

- Écoute, je sais que tu ne ressens plus rien pour moi, donc évite ce genre de questions, je t’emmène chez toi, et tu n’entendras plus parler de moi, comme tu me l’as demandé.

C’était la deuxième fois de la journée, que je ressentais une énorme claque résonner dans ma tête, un claque qui me réveilla et qui me dit : « Ma pauvre fille, réveille-toi, toi et lui c’est fini ». Je sentis mes larmes monter, prêtes à couler à n’importe quel moment, je m’enfonçai dans mon siège et ferme les yeux, essayant de dormir, le temps que l’on arrive. Malheureusement pour moi, j’eus une soudaine envie d’aller aux toilettes. On s’arrêta finalement à une station service. Je m’apprêtais à sortir, lorsque je remarquai qu’il n’y avait personne, cette idée me fit frissonner, je commençai à avoir peur. Je ne voulais pas lui demander de m’accompagner, j’avais une fierté tout de même. Je fermai la portière et avançai tout doucement vers les toilettes, qui se trouvaient derrière la station service. Le seul bruit que j’entendais était celui du moteur de la voiture et de mes talons qui claquaient au sol. Je fis à peine dix mètres, que je retournai vers la voiture en courant, Kiba ne comprit pas ce qui se passait, son premier réflexe fut celui de sortir son arme, j’ouvris alors la portière, avant de mettre ma fierté de côté et de lui demander de m’accompagner, il soupira avant de me suivre.
Lorsque j’ouvris la porte des toilettes pour dames, Kiba resta devant, ce qui ne me rassura pas vraiment.

- Tu pourrais entrer avec moi s’il te plaît.

- Ino, il n’y a personne.

- C’est justement ça qui me fait peur.

Il finit par entrer, et moi faire mes besoins, seulement en refermant ma jupe, la fermeture éclair se bloqua, bon sang c’était quoi ce délire, je portais malheur ou quoi ?

- Kiba ?

- Quoi encore ?

Je sortis des toilettes en tenant ma jupe, pour ne pas qu’elle tombe et me dirigeai vers lui, l’air de dire c’est coincé, je me retournai ensuite face au miroir et dos à lui, et pendant que lui essayait de remonter cette fichue fermeture, moi je ne m’empêchais pas de le détailler, il était vraiment beau, et des images de nos ébats refirent surface dans ma tête, bon sang mais qu’est-ce qui m’arrivait ? Je sentis une chaleur en moi, tellement importante que j’eus envie de gémir. J’avais envie de lui, là, maintenant. J’avais le souffle saccadé, je respirais de plus en plus fort. Et lorsqu’enfin il réussit à refermer ma jupe, en un geste je le plaquai contre le mur pour pouvoir l’embrasser, baiser auquel il répondit. Je sentis mon cœur battre de plus en plus vite, je posai une main sur son torse et l’autre autour de son cou, je lui défis sa chemise d’un geste, faisant sauter par la même occasion quelques boutons, et passai mes mains sur son torse musclé, il m’avait tellement manqué. On arrêta notre baiser, avant de se regarder dans les yeux, je voyais un amour tellement profond dans ses yeux, et un désir, un grand désir, et avant qu’il ne me ré-embrasse, je lui dis d’une petite voix : « je t’aime », j’avais besoin qu’il sache, que mes sentiments étaient toujours là, que mon cœur lui avait toujours appartenu, il arrêta soudain notre baiser, me regarda dans les yeux puis me sourit, il me chuchota « je t’aime aussi Ino », avant de me pousser et de me déposer sur le meuble près du lavabo. Et bien sûr de m’embrasser et même plus que ça.

**


Si je devais résumer ma dernière semaine, je dirais qu’elle avait été remplie d’action, mais que surtout elle avait été merveilleuse. J’avais retrouvé mon ex, dont j’étais enceinte, lors d’une fusillade, où des hommes voulaient m’attraper. J’avais aussi appris qu’il était en fait un espion infiltré dans la plus grande mafia japonaise, et qu’il était loin du métier de concessionnaire. Aussi que l’un de mes plus grands clients à l’agence de tourisme, était en fait le bras droit de la mafia, qu’il me surveillait de près et qu’il attendait que je lui accorde toute ma confiance. Mon ex m’avait ensuite fait l’amour dans les toilettes d’une station-service abandonnée, après quoi on s’était fait attraper par la mafia, heureusement que l’un des potes à Kiba était venu nous aider, je lui avais annoncé que j’étais enceinte sur le coup du stress. Une fois Danzo attrapé, Kiba m’avait demandée en mariage. Et là, nous sommes samedi matin, j’ai un homme dans mon lit, un bébé en route et une bague au doigt. Et tout ça en une semaine ! Record à battre !

FIN




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