« À quoi bon rester dans ce monde où rien de nouveau ne se produit … la même routine, les mêmes incidents, les mêmes visages … j’ai beau chercher, je ne trouve pas une raison de vivre … » </3
kanzaki 96 (Féminin), le 12/04/2011 C'est ma première fiction. J'espère qu'elle plaira aux lecteurs. :) Elle est réaliste il n'y a pas de passages imaginaires, sauf si c'est un rêve.
Bon, je vous laisse à votre lecture. :3 Bye bye. :D
Chapitre 2: Souvenirs.
« Où suis-je... ? Quelle est cette lumière aveuglante... ? Est-ce la mort qui vient enfin à ma rencontre ? Je me sens étouffer… Et cette personne… Qui est-ce... ? Ces cheveux... Haku... ?
- Docteur Namikaze, elle reprend connaissance !
Non. Je ne suis pas morte.
Des pas s’approchent. Un autre individu, un visage familier : Le docteur Namikaze.
Pourquoi tant d’inquiétude et de panique sur leurs visages ?
Il me redresse, ôte le respirateur se trouvant sur ma bouche et me regarde.
-
Comment vous sentez-vous Mademoiselle Ibuki ?
Aucune réponse. Il poursuit en posant sa main sur mon front :
- Mademoiselle ?
Je rejette sa main, et commence à vociférer, hystérique. Je me débats, criant toute la haine que j’éprouve, hurlant toute l’amertume que j’ai sur le cœur. Des bras m’entourent, pourquoi ? Je tente une dernière résistance, mais mon corps ne répond plus. J’ouvre la bouche mais rien n’en sort. Je sens mes joues s’humidifier. Des larmes ? Oui, des larmes. Me voilà maintenant pleurant telle une enfant. »
Sasuke l’enlaçait. Et jusqu’à ce qu’elle s’assoupisse, il la tint fermement dans ses bras. Dès qu’elle fut endormie, il la lâcha, et sortit sous les regards stupéfaits de Haku et de Minato.
« Je me réveille encore devant cette même vision, cette chambre d’hôpital. Mais cette fois, elle est nocturne. Je sors à nouveau et vais vers ce jardin qui se trouve au service de psychiatrie. Il n’y a pas un chat ; tout le monde dort. J’avance dans le noir. J’aperçois, au loin, une silhouette. Je m’approche encore, et je vois une personne assise au pied de l’arbre où j’étais la dernière fois.
Je passe à côté du chêne, faisant comme si cet être n’était pas là. Mais il me retient par la main, m’obligeant ainsi à m’asseoir à côté de lui. Je le regarde, intriguée par son geste. À travers le noir, je peux distinguer un sourire sur son visage. ‘’Il est sûrement fou’’, me dis-je.
-Tu me trouves étrange ? dit-il, le sourire aux lèvres, en voyant mon air interrogatif.
-Peut-être … Je pense surtout que tu es fou.
Je m’apprête à me relever, mais il me retient encore une fois. Je le regarde, lui montrant mon impatience.
-C’est ce que je pensais … Je ne suis pas fou ; je vais sortir de cet asile en fin de semaine. Depuis quand es-tu ici ? Et pourquoi ? demanda t-il.
-Je n’ai pas à te répondre, répondis-je d’un ton arrogant.
-Allons ne sois pas si odieuse et réponds-moi. Tu n’auras rien à y perdre ; au contraire, ça te soulageras d’en parler.
Je réfléchis un moment en le regardant. Un silence pesant s’installe, jusqu’à ce que je décide de le rompre.
-J’ai tenté de me suicider…
Encore un instant de silence ; brisé par lui cette fois.
-… Je vois. Et pourquoi donc ?
Je prends une grande inspiration, et me lance :
-Il y a assez longtemps de ça, mes parents ont été tués dans un accident de voiture. À l’époque, j’étais enfant, et je ne savais pas vraiment ce que ça voulait dire… Plus le temps passait, et plus je sentais un vide dans ma vie… une absence, un manque… On me disait ‘’Ton père et ta mère sont partis dans un long voyage.’’ Mais je n’étais pas apte à comprendre…
‘’Après quelques mois, on a décidé que je devais rester chez ma tante. Elle a profité de moi, m’a obligé à travailler chez elle. J’étais mal-nourrie, battue, et traitée comme de la vermine. Cela a duré pendant dix ans… mais j’ai tenu bon. Un beau jour, je faisais la vaisselle comme d’habitude, et j’ai appris ‘’par accident’’ que c’était ma tante, cette personne infâme, ignoble, et détestable, qui avait tué ceux qui m’ont mise au monde…
‘’Sous le choc, je suis partie dans ma ‘’chambre’’, j’ai rangé mes affaires, et j’ai quitté la demeure de ma parente sans un mot. Je me suis trouvé un travail dans un café, et j’ai payé le loyer d’un appartement que j’ai loué à l’aide de l’argent que je gagnais … Plus le temps passait, plus je me lassais de cette situation tout à fait pitoyable … Alors j’ai pris les cachets que j’avais volé chez ma tante, et je les ai avalé, accompagnés d’une bonne bouteille de vin …
‘’Quand j’ai ouvert les yeux, je me suis retrouvée dans cet hôpital… Je ne sais même pas qui m’a ramené ici … Enfin, j’espère que je n’y resterai pas longtemps … ‘’. »
Konan se tourna vers le jeune homme, un sourire amer tracé sur son visage. Quand elle le vit, il avait les larmes aux yeux. Il essuya ses yeux, et resta muet. Elle reprit la parole.
-Pardon si je te dérange avec ça, dit-elle en gardant son sourire.
-… Comment t’appelles-tu ?, dit-il en gardant cette même expression.
-Konan Ibuki. Et toi ?
-Suika, Suika Yagami.
-Je m’en souviendrai …
-Excuse-moi,… mais je vais aller me reposer. Au revoir.
Il se leva et s’en alla vers sa chambre, laissant la jeune fille étonnée devant son comportement.
[…]
Il s’affala sur son lit et essaya tant bien que mal de garder son calme. Il se retrouva à nouveau confronté à ce qu’il avait vécu durant ces dernières années.
Suicide … Ce mot le mettait dans tous ses états …
Suika avait grandi dans un orphelinat. On lui avait dit qu’il avait été trouvé par le directeur qui prit soin de l’intégrer dans son établissement. Il y passa toute son enfance. Il y apprit à lire et à écrire, à parler et à communiquer. Il y esquissa son premier sourire, et y versa ses premières larmes. Il était aimé de tout le monde et souriait pratiquement tout le temps. Devenu un jeune homme prêt à affronter la société, il travailla durement jusqu’à réaliser son rêve : Devenir professeur universitaire. Il fut admis à l’université d’Oxford.
Au cours de son enseignement à cette dernière, il fit connaissance avec Ami ; une fille pratiquant le même métier. Il apprit à la connaître et fut fasciné par sa distincte façon de penser et sa différente manière de voir les choses. Il en tomba amoureux après quelques années de fréquentation.
Il la demanda en mariage. Elle accepta. La veille de leur mariage, Suika n’eut aucune nouvelle de sa fiancée. En fin de journée, lorsqu’il rentra chez lui, il aperçut Ami, allongée par terre, sa peau d’une pâleur de mort. Il accourut vers elle.
-Ami ! Ami !, criait-il.
Mais ses appels étaient vains. Elle ne se réveillait pas. Il trouva un mot sur sa table et le prit. Tout ce qu’il y trouva fut un simple : ‘’ Désolée, je souffre trop. ‘’. Rien de plus. Il saisit son téléphone et appela la famille de la jeune fille, leur annonçant sa mort.
Mariage, amour, bonheur et joie … n’étaient à présent que des rêves irréalisables pour lui. Tout ce qu’il ressentait était un vide au fond de lui. Il n’avait plus le goût de vivre.
Il suivit des thérapies chez différents médecins sans résultat. Alors, le directeur de l’orphelinat décida de le transférer dans l’asile psychiatrique où il se trouvait à présent. Il se sentit mieux ; mais il n’était pas redevenu comme il était auparavant. Et cela à cause d’une question qui le torturait. De quoi Ami souffrait-elle ?
[…]
Une fois calmé, il retourna là où il était. Il vit la jeune fille endormie au pied de l’arbre. Il s’approcha d’elle à pas de loup, l’observant. Il la prit dans ses bras, l’emmena dans sa chambre et s’en alla sans un mot.
Quand Konan fut réveillée – dans sa chambre – elle en fut surprise, ne sachant qui l’avait ramené. Elle était partie au jardin pour changer. Elle commençait à détester cette pièce.
Elle alla voir un infirmier qui se tenait auprès de la porte.
« Excusez-moi, puis-je avoir un calepin et un stylo ? J’en ai besoin. » Lui demanda-t-elle.
La personne en question la regarda d’un air à la fois interrogatif et surpris. Il lui sourit ensuite, lui disant qu’il allait voir s’il pouvait lui en trouver.
Une demi-heure était passée, et la jeune fille commençait à s’ennuyer. Et quand elle quitta son lit, l’homme entra dans la salle, le livret et le stylo entre ses mains. Un air de satisfaction se dessina sur le visage de Konan. Elle prit ce qu’on lui avait donné, et retourna s’asseoir sur son lit. Elle saisit son stylo et son cahier, puis commença à écrire.
J’ai encore essayé de faire de mon mieux ... :x Enfin, je ne vais pas bien ces derniers temps alors j’espère que cela n’a pas influencé mon écriture… x) Qu’en pensez-vous ? Est-ce assez bien ?... :o J’attends vos critiques. :3 Et merci … ˜ <3