Fiction: Retour du pays des morts...

« À quoi bon rester dans ce monde où rien de nouveau ne se produit … la même routine, les mêmes incidents, les mêmes visages … j’ai beau chercher, je ne trouve pas une raison de vivre … » </3
Général | Mots: 5741 | Comments: 35 | Favs: 9
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kanzaki 96 (Féminin), le 15/01/2011
C'est ma première fiction. J'espère qu'elle plaira aux lecteurs. :) Elle est réaliste il n'y a pas de passages imaginaires, sauf si c'est un rêve.
Bon, je vous laisse à votre lecture. :3 Bye bye. :D




Chapitre 1: Suicide.



« À quoi bon rester dans ce monde où rien de nouveau ne se produit … la même routine, les mêmes incidents, les mêmes visages … autant mourir que de rester ici, à se faire envahir par l’obscurité … à se faire ronger par la malveillance, et la haine des cœurs de ces êtres ... j’ai beau chercher, je ne trouve pas une raison de vivre … »

Ce furent les dernières pensées de Konan Ibuki, une fille de 20 ans, élancée, aux yeux bleu-foncé, aux cheveux de la même couleur et à la taille fine, avant qu’elle ne commence à ingurgiter des somnifères un par un, instant après instant, jusqu’à ce qu’elle termine la boîte.
En attendant que les cachets soient dissouts dans son estomac, Konan prit un magazine qu’elle avait acheté quelques heures auparavant, elle l’ouvrit et commença à le lire, tranquillement allongée sur son lit.
En feuilletant, page par page, elle tomba sur un article dont la première ligne attira son attention.

<< Rien dans ce monde n’arrive par hasard. >>
Pourquoi fallait-il qu’elle lise ces mots ce jour là, le jour où elle a décidé de mettre fins à ses souffrances. Quel message ces mots enfermaient-ils ? Si elle n’avait pas pris ces cachets, elle aurait pu faire des recherches, trouver des réponses à ses questions …
Serait-elle en train de regretter ce qu’elle avait fait ? Serait-elle en train de se trouver une raison de vivre ? Non, elle ne devait pas !
Alors, pour chasser ces idées de sa tête, elle se remémora les pensées qu’elle avait eues avant d’avoir avalé les sédatifs, et se retrouva encore plus incitée à mourir.

Finalement, elle se leva, et s’arrêta devant sa fenêtre observant chaque recoin de sa rue, pour la dernière fois de sa vie. Et c’est alors que, quand elle s’intéressa enfin à une dispute entre deux personnes dans l’allée, elle s’écroula par terre, ressentant une douleur atroce.
Etait ce enfin la fin pour elle ? Y avait-il une autre vie après son existence sur cette planète ?
Elle sentit sa respiration se faire hésitante et sombra peu à peu dans l’inconscience, et puis d’un coup, plus rien : le noir total.

************************************************************

Konan ouvrit les yeux, apercevant, devant ses yeux, des murs blancs et des draps de la même couleur. Je ne peux qu’être au paradis, Songea-t-elle.
Or, elle sentit des fils emprisonner sa nuque, ce qui contredisait sa pensée. La jeune fille était dans un hôpital, clouée à un lit peu confortable, et était entourée de deux personnes, ça ne pouvait être que des médecins, vu leurs tenues.
Elle essaya de bouger mais l’un des deux docteurs l’en empêcha en la retenant d’un bras, il lui sourit poliment et se décida à briser le silence.

-Bonjour mademoiselle, je suis le docteur Namikaze. Namikaze Minato.

-…

Aucune réponse, il continua sur sa lancée.

-Je suis là pour m’assurer de votre état. Après ce que vous avez tenté … votre cœur a été atteint et …

-…Soyez franc et dîtes-moi combien de temps il me reste à vivre …

Il se racla la gorge, et dit doucement :

- Une semaine.

Konan esquissa un sourire. Le docteur Uchiwa, interne à l’hôpital, et assistant du docteur Namikaze, dirigea son regard vers sa patiente, et l’observa pendant quelques instants.
Ensuite, il se retourna et s’apprêta à sortir de la chambre, quand il se fit arrêter par Minato qui lui dit de revenir s’assurer de la santé de la jeune fille, puis il quitta la pièce, lâchant un soupir blasé. Ce qu’il peut être hautain, pensait Konan.

- Il a l’air orgueilleux mais … il a un bon fond.

- Je ne m’en soucie pas du moment qu’il ne me dérange pas pendant mon séjour ici.

Le docteur Namikaze avait des yeux bleu-azur, des cheveux blonds et une peau assez claire. Le sourire dessiné sur ses lèvres faisait paraître qu’il était optimiste, qu’il menait une belle vie…sans problèmes,…sans complications… Il était tout le contraire du docteur Uchiwa.
Sasuke lui, était brun, ses yeux d’un noir profond et sa peau d’une pâleur de mort. Il paraissait mystérieux … pessimiste … et réservé. Du moins, c’est ce que pensait la jeune fille.

Elle ferma ses yeux et se rallongea. Le médecin la considéra quelques minutes et sortit à son tour, la laissant se reposer. A son réveil, Konan était toujours dans la même chambre, éclairée par le soleil traversant les fenêtres. Elle ne sentait plus les fils autour de sa gorge mais avait toujours du sérum lié aux veines.
Elle se releva, et marcha vers la porte qu’elle ouvrit et referma après être sortie.
Elle errait sans but dans les couloirs de l’hôpital, découvrant chaque service de ce dernier : Cardiologie, Neurologie, Pédiatrie, et d’autres.
Elle finit par arriver au service de psychiatrie. Elle voulut savoir ce qui se passait à l’intérieur. Alors, elle entra. Il n’était pas comme elle l’avait imaginé, elle croyait qu’elle verrait des cellules enfermant des malades mentaux, des cris surgir de partout, des fous courir à leur perte.
Mais tout ce qu’elle vit, fut un immense jardin peuplé de gens paraissant normaux. Elle avança, dévisageant chacun des êtres qui se tenaient autour de sa personne.
Elle finit par s’assoir au pied d’un arbre pour se reposer : après ce qu’elle avait enduré, elle n’avait plus de forces. Une jeune fille aux cheveux noirs et longs vint l’y rejoindre. Elle lui sourit et dit en fermant les yeux :

-C’est une belle journée vous ne trouvez pas ?

La brune ne voulut pas répondre au début. Après quelques instants, elle répliqua d’un ton las en soupirant :

-Que me veux-tu ?

-Eh bien … rien de bien spécial je vous voyais seule ici alors je me suis dit que de la compagnie ne serait pas de refus.

-Merci mais... je préfère rester seule…

-Je reste quand même. Je ne tiens pas à me retrouver isolé.

-Fais comme tu veux … Mais dis-moi, qu’est-ce qu’une fille comme toi peut bien faire dans le service de psychiatrie ?

-Une fille ?

La personne éclata de rire, ce qui attira l’attention de la jeune Ibuki, qui restait muette devant sa réaction.

-Ai-je dit quelque chose de drôle ?...

-Croyez-moi, je suis loin de ce qu’on peut appeler une fille.

-Que veux-tu dire par là ?

-Eh bien,… je ne suis pas de la gente féminine. Je suis un homme. Je me nomme Haku, enchanté.

Konan n’en croyait pas ses oreilles. Lui, un homme ? C’était impossible !
L’individu poursuivit ses paroles :

-Je suis un interne dans cet hôpital.

-Mais … tu ressembles à une fille pourtant …

-On me le dit souvent…

Le brun lui sourit et demanda :

-Puis je savoir à qui ai-je l’honneur ?

-Je ne te connais pas alors je ne vois pas pourquoi je te donnerai mon prénom.

Soupir. Décidément, l’attitude de Konan commençait à l’agacer.

« Haku ! »

Une voix venait d’appeler le brun. « J’arrive ! », répliqua t-il en se levant. Avant de s’en aller, il se tourna vers Konan et lui dit qu’il devait s’en aller. Il s’excusa et partit en courant.
Qui était cette personne si étrange ? Cela demeurait le cadet de ses soucis…mais quelque chose en lui éveillait sa curiosité, ce qui ne devait pas arriver.
Elle devait mourir dans une semaine, elle allait reposer en paix après tant de peine, alors à quoi bon se prendre la tête dans de pareilles futilités ?
Elle s'allongea, considérant le ciel, une création de Dieu. Du moins c’est ce que disaient les gens.

-Konan avait perdu sa croyance en étant enfant. Elle avait perdu ses parents dans un accident de voiture. Elle était fille unique, et avait grandi avec ses cousins et cousines, chez sa tante. Elle a été maltraitée, malmenée, brutalisée.
Et malgré cela, elle a tenu bon.
Elle a continué ses études, a travaillé pour se payer de quoi se vêtir, a supporté les insultes et les injures qu’on lui balançait.
« La vie vaut la peine d’être vécue » Disait-elle.
Jusqu’au jour où, elle apprit que la tante qui l’avait recueillie chez elle, était la cause de la mort de ses parents. Elle les avait heurtés accidentellement, causant ainsi leur décès.
Quand elle apprit l’information, elle était au lycée. Elle prit ses affaires et s’en alla louer un appartement, qu’elle paya des moyens qu’elle se procurait de son travail partiel.
Elle passait ses nuits dans des bars, se saoulait chaque nuit. Cela continua jusqu’à ce jour où, elle décida de mourir, mettant fin à ses souffrances.-

La jeune fille finit par se redresser à son tour, revenant sur ses pas. Soudainement, elle sentit son cœur se serrer, sa respiration s’accentuer. Ça se reproduisait. C’était vraiment la fin. Elle s’effondra au beau milieu du jardin, perdant conscience, perdant connaissance, perdant sa lucidité.




Voilà le premier chapitre est fini.
Qu'en pensez vous ?




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