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Fiction: Les chroniques d'Aya Uchiwa-Senju

Je m’appelle Aya Kino…heu, non. Mon vrai nom est Aya Uchiwa-Senju. Ce nom était un tabou absolu, il en allait de ma survie. Toutefois, j’ai échoué. Poursuivie par le plus infâme des hommes jamais connu, aujourd’hui, je vais mourir. Pourtant, j’avais tout fait pour continuer à vivre tant que je ne l’aurais pas tué. C'était une promesse, et je ne vais pas pouvoir la tenir. Tout ça parce que ce monstre n’appréciait pas qu’on lui fasse de la concurrence. Mais je m'emballe…Venez découvrir mon h
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure / Drame | Mots: 9760 | Comments: 16 | Favs: 7
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Aquaria (Féminin), le 31/01/2011
Alors, pour ce chapitre, je reprends le style d'écriture du premier. C'est la vie d'Aya vue par elle, "par ses yeux" d'où le titre. Je ferais de temps en temps un petit chapitre comme ça. Pas tout le temps, ce sera surtout pour marquer un passage très important dans sa vie. J'espère que ça va vous plaire. J'ai beaucoup de mal à écrire en me mettant dans la tête d'Aya. Donc voilà, bonne lecture !

Merci pour les comms précédents !




Chapitre 6: Par les yeux d'Aya, partie 1



Si je réfléchis bien…
Je ne me souviens pas tellement des cinq-six premières années de ma vie.
C’est dommage… je suis pourtant certaine que c’était la meilleure période de mon existence.
Je pense.
Mais bon. Tout ce que je sais de cette époque, c’est ce que mes parents m’en ont raconté.
Et des souvenirs que j’en ai, qui commencent à peu près quand j’ai débuté l’école.
Ce qui n’est pas grand-chose.
C’est aussi à partir de là que j’ai commencé à me poser des questions sur le passé de mes parents.
Forcément.
Je voyais mes amies, leurs parents, leurs grands-parents et toute leur famille à rikiki…
Moi, j’avais juste mes parents, qui ne me disaient rien.
Je ne leur en veux pas. Je les comprends. A leur place, j’aurais fait pareil, je crois bien.
Mais je dois bien avouer que quand j’ai commencé à lui poser des questions, ma mère a été plus qu’honnête.
Elle aurait pu mentir. Elle aurait pu me dire que ça ne me regardait pas, où que j’étais trop petite. Elle aurait eu raison.
Mais non.
Elle m’a dit la vérité.
Avec des mots simples, des mots adaptés à mon âge. Elle m’a dit la vérité.
Elle m’a expliqué que leurs parents à eux ne supportaient pas leur amour. Forcément, tout le monde connaît la fameuse rivalité entre Senju et Uchiwa.
Ces deux clans ne peuvent pas se voir depuis cette histoire entre Hashirama et Madara. Alors que franchement, ça date…
Et que ça partait d’un truc tellement ridicule.
Mais bon. Les vieilles rancunes, c’est tenace, et ça pollue les générations qui suivent.
Alors, par conséquent, une Senju et un Uchiwa qui s’aiment, ça faisait mauvais genre.
Si on m’avait pas appris la politesse et le respect de mes aînés…
Bref, je suis sûre que je n’ai pas besoin de dire ce que je pense pour qu’on le devine.
Mais je dois bien avouer que cette situation me fait vraiment plaisir. Je suis fière que mes parents aient décidé de s’aimer et de rester ensemble malgré tout. Et je suis fière d’être le fruit de cet amour.
Même s’ils ont été obligés de fuir leur village, leurs familles respectives, toutes leurs attaches.
Je sais à quel point ça les faisait souffrir. Ils ne s’en parlaient respectivement pas, pour ne pas faire souffrir l’autre. Mais ils se connaissaient et s’aimaient tellement qu’ils savaient toujours ce qu’ils pensaient.
La façon dont-ils s’aimaient était tellement incroyable. Tellement belle, et poignante.
Et c’est aussi lors de cette fameuse discussion que j’en ai appris un peu plus sur la famille de mon père.
J’ai appris qu’il avait une sœur, sœur que je n’ai jamais rencontrée. Aurait-elle été heureuse de faire ma connaissance ? J’aurais aimé la voir, ne serait-ce qu’une fois. D’après papa, c’était une femme exceptionnellement douce et gentille.
Cette sœur qui avait un fils, un peu plus jeune que moi.
Mon cousin.
Que j’ai aimé tout de suite, avec l’innocence de l’enfant que j’étais.
J’avais une furieuse envie de le voir, encore plus que ma tante. Vous pensez bien, un enfant avec lequel j’aurais pu jouer.
Ce vœu a été réalisé, bien des années plus tard, mais ce n’est pas le sujet.
Des fois, je me demande si ce jour-là, ma mère n’avait pas tout simplement eu besoin de se confier. Elle était si jeune, et avait déjà subi tant d’épreuves…
Ma chère maman. Bien-sûr que non, je ne pourrais jamais t’en vouloir. Tu m’as donné tellement d’amour.
Et je ne t’oublie pas, mon cher papa. Toi aussi, tu m’as aimé.
Je vous aimais tant, tous les deux.
Mais vous m’avez été enlevés.
Et je ne peux même plus vous venger.
Enfin, bref.
Au départ, je parlais de mon enfance.
Comme je le disais, je me rappelle surtout des événements qui datent de mon entrée à l’école. Avant, c’est trop flou.
Ce qui, je le répète, est bien dommage.
A cette époque, j’avais deux amis, mes meilleures amies.
Il s’agit bien entendu de Kisa et Kotoko.
Je me souviens un peu d’elles, mais ça fait si longtemps…
Kisa était grande pour son âge, rousse, et ses yeux étaient verts, je crois. Elle avait des tâches de rousseur sur les joues que je lui enviais. Elle était d’un caractère aussi flamboyant que ses cheveux, et c’était avec elle que je m’entendais le mieux. Elle aimait beaucoup s‘amuser, et n’avait peur de rien, un vrai petit garçon manqué. Elle nous entraînait toujours dans des expéditions, qui pour nous étaient de véritables aventures.
Kotoko était tout son contraire. Petite, un peu potelée, ses cheveux et ses yeux étaient noirs. Elle était dotée d’une timidité maladive, qui était un vrai handicap pour elle. On ne l’entendait jamais. Mais je crois que c’était quand même elle qui veillait un peu sur Kisa et moi. Elle était douce et raisonnable et j’avais confiance en elle. Peut-être facilement impressionnable, elle nous empêchait très souvent de faire les pires bêtises.
On était comme les doigts de la main. Depuis le jardin d’enfants. Même quand nous sommes entrées à l’école, Kotoko a été affectée à une autre classe, nous nous retrouvions toujours toutes les trois, pendant les pauses.
Que sont-elles devenues ? Je l’ignore. Elles ont probablement rencontré un homme bien, peut-être qu’elles se sont mariées, et qu’elles ont des enfants, même. Tout ce que font la plupart des femmes, en général.
Une vie normale, quoi.
Tout ce dont j’aurais rêvé. Tout ce que je n’ai pas eu.
Et que je n’aurais jamais.
J’aurais aimé les revoir. Je pensais à elles, de temps en temps. Je me demandais si elles aussi, de leur côté, elles pensaient à moi.
Je ne le saurais pas, malheureusement.
En même temps que je débutais l’école, mon père et ma mère ont commencé à m’apprendre les arts ninjas.
Ils étaient tous les deux si exceptionnellement doués.
Ils ne faiblissaient pas à la réputation de leurs clans respectifs. A croire que j’étais la seule tare.
Incapable de vaincre un type tout seul. Même si le type en question est un monstre.
Enfin, je dois dire que j’adorais les moments où j’apprenais le ninjutsu. Même si je n’avais pas le talent de mes parents, j’aimais ça. C’était déjà quelque chose.
Au moins, je n’avais pas à me forcer pour apprendre.
Le ninja, Taijutsu, Genjustsu…J’apprenais tout ce qu’il y avait à savoir avec mon père. Et ma mère m’apprenait le reste. J’ai reçu les bases de ninjutsu médical par elle. Bases qui m’ont très souvent sauvé la vie, et qui m’ont aidée par la suite.
Un médecin ninja, ça peut toujours se rendre utile.
Même si nous ne pouvons pas tout soigner…
Bon, je dois bien avouer que je ne comprenais pas, à ce moment-là, pourquoi je devais garder tout ça secret. Mais à mon âge, je m’amusais de toutes ces cachotteries.
J’étais si petite, et tellement naïve. J’aurais aimé garder cette naïveté encore un peu.
Malheureusement, ça n’a pas duré bien longtemps.
Poussées par Kisa, Kotoko, et moi nous faufilions très souvent en-dehors du village pour nous amuser. Bien-sûr, c’était interdit…
La troisième grande guerre des ninjas s’était achevée moins de deux ans auparavant, et il y avait encore des troubles, ici et là.
Bien entendu, nous n’étions pas au courant. Ce n’est pas une excuse, je le sais.
Mais quel enfant n’a jamais désobéi à ses parents ?
Et c’est là que tout a basculé.
Comme je regrette d’être sortie du village, ce jour-là.
Malgré tout ce qu’ont pu me dire mes parents, toutes ces preuves d’amour, je savais bien que tout était de ma faute.
Quelle idiote !
J’ai gâché leur vie, tout ce qu’ils avaient mis des années à construire.
Tout a commencé de ce jour-là.
C’était pourtant un magnifique jour ensoleillé, plein de promesses. Rien n’indiquait qu’un drame allait se jouer un jour pareil.
Et pourtant…




Je n'ai pas grand-chose à rajouter pour ce chapitre. Un p'tit comm ?

Prochainement...
L'éveil, partie 1




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