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Fiction: Les chroniques d'Aya Uchiwa-Senju

Je m’appelle Aya Kino…heu, non. Mon vrai nom est Aya Uchiwa-Senju. Ce nom était un tabou absolu, il en allait de ma survie. Toutefois, j’ai échoué. Poursuivie par le plus infâme des hommes jamais connu, aujourd’hui, je vais mourir. Pourtant, j’avais tout fait pour continuer à vivre tant que je ne l’aurais pas tué. C'était une promesse, et je ne vais pas pouvoir la tenir. Tout ça parce que ce monstre n’appréciait pas qu’on lui fasse de la concurrence. Mais je m'emballe…Venez découvrir mon h
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure / Drame | Mots: 9760 | Comments: 16 | Favs: 7
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Aquaria (Féminin), le 31/01/2011
Juste un truc en passant...
J'ai ajouté un mot au titre par rapport à ce que j'avais dit dans le chapitre précédent.
Ouais, je sais, on s'en fout !
Allez, bonne lecture !

Ps : Merci à tous ceux qui ont commenté les chapitres précédents, ça me fait très plaisir !




Chapitre 5: Entraînement, révélations



Cela faisait quatre mois qu’Aya avait commencé l’école. Durant ce laps de temps, Hiroki n’avait pas trop entraîné sa fille, se contentant de lui donner des exercices de contrôle de chakra et des entraînements au lancer de shuriken.

Cependant, la fillette était désormais en vacances. Et le jeune homme décida de débuter pour de bon l’entraînement de son enfant.

Il l’initia donc au ninjutsu, avec un grand plaisir. La petite, bien qu’encore faible, était pleine de volonté et possédait une grande envie d’apprendre. Il se décida à lui enseigner les jutsus de base tel le clonage, ou métamorphose, ainsi que ceux concernant les éléments. De son côté, Misao se décida à lui apprendre tout ce qui avait trait à la théorie et les règles des arts ninjas, que son mari avait tendance à laisser de côté.

Et c’est ainsi que les mois passèrent. La petite Aya progressaient, lentement, mais sûrement. Il fallait aussi préciser qu’elle n’était initiée aux ninjutsu que quelques heures par semaine, ses parents mettant un point d’honneur à ce que personne ne sache qu’ils étaient tous ninjas.
***
Ce jour-là était le jour de repos pour les enfants. Aya était tranquillement allongée sur le tapis du salon, très occupée à gribouiller maladroitement les mots qu’elle apprenait. Misao écrivait. Et tout commença par une question innocente de l‘enfant.

_ Dis, maman…lança-t-elle en mordillant son feutre.

_ Oui, ma chérie ?

_ Aujourd’hui, Kotoko est allée voir sa mamie dans le village à côté…Dis-moi, j’ai une mamie, moi ? Pourquoi on va pas la voir ?

La jeune maman pâlit, et de grosses larmes envahirent ses yeux. Elle les ravala vivement, ne souhaitant pas affoler sa fille.

_ Heu…eh bien…c’est compliqué…bafouilla-t-elle.

_ J’ai pas de mamie ?

_ Si, si ! Tu es as deux…tu as même deux papis !

_ Alors pourquoi on va jamais les voir, moi, papa et toi ?

Misao comprit qu’elle avait fait une grosse erreur en confirmant à Aya qu’elle avait bien des grands-parents. Elle hésita : devait-elle expliquer la situation à sa fille ? La petite n’avait que six ans, elle ne pouvait pas comprendre les difficultés du monde adulte. Elle était vraiment trop jeune. Cependant, si elle se taisait, la petite se poserait encore plus de questions, et de plus, elle avait le droit de savoir. La jeune maman savait qu’elle allait avoir cette discussion tôt ou tard, mais elle n’imaginait pas que ce serait si tôt. Elle regretta amèrement l’absence d’Hiroki, qui travaillait.

_ Maman ? Insista Aya.

Misao posa son carnet et son crayon et tendit les bras à sa fille. Aya se leva d’un bond et s’y précipita avec délice. Elles profitèrent de cette douce étreinte quelques minutes, puis Misao installa la petite sur ses genoux. Elle la regarda avec gravité.

_ Tu sais, ma puce, les adultes sont quelquefois très compliqués…

Aya darda sur sa mère ses grands yeux noirs débordants d’innocence. Misa se sentit fondre et regretta que sa fille vive une vie pareille.

_ Des fois, les adultes se disputent pour des choses bêtes…

_ Comme quand Kisa et Kotoko se sont battues pour le papillon ?

_ Oui. Oui, c’est ça. Il se trouve que je suis fâchée avec mon papa et ma maman, qui sont ton papi et ta mamie. Et ton papa est fâché avec son papa et sa maman à lui, tes autres papi et mamie.

_ Vous êtes tous fâchés ? S’étonna Aya.

_ Malheureusement…

_ Mais pourquoi ?

_ Mon papa et ma maman ne s’entendent pas avec le papa et la maman de ton papa…

Misao faillit lever les yeux au ciel : Dieu, que cette situation paraissait ridicule quand elle en parlait ainsi avec son enfant !

_ Pourquoi ? Demanda une fois de plus la petite.

_ A vrai dire, je ne sais pas trop non plus…répondit Misao. Mais comme ils ne s’aiment pas, ils ne sont pas contents que ton papa et moi, on s’aime.

_ Mais papa et toi, vous vous aimez beaucoup, hein ?

Misao lut l’inquiétude dans les yeux de son enfant. Elle l’embrassa sur le front.

_ Papa et moi, on s’aime très, très, fort. Et on t’aime aussi, très, très fort.

Rassurée, Aya se blottit un peu plus dans les bras de sa mère. Misao la berça doucement.

_ Comme papa et moi, on s’aime beaucoup, on s’est disputés avec nos papas et nos mamans. Comme ils sont très fâchés, nous sommes partis de la ville où on habitait avant et on est venus ici.

_ C’était où, avant ?

Les yeux de Misao se perdirent dans le vague. Aya patienta un instant, mais la patience n’était pas son fort. Elle s’agita pour que sa mère revienne à son histoire :

_ Maman, c’était où avant ?

La jeune femme se reconnecta à la réalité. Elle serra Aya contre elle.

_ C’était une très belle et grande ville, très importante. Elle s’appelait Konoha.

_ Konoha ?

_ Oui, Konoha. Promets-moi de le dire à personne.

_ Pourquoi ?

_ Parce que c’est notre petit secret !

Aya se mit à rire. Elle hocha vigoureusement la tête.

_ Notre secret !

_ Mon adorable petite friponne !

Misao se mit à chatouiller son enfant qui se tortilla dans tous les sens en hurlant de rire. Le jeu dura quelques minutes jusqu’à ce qu’Aya crie grâce, essoufflée. Elle se re-blottit dans les bras de la jeune femme.

_ Kisa et Kotoko sont redevenues amies après…déclara-t-elle en réfléchissant très fort. Papa et toi, vous pourriez redevenir amis avec mes mamies et mes papis, non ?

Misao soupira.

_ Ma chérie…les affaires des adultes sont très compliquées…

_ Vous pouvez pas, alors ?

_ Non…Pas encore.

_ Bientôt ?

_ Oui, répondit Misao en se détestant de donner de faux espoirs à sa fille. Bientôt. Mais pas maintenant.

_ Et après, je pourrais voir ma mamie ?

_ Oui, autant que tu voudras.

« A condition qu’ils acceptent de te rencontrer, mon trésor…songea la jeune maman. Ce qui n’est pas gagné… »

Mais elle préféra se taire et penser à autre chose. Elle se rappela soudain d’un détail

_ Tu sais quoi ?

Aya la regarda.

_ Quoi ?

_ Si un jour, on rentre à Konoha, tu pourrais même jouer avec un petit garçon. C’est ton cousin.

_ J’ai un cousin ?

Misao se demanda si elle faisait bien de révéler tout ceci à Aya. Elle tenait ce renseignement d’Hiroki, qui lui-même avait appris ceci d’un voyageur de passage. Le jeune homme avait été un peu attristé de ne même pas connaître son neveu, pire, de ne même pas avoir su que sa sœur qu’il chérissait tant s’était mariée et attendait un bébé. Il ignorait même qui était son mari.

_ Oui. Il est un peu plus petit que toi. C’est le petit garçon de la grande sœur de ton papa.

_ Papa a une grande sœur ? Comme celle de Kisa ?

_ Oui, une grande sœur comme celle de Kisa.

_ Comment il s’appelle, mon cousin ?

_ Je te le dis si tu me promets que ce sera un secret entre toi et moi.

_ Promis !

Misao se pencha et murmura un nom à l’oreille de sa fille. Celle-ci ouvrit de grands yeux émerveillés et battit des mains.

_ C’est le nom de mon cousin ? ! Ce que c’est mignon !

Misao sourit.

_ J’ai hâte de le voir, poursuivit la fillette. Je vais lui faire un joli dessin, rien que pour lui. J’espère qu’il va m’aimer. Moi, je l’aime déjà, beaucoup, beaucoup ! Je voudrais jouer avec lui !

Aya sauta des genoux de sa mère et se précipita sur son cahier oublié par terre. Elle en déchira délicatement une page et attrapa ses feutres.

_ Je vais lui faire le plus beau dessin de monde ! S’enthousiasma-t-elle. Et je vais aussi en faire un pour la grande sœur à papa. Et aussi pour tous mes papis et mes mamies !

_ Je suis sûre qu’ils en seront très contents…

_ Oui !

Le sourire rayonnant d’Aya mit Misao très mal à l’aise. Elle reprit son carnet et son crayon et se réinstalla sur le canapé, le regard grave. Il lui fallut un long moment pour se remettre à écrire, occupée qu’elle était à observer sa fille absorbée dans ses dessins, avec un air à la fois fier et triste. Plus tard dans la soirée, quand Hiroki rentra du travail, il trouva sa femme et sa fille en train de rire aux éclats alors que Misao faisait prendre son bain à Aya, laquelle s’amusait comme une petite folle à éclabousser partout.

_ Hé bien, hé bien, on s’amuse !

_ Papa !

Aya jaillit de son bain tel un geyser et se jeta toute nue et mouillée dans les bras de son père, trempant ses vêtements.

_ Un petit monstre ! Rigola le jeune homme. Et tout mouillé en plus !

_ Aya, chérie, tu vas attraper froid !

Elle reprit sa fille et la replaça dans l’eau chaude.

_ Amuse-toi dans l’eau ma puce, je vais te chercher une serviette.

Misao prit son mari par la main et l’entraina dans le couloir. Hiroki remarqua très vite l’air grave de la femme de sa vie.

_ Il s’est passé quelque chose ? S’inquiéta-t-il aussitôt.

_ Oh non, pas grave…soupira Misao.

_ Qu’y a-t-il ?

_ Hé bien…Aya m’a posé des questions sur nos parents.

_ Oh.

Il laissa passer un instant de silence, puis posa une question :

_ Que lui as-tu dit ? Je regrette de n’avoir pas été là…

_ Ce n’est pas ta faute. Je lui ai dit que nous étions tous fâchés.

_ Elle a dû être bien étonnée.

_ Elle si encore innocente et si naïve. La vie est encore trop dure pour elle.

_ Ne t’inquiète pas, ma chérie. Un jour, elle comprendra.

_ J’espère qu’elle ne nous en voudra pas…Elle ne pourra jamais vivre normalement, comme une enfant ordinaire…

_ Je suis persuadé qu’elle ne nous en voudra pas. Nous nous aimons. Elle comprendra.

_ Je l’espère, mon amour. Je l’espère.

Hiroki serra sa femme dans ses bras avec un sourire rassurant.

_ Je lui ai aussi parlé de ta sœur, chuchota Misao. Et de son fils.

_ Elle a le droit de savoir.

_ Mais la pauvre petite…Elle semblait si heureuse de voir sa famille…Elle leur a fait des dessins. Et ils ne voudront sûrement jamais la voir.

_ Un jour, tout s’arrangera, j’en suis certain.

_ Je l’espère.

_ Maman, la mousse m’attaque ! Brailla Aya depuis la salle de bains.

Les deux amoureux ne purent s’empêcher de sourire. Hiroki poussa sa femme vers la salle de bains.

_ Va t’amuser avec la petite, lui conseilla-t-il. Aujourd’hui, c’est moi qui fais le repas.

_ Hum, je sens qu’on va se régaler ! Rigola Misao. J’ai hâte !

Et les deux jeunes gens se séparèrent pour vaquer à leurs tâches respectives. Ils n’imaginaient pas encore que le bonheur qu’ils avaient patiemment construit depuis plusieurs années allait bientôt s’écrouler…




On en apprend un peu plus sur les parents d'Aya pour ce chapitre. Enfin, surtout sur Hiroki. Je n'ai pas révélé le nom du fameux cousin d'Aya...Je suis sûre que vous avez déjà deviné. Mais je n'en dis pas plus ! Un p'tit com ?

Prochainement...
Chapitre 6 : Par les yeux d'Aya, partie 1




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