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Fiction: Les chroniques d'Aya Uchiwa-Senju

Je m’appelle Aya Kino…heu, non. Mon vrai nom est Aya Uchiwa-Senju. Ce nom était un tabou absolu, il en allait de ma survie. Toutefois, j’ai échoué. Poursuivie par le plus infâme des hommes jamais connu, aujourd’hui, je vais mourir. Pourtant, j’avais tout fait pour continuer à vivre tant que je ne l’aurais pas tué. C'était une promesse, et je ne vais pas pouvoir la tenir. Tout ça parce que ce monstre n’appréciait pas qu’on lui fasse de la concurrence. Mais je m'emballe…Venez découvrir mon h
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure / Drame | Mots: 9760 | Comments: 16 | Favs: 7
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Aquaria (Féminin), le 21/11/2010
Je vous présente le quatrième chapitre !
Il n'est pas très important, tout comme le chapitre qui suit, mais je vais bientôt passer aux choses sérieuses. Encore un peu de patience !
Merci à ceux qui m'ont laissé des commentaires.




Chapitre 4: Aya à l'école



Contrairement aux inquiétudes de Misao, Aya ne révéla rien de leur secret à qui que ce soit. Bien que très jeune, la fillette était intelligente et arrivait à deviner ce qui était vraiment important, même si elle ne comprenait pas spécialement de quoi il retournait.

Pour elle, la vie se résumait à ses deux parents, sa maison et son jardin, ses amie Kisa et Kotoko et, bientôt, l’école. Aya attendait avec impatience d’enfin entrer à l’école et de passer une nouvelle étape dans sa course pour devenir « grande ».

Le mois d’avant, elle avait fêté ses six ans avec ses parents et tous ses amis.

Il ne lui restait plus que trois jours avant la rentrée, et la petite fille ne tenait plus en place.
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Bang !!

Misao sursauta et faillit lâcher le vase plein de fleurs qu’elle s’apprêtait à poser sur un meuble.

_ Maman, maman ! Maman !!

Aya déboula en trombe dans le salon, se prit les pieds dans la moquette et s’étala de tout son long par terre.

_ Oh mon Dieu ! Souffla Misao.

La jeune femme posa en hâte son vase et se précipita auprès de sa fille.

_ Aya, ma chérie, tout va bien, réponds moi ?! Tu t’es fait mal ?!

La fillette se releva avec un grand sourire.

_ Non, maman ! Répondit-elle, joyeusement.

Misao soupira et aida son enfant à se relever.

_ Fais attention…soupira-t-elle. Je ne compte plus les bleus et les bosses que tu te fais…A l’école, on va croire que je te maltraite…

_ C’est quoi, maltraiter ? S’enquit aussitôt Aya.

_ Ça veut dire taper, faire mal…

_ Mais maman, tu me tapes jamais ! Rigola l’enfant. Pourquoi les gens vont dire que tu me tapes, alors que c’est pas vrai ?!

Misao se garda bien de répondre. Aya n’était encore qu’une toute petite fille, inutile de l’alarmer avec des problèmes d’adultes.

_ Ne t’en fais pas, se contenta-t-elle de répondre.

Aya sourit, les paroles de sa mère déjà oubliées. Elle se dirigea dans un coin de la pièce, où un petit cartable blanc et rose reposait sagement. Elle s’assit et le prit sur ses genoux avant de l’ouvrir. A l’intérieur, il y avait un petit cahier et une pochette de feutre. Aya examina ses trésors, les yeux brillants, sous le regard attendri de Misao.

_ Maman, c’est bientôt, l’école ? Demanda-t-elle.

_ Oui, ma puce, très bientôt.

_ Je voudrais pouvoir y aller tout de suite !

_ Sois patiente.

Misao s’assit dans son fauteuil devant la fenêtre et se mit à tricoter. Aya ouvrait et refermait ses feutres, les empilait, faisait des dessins avec les bouchons, caressait les pages de son cahier, tout ça sous le doux regard de sa mère.

_ Je suis rentré ! S’exclama tout à coup une voix joyeuse.

_ Papa ! S’écria Aya en délaissant ses jeux.

Elle se jeta dans les bras de son père qui venait d’entrer dans le salon. Celui-ci la souleva dans les airs en riant.

_ Salut la terreur !

Hiroki coinça sa fille qui se débattait en s’étouffant à moitié de rire sous son bras et partit embrasser sa femme.

_ Tu as passé une bonne journée, mon chéri ? S’enquit Misao.

_ Oui, et toi, mon cœur ?

_ Papa, pose-moi ! Brailla Aya, la tête à l’envers.

Hiroki rit de plus belle et posa sa fille à terre. Celle-ci sauta sur les genoux de sa mère et l’embrassa à son tour.

_ J’ai été très, très sage ! Lança-t-elle. Hein, maman ?

_ Oui, tu es la plus gentille des petites filles !

_ Et aussi, la plus jolie, ajouta Hiroki. Mais c’est normal, elle ressemble à sa maman.

_ Je ressemble à maman ? S’étonna Aya.

_ Oh oui ! Confirma Hiroki.

Misao sourit et souleva sa fille pour se lever.

_ Bon ! Puisque papa est de retour, on va pouvoir manger ! Qui a faim ?

_ Moiiiiiiiii ! ! S’écrièrent Hiroki en Aya en chœur.
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Les trois jours étaient finalement passés. Ce matin-là, la petite maison des Kino était en pleine effervescence.

_ Maman ! Papa !

Encore en pyjama, pas tout à fait réveillée, Aya déserta sa chambre pour foncer dans celle de ses parents, qui dormaient encore.

_ Maman, papa, maman, papa ! Beugla-t-elle de toutes ses forces.

Hiroki lâcha un ronflement sonore, que la fillette ignora. Elle sauta sur le lit, pile au milieu de ses parents, qui se réveillèrent en sursaut.

_ Que…qu’est-ce que…balbutia Misao en se redressant.

Son mari s’enfonça un peu plus dans les couvertures, ne laissant plus dépasser que sa tignasse brune.

_ C’est le matin, c’est le matin, c’est la rentrée…chantonna Aya en se coulant dans les bras de sa mère.

Cette dernière jeta un œil hagard au réveil.

_ Aya…mais…il est vraiment trop tôt…

_ Hein ?!

_ Regarde le réveil…il est cinq heures et demie…tu as encore du temps…

_ Mais…mais…balbutia l’enfant. Oh non…

Elle poussa un gros soupir déçu. Misao lui caressa les cheveux.

_ Allez, retourne te coucher…Je viendrais t’appeler quand ce sera l’heure…

_ Je vais pas réussi à redormir ! Protesta Aya.

_ Mais si ! Sourit sa mère. Allez, recouche-toi vite !

Grommelant sa contrariété, Aya retourna vers sa chambre en traînant les pieds. Misao frappa ce qu’elle pensait être le dos de son mari - enfoui comme il l’était sous les couvertures, difficile de savoir…

_ Je te remercie pour ton aide, persifla-t-elle.

Elle ne reçut qu’un nouveau ronflement comme réponse. Levant les yeux au ciel, Misao se recoucha.
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_ Aya ?

Misao ouvrit doucement la porte de la chambre de sa fille. Cette dernière était assise sur le lit, fixant sans le voir le jardin par la fenêtre. Dès qu’elle entendit l’appel de sa mère, la fillette se redressa vivement.

_ C’est l’heure, dis ?

_ Oui, mon cœur. Tu viens petit-déjeuner ?

_ J’arrive !

Aya s’empressa de sauter de son lit pour suivre sa mère à la cuisine, où elle avala un solide petit-déjeuner.

_ Et papa ? S’enquit-elle.

_ Ce gros fainéant n’arrive pas à se lever, plaisanta Misao.

_ Papa n’est pas courageux ! Rigola Aya.

_ Je vous y prends, à médire sur moi !

Hiroki entra dans la cuisine, se grattant la tête. Il se laissa tomber sur une chaise à côté de sa fille et tira à lui son bol de café.

_ Décidément, je suis pas aussi courageux que ma femme et ma fille…

_ Tu le sais, chéri, les femmes sont beaucoup plus courageuses que les hommes…

_ Oui ! L’encouragea Aya. Les filles sont plus fortes !

_ Apprends-lui ce genre de choses, vas-y, fit semblant de se désespérer Hiroki.

Aya avala son lait si vite qu’elle s’étrangla à moitié. Le jeune homme lui tapota le dos.

_ Hé, du calme, l’école ne va pas s’envoler…! S’inquiéta-t-il.

La fillette l’ignora et regarda sa mère.

_ J’ai fini, maman ! Je peux me laver et m’habiller, maintenant ? S’teuplaît !

Les yeux implorants de sa fille firent fondre Misao.

_ Oui, tu peux y aller. Je range la vaisselle et je viens t’aider.

_ Hourra ! S’écria Aya en bondissant de sa chaise pour foncer à la salle de bains.

Un grand « boum » retentit, et Misao se précipita à la suite de sa fille en poussant un cri de terreur :

_ Aya, ma chérie !

_ Quel ouragan…soupira Hiroki.

_ Maieuh…protesta Aya dans le couloir. J’ai pas mal du tout ! Lâche-moi maman !

Après bien des déboires, Aya réussit à être lavée, habillée, et prête pour son tout premier jour d’école. Cela n’avait cependant pas été sans mal, et la pauvre Misao n’en pouvait plus. Hiroki avait finalement été appelé à la rescousse pour calmer la fillette surexcitée, et même à eux deux, ils avaient eu bien du mal.

La petite famille partit donc pour l’école assister à la cérémonie de rentrée. Aya rayonnait de joie et bondissait au milieu de ses deux parents, qu’elle tenait par la main.

Marchant tranquillement par ce beau temps de début avril, ils étaient tous trois heureux. L’école était située au centre-ville, ils n’avaient qu’un petit bout de chemin à parcourir. La petite cour grouillait déjà de monde, des enfants pour leur premier jour d’école, accompagnés de leurs parents. Aya ne tarda pas à localiser ses deux amies, et ils se rassemblèrent. Les fillettes commencèrent à jouer ensemble et leurs parents à discuter, en attendant qu’il soit l’heure de commencer la cérémonie de rentrée.

Il fallut attendre environ vingt minutes de plus avant que tous les parents et leurs enfants soient présents. Aussitôt, la directrice, une grande femme au chignon sévère monta sur l’estrade, une liste à la main. Le silence s’installa.

_ Bonjour, et bienvenue ! Lança la directrice.

Elle parcourut du regard l’assemblée, pour bien vérifier que tout le monde l’écoutait bien.

_ Hé bien, vu que tout le monde semble être présent, je vais dès à présent énoncer les listes de classe. Soyez attentifs. Si le nom de votre enfant n’est pas prononcé, veuillez venir me voir à la fin de l’énumération, pas avant.

Tout les parents qui parlaient encore se turent, attentifs. La directrice commença l’appel, lentement, d’une voix forte, pour que tout le monde entende bien. Aya, Kisa et Kotoko étaient extatiques, espérant être ensemble dans la même classe.

Malheureusement, le destin n’exauça pas entièrement leur vœu. Si Aya et Kisa se retrouvèrent ensemble, le petite Kotoko fut envoyée dans une classe différente. Terrifiée, la gamine n’en menait vraiment pas large.

_ Vous serez quand même avec moi après, hein ? Se rassura-t-elle auprès de ses deux amies.

_ Mais oui ! Répondit Kisa, avec un grand sourire.

_ On est des copines ! Renchérit Aya.

Il était déjà l’heure pour les enfants de rentrer en classe. Hiroki et Misao embrassèrent une dernière fois leur petite chérie et la laissèrent partir. Aya leur fit un joyeux signe de la main puis fila rejoindre ses camarades et sa maîtresse.

_ Elle est déjà si grande, murmura Misao, les larmes aux yeux.

Son mari lui serra la main.

_ Eh oui…soupira-t-il. Le temps passe très vite.

Misao sourit.

_ Peut-être qu’on pourrait donner à notre petite Aya un frère ou une sœur ? Suggéra-t-elle.

Hiroki s’étrangla.

_ Heu, on en reparlera plus tard, d’accord ? Balbutia-t-il.

_ Je ne compte pas oublier.

Et après un dernier regard à leur fille, qui suivait joyeusement ses camarades à l’intérieur de la salle de classe, le jeune couple reprit le chemin de la maison.




Et voilà, fini.
Comme je l'ai dit plus haut, le prochain chapitre sera le dernier à introduire l'histoire. Après, j'entamerais la fic telle que je l'avais imaginée.
Je vous donne rendez-vous pour le chapitre suivant !
La prochaine fois...
Chapitre 5 : Entraînement.




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