Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Les chroniques d'Aya Uchiwa-Senju

Je m’appelle Aya Kino…heu, non. Mon vrai nom est Aya Uchiwa-Senju. Ce nom était un tabou absolu, il en allait de ma survie. Toutefois, j’ai échoué. Poursuivie par le plus infâme des hommes jamais connu, aujourd’hui, je vais mourir. Pourtant, j’avais tout fait pour continuer à vivre tant que je ne l’aurais pas tué. C'était une promesse, et je ne vais pas pouvoir la tenir. Tout ça parce que ce monstre n’appréciait pas qu’on lui fasse de la concurrence. Mais je m'emballe…Venez découvrir mon h
Classé: -12D | Spoil | Action/Aventure / Drame | Mots: 9760 | Comments: 16 | Favs: 7
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Aquaria (Féminin), le 04/10/2010
Coucou, me revoilou !
Voilà le deuxième chapitre de ma fiction. A partir de maintenant, je parle toujours d'Aya, mais ce n'est plus elle qui parle. J'espère que ce nouveau style d'écriture ne vous décevra pas.
Je remercie tous ceux qui m'ont laissé un com pour le premier chapitre, c'est très motivant. Merciiiii !
Bonne lecture !




Chapitre 2: Amour, naissance



_ Pfou…

La jeune fille regardait les oiseaux passer devant sa fenêtre, en poussant régulièrement de profonds soupirs.

_ Ce que c’est long…

D’un mouvement souple de la main, elle rejeta une mèche de ses longs cheveux blonds en arrière.

_ Je me demande quand ça va arriver…marmonna-t-elle. Tu te fais désirer, mon cœur…

Sa main descendit jusqu’à son ventre arrondi, qu’elle caressa avec tendresse. Ses yeux d’un vert incroyable brillaient de bonheur.

_ Mon tout petit bébé…mon trésor…

Au loin, une porte claqua, alertant la future maman qui releva la tête.

_ Misao ! Misao, tu es là ?
_ Je suis là, Hiroki chéri ! Répondit la fille.

Quelques secondes plus tard, un jeune homme de son âge, aux cheveux et aux yeux noirs, pénétra dans la pièce, un grand sourire aux lèvres. Il rejoignit la fille en trois grandes enjambées et posa un baiser sur son front, avant de poser sa main sur son ventre.

_ Comment vous allez ?

Misao lui adressa un lumineux sourire.

_ Nous allons très bien. Elle est très tranquille…
_ Tu es toujours persuadée que c’est une fille ? Interrogea Hiroki, amusé.
_ C’est une fille, assura sa femme. J’en suis certaine.
_ Je veux bien te croire.

Hiroki jeta un coup d’œil par la fenêtre. Il ne vit que les autres maisons du village autour de la sienne, rien, en soi, de particulièrement passionnant.

_ Qu’est-ce que tu regardais ?
_ Rien de particulier. J’attends que le temps passe.
_ Ça ne va plus tarder.
_ Je sais.
_ J’ai hâte de voir notre futur bout de chou.

Misao éclata d’un rire léger.

_ On voit bien que c’est pas toi qui va passer par la phase d’accouchement !

Hiroki l’embrassa de nouveau.

_ Je serais auprès de toi, je ne te quitterais pas, même une seule seconde !
_ Ne t’évanouis pas, hein !
_ Ça, je ne peux pas te le garantir, s’amusa Hiroki. Je suis ninja, pas sage-femme, et c’est la première fois que j’assisterai à un accouchement !

Les deux amoureux rirent de bon cœur, avant de se replonger dans la contemplation du ventre de Misao. Cette dernière soupira.

_ N’empêche…ça…ça me fait bizarre…de…
_ De ne pas accoucher dans notre village d’origine ? Devina son mari. D’avoir dû passer tes cinq derniers mois de grossesse éloignée des tiens ? Ma chérie, si tu savais à quel point je suis désolé…
_ Désolé de quoi ? L’interrompit la jeune fille. Tu es désolé de m’aimer ? Tu veux me vexer ?

Malgré son sourire, elle était sérieuse. Hiroki lui caressa la joue.

_ Tu sais très bien que je ne regrette pas de t’aimer. Je t’aime, je t’aime, je ne peux pas faire autrement. Ce qui me désole, c’est qu’en m’aimant toi aussi, tu as perdu tellement de choses…tu as tout perdu, pour moi…Je réalise jour après jour ce que tu as sacrifié…

Misao se redressa brutalement, les yeux étincelants de colère.

_ Ne dis pas des choses pareilles ! Je n’ai rien sacrifié du tout ! Je t’aime, Hiroki, je t’aime, ça n’a rien d’un sacrifice à mes yeux ! Et puis, de toute façon, toi aussi tu as tout abandonné pour moi !
_ Ce n’est pas pareil…
_ Si ! Si, c’est la même chose ! Alors, je te le répète : ne dis pas des choses pareilles !

Misao pâlit tout à coup et se laissa retomber dans son fauteuil en poussant un gémissement. Hiroki saisit aussitôt sa main, inquiet.

_ Quelque chose ne va pas ? Mon cœur ?
_ Ce…c’est rien, balbutia la jeune fille, un peu essoufflée. Je crois que je n’aurais pas dû m’énerver. Notre petit bout de chou me lance un avertissement…
_ Je suis désolé de t’avoir énervée…
_ Arrête de t’excuser, soupira Misao, lasse. Je savais ce que je faisais en tombant amoureuse de toi. Je ne regrette rien.

Hiroki l’embrassa à nouveau, d‘un baiser tendre, rassurant.

_ Moi non plus, mon amour. Moi non plus.


Il faisait nuit.
Dans une petite maison au cœur du village, un jeune couple dormait profondément, dans les bras l’un de l’autre. C’était une nuit tranquille, calme et douce, comme souvent dans ce petit village perdu au milieu de la forêt.
Cependant, tout allait changer.
Misao ouvrit soudain les yeux en poussant un petit cri.

_ Oh ! Oh mon Dieu !

Elle se retourna pour allumer la lumière. Hiroki grogna.

_ Qu’est-ce qui se passe ?
_ Hiroki ! Haleta sa femme. Le bébé, Hiroki, le bébé !

Ce qui eut pour effet de réveiller d’un seul coup le futur père.

_ Quoi ? ! Beugla-t-il, affolé. Le bébé ? ! Il arrive ? !
_ Va chercher Tomoyo ! La sage-femme ! Il me la faut ! !

Hiroki se leva d’un bond, se précipita hors de la chambre, puis revint aussitôt pour enfiler à la hâte un pantalon et une chemise, sous le regard légèrement goguenard de sa femme.

_ Bouge pas, chérie, je reviens dans deux minutes ! !
_ Je risque pas de bouger…grommela la jeune fille avec une nouvelle grimace de douleur.

Dans le petit village de nos amoureux se jouait une fois de plus le miracle de la vie.
Misao poussait de toutes ses forces, accrochée à la main de son mari assis à côté d’elle, comme une noyée s’agrippant à une bouée de sauvetage.

_ Je vois la tête…souffla la sage-femme, une vieille dame aux cheveux gris coupés courts. Poussez, Misao, poussez ! Un peu de courage !
_ Courage, Misao ! Répéta Hiroki, blanc comme un linge.

La jeune fille prit une grande inspiration. Elle aussi était très pâle, et sa peau luisait de la sueur due à l’effort qu’elle fournissait pour mettre au monde son bébé.

_ Chéri, chéri, j’ai si mal, c’est normal, dis ? C’est normal ? Hoqueta-t-elle.
_ Heu…répondit son homme.
_ Bien sûr que c’est normal, répliqua la sage-femme à sa place. Ne perdez pas de temps pour ce genre de détails et poussez !

Une nouvelle contraction arracha un hurlement de douleur à Misao, qui poussa presque instinctivement.

_ Encore un tout petit effort ! Clama la sage-femme.

En hurlant, Misao rassembla toutes ses dernières forces et éjecta son enfant.

_ Voilàààà ! S’exclama la vieille femme, satisfaite. Il est sorti !

Elle coupa le cordon et partit aussitôt nettoyer le nourrisson, qui fêta son arrivée au monde en poussant un grand cri de colère.

_ Aussi bruyante que sa maman, sourit la sage-femme. Ce bébé sait se faire entendre.

Haletante, Misao se releva quelque peu, cherchant à voir à travers le dos de la sage-femme. Son mari lui lança un regard inquiet.

_ Tomoyo…murmura la jeune maman. Tomoyo, dites-moi…c’est une fille ou un garçon…?

La vielle femme sourit discrètement.

_ Je crois que vous souhaitiez une fille ?
_ A vrai dire, peu importe, répondit Hiroki. Notre bébé, on l’aime, peu importe que ce soit une fille ou un garçon.
_ Tomoyo, dites-moi ! La pressa Misao. Je veux savoir !

La sage-femme enveloppa le nourrisson désormais propre dans un linge et le porta auprès des deux parents.

_ C’est une fille ! Annonça-t-elle.

Des larmes de bonheur envahirent les grands yeux verts de Misao.

_ Une…une fille…c’est….c’est…
_ Merveilleux ! S’exclama le père en dévorant du regard sa progéniture. Une fille, une petite fille…ma fille…
_ Comment allez-vous l’appeler ? Interrogea Tomoyo.

Misao lança un regard à son mari.

_ Hiroki, chéri…On l’appelle comme on l’avait décidé ?
_ Bien sûr, mon amour. Je ne vois pas pourquoi on devrait changer.
_ Alors ? Insista Tomoyo, curieuse.

Hiroki passa les doigts dans la chevelure blonde de sa femme avec un sourire tendre.

_ Nous allons lui donner le nom de la grand-mère de Misao, une femme incroyable…Cette enfant s’appellera Aya.
_ Aya ? Répéta la sage-femme. C’est un très joli prénom. Il lui va comme un gant.

Elle rangea ses affaires et ferma sa mallette.

_ Bon, eh bien, je vais vous laisser. Misao, je reviendrais demain pour un bilan de santé pour vous et votre bébé.
_ Je vous remercie.
_ A demain.
_ A demain ! Répondirent en chœur les nouveaux parents.

Tomoyo s’en alla discrètement : de toute façon, le couple l’avait déjà oubliée.

_ Regarde, elle a les cheveux blonds, non ? Murmura Hiroki.
_ Oui, je crois…
_ Elle a tes cheveux…c’est merveilleux.
_ Si elle a mes cheveux, j’espère qu’elle aura tes yeux, alors, sourit Misao.
_ Je ne vois pas trop la couleur…
_ C’est trop tôt. Attendons un peu.
_ Blonde aux yeux noirs. Ce sera le mélange parfait de nos deux familles.

Misao perdit son sourire et serra plus fort son enfant contre son sein.

_ Aya Uchiwa-Senju…Elle aurait été promise à un si bel avenir…Si seulement…
_ Si seulement les vieux croûtons de nos deux familles n’avaient pas criés au scandale en apprenant notre relation, grommela Hiroki. Je vois toujours pas pourquoi les Uchiwa et les Senju devraient se détester.
_ Moi non plus. Mais n’en parlons plus, mon amour. Tu sais ce qui arrivera s’ils nous retrouvent…
_ Ils nous tueront, et notre adorable petit bébé avec. Je sais, répondit sombrement le jeune homme. Et ce n’est pas l’interdit d’Hokage-sama qui les en empêchera.
_ Personne ne doit connaître notre véritable identité. Misao Senju et Hiroki Uchiwa ne sont plus. Pour tous, nous devons être Hiroki et Misao Kino.
_ Et Aya Kino, ajouta Hiroki.
_ Et Aya Kino, précisa Misao avec le sourire. Notre si joli petit bébé…

Hiroki caressa la joue de sa femme.

_ Je t’aime. Je t’aimerais toujours.
_ Moi aussi. Toi et Aya êtes mes trésors les plus précieux.

Le couple s’embrassa avec tendresse. Hiroki s’installa près de sa femme et les deux amoureux regardèrent leur enfant dormir une bonne partie de la nuit avant de succomber à leur tour au sommeil.




Et voilà, c'est fini !
J'espère que ça vous a plu. Je travaille très dur pour écrire un truc pas trop mauvais, mais c'est vous les juges. Laissez-moi des coms pour souligner ce qui va et ce qui ne va pas. N'hésitez pas !
Prochainement...
Chapitre 3 : Fille de ninjas




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