Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: In the darkness Of the Night

petite histoire qui a était inspirer d'une fiction de won(pour le debut) Donc histoire d'amour impossible entre un vampire et une simple mortel pas comme les autres... couple: Naru/Saku
Version imprimable
Aller au
Law Von Wulf (Masculin), le 15/09/2010
bonne lecture
fiction que j'ai poster sous le même titre sur fanfic-fr avec des perso différents

p.s: pour le debut j'me suis inspiré d'une fiction de Won :x




Chapitre 1: Amour enflammer



In The Darkness

Of the Night

Une brume livide effleurait les pierres tombales dont les inscriptions s’étaient effacées avec le temps.

Des corps étaient à moitié enterrés, quelques membres putrides semblaient émerger des flaques de boues causées par les abondantes pluies qui tombaient dans cette région isolée du monde.

Un homme au teint pâle traversa le cimetière, traînant derrière lui un cadavre par le col de sa chemise maculée.

Il imprégna ses lèvres du sang qui bouillonnait encore sur sa langue.

Il jeta le mort dans la fosse et s’en alla.

Une victime de plus, l’extase, découvrir des nouvelles saveurs secrètes par le biais du sang… Le laisser couler le long de la gorge… excitant… oui, vraiment TRES excitant, mais pas cette nuit là non plus…

Le vampire à la cape noire retourna dans son manoir en ruine nicher tout en haut de la colline, où sans cesse, des oiseaux nocturnes le survolaient à la recherche de la moindre parcelle de chair à engloutir.

Il poussa les grilles rouillées par le temps qui grincèrent sur leurs gonds, traversa la grande cour, enjamba ce qui restait de l’une des portes massives et pénétra dans le bâtiment ancien.

Il monta une à une les marches du donjon de pierre s’arrêtant un instant pour observer par une meurtrière les lumières tremblotantes qui provenaient du village situé au pied de la colline.

Il reprit la montée des marches, longea un long couloir aux tapisseries poussiéreuses, puis traversa une haute porte en bois.

Ainsi, il arriva dans sa chambre spacieuse, où le vent se promenait insouciant, passant à travers les longues meurtrières de la tour.

Le buveur de sang s’affala sur son fauteuil aux allures baroques orné de sculptures dorées à l’or fin, puis il rejeta sa tête en arrière, ses yeux aux reflets cramoisis fixèrent le vide.

Il poussa un soupir irrité, et effaça d’un revers de la main le sang qui coulait de la commissure de ses lèvres, résultat du festin qu’il venait de faire.

Le comte Uzumaki est un individu que l’on pourrait qualifier de mystérieux, d’une nature calme et silencieuse, sauf cette nuit là ; une chose le travaillait, une chose qui l’empêchait depuis plusieurs nuits déjà de savourer, avec un certain sadisme, l’expression de surprise et de terreur qui venaient flotter sur le visage de ses victimes lorsque la mort venait les prendre par son intermédiaire. « Sakura » voilà la chose qui le troublait autant, qui est-elle ? Pourquoi ce nom résonnait-il toujours à ses oreilles en un sinistre écho chaque fois qu’il rencontrait lors de ses sorties nocturnes une quelconque jeune fille imprudente ? Il ne le savait point…enfin c’est ce qu’il pensait…

Il se redressa et alla jusqu'à l’une des meurtrières ou il laissa son regard carmin vagabonder sur le village qui s’étendait au pied de sa colline. Son regard s’arrêta sur le grand manoir qui surplombait la mer du haut de la falaise, à ce moment la vision fugace d’un regard vert emeraude et d’un lointain souvenir lui revint en mémoire…

Accoudée aux rebords de sa fenêtre son regard plongeait vers la mer agitée, une magnifique jeune fille, au visage pâle et aux traits fins, écoutait avec attention le bruit des vagues s’écraser contre la paroi de la falaise. Un vent frais la fit frissonner.

Depuis quelques nuits, elle se réveillait en sursaut, au son d’une douce voix qui résonnait à ses oreilles. Les paroles lui revinrent en mémoire…

« Sakura…Belle Sakura…Douce Sakura…Qui es-tu ? Dans mes rêves les plus sombres, je ne cesse de te voir, de te poursuivre. Jamais n’ai-je réussi à t’attraper, tu me sembles si proche et pourtant tu me sembles si inaccessible…Qui es-tu, oh douce Sakura ? Toi qui hantes mes nuits ? »

… mais encore une fois son cœur finit par s’emballer, car cette voix ne lui était pas inconnue elle était sûre de l’avoir déjà entendue auparavant, une nuit noire dans un cimetière, celui-là même qui entoure le manoir en ruine nichée en haut de la colline qui domine le village, une nuit noire, où étant sortie prendre l’air, un groupe d’hommes ivres l’avait poursuivie, une nuit noire où lui apparut le plus bel homme qu’il lui fût permis de voir ; une nuit noire où elle avait assisté au massacre de ces hommes, une nuit noire où le bel inconnu lui avait chuchoté de douces paroles à l’oreille avant qu’elle ne sombre dans les ténèbres de l’inconscience.

Pendant un moment elle chercha à se souvenir du nom de son sauveur elle était sûre qu’il le lui avait chuchoté au creux de l’oreille avant de perdre connaissance, alors qu’elle allait délaisser cette vaine concentration, un flash la marqua.

N’ayant vu que de manière inconsciente une pièce sombre où des rayons de lune filtraient par des fentes qui ressemblaient à des meurtrières, et où un bel homme au cheveux d'or, son bel inconnu, pensa-t-elle, se tenait debout devant l’une des fentes, elle décida d’aller vérifier s’il ne s’agissait pas du fruit de son imagination.

Quittant donc sa fenêtre, elle se vêtit simplement de l’une de ses robes blanches et d’une paire de bottines malgré le froid mordant qui planait au dehors.

Elle souffla sur la bougie qui était posée sur sa table de nuit, prit la longue cape noire posée sur son coffre et sortit en silence dans le couloir. Se faufilant dans les coins sombres pour éviter les allées et venues des domestiques, elle finit par quitter la demeure sans se faire remarquer, son "père" sera furieux en découvrant sa disparition au petit matin, mais pour l’instant c’était bien le cadet de ses soucis. Jetant la cape sur ses épaules elle entama une course le long du chemin qui menait au village, s’arrêtant de temps en temps pour reprendre son souffle. Finalement, elle arriva au pied de la colline et leva les yeux vers ce qui restait d’un manoir en ruine qui devait être magnifique autrefois, elle se décida à pénétrer dans le cimetière en poussant la porte qui grinça affreusement, de longs frissons lui parcourut la colonne vertébrale. Entre deux tombes apparaissait une longue fosse ou un groupe d’oiseaux nocturnes se disputaient un bras qui s’emblait sortir de terre, elle détourna le regard de cette scène morbide, et se concentra sur la montée de la colline, ce qui l’a mena jusqu'à deux grandes portes rouillées par le temps, elle poussa les portes qui gémirent sur leur gond, et traversa, comme le comte un peu plus tôt, la cour qui devait être magnifique avant d’être laisser à l’abandon.

Elle arriva devant une porte en bois dont les planches avaient pourrie par endroits, elle ouvrit la porte qui menaça de tomber et qui était seulement retenue par l’un de ses gonds.

L’endroit était épouvantable : il y régnait une terrible odeur de mort, de moisissure, elle retint son souffle et monta des marches qui la menèrent dans un long couloir empli de tapisserie diverse, elle monta d’autres volées de marche et traversa d’autres couloirs avant d’arriver devant la seule porte que comporter le dernier étage, une porte immense que le temps, l’humidité et les moisissures ne semblaient pas avoir eu d’emprise sur son bois.

Elle reprit lentement son souffle, le cœur battant d’anxiété, elle tendit une main et avant qu’elle n’entre en contact avec la surface lisse du bois, cette dernière s’ouvrit seule en n’émettant aucun son...

Toute crainte semblait l’avoir quittée, son cœur manqua un battement, car il était bien là. Son torse pâle et parfaitement dessiné, son regard de glace au reflet pourpre, ses lèvres gonflées, rougies par le sang. Il était bien là.

Il l’observait sans dire un mot, fit glisser sa langue sur ses canines, ainsi c’était donc elle, celle dont l’existence perturbait ses nuits, elle était vraiment là s’avançant vers lui son regard emeraude dénué de crainte, ainsi c’était bien elle dont le nom résonnait dans son esprit, depuis l’instant où il lui était venu en aide il y a plusieurs nuits, dans le cimetière en bas, qu’elle pouvait donc être l’objet de sa venue, est-ce que tout comme lui aurait-t-elle eu un flash?

Beaucoup trop de questions tourner dans son esprit il finit par plonger son regard dans celui de la belle rose et lui demanda d’une voix quelque peu glaciale :

« Je suis fort étonné de voir une charmante demoiselle ici. Puis-je savoir ce qui amène une Lady comme vous entre ces murs pourrissants ? »

Elle soutint son regard et lui répondit :

« Je me le demande moi-même, je suis seulement venu vérifier que vous existiez bien, et que vous n’étiez pas un fruit de mon imagination»

« Dois-je en déduire que vous avez aussi été victime d’un flash-back ? », interrogea-t-il en la regardant se diriger vers l’une des meurtrières.

« Donc, tout ceci était bien réel…» dit-elle plus pour elle-même.

En l’espace d’un instant, le comte se retrouva derrière elle.

« Dans ce cas, je vous suggère de rentrer chez vous, je ne tiens pas à vous faire de mal…» lui chuchota-t-il dans la nuque, son ton devint plus doux.

La respiration du vampire fit frissonner Sakura.

« Comment pourrai-je vous quitter maintenant que je vous ai enfin retrouvé ?» demanda-t-elle tristement en regardant l’ombre que projetait au loin le manoir de sa famille.

« Vous y serez pourtant bien obligée, je ne suis pas une personne fréquentable, je voyage souvent et ma vie maudite, je dois la vivre seul, souvenez-vous de cette nuit et de ce que j’ai fait à ces pauvres hommes. À tout moment, je peux perdre la raison et vous tuer sans le vouloir… si cela devait arriver…». Il se tut un instant et soupira tristement. « J’en mourrai ! Si vous deviez rester. Ce sera ma faiblesse, et je souffrirai de vous voir sacrifier votre bonheur.», ajouta-t-il en fixant comme la belle rose l’ombre du manoir.

La jeune fille détourna le regard et se tourna vers lui le cœur battant à tout rompre, habitée d’un sentiment qu’elle n’avait ressenti qu’une seule fois : la nuit où elle l’avait vu pour la première fois.

« Dans ce cas…, je veux faire partie de votre monde, je veux rester à vos côtés pour l’éternité !»

Il baissa son regard sur elle, un sourire triste aux lèvres.

« Malheureusement, je ne peux m’y résoudre nous venons de mondes trop différents, moi je ne suis plus qu’un simple cadavre ambulant qui se nourrit de la vie d’autrui pour prolonger la mienne… et je refuse qu’il en soit de même pour toi…»

Elle ne dit rien.

« Comprends-moi ! Je préfère périr plutôt que te faire une chose pareille, oui s’il le faut je sauterais de la falaise si tu me le demandais avec comme seul regret celui de t’abandonner…»

Elle ne dit toujours rien, mais son regard brilla des larmes qu’elle ne pouvait faire couler.

Le comte la regarda posant une main sur sa joue, il se baissa et recueillit ses lèvres. Elle répondit au baiser. Et tous deux unirent leurs deux mondes dans une étreinte passionnée qui fut rompue par Sakura.

« Dans ce cas, je te suivrais dans le néant !»

Il la regarda dans les yeux essayant de sonder son esprit, elle avait l’air bien décider pourtant il ne pouvait toujours pas s’y résoudre, il l’enlaça mettant tout son amour et sa tendresse dans cette étreinte avant de disparaitre soudainement…

Sakura qui sentait encore les bras du comte autour d’elle quelque instant auparavant, se rendit compte que ses bras ne rencontrèrent plus que le vide, le comte avait disparut sous ses yeux, ne rester de lui sur place que la longue cape noire qu’il portait.

Pendant un instant elle resta figée sur place, avant de se reprendre et de se précipiter au dehors du manoir. Elle avait l’intuition qu’elle le trouverait au bord de la falaise, elle espérait seulement ne pas arriver trop tard. Elle traversa de nouveau le cimetière et le village endormi avant d’arriver tout essoufflé près de la falaise.

Il était toujours là et observait avec calme le noir profond où l’on entendait les vagues qui continuaient sans cesse à s’écraser contre la falaise.

Sans quitter l’abîme de la mer déchaînée, il dit :

« Je ne pensais pas que tu me suivrais…»

Elle s’approcha de lui le regard tourné vers la mer.

« Je te l’ai pourtant dit, quoi qu’il arrive je te suivrais dans le néant s’il le faut…»

Il tourna son visage vers elle, observant son profil fin.

« Tu es bien étrange…», finit-il par dire.

« Tu trouves aussi ?», demanda-t-elle, elle sembla esquisser un sourire.

Il tendit une main vers elle.

« Non…»

Elle se tourna vers lui et prit la main qu’il tendait vers elle, son regard d'emeraude rencontra le sien.

Ils n’eurent pas besoin d’ajouter quoi que ce soit

Les premiers rayons du soleil naquirent au loin, au-delà de l’horizon, et de la poussière d'or semblait se répandre autour d’eux.

Elle posa sa tête contre son torse. Leurs doigts se lièrent pour ne jamais se séparer. Ils plongèrent dans le vide. Main dans la main, face à l’horizon noir de la mer.

Le lendemain matin, alors que le père adoptive de Sakura -Le marquis Hyuuga- se rendait près de la falaise pour sa promenade matinale, il découvrit en son bord une masse sombre. S'approchant doucement, de manière méfiante, il découvrit avec étonnement un enchevêtrement de vêtements.

Tout ce qui restait de Sakura et du comte Uzumaki…



:o voila J'espère que ça vous a plu je vais surement en écrire une suite :x



Chapitres: [ 1 ] Chapitre Suivante »



Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: