Fiction: Frère et sœur, ensemble jusqu'au bout

Un frère et une sœur, blonds aux yeux bleus tous les deux, sont inscrits au lycée Danzo, terrible bâtiment pour les élèves « à remettre sur le droit chemin ». En fuite, et devant affronter brutes, malfaiteurs et gangsters, ces deux adolescents vont-ils se sortir de leur vie de fugitifs et réussir à bâtir leur vie malgré tout ?
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Rahjenaimar (Féminin), le 16/05/2012
Je suis consciente du laps de temps écoulée depuis le dernier chapitre, et j'en suis navrée. J'ai l'impression d'être perpétuellement broyée dans le rythme week-end/cours qui ne me laisse aucun temps libre. Ou plutôt, j'ai du temps libre, mais pas la tête assez reposée pour pouvoir écrire quoi que ce soit.
Je remercie donc à genoux ceux qui m'ont permis d'avoir un week-end de quatre jours. Hallelujah !




Chapitre 12: Bougez-vous l'cul !



Lorsque Shikamaru ouvrit brusquement les yeux dans un sursaut d'horreur, il ne comprit pas où il se trouvait, ni comment il était arrivé là. Ses pupilles dilatées cherchèrent désespérément une source de lumière à laquelle se raccrocher, mais il faisait entièrement noir. En dessous de lui, un matelas dur caressait la peau de son dos, nue. Ses paupières se refermèrent
Il avait chaud. Sa peau était couverte de sueur, odorante et poisseuse. Un sifflement horrible lui vrillait les tympans, l'empêchait de rassembler ses pensées désordonnées. Soudain, un spasme mêlé d'un hoquet lui fit comprendre qu'il était à deux doigts de vomir. Il se tourna vivement vers la droite et ouvrit la bouche... Il comprit que c'était une erreur quand, dans un hurlement étranglé par ce qui sortait de sa bouche, son épaule se mit à le brûler comme si on lui enfonçait une lame de couteau chauffée à blanc dans l'omoplate.
Criant, Shikamaru roula sur lui-même et se recroquevilla, sa nausée rapidement disparue, remplacée par un état d'hébétude perplexe. C'était quoi, cette douleur ? Comment était-ce arrivé ? Il se rendit vaguement compte qu'on s'agitait autour de lui, qu'on le forçait à se rallonger – déclenchant ainsi une autre brûlure – et qu'on tamponnait un tissu imbibé d'eau sur son front. Il se crispa, se tortilla, essaya d'atteindre son épaule du bout de ses doigts ; autant de mouvements qui lui arrachaient souffrance et cris.

Las, il se laissa retomber. Au moins, quand il ne bougeait pas, son épaule lui laissait assez de répit pour lui permettre de penser – encore que, sonné, il ne parvenait pas à songer à grand-chose. Les personnes autour de lui parlaient trop vite pour qu'il parvienne à suivre le rythme, d'autant que dans ce noir complet sa réflexion s'égarait. Il n'était pas plus apte à réfléchir ou à bouger qu'un nouveau-né. Et dire qu'on l'avait pris pour un génie ! Cette pensée le fit sourire, et les muscles de son visage lui parurent étrangement raides.

Soudain, il fut brusquement ramené à la réalité : ses yeux furent brusquement inondés de lumière lorsqu'on retira ce qui obstruait sa vue. Il ne vit qu'une explosion de couleurs sous une lumière blafarde, avant de fermer les yeux, ébloui.
Son cerveau qui marchait toujours au ralenti perçut difficilement la conversation qui se passait à côté de lui :

« Tu es sure qu'il est conscient, Ino ?
- Mais oui, je te dis ! Je l'ai vu sourire !
- Oui, mais bon, il a quand même été shooté à la morphine... Et ça fait deux heures qu'il est immobile, depuis sa dernière crise...
- Puisque je te dis que je l'ai vu sourire ! Je ne suis pas folle !
- C'est bon, c'est bon, je te crois. Alors... Shikamaru ? Est-ce que tu nous entends ? Tu peux parler ? »

L'effort nécessaire au jeune homme pour ouvrir la bouche lui parut si intense qu'il désespéra de pouvoir produire le moindre son. Mais il réussit, d'une voix rauque qu'il ne se connaissait pas, à aligner quelques mots :

« Je vous... entends... Je... suis conscient... »

Il toussota et reprit :

« Je suis où... ?

Un silence de mort accueillit ses paroles. Désespérant d'obtenir une réponse, Shikamaru décida de poser une autre question à laquelle ses interlocuteurs pourraient répondre :

« Qui... êtes-vous ?
- C'est moi, Ino. Il y a aussi Tenten. On va prendre soin de toi, ne t'inquiète pas. C'est ce que Naruto nous a demandé de faire en attendant qu'il revienne... »

Le jeune homme se sentit alors la force de regarder les deux adolescentes. Sa vision, d'abord trouble, reprit rapidement sa netteté, et il put observer les mines inquiètes de la superbe sœur de Naruto, et d'une autre fille, brune et splendide, qu'il ne connaissait pas.

« Est-ce que je suis mort... pour que des filles... aussi jolies... s'occupent de moi ? »

Sa question arracha un sourire aux visages crispés des jeunes femmes. Les sentant un peu plus détendues, il se permit de leur demander, en maîtrisant sa voix au maximum afin de ne pas leur montrer sa faiblesse :

« Pourquoi est-ce que j'ai mal comme ça ? Qu'est-ce qui se passe ? Et pourquoi on est là ?

Les deux jeunes filles échangèrent un regard, incertaines. Finalement ce fut Tenten qui prit la parole, et se mit à lui expliquer ce qui s'était déroulé pendant qu'il était inconscient.
Quand Tsunade avait tiré, il avait eu une veine incroyable : sous la pression du jeune homme, et ayant mal calculé le recul de son arme, le canon avait été déviée de quelques centimètres et la balle, au lieu de lui arracher le crâne, lui avait perforé l'épaule au niveau de la clavicule droite. Shikamaru avait alors perdu connaissance dans un hurlement. Reprenant rapidement contenance, Tsunade a donc menacé d'achever de tuer le jeune homme se vidant de son sang si les autres ne lui obéissaient pas. Elle avait ainsi exigé que Kakashi et Jiraiya viennent avec elle. Les deux hommes avaient accepté, à une condition : Kiba et Naruto venaient avec eux, et les jeunes filles demeuraient sur place pour s'occuper du blessé. Après maintes protestations de la part des quatre jeunes gens, ils avaient finalement eu gain de cause ; après tout, laisser un mourant sans surveillance n'était pas très conseillé pour sa santé, tandis que les deux hommes savaient qu'ils ne s'en sortiraient pas sans deux paires de bras supplémentaires – détail qu'ils ne précisèrent pas à Tsunade, évidemment. Puis ils avaient repris la voiture de « location » de Kakashi car la moto de Tsunade, bien que puissante, ne pouvait pas transporter plus de deux personnes. La superbe et dangereuse femme l'abandonna sur place avec un haussement d'épaule :

« Je trouverai une autre bécane rapidement, avait-elle dit. »

Shikamaru, à cette évocation, ne put s'empêcher de penser qu'on ne refusait pas grand-chose à une femme de cinquante balais aussi plantureuse que cette timbrée.
Après cela, les deux hommes, les deux garçons et la femme avaient démarré et Tenten et Ino s'étaient précipitées sur Shikamaru, agonisant sur les graviers rougis par le sang. Par contre, n'ayant aucune idée de ce qu'il fallait faire pour le soigner, les jeunes filles avaient dû se renseigner ailleurs...

« Alors, comment il va ? lança une troisième voix féminine que le jeune Nara ne reconnut pas. »

*****

Naruto suivait, réticent, les ordres de la blonde qui avait tiré sur son ami, pour lequel il se morfondait d'inquiétude. Elle ne l'avait certes pas tué sur le coup, mais qui sait ? La balle pouvait tout aussi bien le tuer à petit feu, le torturant jusqu'à la mort ! Et Ino ? Est-ce qu'elle avait suivi ses instructions ? Est-ce qu'elle s'était barricadée dans la maison de Jiraiya, comme il le lui avait demandé, jusqu'au moment où il reviendrait la chercher ? Il ne doutait pas qu'un homme aussi prévoyant que Jiraiya avait tout ce qu'il fallait pour vivre confortablement pendant deux ou trois semaines dans cette grande demeure, au cas où il devrait se faire oublier quelques jours. Mais serait-il revenu d'ici-là ? Et s'il se faisait tuer ? Il était déjà passé tout près de la mort, et il avait été sauvé de peu par la bienveillance d'une jeune fille – penser à Hinata lui serra le cœur –, seulement cette fille ne serait pas présente une seconde fois pour le tirer d'affaire.
Il fut tiré de ses sombres pensées par Kakashi qui murmurait à Jiraiya d'un ton agacé :

« Pourquoi est-ce que tu ne m'as pas donné directement les documents dans l'enveloppe, au lieu de me dire de venir chez toi ? J'aurais pu forcer Orochimaru à sortir de sa tanière au loin d'y arriver de cette façon.
- Et qu'est-ce que tu crois qu'il serait arrivé selon toi si tu t'étais attaqué tout seul à Orochimaru ? répliqua le vieil homme. Il t'aurait mis en charpies. Tu t'es peut-être bien amusé pendant des années à jouer au voleur au grand cœur, mais les choses ont bien changé pendant ton séjour au trou : à présent, plus personne ne s'en sort sans deux ou trois bons « amis » prêts à te couvrir en cas d'embrouille. L'époque des solitaires est finie, mon vieux. Pourquoi tu crois que je me suis retiré ? Je risquais trop gros. T'envoyer seul conquérir ta liberté, c'était comme te foutre à poil devant un bataillon d'exécution avec une fleur dans le cul.
- Oui, mais regarde qui on a avec nous, maintenant ! »

Les deux hommes jetèrent un bref coup d’œil aux deux garçons qui les suivaient de près.

« Ça, répondit Jiraiya, tu peux t'en prendre qu'à toi-même. C'est toi et toi seul qui a décidé de les envoyer chercher ma lettre, et je ne savais pas s'ils se la feraient piquer ou non. Je pouvais pas savoir que tu nous ramènerais des mouflets. J'ai même dû imaginer un code que tu serais en mesure de comprendre, et personne d'autre ! Et puis c'est pas si grave, ils peuvent bien assister à nos entretiens. Après tout, si Orochimaru décide de tous nous tuer, il y aura moyen de marchander... Je crois qu'il cherchait de nouvelle recrues ? »

Ils ne devaient pas savoir que Naruto ne manquait pas une miette de leur conciliabule et ils poursuivirent sur le même ton pendant que le jeune blond résistait à l'envie de se jeter sur les deux hommes qu'il maudissait pour l'avoir jeté dans une histoire qui ne le concernait absolument pas et qui à présent cherchaient un moyen de se débarrasser de lui et de Kiba lorsque les événements y seraient plus propices.
Furieux, il tenta de canaliser sa colère en gravant dans sa mémoire tout ce qui s'était passé depuis qu'ils avaient quitté la maison de Jiraiya.

Lorsque la voiture s'était éloignée de la demeure située au beau milieu de la campagne, il avait ressenti une affreuse pression sur l'estomac, comme si tous ses autres organes gonflaient et le pressaient pour le faire éclater. Laisser derrière lui sa sœur affolée, un ami qui venait de se faire trouer le torse et une autre nana à moitié suicidaire ne lui plaisait pas. Pas du tout. D'autant qu'il était en chemin pour encore et encore des emmerdes, sans aucun autre allié que Kiba qui ne paraissait pas plus rassuré que lui, malgré tout ses efforts pour dissimuler son angoisse.
La trajet dans l'Audi noire avait été long et stressant, s'étant déroulé dans un silence de mort, parfois ponctué par quelques phrases de Tsunade comme « Roule plus vite », « Tourne à gauche » et « La ferme ! » qui était sa réponse à toutes les interrogations qu'on lui posait. C'était Jiraiya qui conduisait, imperturbable, tandis que la séduisante femme lui plantait son arme entre les côtes, assise sur le siège passager. De cette position, elle pouvait surveiller les trois autres installés à l'arrière du coin de l’œil et dans les rétroviseurs.
Le voyage les avait menés aux abords d'un entrepôt planté non loin de la ville, ses murs gris terne se découpant sur la verdure de l'endroit laissé au bon vouloir des éléments, bordé de camions-bennes en tout genre et suffisamment grand pour contenir un avion de plaisance. Derrière lui s'étendait plusieurs bâtiments d'un complexe industriel couvert de tags, accumulés depuis de longues années. Tsunade ordonna qu'ils se garent à distance. Elle semblait incertaine de l'accueil qu'on leur ferait s'ils s'approchaient de trop près dans une voiture inconnue. Descendant la première de la voiture, elle se campa derrière les quatre hommes dès qu'ils furent sortis et leur intima l'ordre d'avancer.

« Et en silence ! avait-elle aboyé. »

Mais elle n'avait pas réussi à faire taire Kakashi et Jiraiya quand, approchant du bâtiment, ils s'étaient mis à échanger à voix basse, faisant mine de ne pas l'avoir entendue.

« Au fait, lança Jiraiya, il faut que je m'excuse.
- Quoi ? s'étonna Kakashi. Comment ça ?
- Les limaces, c'était pas des taupes, mais c'était Tsunade. Tu sais qu'on l'appelle Princesse des Limaces ? Hé bien en fait, je savais qu'elle me surveillait, et elle a dû apprendre ta venue par quelques informateurs. J'ai essayé de t'en informer dans le message...
- T'étais au courant qu'elle te surveillait ? Mais pourquoi tu m'as rien dit ?!
- J'avais autre chose en tête, répondit Jiraiya avec un haussement d'épaules. »

Renfrogné, Kakashi fronça les sourcils avec mauvaise humeur. Encore un détail qui lui valait de se retrouver pris au piège, une fois de plus, par les alliés d'Orochimaru. Cependant il se ne tut pas complètement pour ressasser ses idées noires car une dernière question lui brûlait les lèvres :

« Que signifie la dernière partie de ton foutu message ? Le bébé, et tout... qu'est-ce que ça voulait dire ? »

Surpris, le plus âgé des deux regarda son cadet, mi-amusé mi-consterné.

« Tu n'es pas au courant ? fit-il, un sourire narquois s'étalant sur le visage. Tu viens d'avoir un douzième gosse. »

Kakashi en fut si stupéfait qu'il trébucha contre un caillou et manqua de s'étouffer. À grand peine, il articula entre deux quintes de toux :

« Encore ?! Mais... Mais comment... ?
- Encore une pauvre femme délaissée que tu as baratinée, j'imagine, répondit Jiraiya sans attendre la fin de la question. Tu ne devrais pas pondre comme ça, tu vas te retrouver ruiné si toutes tes femmes se mettent à te réclamer une pension alimentaire. »

Il avait dit cela sur le ton de la plaisanterie mais il paraissait néanmoins compatissant envers l'homme aux cheveux gris. Il y avait aussi dans son attitude un sentiment d'exaspération, que Naruto prit pour de la lassitude de la part du vieil homme : ce ne devait pas être la première fois qu'il annonçait une nouvelle de ce genre et il devait désapprouver une conduite aussi volage.

« Garde tes conseils pour toi, maugréa Kakashi, reprenant le dessus. Tu en as eu combien, toi, des enfants, en trente-cinq ans ?
- Moi ? Cinquante-sept. Les hommes de mauvais genre, ça attire les femmes ! s'exclama-t-il en riant. »

Cette réplique balaya les restes d'estime que le blond avait pour ce Jiraiya. Qu'un homme puisse se vanter d'avoir autant de filles et de fils dont il ne se donnerait jamais la peine d'apprendre le nom ou même de voir le visage répugna Naruto. Il en était à présent certain : il détestait cet homme et tout ce qu'il représentait.

Il n'eut pas le loisir de l'insulter mentalement des pires insultes car Tsunade se mit à faire des moulinets du poignet en s'avançant vers eux, et lança des « Bougez-vous l'cul ! », afin de se frayer un chemin jusqu'à l'imposante porte en plaques de métal terni, sans serrure, située à gauche de la porte principale de l'entrepôt. Ce devait être une porte électrique, songea le jeune homme. Elle parut pensive durant quelques instants. Elle devait chercher le mot de passe, ou un code quelconque pour pouvoir entrer, songea-t-il. Mais il comprit qu'il se foutait le doigt dans l’œil jusqu'au coude quand, balançant son pied dans un fracas assourdissant, la blonde hurla :

« Bordel, mais vous allez m'ouvrir cette putain de porte, oui ?! Ou alors il faut que je vous crève les yeux pour vous apprendre à ne pas me laisser dehors ? Bandes de couillons sans cervelle ! »

Il y eut aussitôt un mouvement derrière la porte, et un « biiip – biiip – biiip » témoigna de l'ouverture très prochaine de la porte. Le lourd rideau de métal s'ébranla dans un grondement sourd, et se releva lentement, centimètre par centimètre. Cela faisait un tel boucan que Naruto dut résister à l'envie de se boucher les oreilles. Il attendit impatiemment que la porte finît de s'ouvrir. Cependant, arrivée à mi-hauteur – au niveau de sa poitrine pour lui – le rideau émit un grincement aigu et ne bougea plus d'un pouce. Des pieds apparurent en-dessous de la porte et quelqu'un se pencha. Kiba et Naruto le reconnurent avec un sursaut de surprise : il s'agissait d'un de ceux qui les avait attaqués au moment de récupérer la lettre. La peau bronzée, les yeux globuleux, il esquissa un sourire confus et s'adressa à Tsunade :

« 'Scusez, m'dame. On vous avait pas reconnue, sans votre moto. »

Avisant les quatre autres, il demanda :

« Des amis à vous ?
- Ceux qui, semblent-ils, ont échappé la dernière fois à vous et à mon cher mari, répliqua la blonde, cassante. Tu vas nous laisser entrer, oui ou merde ? »

Le jeune homme bredouilla quelques mots à propos de la porte, cassée, et dit avec crainte qu'il fallait se baisser pour entrer. Les yeux de Tsunade brillèrent de mépris mais elle ne fit aucun commentaire, jugeant la chose inutile. L'autre en fut soulagé. « Il la craint », pensa Naruto. « Ils la craignent tous, d'ailleurs. » D'un geste, l'effrayante femme ordonna à ses otages d'avancer sous le rideau de fer. Quand ils furent tous à l'intérieur, le « biiip » agaçant reprit et la porte se referma.

Naruto eut l'impression d'avoir été happé par une créature atroce qui ne demandait qu'à refermer ses crocs sur lui.



Je sais, l'histoire n'avance pas beaucoup, mais il fallait un passage de transition. Sinon, les personnages se seraient pitoyablement embourbés, et moi avec !
J'aime bien les personnalités données aux personnages, pas vous ? Elles sont ressemblantes à celles du manga, mais elle sont un peu... déformées. Ahah :)
Un petit commentaire me ferait plaisir ! :D




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