Fiction: Frère et sœur, ensemble jusqu'au bout

Un frère et une sœur, blonds aux yeux bleus tous les deux, sont inscrits au lycée Danzo, terrible bâtiment pour les élèves « à remettre sur le droit chemin ». En fuite, et devant affronter brutes, malfaiteurs et gangsters, ces deux adolescents vont-ils se sortir de leur vie de fugitifs et réussir à bâtir leur vie malgré tout ?
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Rahjenaimar (Féminin), le 04/05/2011
Raaaaaah ! VICTOIRE ! Le v'là posté ! Nom d'une pipe en bois, sainte mère de dieu !
Le premier qui se plaint du retard je lui plante un cure-dent dans le trou de nez !
Et ça fait pas du bien !
Bonne lecture !




Chapitre 11: La femme d'Orochimaru



« Merde ! jura Kiba. Merde, merde ! C'est pas l'moment !
- Parce que y a des moments pour ça ? lança Naruto.
- Putain, Naruto ! Commence pas à dire des conneries !
- Oui, ben arrête de paniquer !
- C'est toi qui panique !
- Mais non, c'est toi !
- Alors pourquoi tu cries ?!
- Parce que tu cries aussi ! »

Le brun allait répliquer quand ils entendirent la sonnerie de l'entrée retentir. Trois coups, comme avant le début d'un spectacle de théâtre, et quand il n'y avait plus qu'à jouer. Ce fut comme un déclic dans l'esprit des deux garçons. S'il y avait, dehors, qui que ce fût en rapport avec la police, ils n'avaient qu'à les mener en bateau. Après tout, eux n'avaient rien à se rapprocher ! Hormis le fait qu'ils étaient tous les deux élèves d'un établissement de redressement de jeunes à problèmes, que Kiba était soupçonné d'avoir agressé sa sœur, que Naruto était recherché parce que porté disparu depuis des mois, et qu'ils se trouvaient dans la maison d'un homme qui n'était certes pas le plus honnête des hommes...
Les deux garçons firent un arrêt dans le petit vestibule étroit et fixèrent la porte. Dans la lumière qui filtraient au-dessous, il y avait l'ombre de deux pieds. Leur propriétaire était seul ? Pas sûr. La sonnette se fit entendre encore, et les pieds bougèrent.

« Kiba... chuchota le blond. On lui ouvre ?
- Ouais. Il a forcément vu la voiture, de toute façon. Il sait qu'il y a quelqu'un.
- Bon... C'est parti. »

Naruto inspira de manière à remplir d'air les tréfonds de ses poumons et posa la main sur la poignée. La porte coulissa rapidement. Les deux hommes mirent un temps pour s'habituer à la lumière et peinèrent à reconnaître la personne en face d'eux. Grand, mince, des cheveux noirs mi-longs, des yeux de la même couleur...

« Nara ?! s'exclama Kiba. Mais qu'est-ce que tu fiches là ?!
- Du tourisme, Inuzuka, répondit froidement l'interpelé.
- Shikamaru... fit le blond abasourdi. C'est...
- Désolé, Naruto, fit-il dans une grimace. Je crois que j'ai pas trop assuré ces derniers temps, alors je viens me rattraper.
- Ouais... Merci, balbutia l'Uzumaki. »

Il peinait à croire que son ami, qu'il n'avait pas vu depuis plusieurs jours, fasse son apparition au beau milieu de la campagne pour lui proposer son aide. Il lui en voulait de l'avoir évité sans rien lui expliquer mais ça lui faisait tellement plaisir de le voir là qu'il avait tout oublié - momentanément.


« Ça n'a pas été facile de vous trouver, dit le jeune brun en souriant. J'ai bien erré deux heures dans la campagne avant de repérer cet endroit. D'ailleurs... on est où ?
- C'est... commença Naruto. »

Kiba l'interrompit d'un coup, plaçant son bras devant le torse du blond. Naruto le regarda, surpris. Il fixait Shikamaru avec tant de suspicion que Naruto se mit à douter. En examinant son ami, il se rendit compte également que quelque chose clochait : même si la voix du jeune homme était parfaitement calme et maîtrisée, ses yeux étaient écarquillés comme s'il voyait un danger invisible. Il haussa les sourcils, puis leur fit un clin d'œil - si rapide qu'on aurait dit un tic nerveux - avant de passer sa main dans ses cheveux défaits et de leur indiquer du pouce la direction de la droite. Mais il n'eut pas le temps de les avertir de quoi que ce soit qu'une silhouette surgit depuis l'endroit ciblé par le jeune homme, brandissant un revolver, qu'elle braqua sur le dos de Shikamaru.

« C'est chez un vieil ami, dit une voix de femme. »

Naruto et Kiba fixèrent la femme en question, désarçonnés. Elle était de grande taille, avait des cheveux blond clair attachés dans son dos ainsi que des yeux d'une couleur marron tendre. Ses lèvres, pulpeuses, étaient mises en valeur par un rouge-à-lèvre carmin. Sous une veste vert kaki, l'on distinguait un corps aux belles formes, avec des hanches et une poitrine généreuse, dévoilées par une tunique courte au large décolleté et un pantalon de cuir : la tenue de l'espionne sexy par excellence (Si la situation avait été moins grave, Kiba se serait certainement exclamé : « Lara Croft ! »).

« Recule, ordonna-t-elle à Shikamaru qui lui tournait le dos. »

Ce dernier s'exécuta en levant les mains à hauteur du visage, des deux côtés de sa tête, en signe de soumission. Il lança un regard désolé au blond et déclara, du ton le plus sincère du monde :

« Désolé, Naruto. Elle m'a coincé alors que je sortais de chez toi pour te trouver. Elle a dit qu'elle savait où vous étiez mais que vous ne sortiriez pas si j'étais pas là. Je pensais que c'était une amie... jusqu'à ce qu'elle sorte son pistolet. Je crois que j'ai pas trop réfléchi.
- Pas trop, non, répondit Kiba.
- La ferme, les mouflets ! s'écria la femme. C'est pas vous que je veux. Faites sortir Jiraiya et Kakashi, je dois leur parler.
- Et si on refuse ? répliqua Naruto qui commençait à reprendre le dessus sur sa surprise. »

Un sourire étira les lèvres sensuelles de la blonde. Elle retira la sécurité de son arme d'un geste du pouce et leva le canon vers la nuque de Shikamaru.

« Je le descends, tout simplement. »

Le concerné fit une légère grimace, n'ayant pas l'air d'apprécier la situation, tandis que Naruto ouvrait des yeux grands comme des soucoupes. Elle avait parlé avec tellement d'assurance qu'il était certain qu'elle n'hésiterait pas une seule seconde à placer une balle entre deux vertèbres de son ami, mettant fin à ses jours ou, le cas échéant, le paralysant à vie - ce qui n'était pas vraiment mieux pour lui. Il inspira à fond et tenta de parler le plus sereinement possible :

« D'accord, d'accord. Je vais les chercher. Kiba, reste-là, OK ?
- OK, répondit le brun.
- Ça ne sera pas nécessaire, fit quelqu'un dans leur dos. »

Ils firent volte-face et se retrouvèrent nez à nez avec celui, protubérant, de Jiraiya, qui souriait. Il était suivi par Kakashi, qui lui avait l'air nettement plus anxieux. Derrière eux se tenaient Tenten et Ino, discrètes, qui restaient hors de portée du canon de l'arme.
Le vieil homme dépassa les deux garçons et sortit sous le porche. Il écarta les bras en apercevant la nouvelle venue, faisant mine de lui souhaiter la bienvenue :

« Tsuny chérie ! s'exclama-t-il, ravi. Il y a longtemps que tu ne m'as pas rendu visite ! Tu es encore plus belle que la dernière fois !
- Épargne-moi ta jovialité feinte, vieux schnoque, maugréa la blonde. J'ai coupé les ponts entre nous il y a des années. Et je ne viens pas pour toi, mais pour Kakashi. Il va falloir me le remettre bien sagement. Ainsi que tous les renseignements que tu as sur Orochimaru. Et vite, ou il meurt. »

Elle se plaça à côté de Shikamaru et mit en évidence son revolver contre la tempe de celui-ci, qui frémit. Jiraiya perdit son sourire et Naruto sentit ses poils se hérisser. Kiba se tourna vers Kakashi et lui demanda :

« C'est qui celle-là ?
- C'est Tsunade, répondit l'homme aux cheveux gris. Ex-épouse de Jiraiya...
- Quoi ?
- ... Et épouse actuelle d'Orochimaru.
- Quoi ?!
- Et, bien qu'elle ne les fasse pas, elle a cinquante-cinq ans, acheva-t-il, sans se soucier des interruptions du brun. Mais ce n'est pas pour autant qu'il faut la sous-estimer. Elle est à peu près aussi dangereuse que son mari... Ce n'est pas de chance pour ce garçon, conclut-il en désignant Shikamaru du menton. »

Les regards se portèrent sur Shikamaru qui paraissait avoir du mal à reprendre sa respiration. Tout habitué qu'il était à toutes sortes de menaces de la part des « caïds » du lycée Danzô, il n'avait jamais été directement mis en danger par une arme - peut-être un couteau, une fois ou deux, mais sans plus - et jamais il n'avait été si proche de la mort (une simple pression sur un bouton et il ne reverrait plus jamais la couleur du ciel, ni même la couleur de quoi que ce soit). Il peinait à ne pas dévier les yeux sur le trou noir du canon situé à un centimètre de son visage et luttait à grand peine contre la panique. La seule pensée qui le retenait était que s'il bougeait un peu trop vite, cette espèce de cinglée appuierai sur la détente et son âme irait rejoindre les nuages.

Les nuages...

Il osa un regard vers le ciel et observa ces amas informes de minuscules gouttelettes. La plupart des gens regardaient les nuages dans l'espoir de trouver une ressemblance avec quelque chose de la vie qu'ils connaissaient, quelque chose qui ne pouvait pas leur échapper. Ils les enfermaient dans une idée préconçue et leur retiraient toute leur liberté. Mais pas lui.
Lui, il observait les nuages parce que ça lui vidait l'esprit, et que dans ces moments-là, il pouvait oublier les choses désagréables qui lui arrivaient. Et cela lui permettait de s'ouvrir à des idées nouvelles. Certains appelleraient cela du génie. Lui, il voyait ça comme de la lâcheté. Il fuyait sa vie sans arrêt et se bâtissait un empire d'espoirs et de regrets. Mais c'était surtout parce qu'il n'avait personne à qui parler qu'il évitait la réalité. Ses propres parents avaient jugé bon de l'éloigner d'eux pour qu'il change, au lieu de tenter de lui parler. Il était arrivé paumé dans un lycée effrayant où chaque coin de couloir était un guet-apens. Et quand les terreurs du bâtiment se furent rendu compte qu'il était complètement amorphe, on s'était mis à l'ignorer, voire à l'éviter. Il était encore une fois seul. Mais tout n'avait pas été si noir dans cet endroit. Puisqu'après ça, il y avait rencontré le premier ami de sa vie.
Naruto.

C'était une espèce de bombe à retardement sur pattes, qui gardait son calme dans la plupart des situations, sauf lorsqu'il s'agissait de sa sœur, ou quand on s'intéressait d'un peu trop près à son passé. Shikamaru ne savait pas pourquoi le blond s'était retrouvé dans cet établissement, mais il ne pouvait pas s'empêcher de se trouver très proche de lui. C'était peut-être pour leur volonté commune d'éviter les ennuis. Et bien que ce fût son ami, il l'avait évité, pendant plusieurs jours, sans rien lui expliquer.

Il n'osait plus lui adresser la parole depuis son passage chez le psy(chopathe) car celui-ci avait jugé bon de deviner et de lui rappeler la profession de son père : flic. Puis, la visite prochaine de son père lui était revenue en mémoire. Or, il se doutait que Naruto ne cachait pas son passé pour rien, et il avait eu peur de le perdre ou de le trahir si jamais son père et lui se rencontraient. Alors il avait fui. Encore.
Quand son père vint quelques jours plus tard, homme de la cinquantaine, encore vigoureux malgré son air fatigué, il l'avait engueulé, parce qu'il ne faisait rien de sa vie et n'avait pas l'intention d'en faire quoi que ce soit. Et pour la première fois, il avait répondu. Il avait gueulé plus fort, et il s'était barré. Il avait tourné le dos à ce père qui ne comprenait rien à rien à sa vie. Il se souvenait à peine de ce que son père lui avait dit quand il avait franchi la porte, tant la rage lui battait aux oreilles.

Reviens ici ! Shikamaru ! Tu m'entends ?! Reviens-là ou ne reviens jamais !

Il ne s'était même pas retourné. Il n'en avait plus rien à foutre.

Il s'était tourné tout naturellement vers Naruto, il avait besoin de lui parler. Et il était convaincu que croiser les jolis yeux aux longs cils de sa petite sœur fort mignonne lui ferait plaisir. Mais quand il était arrivé, c'était un toxico pas très frais qui avait répondu par un haussement d'épaule quand il lui avait demandé où se trouvait le blond. Il avait juste murmuré : « Avec Kakashi Hatake. »
En sortant, cette drôle de femme blonde appuyée contre une moto à gros cylindres l'avait apostrophé :

« Hé, gamin, tu cherches Kakashi ? Je peux te conduire à lui. Tu viens ? »

Shikamaru n'avait même pas réfléchi, et pourtant une proposition aussi bizarre aurait dû l'arrêter net. Mais il était tellement content qu'on lui file un coup de main Et puis, très courtoisement, quand ils étaient descendus, elle avait tiré un revolver de sa poche et l'avait pointé sur son torse.

« Tu vas me rendre un service, lui avait-elle susurré en se penchant vers lui. Tu vas faire sortir Kakashi Hatake et Jiraiya, et si tu essaies de me doubler, je n'aurai pas de pitié pour toi. »

La suite, il n'avait pas besoin de la résumer. Il était couvert de honte de se retrouver dans cette position, faible garçonnet menacé par une femme aussi fêlée que dangereuse. Lui qui considérait les femmes comme plus faibles que les hommes se sentait humilié. Il allait devoir changer ça. Rapidement. Non, tout de suite !

Un éclair de colère passa dans le fond de ses pupilles. Dans le même éclat, il se jeta en arrière, et Tsunade fut tellement surprise par un changement si soudain qu'elle mit quelques secondes à se retourner. Secondes que Shikamaru mit à profit pour se jeter sur elle et attraper à deux mains l'arme dans le but de la détourner de son front.
Mais la poigne et les réflexes de cette femme se révélèrent plus solides qu'il ne l'avait escompté.

Le doigt à l'ongle laqué appuya sur la détente. La détonation explosa aux oreilles du garçon.



Alors ? C'était comment ? Bien ? Fouillis ? Allez-y balancez j'ai l'habitude xD
L'histoire de Shikamaru est bien fade... xD
Mais je suis heureuse d'être allée au bout !
J'vais sans doute pas poster avant un moment, mais soyez surs que je reviendrai !

Mouhahahahahaha ! *disparais dans un nuage de fumée*




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