Genre: Shônen-Aï
Couple: Itachi et Deidara, Yahiko et Konan.
Résumé:
L'un connait la tristesse et la souffrance, l'autre connait la joie et le bonheur. L'un se renferme de plus en plus dans sa solitude, l'autre continue de profiter de l'instant présent et de ses amis.
Pour ce jeune blond, la vie est un paradis qui grandit de jour en jour. Pour ce jeune brun, la vie est un enfer qui ne finit jamais.
Itachi, cet étudiant aux iris noires, croit encore que le bonheur n'existe pas
Laulylove (Féminin), le 09/09/2010 Coucou les gens, voilà donc une autre fiction, toujours du Yaoi. J'espere qu'elle vous plaira, le couple principal sera Itachi et Deidara, tandis qu'en couple secondaire, ce sera du Yahiko et Konan.
Fiction plutôt difficil à ecrire, mais j'espere que malgrè tout vous apprecierez la lire.
Bonne lecture :D
Chapitre 5: "Tu ne m'as jamais aimé Itachi, pas vrai?"
Le rouquin ne comprenait rien à la situation, son meilleur ami était devenu soudainement étrange. Il le fixa alors longuement, puis dévia ses yeux marrons vers le blondinet qui revenait vers la bande, pensif.
"Qu'est-ce qui s'est passé ?" L'interrogea Yahiko, curieux.
Voyant qu'il s'adressait à lui, le jeune blond sortit de ses rêveries et vint s'installer aux cotés de ses camarades. Ainsi, il répondit gentiment :
"Pas grand chose. En fait, il s'est juste un peu confié à moi, je n'ai fait que l'écouter et essayer de le rassurer du mieux que je le pouvais."
A ses dires, l'autre lui sourit sincèrement, puis ajouta :
"Deidara, tu es vraiment spécial tu sais ? Tu arrives à changer les personnes autour de toi, et leur montrer les meilleurs choses à faire. Je te fais confiance pour la suite."
Les autres les regardèrent entrain de discuter et écoutèrent attentivement. Tandis que le blondinet, il esquissa un sourire à son tour, puis continua :
- "Pour Itachi ? Tu me connais Yahiko, même si je ne sais pas grand chose sur lui, je veux bien l'aider. Cependant, il a aussi besoin de toi, ne l'oublie pas."
- "Evidement, je le sais bien. Je ne le laissera pas tomber, alors ça, jamais !"
- "Et, est-ce que tu sais où il est allé ?"
- "Certainement parti se rafraichir et prendre les cours qu'il a raté ce matin."
- "Ah d'accord. Tu le connais donc vraiment par cœur." Plaisanta le blond.
- "Faut croire que oui."Fit-il e souriant et en haussant les épaules.
Ensuite, ils décidèrent de changer de sujet, puis parlèrent tous ensemble. En ce qui concernait le jeune Uchiwa, il se dirigeait tranquillement vers l'intérieur du bâtiment, mais un certain garçon le remarqua. Celui-ci se leva alors lentement, puis l'interpella d'une petite voix :
"Eh Itachi, attends s'il te plait."
Entendant son prénom, le brun se retourna et l'aperçut lui, Gaara. L'étudiant soupira alors, et répliqua normalement :
"Qu'est ce que tu me veux ?"
L'individu s'approcha doucement vers lui, puis lui répondit:
"Juste te parler, s'il te plait."
Itachi le regarda de manière neutre, et d'un ton las, il rétorqua:
"Hum, je t'écoute."
A ses mots, le jeune homme prit une grande inspiration et avoua :
- "Excuse-moi."
- "Pour ?"
- "Pour t'avoir menti, et ne pas t'avoir dit la vérité plus tôt. Je voulais, mais j'avais peur de te faire souffrir et finalement, le résultat a été pire."
- "Non. Le résultat aurait été le même. Mais bon, tu aimes quelqu'un d'autre et alors ? Il faudra que je m'y fasse. J'en ai marre de pleurer et de me torturer à longueur de journée. Ca suffit tout ça."
L'autre le contempla, étonné des paroles qu'il venait d'entendre. Ces doutes qu'il avait ressentis si souvent auparavant, désormais, ce rouquin, il pouvait les confirmer. Donc, ainsi, il ajouta de nouveau:
- "Tu ne m'as jamais aimé Itachi, pas vrai ?"
- "Hein ? Bien sûr que si je t'ai aimé ! Ne dis pas n'importe quoi." S'exclama le brun, stupéfait.
- "Non... Enfin peut-être que si, mais ce n'était pas de l'amour. Je le savais, je m'en étais douté, mais au fond, j'espérais que non. Ce que tu attendais de moi, c'était simplement du réconfort et de la compassion, rien de plus."
- "Comment pourrais tu le savoir, Gaara ?!" Dit-il, agacé.
- "La raison ? Je ne devrais peut être pas dire ça, car je sais que je suis le fautif dans l'histoire... Mais, la raison est tout simplement que tu aies accepté de me parler Itachi. Alors que, moi, tu m'aurais fait la même chose que je t'ai fait subir, je me serais enfui... J'aurai voulu t'éviter, et je serais parti pleurer dans un coin en t'insultant de tous les noms."
- "Mais..."
- "Ne t'en fais pas, tu sais, je peux te comprendre... Ayant tout perdu, tu avais besoin de te sentir aimé."
Disait-il vrai ? Ou disait-il cela seulement pour le déstabiliser ? Néanmoins, en y repensant bien, Gaara n'avait peut être pas tort... Quand ils s'étaient mis ensemble, le brun était encore plus triste qu'il ne l'était aujourd'hui... Ses parents et son petit frère lui manquaient terriblement... Yahiko était parti faire un stage de quelques mois à l'étranger... La seule personne qui avait été là pour lui à ce moment là, c'était ce garçon.
Alors, en fin de compte, celui-ci avait raison... Ce qu'Itachi cherchait en se mettant avec lui, c'était uniquement quelqu’un qui pouvait le consoler et le rassurer.
Finalement, dans l'histoire, c'était lui le fautif, et non Gaara. Si cet étudiant l'avait trompé, c'était parce qu'il avait fini par se détacher de lui et qu'il avait compris. Il avait simplement compris que leur amour à lui et à Itachi était tout bonnement impossible. Le brun dévia donc ses prunelles vers le sol et fit tristement:
- "Désolé..."
- "Désolé hein ? Mais pourquoi ? Tu n'as pas à l'être." Continua l'autre, surpris.
- "Tu m'aimais toi, n'est ce pas ?"
En guise de réponse, Gaara esquissa juste un sourire sincère, il ne préférait rien dire à cette question.
"Alors au final, c'est moi qui t'ai fait souffrir. Je n'ai pas su te rendre l'amour que tu m'as apporté, pardonne-moi." Enchaina le brun.
Le rouquin s'en voulait, s'il avait dit cela, ce n'était pas pour mettre la faute sur le dos d'Itachi mais juste pour que celui-ci s'aperçoive de ses véritables sentiments. Alors, délicatement, il déposa les doigts sur l'épaule de son camarade et avoua :
"Arrête Itachi. Je savais que tu ne m'aimais pas, et pourtant j'ai préféré rester à tes cotés. J'étais heureux avec toi, vraiment. Cependant, on avait des vies trop différentes pour être ensemble, c'est tout. Tu n'as pas à t'excuser car il ne faut pas oublier que c'est moi qui ai fait une bêtise, pas toi."
Ainsi, Gaara enleva sa main et l'autre l'observa en souriant. Puis, celui-ci avoua:
- "Tu as raison, mais je suis tout de même désolé d'avoir profiter de ton amour."
- "Tu n'en étais pas vraiment conscient, donc ne t'excuse pas."
- "Hum. Merci d'avoir été là durant ces mois, Gaara. Puis, s'il te plait, sois heureux avec ton nouveau copain. J'espère sincèrement que lui, il pourra te donner le bonheur que je n'ai pas pu t'offrir."
- "Cesse de t'en faire, Itachi. Même si j'ai fait une énorme connerie, j'espère qu'un jour tu arriveras à me pardonner. Mais surtout, je souhaite que, à ton tour, tu sois heureux, et pour de bon cette fois-ci."
Le brun lui fit un unique sourire pour lui répondre, et après, il le salua gentiment. Ensuite, l'étudiant entra enfin dans l'établissement. Finalement, le fait de discuter avec son ex petit ami lui avait fait beaucoup de bien, et lui avait remis quelques idées au clair.
Cependant, à force de parler avec le jeune homme, Itachi n'avait pas vu le temps s'écouler et c'était déjà l'heure de la reprise des cours. Donc, il se dirigea tranquillement vers la salle et attendit le professeur. Enfin, lorsque celui-ci arriva, tous pénétrèrent à l'intérieur de la pièce et écoutèrent attentivement ses explications.
************
En fin d'après midi, les étudiants sortirent enfin de la faculté, les cours étant terminés. Itachi était content car la petite bande l'avait attendu à l'extérieur de la salle. Cela pouvait paraitre stupide pour certain, mais pour lui, c'était une chose dont il n'avait pas réellement l'habitude.
Même si de temps à autre il avait envie de s'isoler, il revoyait toujours l'image de ce blondinet riant aux éclats, et cela lui rappelait la conversation qu'il avait eue avec lui quelques heures avant. Pour Yahiko comme pour ses nouveaux amis, Itachi devait arrêter de s'enfermer dans sa solitude et de profiter de la vie qui se présentait devant lui, désormais.
Alors, tout en marchant, son meilleur ami vint se placer à côté de lui et mit sa main à l'intérieur du bras droit du brun. Quant au jeune blond, il fit la même chose mais du côté gauche. Le jeune homme les contempla, étonné, mais ne put s'empêcher de leur sourire. En ce qui concernaient les autres, ils admirèrent la scène en souriant également, même s'ils ne connaissaient pas réellement cet étudiant, ils voyaient bien qu'il était déjà entrain de changer ne serait-ce qu'un petit peu.
Le rouquin contempla son camarade, et rétorqua joyeusement:
"Dis-moi Itachou, tu étais passé où ce midi ?"
Celui-ci ne put se retenir de rire en écoutant les dires de son meilleur ami. Ce surnom, il lui avait manqué... Cela faisait longtemps qu'il ne l'avait plus appelé ainsi.
Deidara l'observa, stupéfait... Son rire, il était sublime... il était doux et chaleureux... Instinctivement, le blondinet déposa son autre main sur son cœur... Il venait de ressentir une drôle de sensation, mais une sensation pas spécialement déplaisante, au contraire.
Le rouquin quand à lui, il sourit en voyant son camarade rire joyeusement, c'était tellement rare de le voir comme cela. Lorsqu'il fut enfin calmé, le brun avoua alors sérieusement:
"Je suis allé chercher mes cours que j'ai ratés ce matin, puis après, j'ai croisé Gaara."
Surpris par ce que venait d'avouer le brun, le blond reprit rapidement ses esprits et intervint à son tour:
"Ah bon ? Et tu lui as parlé ?"
En simple réponse, Itachi hocha la tête en souriant, et Yahiko demanda alors:
- "Et ? Vous vous êtes dit quoi ?"
- "On a parlé pendant un moment tu sais ? En fait, sans mentir, discuter avec lui ça m'a grandement aidé, et ça m'a permis de prendre conscience de pas mal de choses."
- "Du genre ?" L'interrogea toujours le rouquin.
- "Mes sentiments, ce que je ressens vis à vis de lui, vis à vis de toi, vis à vis des autres... Ce sont tous des sentiments bien différents, mais je ne m'en étais simplement pas rendu compte."
- "Je ne comprends pas."
La jeune femme, qui était derrière en compagnie de Tobi et Sasori, écoutait attentivement leur discussion et voyant la réaction du rouquin, elle courut vers lui et se jeta sur son dos en plaisantant:
"Tu ne comprends pas, parce que tu es un idiot."
Le concerné la regarda étrangement et lui demanda simplement en quoi était-il un idiot. L'étudiante se poussa donc et commença à marcher à côté de lui. Puis enfin, elle répondit:
"Ce qu'Itachi a voulu dire, c'était que pour lui, l'amour, l'amitié, la famille... Toutes ces choses là, et bien pour lui, il n'y voyait pas la différence. Alors que désormais, il la perçoit un peu mieux."
Inconsciemment, le blondinet ne laissa pas le temps au rouquin d'intervenir, puis pensa tout fort:
"Alors j'avais vu juste, il n'était pas amoureux de Gaara."
Le brun et Yahiko le fixèrent, choqué, puis répliquèrent en même temps:
"Hein ? Comment tu aurais pu le savoir ?"
Qu'ils étaient mignons ces ceux-là, du moins, plutôt comiques. Deidara sourit alors, et ajouta:
"Itachi m'a avoué que même quand il était avec Gaara, il n'était toujours pas heureux. Pour moi, l'amour procure obligatoirement du bonheur, enfin un petit peu. Donc j'ai pensé que peut être, il croyait l'aimer alors qu'en fait ce n'était pas de l'amour qu'il ressentait, mais autre chose, et qu'Itachi ne se rendait pas compte. Cependant, je pensais que je me faisais des idées, mais ce que tu viens de dire Itachi, me confirme le contraire."
Le brun se gratta la tête, gêné, puis rétorqua:
"Alors en fin de compte, il n'y avait pas que lui qui l'avait remarqué, mais toi aussi. Quand je pense que moi, je n'ai même pas été capable de m'en apercevoir."
Le garçon à la chevelure rouge qui discutait avec l'autre brun, finit par intervenir à son tour dans la conversation de ces quatre étudiants et fit :
- "C'est normal tu sais ? Tu étais persuadé du contraire car tu étais probablement aveuglé par autre chose, rien de plus."
- "Oui, mais j'aurai aimé m'en rendre compte plus tôt, il n'aurait pas souffert de cet amour impossible."
- "Oh Itachi !" Répliqua Yahiko sévèrement en le tapant derrière la tête. "Arrête, ce n'est pas lui la victime dans l'histoire, c'est toi. Alors cesse de culpabiliser."
- "Mais Yaya, si je l'avais aimé, si je lui avais rendu son amour, il ne m'aurait jamais trompé." Avoua le brun, calmement.
- "On ne vit pas avec des "si" Itachi. Ta souffrance t'a simplement joué des tours, puis je suis sûr que Gaara s'en était déjà rendu compte à cette époque non ?"
Un unique "Hum" sortit de la bouche du jeune Uchiwa. Alors, le rouquin continua :
- "Donc tu n'as pas à t'en vouloir, s'il a voulu rester avec toi alors qu'il savait que tu ne l'aimais pas, c'était son choix. Donc ce n'est pas de ta faute et tu le sais."
- "Oui, tu as raison, désolé." Répondit le brun. "Bref, si on changeait de sujet."
Ils arrivèrent enfin à l'extérieur de la faculté, alors le blondinet répliqua :
- "Et bien, en fait, on va devoir se quitter ici."
- "Ah et bien oui." Fit simplement l'Uchiwa.
- "Itachi, moi je ne rentre pas toute suite, je dois passer prendre quelque chose chez Konan, donc je te passe mes clés." Intervint le rouquin en balançant le trousseau.
Le concerné rattrapa vivement l'objet et acquiesça. Tobi et Sasori les saluèrent et s'en allèrent rapidement. Quant à Konan et Yahiko, ils partirent peu de temps après en se chamaillant. Le brun ne put s'empêcher de sourire en les observant, puis ensuite, il se souvint de quelque chose, alors il demanda au jeune blond :
- "Dis Deidara, tu es occupé là ?"
- "Euh... Non, pourquoi ?"
- "Ca te dérange pas de m'accompagner chez Yaya ? Comme ça, je te rends ta veste."
Le blondinet hésita avant de répondre, ce brun ténébreux et mystérieux, il dégageait quelque chose que d'autre n'avait pas... Et ce quelque chose, Deidara, il n'arrivait pas à savoir ce que c'était, et cela l'intriguait énormément. Néanmoins, il répliqua malgré tout:
"D'accord. Pas de soucis."
Citation: "L'amitié ne rend pas le malheur plus léger, mais en se faisant présence et dévouement, elle permet d'en partager le poids, et ouvre les portes de l'apaisement." [Tahar Ben Jelloun]