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Fiction: Une rencontre spéciale entre une fleur et un aliment

Les années 1860,Paris se transforme et se développe.Chôji Akimichi,fils d'épicier modeste, ne pense qu'à deux choses: son travail et les après-midis passés en compagnie de son meilleur ami. Le jour où celui-ci le convie à un bal renommé, le jeune homme fait une rencontre qui le bouleversera!Va-t'il conquérir le cœur de cette merveille?Ino/Chôji , Shika/Tema.
Classé: -12D | Spoil | Cross-Over / Humour / Romance | Mots: 9237 | Comments: 8 | Favs: 2
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Kunoichi3000 (Féminin), le 19/08/2011
Bonjour tout le monde, je vais commencer par remercier tous ceux qui m'ont mis des coms et ceux qui ont pris la peine de lire ma fiction :) !!!
Ensuite, le chapitre ci-dessous est un peu particulier, je ne sais pas si vous aller l'aimer. Ce qui est sûr, en revanche, c'est que je mets en place le couple Neji/Ten dans ma fiction.
Bonne lecture !




Chapitre 5: Rencontre poétique entre la nymphe et le dieu.



Le cœur battant à tout rompre, il marcha d’un pas rapide et rêveur, découvrant ainsi le bonheur que confère la liberté, notion qu’il avait jusqu’alors connue en théorie, mais qu’il était interdit de pratiquer réellement, sous peine de passer pour un homme des cavernes.
« Maintenant, se dit-il, tu n’es plus l’héritier arrogant des Hyûga, mais un simple chanteur des rues appelé Neji Kamizuki. A toi les guinguettes, les cafés-concerts, les lupanars. Tu n’es plus obligé d’être ce marquis qui se prend trop au sérieux. Enfin, à toi la vraie vie! »
Il s’adressait mentalement ces injonctions d’un ton énergique, marquant ainsi un contraste avec son ancienne identité, qui le forçait à rester stoïque, même en pensée.
A présent, son cerveau pouvait s’envoler comme un oiseau libéré d’une cage. Il savoura alors ce moment avec une joie indicible.


Pendant que Chôji conversait avec le comte de Nara, entouré de personnalités plus frivoles les unes que les autres, Ten-Ten nettoyait la cuisine, marmonnant des insultes allant à l’encontre des nobles telles que « ces nantis qui ne songent qu’à leur apparence » ou « ces belles femmes qui se couvrent de bijoux et de fard ». Elle se désolait tout bas de ne pas avoir été invitée, en compagnie de son cher frère.
« - De toute façon, je ne suis qu’une souillon qui exècre le gratin de la société, il est donc logique qu’ils n’aient pas voulu s’embarrasser de moi, dit-elle d‘une voix plaintive.
Soupirant de fatigue ainsi que d’ennui, elle résolut de sortir de l’étouffante maison, dans le but d’éclaircir sa situation. Il n’y avait que peu d’étoiles dans le ciel lorsqu’elle atteignit le pavé, ce qui ne la dérangea guère. Elle n’était pas aussi émue par les histoires farcies de romantisme que racontaient certaines de ses camarades du lavoir, où elle venait environ quatre fois par semaine. Elle y rencontrait des jeunes filles de son âge, mais aucune n’avait véritablement eu le privilège de rentrer dans ses grâces, tant elles semblaient éloignées d’elle par leurs idées ancestrales sur le mariage et l’amour. Ten-Ten pensait que ces jeunes filles se faisaient des idées en disant qu’elles allaient se marier avec des ducs, voire des princes, alors que, quelques années plus tard, elles s’éprendraient du fils du maçon ou du boucher, restant par conséquent au même niveau social, c’est-à-dire le peuple. La société telle qu’elle la connaissait se maintiendrait toujours avec la même hiérarchie : peuple, clergé, noblesse et bourgeoisie. Cela ne changerait jamais, se disait la jeune fille, marchant d’un pas morne accentué par ses lourds sabots, des mèches de cheveux s’échappant de ses chignons, lui donnant ainsi une splendeur négligée.

Soudain, son pied heurta violemment quelque chose qu’elle ne parvenait pas à identifier, tant la nuit paraissait noire, privée de ses étoiles.
Un hurlement ressemblant à s’y méprendre à celui d’un loup blessé s’ensuivit. Effrayée, Ten-Ten fit un bond en arrière, cherchant à comprendre désespérément ce qui se passait. Elle distingua dans l’obscurité un homme qui souffrait, tenant son pied meurtri dans ses mains rougies par le froid. Le souffle court, elle se mit à crier d’une voix aiguë:
- Monsieur, je suis vraiment confuse, absolument désolée. Je n’avais pas l’intention de vous faire du mal; je viens de marcher accidentellement sur votre sabot, je…
-Assez, mademoiselle, répliqua l’individu d’un ton revêche, vous avez fait assez de mauvaises actions dans votre vie.

Ces paroles, tranchantes comme de l’acier, eurent l’effet d’un coup de poignard au cœur de la jeune soubrette. Non, elle n’avait jamais eu le désir de nuire à d’autres personnes durant sa courte vie. Elle faisait ce qu’elle pouvait, voilà tout. La honte
Que cet homme avait suscité en elle faisait peu à peu place à la colère. Il ne la connaissait pas, alors de quel droit se permettait-il de la juger?
Malgré la très faible luminosité, elle parvint à le détailler de la tête aux pieds. Il avait un corps svelte, une chevelure noire attachée en catogan, ainsi qu’un regard froid comme la glace.
Cette vision la fit frémir de peur et d’extase, tant il lui semblait beau, mais inaccessible. Eblouie, elle regarda son visage, qui avait l’aspect de celui d’une statue divine. Les traits étaient fins, ce qui leur conférait une attitude élégante, les yeux étaient d’un gris indéfinissable, rappelant ainsi la beauté d’un jour de brume. En effet, Ten-Ten n’appréciait pas vraiment le soleil qui la déprimait par son éclat. Elle lui préférait d’ailleurs la brume, mystérieuse et pudique, dans laquelle elle pouvait s’envoler vers un monde imaginaire. Et voilà que cet individu sarcastique présentait des prunelles semblables au temps qu’elle préférait, pour mieux l’humilier, sans doute. Il n’était même pas noble, elle le voyait bien. Ses vêtements n’étaient, pour ainsi dire, que des misérables haillons accompagnés de sabots.

Comment des êtres si beaux peuvent-ils mépriser les autres? Cette question tournait sans cesse dans son esprit tourmenté par sa longue veille.
Les larmes lui venant rapidement aux yeux, elle demanda d’un ton scandalisé:
- Comment pouvez-vous me dire cela? Vous ne me connaissez même pas et vous m’injuriez comme si je n’étais qu’une ordure. Je n’avais pas de mauvaises intentions à votre égard, mais maintenant que vous m’avez toisée avec autant de mépris qu’un aristocrate suffisant, je puis dire que vous me rebutez. Vraiment.
Elle tourna sur ses talons et se mit en devoir de rentrer chez elle, pour y pleurer à son aise, sans que personne ne la vît sangloter.

Neji, quant à lui, sentait que son âme s’emplissait lentement, mais sûrement de remords. Il venait d’insulter une fille du peuple, qui devait être sans doute une ouvrière ou une commise. En tout cas, ce n’était pas une fille de joie, il en était sûr. Elle ne portait ni bijoux, ni maquillage intempestif, étant uniquement vêtue d’une robe de toile sombre, d’un tablier ainsi que de sabots. Ce qui l’avait étonné, en revanche, résidait dans sa coiffure. Elle avait attaché ses cheveux, de toute évidence de couleur brune, en deux drôles de chignons.
Ensuite, le visage de cette inconnue l’avait frappé par sa finesse, sa petite bouche qui donnait à cet ensemble un air charmant, ses yeux noirs qui vitalisaient l‘ensemble, la faisant apparaître comme une sorte de fée lutine ou de nymphe.
Tout à coup, les paroles qu’il avait prononcées à l’encontre de cette mystérieuse jeune fille lui revinrent en mémoire, cruelles, inexorables et meurtrières. « Vous avez fait assez de mauvaises actions dans votre vie. »
Au moment où l’adolescente tourna vers la direction opposée, visiblement offusquée, Neji comprit qu’il l’avait vexée. Le démon qui s’était avisé de proférer ces accusations injustes n’était autre que le noble qui résidait en lui, méprisant, léger, hautain. Il réalisa qu’il avait perdu l’estime de cette créature et, d’un effort désespéré, courut vers elle, puis la prit par le bras.
« -Mademoiselle, attendez, s’il vous plaît, hurla-il, d’un ton navré, je ne voulais pas vous faire de mal, j’ai réagi primitivement, à cause de la douleur…

Ten-Ten était éberluée. Ce n’était pas possible, il ne devait s’agir que de corruption. Il l’avait insultée et maintenant, il essayait d’obtenir son estime, sans doute pour l’utiliser à des fins diaboliques. Elle ne ferait pas confiance à cet ange de l’enfer.
Essayant tant bien que mal de se délivrer de l’étreinte de son interlocuteur, elle cria:
- Lâchez-moi, monsieur! Vous m’avez délibérément agressée, je ne vois pas pourquoi je devrais vous accorder mon estime.
- Mais mademoiselle, je suis vraiment désolé, je ne …
- Cela suffit, à présent, monsieur. J’imagine que vous êtes un fieffé manipulateur. Bonne Mère, ne me regardez pas avec ces yeux, s’il vous plaît!, s’exclama-t’elle d’un ton exaspéré.
- Je vois que je vous fais de l’effet, n’est-ce pas, jeune fille?, dit-il dans un murmure, la regardant fixement.
-N..Non, balbutia Ten-Ten, prise au dépourvu.
Il l’impressionnait, avec son regard tantôt obscur, tantôt pénétrant. Elle allait fondre en larmes devant lui, peut-être même dans ses bras, si cela continuait, ce qu’elle ne souhaitait à aucun prix.
- Vous me résistez, petit ange venu sur terre. Ne le niez pas, vous êtes une sorte d’oiseau rare qui vole, cherchant sa tendre moitié à travers le monde.
La jeune fille était littéralement indignée. Il la prenait sans doute pour une de ces midinettes qui croyaient au grand amour, ce qu’elle n’était pas. Cependant, elle appréciait les métaphores qu’il employait, pensant que ce devait être sans doute un poète. Oui, il devait passer ses nuits à chercher de l’inspiration pour composer des livres entiers dédiés à la littérature Elle en était absolument convaincue.
- Puis-je vous poser une question, monsieur?, interrogea- t’elle d’un ton mal assuré.
Il acquiesça d’un air vif et digne.
-Etes-vous un poète? Vous dites des choses, qui me semblent infiniment plus belles que le sermon que prononce le curé le dimanche.
A ce moment-là, Neji dut déployer de sérieux efforts pour ne pas éclater de rire. Bien qu’il eût changé de condition sociale, pour cette nuit, il gardait à l’esprit certains principes, comme le devoir de rester impassible en toute situation.

Il prit une longue inspiration avant de répondre, sur un ton hésitant:
- Non, mademoiselle, je ne suis pas homme de lettres de mon état. En revanche, il est vrai que j’éprouve une profonde passion pour la littérature. J’apprécie les œuvres poétique du seizième siècle, comme les Odes de Ronsard, ou Les Regrets, de Joachim du Bellay. Ces ensembles de textes s’inscrivent dans un mouvement littéraire qui s’appelle la Pléiade.
Il craignait que ces explications n’intéressassent point cette jeune fille, d’une condition si différente de la sienne. Il s’avéra qu’au contraire, elle l’écoutait avec une attention digne d’un élève assidu. Enhardi, il lui donna davantage de renseignements sur le sujet, puis se mit à réciter un passage des Odes fort connu dans les salons littéraires. Emerveillée, la jeune fille l’entendit avec une vive émotion décliner « Mignonne, allons voir si la rose, qui ce matin avait déclose… »



Pendant que le descendant des Hyûga dispensait savamment une belle leçon de littérature à sa nouvelle protégée, Ino Yamanaka s’était assise sur un fauteuil, non loin de l’héritier de Nara et de son acolyte, réfléchissant sur les conseils que lui avait prodigués son aimable amie. Comment allait-elle pouvoir se défaire de l’emprise du duc d’Inuzuka, sans pour autant nuire à sa réputation et sans se donner toute entière à Dieu?
Soudain, levant la tête, elle croisa le regard de l’Akimichi. Elle vit alors ce que personne n’avait voulu observer.
Ce visage possédait des traits mi-ronds, mi-fins, qui n’étaient pas taillés grossièrement, contrairement à ce que l’on aurait pu penser. Les yeux du garçon formaient deux superbes amandes chocolatées, s’harmonisant fort bien avec sa bouche, qui formait une fine ligne. Elle fut ébahie de voir à quel point son regard aurait pu être celui d’un prince.
« Non, ce n’est pas possible, se disait-elle secrètement, je dois me faire des illusions. »




Alors, quelles sont vos impressions par rapport à ce chapitre? par rapport aux personnages? Est ce que vous préférez cette fiction ou l'autre (" L'oisiveté est mère de tous les vices")
Si vous avez des commentaires ou des critiques à m'adresser, je les accepte sans problème :) !!!!
Bisous, à la prochaine :D !!!!!!!!




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