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Fiction: Une rencontre spéciale entre une fleur et un aliment

Les années 1860,Paris se transforme et se développe.Chôji Akimichi,fils d'épicier modeste, ne pense qu'à deux choses: son travail et les après-midis passés en compagnie de son meilleur ami. Le jour où celui-ci le convie à un bal renommé, le jeune homme fait une rencontre qui le bouleversera!Va-t'il conquérir le cœur de cette merveille?Ino/Chôji , Shika/Tema.
Classé: -12D | Spoil | Cross-Over / Humour / Romance | Mots: 9237 | Comments: 8 | Favs: 2
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Kunoichi3000 (Féminin), le 07/07/2011
Salut :) voilà la suite :)
Bonne lecture !

Kunoichi3000




Chapitre 4: Une souffrance intérieure



Le comte de Nara semblait exténué, mais en réalité, il n’en était rien. Au contraire, il avait parfaitement suivi de l’œil la façon dont Chôji venait d’arriver sur les lieux, c’est-à dire d’un air gauche, timide, peureux face à la découverte brutale d‘un monde qui donnait l’avantage aux catégories sociales favorisées.
Il émit un soupir d’impuissance. Selon lui, la vie n’était qu’une immense galère, surtout en ce qui concernait l‘amour. Il n’aimait pas tellement les rencontres amoureuses, car souvent, elles finissaient par se résumer à une existence morne et dépourvue de bonheur. En revanche, l’amitié de Chôji représentait une merveille inestimable, pour la raison qu’elle était fondée sur l’écoute, le dialogue, la relation. Entre eux, il n’y avait point de rivalités, ni le désir de faire tomber les autres de leur position hiérarchique. Les autres lui paraissaient superficiels, comme il était à leurs yeux une sorte de monstre paresseux et inapte à la vie en société.

« - Alors, comprenez-vous, mon cher, pourquoi je ne supporte pas tellement ces festivités?, soupira –t-il, avec son habituelle nonchalance.
-Effectivement, j’ai l’impression que les gens nous dévisagent d’un air hautain, répliqua le brun joufflu, je me sens semblable à un criminel évadé au milieu des honnêtes gens.
-Ah ! Galère!…Mon brave Chôji, je vous dis, vous êtes à mes yeux cent fois plus honnête que ces personnes qui se croient supérieures en raison de leur fortune et de leurs beaux habits !
- Je suis très honoré de l’estime que vous portez pour moi, j’espère ne jamais la décevoir, vous êtes mon ami le plus fidèle et le plus sensé…
- Non, non, je suis juste un ermite amorphe, comme le dit tout le monde quand je ne suis pas en leur présence.
- Monsieur Nara, la femme qui vous accompagna tout à l’heure faisait-elle partie de vos intimes ?

A ce moment, Shikamaru fut pris d’une indignation muette contre la terre qui lui avait infligé des relations aussi frivoles, seulement pour le paraître.

- Mademoiselle Ino de Yamanaka est une personne qui m’a été imposée par ma famille en raison de sa position de duchesse ; j’ai ainsi pour obligation de la fréquenter, ce qui m’ennuie. Oh ! Je ne dis pas qu’elle est superficielle, en revanche c’est une femme qui a du cœur et qui porte une véritable affection aux gens qui l’entourent. Mais…

Il acheva d’un léger ronflement et s’endormit sur l’épaule de Chôji.


Pendant que Shikamaru conversait avec son vénéré compagnon d’infortune, le duc d’Inuzuka parlait à sa cavalière tout en dansant d’un pas élégant et fier.

« -Mademoiselle, avez-vous repensé à notre conversation de l’autre jour? Il s’agit de celui où je vous contais mon admiration pour vous et où je vous faisais part de mon souhait d’établir une union entre nos nobles familles.
- Vous savez, mon ami, j’ai eu tellement d’occupations, y compris cette réception, que je n’ai point pris le temps d’y réfléchir sérieusement, répondit la jeune femme, sur un ton très poli.
- Cela aurait mieux valu pour vous d’y penser, rétorqua Kiba Inuzuka, d’un ton supérieur, toutes les jeunes demoiselles de la haute noblesse que nous rencontrons ici n’ont qu’un seul désir, celui de se marier avec un homme beau, riche, intelligent et bien tourné de par le monde. Vous devriez logiquement en faire partie.
- Je viens à peine de sortir du couvent, il me faut du temps pour m’habituer à la vie….
- Madame, coupa –t-il, il me semble que nombre de jeune filles se marient juste après leur sortie du couvent. Ce serait un grand déshonneur pour votre famille que vous ne les imitiez point.

Ino se retint de le frapper, malgré sa grande envie de le réduire à sa plus simple expression. Pour qui se prenait-il, ce petit duc arrogant ? Elle souhaitait en savoir davantage sur la vie, sur le monde et voilà qu’on se décidait à l’enfermer dans des limites rigides, semblables à celles du couvent ! Son cœur se serra d’amertume et de dégoût.
Elle songea un instant à consulter Madame de Sabaku, qui ayant refusé le mariage, mais aussi le couvent, avait décidé de recourir à l’adoption en élevant deux enfants jusque-là livrés à eux-mêmes et ainsi connaître les joies de la maternité.
Puis, l’idée lui vint de parler au comte de Nara. Bien que le considérant bourru, misanthrope et mystérieux, il émanait une aura de sagesse de tout son être, qui lui rappelait le révérend père d‘une abbaye qui liait des relations étroites avec la supérieure du couvent où elle avait passé sa jeunesse, tellement il semblait fiable et réfléchi.
Cependant, elle n’arrivait pas à l’imaginer dans les ordres, il ne supporterait pas les louanges adressées au travail. Cette pensée la fit sourire, ce qui intrigua Monsieur d’Inuzuka :

-Qu’avez-vous, mademoiselle ? Alors, y avez-vous réfléchi ?
- Je dois aller voir quelqu’un pour lui parler de toute urgence, lança –t-elle avec courage.
-En ce cas, je vous attendrai ici.

Le jeune aristocrate regarda d’un fort mauvais œil le départ d’Ino. Il tenait à l’avoir près de lui afin de montrer à la haute société que le mariage qu‘il se proposait d‘établir avec elle n‘était pas seulement décidé par leurs aïeuls mais qu‘ils avaient donné leur consentement de leur propre chef. Il désirait par-dessus tout maintenir une louable réputation, tant sur le plan marital que dans le domaine financier, dans le but de conserver les privilèges accordés à son illustre lignée depuis deux décennies.
En épousant la duchesse de Yamanaka, il garderait son rang social, empocherait une dot très élevée qui lui permettrait de tourner l’opinion publique en sa faveur. Si la jeune femme acceptait de son gré de se marier avec lui, la noble mémoire des Inuzuka n’en serait que glorifiée, en raison de son respect envers la liberté individuelle.
En revanche, si elle rejetait sa demande, il lui serait alors beaucoup plus difficile de trouver un bon parti, et donc de mettre en valeur sa réputation.
Il n’y avait que deux solutions : soit il devait conquérir son cœur par tous les moyens jusqu’à ce qu’elle donne son consentement, soit il devait se résoudre à faire un mariage de raison. Ce dernier choix ne lui paraissait guère attirant, car il le condamnait à une vie monotone en compagnie de l‘épouse, dénuée d’amour et d’amusements.
Le jeune homme résolut alors d’éliminer tous les hommes qui auraient l’audace d’avoir une forte relation avec Ino de Yamanaka. Il devait certainement s’agir de messieurs hauts placés, se dit l’héritier des Inuzuka, une ombre de sourire placée sur son visage. Il ferait tout pour les discréditer et détruire peu à peu les rapports qu’ils entretenaient avec le monde, les éloignant ainsi de la compagnie de la jeune duchesse. Là, il l’aurait enfin pour lui seul et tenterait par tous les moyens de la séduire.



La jeune créature, quant à elle, se dirigeait vers la comtesse de Sabaku, qui était en train de discuter avec ses deux amies ainsi qu’un jeune homme à la peau pâle, les cheveux noirs comme les plumes d’un corbeau attachés en catogan, de même qu’une physionomie froide et sérieuse.
Lorsqu’une femme aux cheveux bruns arriva pour poser quelques questions à Madame Temari, la princesse d’Hyûga en profita pour murmurer d’une voix discrète à l‘oreille d‘Ino :

« -Mademoiselle de Yamanaka, je vous présente mon cousin Neji Hyûga, qui est lui aussi un descendant de la famille impériale. Il n’est pas très bavard, mais il sait écouter. »

Elle se tut, n‘appréciant réellement pas le fait de devoir présenter son cousin aux autres comtesses, baronnes et bourgeoises nanties, qui allaient s‘extasier sur sa beauté inaccessible puis critiquer son air froid et impassible.

Ino lui sourit puis dit d’une voix décidée :

« -Madame de Sabaku, puis-je vous parler dix minutes, s’il vous plaît?
- Je ne puis pas vous accorder tout ce temps, j’en suis fort fâchée, mais je ferais tout mon possible pour vous accorder une petite entrevue. N‘est-ce pas, Hanoko, que vous me laissez parler un moment avec cette demoiselle ? ,concéda cette femme au grand cœur, regardant d’un air désolé son interlocutrice de tout à l’heure.
-Bien-sûr, pas de souci, répondit avec déférence la dénommée Hanoko, d‘un air toutefois gêné.

Les deux jeunes femmes à la chevelure dorée allèrent dans le couloir, éclairé seulement par quelques veilleuses. Temari demanda d’un ton inquiet :

« -Alors, mademoiselle de Yamanaka, que vous arrive-t-il ? Vous avez l’air pâle, ne le niez pas !
-Je…Je voudrais vous demander si on peut refuser le mariage sans pour autant prendre le voile?, questionna Ino, tout en balbutiant.

L’autre réfléchit, puis répliqua :

- Cela a été mon choix, cependant, il m’a fallu traverser une multitude de risques pour conserver ma réputation. Je ne vous le conseille pas, à moins que vous adoptiez…
- Alors, je suis perdue, chuchota Ino, désespérée. Madame de Sabaku, veuillez comprendre mon point de vue, on veut me marier à un homme que je n’aime pas, que je juge prétentieux, malgré tous les bons sentiments qu’on a pu me transmettre de lui ; je sens que si j’accepte l’union, mon avenir sera malheureux et dépourvu d’espérances. Mais si je refuse, je... Je jetterai l’opprobre général sur ma famille, et cela, je..., dit-elle en sanglotant, je ne veux pas. Ayez pitié, chère amie, d’une pauvre créature telle que moi.

Madame de Sabaku la serra dans ses bras, d‘un air pensif. Elle ne comprenait pas la loi des hommes, qui emprisonnait les femmes dans un système où elles devaient servir de figurantes. En même temps, elle se félicitait d’être considérée comme une femme libre.



Pendant que les deux femmes déversaient leurs griefs contre la société qui les empêchait de s’épanouir pleinement, le garçon impassible présenté par l’héritière des Hyûga venait de se faufiler subrepticement dans le couloir attenant à la salle de bal, avant de descendre et de sortir de l’immeuble.
Il faisait nuit noire à présent. Neji Hyûga respira profondément, un long soupir qui cachait une certaine allégresse. Il avait enfin réussi à fuir ce groupe de personnes, qui, malgré les apparences, ne l’intéressaient vraiment pas. Elles lui semblaient sottes, légères et sans intérêt. Quand aux hommes, c’était bien pire: ils essayaient sans cesse de trouver la faille des individus qui pourraient constituer un obstacle, les humilier, les écraser et accéder ainsi aux positions sociales tant convoitées.
En son for intérieur, Neji méprisait intensément cette compétitivité qui le contraignait à afficher continuellement un air glacial, insondable. Il ne voulait évidemment pas qu’un de ses potentiels rivaux découvre une partie de son âme afin de s’en servir contre lui.

Il parcourut plusieurs rues, avant d’atteindre un immeuble de pierre désaffecté, où la vie ne semblait point exister. En réalité, ce lieu misérable lui assurait une cachette à toute épreuve où il pouvait laisser libre cours à ses émotions, revêtir une nouvelle apparence ou perdre les manières de noble qu’on lui avait inlassablement inculquées.
Aujourd’hui, il allait troquer ses brillants atours de prince contre un vieux pantalon usagé, une chemise trouée ainsi que des sabots de paysan. Cependant, après avoir revêtu ces haillons, il décida de conserver son catogan, ce qui lui conféra aussitôt un certain charme.
Après s’être déguisé en un mendiant, il sortit de son indigent logis et disparut dans la nuit.






Alors, que pensez-vous de Neji et des autres personnages ?
J'ai l'intention d'introduire un Neji/ TenTen au sein de ma fiction ! :)
Désolée si je martyrise Kiba, mais il me fallait un personnage qui incarne l'ambition et la soif de richesse :s




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