Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: Une rencontre spéciale entre une fleur et un aliment

Les années 1860,Paris se transforme et se développe.Chôji Akimichi,fils d'épicier modeste, ne pense qu'à deux choses: son travail et les après-midis passés en compagnie de son meilleur ami. Le jour où celui-ci le convie à un bal renommé, le jeune homme fait une rencontre qui le bouleversera!Va-t'il conquérir le cœur de cette merveille?Ino/Chôji , Shika/Tema.
Classé: -12D | Spoil | Cross-Over / Humour / Romance | Mots: 9237 | Comments: 8 | Favs: 2
Version imprimable
Aller au
Kunoichi3000 (Féminin), le 29/06/2011
Hello tout le monde, me revoilà avec le troisième chapitre :) !
Bonne lecture !
Kunoichi3000




Chapitre 3: L'attente et la salle de bal



Deux jours venaient de s’écouler depuis la discussion entre le comte de Nara et son fidèle ami, qui avait pu se procurer un costume convenable en vue de la réception à laquelle son compagnon l’avait invité et qui attendait patiemment l‘arrivée de l‘aristocrate.
Chôji se sentait le cœur léger. Pour la première fois, se disait-il, il faisait honneur aux siens, redorant ainsi leur blason poussiéreux et lui donnant une nouvelle force. Il allait enfin pouvoir tisser des liens avec des personnes de la haute société, ce qu’il avait toujours A ce moment-là, un frisson de crainte parcourut son corps. Et si les autres invités le jugeaient déjà, avant même qu’il ne rentre dans la salle où se déroulaient les festivités ? S’ils ne toléraient sa présence qu’en apparence, que deviendrait-il ? Il serait sans doute forcé de quitter cet univers pour ne plus y revenir.
Mais dans ce cas-là, où irait-il ? Ses parents et Ten-Ten, déçus de son échec, le voueraient alors aux gémonies, le contraignant ainsi à s’exiler. Il ne survivrait pas longtemps dans le froid de la nuit.
Le jeune homme finit par soupirer. Les questions relatives à l’angoisse ne l’intéressaient guère, contrairement à Shikamaru de Nara qui, en dépit de sa paresse innée, ne cessait de s‘interroger en permanence.
En regardant le coucou, Chôji se rendit compte qu’il était déjà six heures cinq. Il décida de relativiser ce fait mineur, connaissant l’apathie de son plus proche ami.
Un doute effroyable survint, lui enserrant la poitrine à la manière d’un étau. Shikamaru aurait-il choisi de l’oublier volontairement, dans le but de conserver sa prestigieuse réputation ? Son amour-propre aurait-il opté pour sa renommée plutôt que pour une profonde amitié ?

Le brun se reprit sans ménagement. Il se devait de respecter Monsieur Nara tout entier, corps, esprit et âme. L’offenser en pensée représentait à ses yeux un crime impardonnable.
L’homme à la queue de cheval en ananas ne l’avait jamais mésestimé, il l’avait au contraire considéré comme le meilleur de ses amis depuis qu’ils s’étaient rencontrés. Il ne pouvait donc pas l’avoir oublié, cela était inconcevable.
Il entendit le roulement d’un fiacre au dehors, puis sortit afin d’observer qui se trouvait à l’intérieur de ce luxueux moyen de transport.
Et ce qu’il vit le stupéfia.



A l’intérieur de la voiture, se trouvait son loyal camarade, en compagnie d’une superbe jeune femme. En regardant de plus près, Chôji constata que cette créature possédait les atouts d’un ange.
Ses cheveux blond platine, coiffés avec élégance, tombaient jusqu’aux reins, faisant ainsi ressortir le charme de ses traits, notamment sa peau délicate, ses yeux bleus comme la mer, ses lèvres fraîches et pulpeuses, de même que la finesse de ses mains.
Elle était vêtue d’une robe de soie bleu pâle, complétée par une chaîne d’or et des escarpins de la couleur de sa tenue de bal.
C’était sans compter le parfum qui flottait autour d’elle. Il paraissait parfaitement s’accorder à sa personne, répandant des effluves évanescentes et sophistiquées dont on eût cru qu’il constituait son aspect merveilleux à lui seul.


« - Ah ! Vous voilà de si bonne heure, mon cher Chôji ! S’exclama le comte de Nara avec un petite moue renfrognée qui lui était propre.
- Dévoué, aimable ami, répondit le jeune homme, me voilà prêt pour les festivités.
- Ah ! Galère ! Par pitié et par respect pour mon caractère, auriez-vous la bonté de ne point me parler de cet enfer déguisé en bal ! Déjà que je suis de constitution fragile, j’aimerais que l’on ne torturât point mes chastes oreilles ! Galère !
- Croyez-vous, mon ami, que vous feriez mieux de garder ces pensées pour vous, monsieur Nara ? »

Chôji détourna son regard de celui de Shikamaru et s’attarda sur la figure de la personne qui venait de prononcer ces paroles. En effet, il s’agissait d’elle.
Sa physionomie avait pris une tournure sage et sérieuse, qui contrastait avec son apparente fraîcheur. Cependant, à cet instant, le jeune garçon enrobé considéra cette fermeté comme une forme de beauté alors qu’il craignait habituellement les personnes caractérisées par un implacable sérieux.
Par une sorte de mystérieux hasard, au lieu de se faire tout petit, il prit une discrète inspiration et dit :
« - A… A qui ai-je… je l’honneur de parler, mademoiselle ?
- Comment ? » Répliqua la jeune créature, prise au dépourvu par la vue de ce petit commis.

Bien qu’elle n'en laissât rien paraître, elle était fort troublée et ébahie de voir ce jeune homme de condition modeste, qui devait sûrement déployer les plus grands efforts que lui permettait son esprit afin de s’adresser à elle.
Se mettant ainsi en devoir de l’examiner avec plus d’attention, elle lui jeta un long coup d’œil. A ce moment-là, par une énigmatique décision du destin, leurs yeux se rencontrèrent.


Les cheveux de cet homme, bien que moins bien coiffés que ceux du comte de Nara, jaillissaient en deux pointes brunes, d’une couleur ressemblant à s’y méprendre à du caramel, friandise dont raffolait la jeune femme, malgré sa tendance à dissimuler ses passions aux yeux du monde. Quant aux prunelles de cet être humain, on eût pu dire qu’elles possédaient le pouvoir de subjuguer tout ce qui vivait autour. Le physique enrobé, commun, habillé d’un costume simple et banal, loin d’enlaidir ces traits, les complétait harmonieusement.
La sublime créature se morigéna intérieurement. Non, ce ne pouvait être possible. De par sa condition sociale, on était destiné à être beau ou laid. Alors, quelle alchimie machiavélique pouvait modifier la perception des choses ?
Une pensée effrayante lui serra le cœur. Et si elle était hantée ? Les religieuses du couvent l’avaient traumatisée avec ces horribles légendes, où les maudits erraient en enfer pour l’éternité. Elle se voyait déjà humiliée en public par le Seigneur et livrée aux flammes de Satan où elle rôtirait enfin, sans aucun espoir d’en sortir.
Et pourtant, elle le jugeait différent de ces êtres vulgaires qu’il lui arrivait de croiser parfois en fiacre. Les traits de cet homme lui paraissaient irréels, féeriques, comme un prince des contes d’autrefois.

« - Comment ? Répéta-t-elle.
Le charme se rompit. Il n’était qu’un commis d’épicerie, maladroit et vulgaire comme tant d’autres. Elle devait certainement avoir eu un accès de folie passagère.
- A qui ai-je l’honneur d’adresser la parole, gente dame ? Réitéra le jeune homme d’un ton timide, les joues rouges.
- Mon cher Chôji, intervint Shikamaru de Nara, la personne qui est avec nous en ce moment dans ce fiacre par trop bruyant vient avec nous à la réception. Il s’agit de Mademoiselle la Duchesse de Yamanaka. Est-ce bien cela, Ino ? Galère ! Acheva-t-il dans un profond soupir, qui indiquait un désir de somnolence.

L’Akimichi était en proie à l’extase. Il pouvait enfin mettre un nom sur cette sylphide. Ino, un nom de la mythologie grecque, allant de pair avec sa perfection physique, qui ne tolérait qu‘un prénom ayant des connotations nobles, voire divines.
Malgré son état d’extrême plaisir, il ne pouvait accepter d’en montrer les empreintes ; la personne concernée étant une personne du monde, certainement très haut placée, et qui n‘hésiterait pas à le faire tomber en disgrâce, si cela figurait dans ses ambitions.
Dans cette situation fâcheuse, dont il espérait de tout son cœur qu’elle ne se produirait jamais, Shikamaru serait d’une bien maigre protection contre la chute.
Il essaya de se raisonner en se disant qu’elle ne parviendrait jamais à le faire dégringoler plus bas que la position qu’il occupait actuellement dans le monde, c’est-à-dire rien. Le néant absolu, selon lui, petit insecte rond qui ne pensait qu‘à ses sucreries.


Ino faillit défaillir de joie. Elle connaissait enfin le nom de cet être qui l’intriguait tant depuis tout à l’heure. Chôji. Ce nom possédait un sens à la fois étrange et rustique, qui frappait son oreille. Ne parvenant pas à déterminer sa provenance, elle grommela en son for intérieur. Il n’avait pas le droit de l’attirer autant, de capter son attention avec autant d’insistance. Aucun petit-bourgeois ne l’avait jamais fait. Alors, en vertu de quel droit ce petit parvenu se le permettait-il ?
Elle se ravisa soudain. Non, ce n’était pas un nanti, encore moins un arriviste, elle le voyait rien qu’à ce visage perdu et désireux de chaleur humaine. C’était elle qui devait se remettre en question, ce qu’elle mettrait en œuvre plus tard, après cette réception qui l‘effrayait tout en la réjouissant.
Déjà, à l’automne 1859, ses parents avaient projeté de la marier au fils cadet du duc d’Inuzuka,qui semblait être un très bon parti. Si elle l’épousait, elle ne ferait aucune mésalliance et soutiendrait l’honneur de sa famille. Son cœur se serra à cette pensée, car, sans s’en rendre pleinement compte, elle venait de commettre le crime tant honni par sa condition.

Le fiacre arriva enfin à destination. Les personnages purent voir que le bal se déroulait dans un hôtel et qu’il était strictement privé. Au dehors, seuls se trouvaient quelques aristocrates habillés à la mode de l’Empire, laissant apparaître ainsi leur catégorie sociale au travers de l’habit. Ils entrèrent dans le bâtiment, suivis de près par Shikamaru, Ino et Chôji.

L’intérieur manifestait son luxe par la présence de tapisseries ornées d’or représentant des scènes bibliques peintes, de lustres en bois vernis de même qu’un parquet somptueux. Contre les murs étaient disposés des sofas, vers lesquels le comte de Nara ne tarda pas à se diriger, presque épuisé par son voyage en fiacre.
La duchesse de Yamanaka, en revanche, s’approcha du centre de la salle de bal où elle fut accueillie par trois jeunes femmes, dont l’une se révéla être la comtesse de Sabaku, qui était vêtue d‘une robe de soie verte, qui mettait parfaitement en valeur ses yeux de la même couleur.
L’une des deux autres jeunes filles semblait particulière. Ses cheveux attachés en un chignon, d’une teinte rosée incroyable, donnaient une note symphonique à son visage doux et malicieux, éclairé par des yeux turquoise. Sa robe de taffetas rouge faisait songer à un cerisier. Son nom était Sakura Von Haruno et la rattachait à la noblesse autrichienne.
L’autre différait de par son physique et sa physionomie des autres jeunes filles. Ses cheveux noirs lui arrivaient à la taille et soulignaient la finesse de sa peau blanche. Ses yeux, d’un gris écume, sans prunelle, mettaient en exergue l’aspect mélancolique de cette femme. Sa robe bleu nuit créait une agréable obscurité autour de son être. Il s’agissait d’Hinata Hyûga, une descendante de la famille royale russe.

Ces quatre femmes furent rejointes par Kiba Inuzuka, le futur duc d’Inuzuka, à qui la duchesse de Yamanaka était promise. C’était un homme brun, de taille moyenne, vêtu de l’habit ducal. Il les salua pompeusement, avant de glisser quelques mots à l’oreille d’Ino et de l’inviter sur la piste de danse.

Parmi ces gens inconnus, Chôji ne se sentait pas à son aise. Il alla donc s’asseoir à côté de Shikamaru, qui, malgré son silence hautain, se réjouissait en secret de l’avoir invité et de lui avoir exposé les frivolités auxquelles se livrait la société mondaine.



Alors, qu'en pensez-vous ? :) Comment trouvez-vous Ino et les autres personnages ?



Chapitres: 1 2 [ 3 ] 4 5 Chapitre Suivante »



Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: