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Fiction: Une rencontre spéciale entre une fleur et un aliment

Les années 1860,Paris se transforme et se développe.Chôji Akimichi,fils d'épicier modeste, ne pense qu'à deux choses: son travail et les après-midis passés en compagnie de son meilleur ami. Le jour où celui-ci le convie à un bal renommé, le jeune homme fait une rencontre qui le bouleversera!Va-t'il conquérir le cœur de cette merveille?Ino/Chôji , Shika/Tema.
Classé: -12D | Spoil | Cross-Over / Humour / Romance | Mots: 9237 | Comments: 8 | Favs: 2
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Kunoichi3000 (Féminin), le 22/01/2011
Hello chers lecteurs!
Me voilà enfin avec le deuxième chapitre!!!
Bonne lecture! :)

Kunoichi3000




Chapitre 2: Tensions en famille



Chapitre 2

Lorsque le jeune homme arriva devant sa maison, le ciel avait laissé place à quelques lueurs annonçant le crépuscule.
Chôji soupira de lassitude, puis se décida à entrer d’un pas lent. Il craignait la réaction de sa famille qui, n’étant pas fortunée, allait sans doute lui reprocher ses envies de luxe ainsi que sa présomption. Méditant à propos de ce sujet sombre, il se souvint qu’il ne possédait pas de costume suffisamment élégant pour se présenter à un bal de cette envergure.
Il n’avait pas refermé la porte qu’une voix cria, sur un ton ironique :
« Alors, on fait les cafés-concerts pendant que ses honnêtes parents triment comme des forçats?
Ces mots venaient de la bouche d’une jeune fille qui pouvait avoir environ quatorze ans. Ses cheveux d’un brun chocolat étaient négligemment noués en deux chignons, mettant en valeur sa peau d’une blancheur immaculée. Elle était vêtue d’une simple robe de toile noire et ses pieds étaient chaussés de sabots. Les seuls bijoux qui ornaient cet ensemble se matérialisaient sous l’apparence de ses yeux. Il fallait voir quels yeux c’était ! Ils avaient une couleur noire, rappelant ainsi l’onyx ; ils brillaient d’un éclat d’intelligence ainsi que de malice.
-Mais non, Ten Ten, tu te trompes, répondit le garçon enrobé en souriant. Je suis juste allé rendre visite à mon ami le comte de Nara.
-Ah, » répondit la créature d’un air légèrement vexé, un de ces aristocrates méprisants!


Ten Ten travaillait comme servante chez les Akimichi. Trouvée devant la porte d’entrée de leur logement, treize ans auparavant, elle avait suscité la pitié et le désir de la mère Akimichi d’accueillir une fille dans la maisonnée. Elle ne les avait jamais déçus, au contraire ces braves gens avaient apprécié de plus en plus son originalité, son humour et parlaient toujours d’elle en disant : « Cette enfant prodige ».
Au début,Chôji ne l’avait pas aimée car elle le taquinait sans cesse, mais au fil des années, les deux enfants étaient progressivement devenus frère et sœur par le cœur. Si jamais l’un allait mal, l’autre était déprimé. Vraiment, on ne pouvait imaginer le lien fort qui existait entre ces deux êtres.

Cependant, Ten Ten éprouvait une aversion irrépressible envers les nobles, sans savoir la vraie raison de cette haine. Pour se justifier, elle rétorquait généralement que ces gens-là n’avaient rien d’autre à faire que de mépriser les autres par la puissance de leur immense fortune. Chôji avait essayé à plusieurs reprises de la convaincre que Shikamaru, si sombre et hautain fut-il, ne l’avait jamais dédaigné, lui, le fils d’un modeste épicier parisien, malgré son rang élevé dans la société. Rien n’y avait fait, la jeune soubrette restait fixée sur ses positions, tel un arbre profondément enraciné dans la terre.

Chôji répliqua d’un air indigné:
« -Non, pas du tout. Si tu veux tout savoir, il m’a même invité à un bal qui aura lieu dans deux jours. On ne peut pas appeler méprisant un homme comme cela!
-Si tu veux, lui répondit avec scepticisme la jeune fille, les sourcils froncés. Pour ma part, cet homme reste un hâbleur.
-Mais…» voulut répondre le pauvre garçon. Trop tard, la jeune fille était partie. Il grommela puis se dirigea vers la salle à manger.

Cette pièce était aussi modeste que le reste de la maison, à la différence qu’elle paraissait plus propre et plus distinguée. Les murs étaient lambrissés, recouverts d’une tapisserie d’un blanc cassé qui avait dû connaître des jours meilleurs. Le bois possédait une belle couleur brune qui, malgré les années, avait curieusement résisté à l’usure.
Au plafond on pouvait observer un lustre fait de bois de hêtre et de verre, seul signe d’élégance dans la maison des Akimichi.
Vers le centre de la salle, trônait une table rectangulaire à quatre pieds en chêne brut, autour de laquelle huit chaises de la même matière prenaient place.
En face de la porte de cette noble pièce, un buffet antédiluvien était installé.
Cet endroit respirait l’ancienneté, la sagesse comme l’autorité toute-puissante d’un chef.

C’était donc dans cette salle à manger bourgeoise que le patriarche était assis dignement, jetant un regard sévère sur les environs. Ce visage arrondi, renfrogné, se plissa encore plus quand Chôji entra.
 « Mon père…,commença celui-ci, fortement impressionné par l’allure imposante que son paternel transmettait.
- D’après ton air, j’en déduis que tu veux me demander une faveur, coupa d’un air tantôt brutal, tantôt chaleureux l’homme.

Monsieur Akimichi cherchait à donner une impression effrayante, mais Chôji savait que derrière cette apparence boudeuse, un homme au cœur tendre se cachait.

Il décida alors d’avouer, quitte à se faire tancer par son aïeul.
-Je suis en effet venu vous demander, cher père, un privilège. Mon ami Shikamaru me proposa il y a une heure de venir en sa compagnie à un bal qui se tiendra dans deux jours. Il m’assura qu’il me prêterait l’habillement qu’il faudrait pour cet honorable évènement.

Pendant que Chôji parlait, le visage de son père se colorait d’émotion. Enfin, pour la première fois depuis des années, un membre de sa famille serait convié à un bal !
Il éprouvait au fond de lui, une mordante envie et en même temps un sentiment de félicité qui ne l‘avait pas envahi depuis un bon moment.

Il prononça d’un air impassible :
-Bien-sûr, mon ami. Non seulement tu as la possibilité d’y aller, mais ceci est un devoir envers notre famille, car plus jamais tu n’auras cette opportunité à nouveau. Il en va de notre honneur.
Il se tut, puis ajouta, non sans l’ombre d’un sourire :
-Je suis certain que ta grand-mère aurait été fière de toi. Elle a toujours souhaité que l’un des nôtres aille à une réception. Si elle savait, oh ! oui,elle serait heureuse !

Son fils s’approcha de lui, lui prit la main et la baisa, avant de dire, des larmes aux yeux :
-Père, comment vous remercier de ce cadeau inestimable? Je…
- En allant te changer, mon garçon, répondit son père d’un ton bourru.

Tout à leur euphorie, les deux hommes n’avaient pas remarqué le regard chargé de courroux qu’une jeune demoiselle brune, les cheveux attachés en macarons, venait de leur adresser. Elle ne pardonnerait pas de sitôt l’ambition de l’un ni l’exaltation de l’autre.

Le soir, quand les Akimichi se mirent à table, flottait dans la pièce un mélange de tension et d’excitation. Cette impression fut chassée par l’odeur du pot-au feu familial, que leur servit d‘un air dépité la jeune servante.
« Que t’arrive-t’il, Ten Ten? demanda Chôji d’un air inquiet. Il avait remarqué que quelque chose n’allait pas chez celle qu’il considérait comme sa sœur.
-Ce qu’il m’arrive ? rétorqua-t’elle d’un ton aigre, c’est que tu vas vouloir devenir comme eux après ce fichu bal!
-De quoi parles-tu ? Att…
Le visage du jeune homme se figea. Il venait de comprendre l’amertume de Ten Ten,son dégoût vis-à-vis du faste. Il tenta de sauver tant bien que mal la situation.
-Ten Ten, ma petite sœur chérie, s’il te plaît, tu ne vas quand même pas faire la tête parce que je vais à un bal ! Pour moi, ce sera une occasion unique, pour notre famille…
-Et après, tu vas te pervertir, tu vas vouloir vivre avec les manières d’un bourgeois, nous abandonner, hurla la jeune fille avec indignation, ses yeux brillants de larmes.
-Ten Ten,soit raisonnable, intervint alors le patriarche des Akimichi. Toutes les femmes rêvent d’aller à un bal, alors je ne comprends pas ton impertinence envers ton frère.
-Mais… voulut dire l’adolescente, bientôt submergée par les larmes.
Madame Akimichi, qui l’adorait, la prit dans ses bras tout en suppliant Dieu de ramener à la raison sa pauvre enfant.

Quant à Chôji, il était rouge d’embarras. Il rêvait d’aller à cette immense réception, la seule chance qu’il avait de mettre en lumière le nom des Akimichi. Or, il ne voulait pas faire le malheur de celle pour qui il se serait pendu si elle le lui avait demandé.
Il n’était pourtant pas amoureux de Ten Ten,non. Mais il y avait entre eux un lien qui avait demeuré invulnérable jusque-là. Alors ils n’allaient pas tout briser à cause d’un bal.

Il la saisit par les épaules en lui murmurant :
-Ne te fais pas de souci, chère et aimable petite sœur, je ne m’avilirai pas. Cependant ma décision reste sans appel : j’irai à cette réception. Même si ce ne sera pas une guinguette, je resterai humble et sage, comme celui que tu connais,ajouta-t’il en esquissant un sourire.

La jeune fille lui répondit en souriant à travers ses larmes :
-J’ai confiance en toi, mon frère. Je sais que mes inquiétudes ne sont en aucune façon fondées. Seulement on voit tant d’hommes qui …
Elle ne put continuer, étouffa un sanglot. La mère Akimichi interrompit brutalement les pensées de Chôji :
-Cela suffit, mes enfants! Allez, au lit!

Tous sourirent devant l’attitude typiquement maternelle de la respectable matrone, avant de se lever. Ten Ten prit les assiettes encore remplies de sauce. Le repas n’avait malheureusement pas été entièrement consommé, la conversation vinaigrée ayant pris toute la place.
L’adolescente, revenue à la cuisine, ne put se résoudre à jeter cette nourriture, à la pensée que tant de gens, en ce moment, avaient le ventre qui criait famine. Elle versa alors les restes de pot-au feu dans une vieille soupière qui ne servait plus depuis des années, s’approcha subrepticement de l’entrée puis sortit.
Il faisait nuit noire et la rue était vide. Elle déposa la soupière usée quelques mètres plus loin, avant de se faufiler jusqu’au logis, où elle ne tarda pas à regagner sa chambre.





Alors! Comment trouvez-vous? Quelle est votre opinion à propos du personnage de Ten-Ten? Si vous voulez bien me dire ce que vous en pensez ( franchement,bien sûr!),vous pouvez me mettre des coms! Je les recevrai avec plaisir :D!!!!!!!!

A la prochaine!

Kunoichi3000




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