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Fiction: Une rencontre spéciale entre une fleur et un aliment

Les années 1860,Paris se transforme et se développe.Chôji Akimichi,fils d'épicier modeste, ne pense qu'à deux choses: son travail et les après-midis passés en compagnie de son meilleur ami. Le jour où celui-ci le convie à un bal renommé, le jeune homme fait une rencontre qui le bouleversera!Va-t'il conquérir le cœur de cette merveille?Ino/Chôji , Shika/Tema.
Classé: -12D | Spoil | Cross-Over / Humour / Romance | Mots: 9237 | Comments: 8 | Favs: 2
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Kunoichi3000 (Féminin), le 29/08/2010
Coucou tout le monde,je viens de créer une deuxième fic,dont le personnage principal sera Chôji!!!
Bonne lecture!!!!!




Chapitre 1: Controverse à l'épicerie et discussion entre deux amis!



L’aube se levait timidement sur la ville de Paris, éclairant peu à peu les immeubles où habitaient les gens fortunés, puis illumina les bâtiments occupés par un mélange de petite bourgeoisie et d’ouvriers. Paradoxalement, ce fut comme si les habitations se réveillaient. Les gens sortaient de chez eux pour se rendre sur leurs lieux de travail ; on pouvait remarquer quelques enfants jouer sur le trottoir avant d’aller à l’école. Les boutiques s’ouvrirent, laissant entrer les ménagères qui faisaient leurs courses quotidiennes, venant sans doute pour le pain.

A l ‘épicerie Akimichi, dans le sixième arrondissement, un jeune garçon était en train de gérer la caisse. Il paraissait avoir une vingtaine d’années. Ses cheveux châtains étaient relevés en deux pointes sur son crâne, dévoilant un superbe visage ! Et quel visage était-ce ! Il était rond, comme celui d’un enfant, les yeux avaient la couleur d’un chocolat au lait, de celui que l’on voit dans les confiseries. Quant à la bouche, elle complétait cette surprenante figure en souriant d’un air mi-doux, mi-serein.
Le corps, légèrement dissimulé par la caisse, était d’une rotondité particulière, que l’on avait du mal à décrire exactement, tellement il était arrondi.

Cling !
Une cliente venait d’entrer.
Quiconque l’eût vue eût ressenti un étonnement vif, puis lui aurait adressé un regard plein de soumission et de déférence.
Ses cheveux d’un blond d’or étaient nattés en quatre longues tresses à l’exception de deux mèches qui retombaient joyeusement sur son magnifique front pur, sans toutefois cacher ses yeux d’un vert émeraude si splendide, qu’une forêt n’aurait pas eu le même éclat de verdure scintillante.
Elle était vêtue d’une robe en soie violette, d’une veste noire en mérinos et ses pieds étaient chaussés de bottines en soie, de couleur noire, cette fois-ci. Une chaîne en forme de croix ornait son cou d’une blancheur immaculée.
Le visage du jeune caissier s’illustra d’un grand sourire, puis celui-ci dit :
« Bonjour, madame de Sabaku !
- Allons, mon brave Chôji, ne vous donnez pas la peine de m’appeler madame, vous savez très bien que je me nomme Temari, répondit la jeune femme en lui rendant son sourire.
- Désolée mad… Te… Temari, bégaya le pauvre garçon, son visage rougissant comme un coucher de soleil. Puis, se reprenant : que désirez-vous ?
- Je vais prendre un kilo de pommes de terre, cinq cents grammes de carottes et six cents grammes de farine, mon brave Chôji.
- Tout ce qu’il vous plaira, madame, répliqua Chôji, avant de se mettre à l’œuvre.
La demoiselle attendit patiemment, avant de recevoir son colis de nourriture et paya. Le jeune homme l’interpella aussitôt :
- Bonne journée, madame Tema… Avant d’être brusquement coupé par l’arrivée d’une autre cliente.

Celle-ci ne ressemblait en rien à la première. Son chignon noir hérissé donnait l’impression que sa coiffure avait été négligée ; sa robe était d’un lilas écœurant, les motifs étaient si vastes qu’on avait l’impression qu’elle souffrait d’une surcharge. Ses bras ainsi que son cou portaient une multitude de bijoux si importante que cela en devenait lourd. Quant au visage, il avait été fardé et maquillé de manière tellement exagérée que l’ensemble paraissait tout à fait hideux.
Cette charmante créature prit la parole d’un ton fruste :
- Que faites-vous là, Madame de Sabaku ? Une personne de votre rang devrait avoir d’autres occupations dignes de ce nom, n’est-ce pas ?
Temari fixa la personne d’un air furieux, puis rétorqua :
- J’ai des occupations tout à fait dignes de ce nom, comme vous dites, Kin. Je ne passe pas mon temps à courir les hommes, ajouta-t-elle d’un ton moqueur.
- Co… comment osez-vous ? Hurla la dénommée Kin en question. Vous dites cela, alors que vous feriez mieux d’envoyer une souillon faire ce genre de choses à votre place.
- Dans ce cas, ma chère Kin, je vous rappelle que vous êtes aussi une comtesse, et donc, en tant que telle, pourquoi venez-vous dans ce lieu ? Répliqua d’un air acide la jeune femme.
L’autre se contenta de la regarder méchamment, sans savoir quoi dire, puis lança d’un ton agressif :
- Je vous signale que vous traînez avec un homme du bas monde.
Elle avait adressé cette phrase à Chôji.
Tant de sournoiserie, de fiel, de cruauté avaient dégoûté la jolie comtesse blonde. Hors d’elle, celle-ci déclara :
- Sortez d’ici immédiatement, sale garce !
Chôji fut époustouflé par ce combat verbal : autant de courage, de bonté, de cœur affrontant l’ignominie, la méchanceté, l’hypocrisie. Ah ! S’il pouvait rencontrer une personne comme cela ! Il n’éprouvait point de sentiments pour la comtesse de Sabaku, si ce n’était une amitié fondée sur le partage.
Il se disait qu’il n’épouserait personne, vu que la femme parfaite n’existait pas et n’existerait jamais. Il passerait sa vie comme caissier, puis à la mort de son père prendrait la direction du magasin et resterait épicier toute sa vie.
Kin adressa un dernier regard plein de fureur au jeune homme, puis à Temari, avant de sortir d’un pas rageur de la boutique.
La jeune femme aux yeux d’émeraude sourit au brave caissier, puis quitta la pièce à son tour.


Non loin de là, un jeune homme mystérieux avait observé toute la scène. Son complet noir mettait ses cheveux de la même couleur en valeur, qui étaient attachés en catogan. Il grommela un « Galère » suffisamment audible pour que tout le monde l’entende, en voyant la comtesse de Sabaku refermer la porte de l’épicerie derrière elle.


Après le départ mouvementé des deux clientes, Chôji rangea sa caisse en pensant tristement au fait qu’aucune dame ne voudrait de lui, en raison de son embonpoint et de sa situation, qui n’était pas assez intéressante. Il se consola cependant à la pensée de l’après-midi qu’il passerait en compagnie de son ami le plus cher et qui, à coup sûr, le comprendrait certainement.



DING ! DONG ! DING ! DONG !

Quinze heures sonnèrent à l’antique coucou des Akimichi ! L’héritier de cette modeste famille esquissa quelque chose qui ressemblait tantôt à un sourire, tantôt à une grimace. Il n’aimait pas particulièrement le bruit strident produit par cet appareil, mais il ne disposait pas de suffisamment d’argent pour s’acheter une montre.
Cependant, il goûtait avec une joie indicible les trois heures de l’après-midi, car c’était à ce moment-là qu’il pouvait se libérer de la pression familiale du magasin, en rendant visite à son meilleur ami.
Il enfila sa veste des sorties, qui était à peine un peu moins usée que la blouse dont il se servait à l’épicerie, mais qui paraissait néanmoins plus propre ; avant de chausser des escarpins de cuir chocolat et sortit en toute hâte de cette étouffante maison.

Il regarda de droite à gauche, puis se précipita dans une allée, prit un carrefour et arriva enfin dans une minuscule place, où se situaient quatre bancs verts, à l’aspect décrépit.
Sur l’un de ces sièges de bois était assis l’énigmatique jeune homme dont nous avons parlé quelques paragraphes plus haut. Son visage sérieux et légèrement endormi s’illumina d’un sourire discret quand il vit s’approcher de lui son ami, qui s’empressa de s’asseoir avec plaisir. L’inconnu (pas si inconnu que cela) prit la parole d’un ton boudeur :
« Alors, Chôji, comment allez-vous ?
- Mon cher Shikamaru, répondit l’intéressé gaiement, je me porte très bien, mais j’irais encore mieux si les convenances du monde ne nous empêchaient pas de nous tutoyer librement sans nuire à votre réputation.
- Ceci est la vérité, mon ami. Je reconnais là votre vision réaliste des choses et je partage tout à fait votre point de vue sur ce sujet, qui est trop galère de toute manière ! Ah ! Galère ! Soupira notre ténébreux, que de frivolités ! Je ne demanderais pas autre chose que de pouvoir vous tutoyer en toutes circonstances. L’étiquette du beau monde, quel progrès, vraiment ! Ajouta-t-il sur un ton qui était de toute évidence ironique.
Le garçon enrobé acquiesça vivement et répliqua de manière cinglante :
- Ceci est sûr, mon fidèle ami. Ce matin, v’là qu’une de ces dames élégantes, huppées, bref habillées selon les convenances, comme vous dites si bien, monsieur Nara, entre dans ma misérable boutique et me fait une remarque si horrible que je l’ai encore sur le cœur.
- Mon brave Chôji, je dois vous avouer que j’ai assisté de mon observatoire à cette scène charmante que vous me contâtes maintenant. Je voudrais savoir une seule chose : la femme qui vous insulta était-elle blonde ?
- Non, elle était brune et portait une toilette si ridicule que j’en suis tout retourné. La femme blonde qui était en ce moment dans mon épicerie fut adorable, la créature la plus douée de bonté qu’il existe dans ce quartier. Elle a pour nom Temari no Sabaku.

A ce nom, l'endormi ouvrit des grands yeux et décréta :
- Quoi ? Vous délirez, mon ami ! Cette personne est la plus cruelle, la plus violente qu’il m’ait jamais été donné de rencontrer. Elle, bonne, aimable, non !
- Monsieur Nara, mon cher Shikamaru, je vous jure que cette personne a un grand cœur ! Vous ne devriez pas mépriser autant les femmes ; il y en a certaines qui sont pures. Par contre, je n’éprouve aucun sentiment pour Madame de Sabaku, ça non ! Je l’apprécie juste parce qu’elle est d’une générosité inouïe. Il y a deux années, elle a recueilli deux orphelins abandonnés et les a élevés comme ses frères ! Vous pouv…
- Arrêtez, coupa dédaigneusement l’homme à la coupe de cheveux en ananas, vous ne savez ce que vous dites. Cette femme est cruelle et potentiellement dangereuse ! Il y a trois jours, je me trouvais dans cette courette, faisant un petit somme sur ce banc. Je reçus un coup violent à la tempe et que vis-je ? Cette créature, les yeux scintillant de rage ! Et tout simplement, parce que pendant que je dormais, ma main avait rencontré accidentellement une boule, chaude, agréable au toucher…
- Les femmes sont comme cela, c’est…
- Mon cher Chôji, je suis dans l’obligation de vous faire remarquer que vous n’avez pas d’épouse et que, dans ce cas, vous ne devriez pas dire cela de ces êtres ! Galère ! Mais, se reprit-il, je voulais vous parler d’une affaire importante. Dans deux jours, un bal aura lieu.
- Un bal, répondit le jeune Akimichi, les yeux pétillant d’envie.

Depuis son enfance, il rêvait d’assister à ce genre de réception, mais il n’y était jamais allé, n’ayant pas de costume suffisamment élégant pour l’occasion. Shikamaru y avait été plusieurs fois et avait déclaré que les galériens de Toulon subissaient un meilleur sort qu’eux pendant ces quelques heures, autrement dit que c‘était l‘enfer absolu.
- Oui, mon ami, un bal. J’aimerais vous y inviter, car pour dire la vérité, je ne me plais pas dans ces festivités absurdes. Donnez-vous votre consentement ?
Chôji fit un grand sourire avant de s’exclamer :
- Bien sûr, mon aimable Shikamaru, je suis tout entier à votre disposition. Le problème, c’est que je n’ai pas de costume pour ce type de soirée. Est-ce un problème ?
Monsieur Nara eut une expression renfrognée, signe qu’il réfléchissait, puis se décida à dire :
- Du tout, mon ami, du tout. Je veux que vous veniez à ce bal, qui sera d’ un ennui monstrueux, surtout sans votre présence, qui m’est si chère.
- Je… je suis si reconnaissant de l’attention que vous me portez, bégaya le jeune homme, rougissant.
- C’est tout naturel, pourtant, répliqua Shikamaru,une ombre de sourire sur son visage pâle. Puis, tirant sa montre de son gousset, il émit un soupir, avant de marmonner :
- Il est cinq heures. Je dois me rendre chez moi. Sur ce ,je vous quitte, avec regret dois-je dire. Votre amitié m’est si nécessaire et si agréable que je ne trouve plus mon latin pour le dire, quoique ce soit normal, vu que je n’ai pas suffisamment travaillé au lycée.
- Vous avez cependant décroché votre baccalauréat, répondit hardiment le caissier.
- Vous avez raison quoique… Je ne vous cache pas que cet examen fut une galère noire, rétorqua sombrement le jeune aristocrate, ma thèse en latin avait été rédigée au dernier moment, si bâclée qu’il fallut toute la clémence d’un de mes professeurs, M.Asuma Sarutobi, afin que je reçusse mon diplôme d’Etat !

Chôji le regarda longuement, puis le vit s’éloigner lentement, d’un pas de condamné destiné à la guillotine, puis se dirigea, avec la même démarche traînante, jusqu’à son épicerie, où devaient sûrement l‘attendre ses parents.



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