Fiction: J'en suis tombée accidentellement amoureuse (terminée)

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A la fin de la journée, Temari avait décidé d'aller chez Hinata. Elle devait absolument lui parler.
Elles s'assirent toutes les deux à la table de la cuisine, pendant que Naruto préparaient des exercices dans le salon. Il avait prétexté : "Je veux pas entrer dans vos conversations de femmes !", avant de s'isoler.

_ Alors, commença l'Hyûga, je suppose que tu veux me parler de Sakura, non ?
_ Aha, comment t'as deviné ?
_ C'était facile.

Temari resta silencieuse. Elle but une gorgée de son verre de vin blanc, puis reprit.

_ Franchement, avoue toi aussi qu'elle se comporte comme...une garce !

Hinata soupira. Et voilà, c'était parti !

_ Temari, t'as toujours dit que tu ne voyais pas de problèmes à ce qu'elle te le pique.
_ Elle ne m'a rien piqué ! C'est juste que...
_ Ecoute, comment te sens-tu avec Kiba ?
_ Très bien !
_ Temari...
_ Mais je t'assure !

Hinata réfléchit un instant. Elle pensait avoir trouvé comment aider son amie.

_ J'ai toujours été amoureuse de Naruto. Mais j'étais bien trop timide. J'avais cependant beaucoup de chance, car c'était réciproque. Naruto était peut-être très maladroit, il a tout de même réussi à faire le premier pas. Tu sais, avant de se rendre compte que c'était moi qu'il aimait, il sortait avec une certaine Karui. Mais quand on n'est pas avec la bonne personne, on s'en rend compte. Alors, Temari, tu ne t'es rendue compte de rien ?

Elle baissa les yeux.
Si, bien sûr que si.

_ Mais...on ne peut pas tomber amoureux de quelqu'un qu'on apprécie pas.
_ Qu'on ne connaissait pas.

Temari plongea son regard dans celui de son amie, l'air de dire "comment ça ?"

_ Tu ne le connaissais pas. Tu ne voyais en lui qu'un crétin macho et un peu pervers.

Juste un plaisantin, pas un crétin.

_ Oui...mais quand même ! Même maintenant, c'est toujours un macho et un pervers ! Si t'avais vu les sous-entendus qu'il me fait !
_ Et tu en es tombée amoureuse.
_ Mais non ! Enfin...écoute, c'est vrai, j'ai ressenti quelque chose pour lui, mais je l'ai mis de côté, parce que je savais qu'il allait partir. Et ce que je savais aussi, c'est que Kiba m'aimait, pour ce que je suis. Il est très gentil avec moi.

Hinata écoutait attentivement son amie. Toute cette histoire n'était pas si compliquée que ça, finalement.

_ J'ai pensé lui dire tout ça, lorsqu'on s'est quitté à Niigata, mais ça aurait été une grosse erreur. Tu comprends ?

L'Hyûga hocha la tête de gauche à droite, signe négatif. Non, elle devait bien avouer que là, il y avait deux trois trucs qu'elle ne saisissait pas.
Temari soupira devant la réaction de son amie.

_ Je m'en rends compte maintenant...maintenant qu'il est revenu. J'aime quand il est là, j'aime quand il me parle, quand il rigole, quand il me lance ses répliques...mais tout ça...tout ça doit rester entièrement professionnel.

Hinata leva les yeux au ciel. Quelle tête de mule alors !

_ Je ne veux pas lui dire ce que j'ai ressenti pour lui, car tout pourrait se briser.
_ Que tu as ressenti ? Tu as déjà oublié alors ?

Temari se mordit la lèvre. Elle réfléchit un instant, but une gorgée, puis hocha la tête, sérieuse.

_ Oui, j'aime vraiment Kiba. je veux tester avec lui.
_ Très bien, fit Hinata sur un ton las, signifiant qu'elle abandonnait la partie. C'est toi qui vois. Je te dis juste, au cas où : Sakura m'a dit tout à l'heure que Shikamaru l'avait remballée cette après-midi, pense-y.
_ Hm...j'y penserai...plus tard.



Sasuke raccrocha et sourit, tout en sortant de sa chambre. Il entendit son père le héler, et soupira en regagnant la cuisine.

_ Qu'est-ce qu'il y a ? Demanda le ténébreux, déjà exaspéré.
_ Tu pourrais m'accompagner à mon travail, aujourd'hui. C'est une réunion importante, avec des gens très hauts placés. S'ils connaissent déjà ton visage, tu pourras trouver facilement un emploi, dans une bonne boîte. Je pars dans une demi- heure.

L'Uchiwa fixa son père intensément. Leurs regards ébène se croisèrent. Soudain, Sasuke haussa les épaules et d'un air embarrassé, il répondit :

_ Désolé, Kabuto et moi on sort en ville. On passe au magasin de jeux-vidéos et on va certainement boire un verre après.
_ Kabuto ? C'est qui ?
_ Un nouveau de la classe.

Au même moment, la sonnette retentit et Sasuke alla ouvrir. Kabuto et lui se cognèrent les poings en guise de bonjour, puis le ténébreux le fit entrer.

_ Sympa les lunettes !
_ Ouais...c'est Shikamaru, il a remarqué que ma vue était pas très bonne. Il a tout de suite fait le nécessaire.
_ Avec les relations qu'il a !
_ Oui, c'est pratique.

Les deux adolescents traversèrent le salon, et Sasuke se sentit obligé de présenter son nouvel ami à son père. Fugaku dévisagea Kabuto avec insistance puis lui tendit la main. Celui-ci la saisit avec force tout en parlant d'une voix claire :

_ Bonjour, M. Uchiwa.
_ Bonjours, Kabuto. Alors, tu es nouveau pourquoi ?
_ Euh...c'est compliqué.

Uchiwa père ne sembla pas apprécier cette réponse pour le moins incomplète. Il fronça les sourcils, fixant l'adolescent avec un air plus que sévère. Kabuto se sentit directement très mal à l'aise. Il voulut parler, mais les mots se perdirent au fond de sa gorge. Il aurait bien détourné le regard, mais il tenait pourtant bon. S'il ne pouvait de nouveau plus parler, il fallait au moins qu'il s'exprime avec le regard. Aussi, il tenta de prendre un air dur et renfermé, ce qui plut encore moins à Fugaku.

_ On a perdu sa langue ou quoi ?

Kabuto ferma les yeux et se concentra. Il réussit à prononcer un "non", pourtant presque inaudible.
Sasuke intervint alors, pressant sa main sur l'épaule de son ami.

_ Laisse-le, papa, c'est bon.
_ J'aimerai que ton ami se présente un peu, je ne veux pas que mon fils fréquente n'importe qui.

Kabuto se mit à trembler. Il allait créer des ennuis à Sasuke, et ce n'était vraiment pas ce qu'il désirait. Sa main toujours dans celle de Fugaku, celui-ci sentit la peur chez l'adolescent. Il sourit d'une manière diabolique.

_ Alors ? Insista-t-il.
_ J...je vis...
_ Chez M. Nara pour l'instant, coupa le ténébreux.

De ses deux mains, il arracha littéralement son ami de la poigne de son père.

_ Viens, Kabuto, on y va. Il est déjà 17 heures.

Il conduisit Kabuto à la sortie, se retournant afin de lancer un regard noir à son paternel. Et il n'était pas noir seulement à cause de ses prunelles ébène.



_ AIKO !! AIKO !!

Shikamaru avait fait tout l'étage. Dans les moindres recoins de chaque pièce, et même dans le coffre à jouets de sa fille, il n'y avait pourtant rien. Ou plutôt, personne.
Le Nara regarda sa montre. Elle indiquait 18h15.

_ AIKO !!

La petite fille coupa Digimon à la télé en soupirant, puis alla à la rencontre de son père.

_ Oui, papa ? Demanda-t-elle avant qu'il n'ait eu le temps de poser sa question.

Il était complètement essoufflé d'avoir retourné toute la maison. Le spécialiste passa une main dans ses cheveux défaits et, tout en reformant sa tête d'ananas, il souffla un mot, un seul :

_ Kabuto...

La fillette haussa les épaules. Elle l'avait vu, tout à l'heure. A 16Heures, lui et son père avaient été lui chercher des lunettes. Ils étaient revenus vers 16H30 et il semblait à Aiko que l'adolescent était ensuite monté dans sa chambre. Elle ne l'avait plus vu depuis.

_ Dans sa chambre, non ?

Voyant le regard de son père et son état haletant, elle se dit qu'il avait déjà dû y jeter un coup d'œil.

_ Il a dû sortir...
_ Oui, mais où ?! Ah ! Je savais que je devais lui offrir un téléphone portable.

Il n'avait pourtant pas paru au Nara qu'il s’agisse d'une chose hautement importante. En effet, quand une personne ne parle pas et ne s'exprime pas, un GSM n'est pas très utile. Il s'était dit qu'ils iraient voir ça le week-end, puisqu'il allait de mieux en mieux.
Oui, il allait mieux, alors pourquoi il est parti ?

_ Il a peut-être un ami.

Aiko avait prononcé cette phrase tout naturellement. Mais bien sûr ! Quand un adolescent n'était pas chez lui, il était forcément chez son meilleur ami ! Mais avec qui s'entendait-il ? Bien qu'il recommençait à prononcer quelques mots, Kabuto ne discutait pas encore beaucoup. Et puis, même si c'était le cas, pourquoi il n'avait pas prévenu ?
Sans se poser plus de questions, Shikamaru attrapa son fixe-à défaut d'avoir un nouvel I phone-et composa un numéro avec une vitesse fulgurante.

_ Elle devrait pouvoir me renseigner...

Après avoir attendu quelques secondes, une voix féminine retentit de l'autre côté de l'appareil. Le Nara expliqua brièvement ce qui se passait à la blonde et, sans même réfléchir, elle lui cria un "J'arrive" qui aurait pu facilement lui briser un tympan.
Temari ne mit que cinq minutes pour faire le trajet. Elle rentra en trombe dans la maison de Shikamaru, salua Aiko, puis attaqua directement le sujet de conversation.

_ Spécialiste ? Et vous le perdez de vue ?! Non mais qu'est-ce que vous avez foutu ?!
_ Hein ?! Hé, oh ! Vous m'engueulerez plus tard !

La blonde fit mien de réfléchir puis hocha la tête.

_ D'accord, grommela-t-elle, bon, vous avez une idée où chercher ? Il pourrait être dangereux, même si j'avoue qu'il a fait d'énormes progrès...en très peu de temps.
_ Je sais, c'est grâce à Aiko, sourit le Nara, enfin...je pense qu'il est chez un ami. Je le vois mal fuguer.
_ Un ami ?

Avec qui Kabuto semblait-il s'entendre en classe ? Chez qui pouvait-il bien allé ? La prof ne dut pas se pencher sur la question pendant très longtemps, la réponse lui vint presque immédiatement.

_ Sasuke !
_ Vous savez où c'est ?
_ Euh, plus ou moins...
_ OK ! Aiko, surtout tu bouges pas d'ici ! Papa revient vite !

Elle hocha la tête, inquiète. Elle ne comprenait pas tout, mais elle percevait cette anxiété, cette ambiance stressée et active, ce à quoi elle n'était pas habituée avec son père.
Elle ralluma la télé au moment où elle entendait le moteur de la voiture de Shikamaru qui démarrait.

_ Oh... Kabuto, t'es où ?


Pendant que Shikamaru était concentré sur la route, Temari l'observait. Occupée par la disparition de Kabuto, elle n'avait pas fait attention au magnifique œil au beurre noir du Nara. Le nez gonflé de son petit ami lui revint subitement en tête pour une raison qu'elle ignorait. Ensuite, le fait d'apprendre que Shikamaru avait remballé Sakura se rappliqua dans son esprit. Elle mixa le tout et le résultat l'étonna.
Non, impossible, Nara se battre contre Kiba Aha ! Il se ferait démonter !
Mais pourtant, elle ne put s'empêcher de lui demander la raison de son coquart, juste histoire d'en être certaine.

_ Oh, fit Shikamaru...c'est euh, dans les escaliers, rien de grave aha ! Bon, c'est par où, là ?
_ Ah oui, à droite !

La blonde ne fut pas tout à fait convaincue. Tomber dans les escaliers...c'était pas un peu l'excuse passe-partout ? Et puis c’était quoi ce changement de sujet même pas un minimum subtile ? Pour un homme aussi intelligent, ça ne collait pas.
Arrête de te faire des films, idiote !
Alors que la blonde se débattait avec ses pensées, Shikamaru cherchait la bonne rue. Il finit par la trouver et se gara rapidement. Ils sortirent tous les deux en trombe. Le spécialiste aurait bien ouvert directement la porte, mais Temari l'en empêcha en sonnant. Un homme grand leur ouvrit la porte. Ses traits durs devaient lui donner quelques années de plus que son vrai âge et son costard noir, certainement hors de prix, laissait penser qu'il s'agissait de quelqu'un d'important. Temari reconnut directement Fugaku. Elle se présenta et l'homme hocha la tête.

_ Et vous...c'est Shikamaru Nara, c'est ça ?
_ C'est ça, dites on voudrait sa...
_ Qu'à fait mon idiot de fils ? Coupa Fugaku, sans prêter attention au spécialiste.
_ Pardon ?!
_ Oui, si vous êtes là, c'est qu'il y a une raison, dépêchez-vous, je viens de revenir de réunion... alors, qu'a-t-il fait ?

Une vague de chaleur envahi Shikamaru. La colère lui teinta les joues et le front en rouge et ses poings se serrèrent instantanément. Il comprenait pourquoi Sasuke n'avait pas évolué dans un bon environnement. Mais après tout, c'était souvent comme ça. Ce n'était pas les gosses les fautifs, mais les parents.
Temari remarqua la réaction de Shikamaru et, en espérant le calmer un peu, posa sa main sur son épaule.

_ Il n'a rien fait, affirma-t-elle, on voudrait savoir si Kabuto, un autre adolescent de sa classe, est ici ?
_ Oh, le muet ? Une mauvaise fréquentation, mouais, de la mauvaise graine, encore, quand je pense que Sasuke traine avec ce vaur...

Shikamaru ne le laissa pas finir. Il attrapa le col de Fugaku et le plaqua avec force contre le mur séparant le salon de la cuisine.
L'espace d'une ou deux secondes, le Nara se dit que ça allait faire deux fois qu'il se battait sur la journée. Pour quelqu'un qui n'avait plus cogné depuis une dizaine d'années, ça faisait beaucoup.
Tant pis pour les conséquences.
Fugaku devint livide, tout tremblant, il essayait tant bien que mal de reprendre la situation en mains. Il s'était pourtant déjà rendu compte qu'il n'y parviendrait pas, même avec des menaces, ce spécialiste devait avoir d’aussi bonnes relations que lui.
_ Primo, ne traitez plus jamais Sas'ke d'idiot avec tant de mépris, deuxio, Kabuto est un des garçons les plus gentils que je connaisse et tertio, si vous ne dites pas quelque chose qui me convient d'ici dix secondes, je vous casse votre sale gueule de rat !

Temari avait beau lui crier d'arrêter, rien n'y faisait. Elle se rapprocha alors deux dans l'attention de se fâcher. Pourtant, lorsqu'elle vit la détermination et la haine dans le regard de Shikamaru, elle ne put l'arrêter.

_ Alors ?!

Shikamaru mit plus de force dans ses bras et les pieds de Fugaku se retrouvèrent sur la pointe de leurs orteils.
La blonde écarquilla les yeux.
Il est beaucoup plus fort qu'il n'y paraît ! Si je ne l'arrête pas...
Uchiwa père déglutit. Il devait dire quelque chose, sinon ce dingue allait l'envoyer à l'hôpital. Mais pourquoi il se mettait dans cet état, d'abord ?

_ Sasuke a toujours été moins doué que son frère...euh...il en était tellement jaloux qu'il a fini par s'écarter du droit chemin. Et rien n'y fait.
_ ABRUTI ! La jalousie, c'est ce que vous ressentez quand vous voyez un sale type à vos réunions plus riches que vous. Sas'ke, c'était de la tristesse qu'il ressentait. Personne qui s'occupe de lui, personne qui le traite comme il est ! Vous croyez qu'on peut survivre dans cette position ?! Je vous dis que NON ! C'est un garçon fragile et je ne veux surtout pas que vous le brisez en mille morceaux, c'est compris ?!
_ Mais...mais...il ne s'est jamais...plaint...
_ Aha ! Sas'ke a hérité quelque chose de vous, et c'est la fierté, vous voyez ?! Maintenant, vous allez me faire le plaisir de lui parler correctement et de le respecter ! Oui, le respect, ce n'est pas seulement dans le sens des jeunes aux adultes, le respect, ça fonctionne seulement dans les deux sens, en même temps. Sas'ke n'a peut-être pas les mêmes rêves qu'Itachi, ou même que vous, mais ça ne fait pas de lui quelqu'un de mauvais ! Vous comprenez ce que je dis ?!

Fugaku restait comme paralysé. Il aurait bien voulu dire quelque chose, car ce n'était pas dans ses habitudes de rester bouche-bée, cependant, il n'y arrivait pas.
Devant ce silence insupportable, Shikamaru reposa sa question :

_ Vous comprenez ce que je vous dis ?!
_ ...ou...oui...
_ J'ai pas entendu !

Shikamaru relâcha l'étreinte d'une de ses mains. Il brandit son bras, pour le plus rand malheur de Fugaku.
Temari décida que c'était le moment d'agir. Doucement, elle posa ses deux mains sur le poing fermé du spécialiste. Celui-ci, avec le contact, se calma presque automatiquement. Il tourna la tête et la regarda, avec surprise.

_ C'est bon, Nara, je pense qu'il a compris.

Le concerné sembla réfléchir un instant. Enfin, c'est-ce qu'il essaya de faire, en effet. Cependant, il lui était impossible de se concentrer devant cet océan émeraude qui le regardait avec un mélange de détermination et de tendresse. Sans vraiment s'en rendre compte, il lâcha Fugaku qui soupira de soulagement. Ses prunelles ébène ne quittaient pas les yeux verts qui se trouvaient en face de lui. Malheureusement, Sasuke et Kabuto choisirent ce moment pour rentrer. Alertés par la porte ouverte, ils avaient pénétrer dans le salon en courant.

_ M. Nara ?! Que faites-vous là ?

Shikamaru sursauta et se tourna vers eux.

_ Ah, Kabuto !!! Mais pourquoi ne m'as-tu rien dit ?! J'étais mort d'inquiétude !

Le Nara fonça vers l'adolescent et l'étreignit.

_ Refais plus jamais ça !
_ Dites...il s'est passé quoi ? Demanda alors l'Uchiwa.
_ Viens, l'invita la blonde, je vais t'expliquer.

Pendant qu'elle lui détaillait tout ce qu'il s'était passé, Shikamaru parlait avec Kabuto.

_ J'ai eu peur ! Tu dois me prévenir si tu sors !
_ Pourquoi ?

L'adolescent était assez surpris par cette réaction. C'est que plus personne ne faisait attention à lui, il avait pris l'habitude. Il avait su de nouveau reparler en restant avec Sasuke, tout à l'heure. Il s'était excusé, mais l'Uchiwa n'avait rien répondu.
Il a toujours son père et il le déteste avait-il pensé.

_ Mais...je m'occupe de toi ! S'écria Shikamaru, c'est normal ! C'est un peu...écoute, j'ai réfléchi. Je sais que c'est grâce à Aiko que tu vas mieux, mais...tu es attachant, Kabuto.
_ Attachant ?
_ Oui ! Tu es très gentil, tu mérites de l'attention...et je veux te la donner, Kabuto, tout le monde a le droit à une deuxième chance, et je vais te la donner, je vais t'adopter !




Bon voilà, désolée, deux fois d'affilée que Shikamaru s'énerve, j'espère que ce n'est pas trop "lourd". Bon, le prochain chapitre, il s'énervera encore (U_U) mais ce ne sera pas du tout la même origine, donc ça devrais passer. Sinon, ben je ne dirais pas que c'est du suspens, mais bon, c'est pas mal de couper à ce moment xD
Maintenant, je pense que le cas "Sasuke" est terminé, bien que je devrais sûrement en reparler plus tard, histoire d'en faire une petite conclusion ! Prochain chapitre: les pensées de Kabuto en un peu plus détaillés ainsi que quelques réflexions de la part de notre Temari ! Et j'oublie le plus important, le grand retour(qui n'en n'est pas vraiment un) de...A voir au chapitre 14 !

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