Fiction: Le lycée de l'amour ? Au secours !

A la fin de ses vacances, Sakura reçoit un étrange présage de la part d'un vieux croulant. Elle est loin de se douter que sa rentrée risque d'être, par la suite, mouvementée. Et de fait, son lycée si banal va alors se transformer en établissement dédié à l'amour. Le nouveau concept bat son plein, l'amour est présent de tous les côtés et Sakura va devoir supporter cette ambiance digne d'un roman de science fiction pour vieilles filles !
Classé: -12D | Humour / Romance | Mots: 10377 | Comments: 38 | Favs: 29
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Beverlyy (Féminin), le 24/01/2012
C'est suite à ma critique, "Réaction face aux stéréotypes, la foire aux critiques" que je me décide à écrire une school fic. De fait, un des lecteurs m'a donné une idée qui m'a séduite je dois l'avouer : Ecrire une school fic originale, sortant du cliché SasuSaku de base.

Je relève donc le défi et vous pose le concept suivant : Imaginez votre lycée, ses élèves si moroses, les profs si peu motivants.. Et si ils devenaient tous amoureux, tous heureux, tous roses, tous mignons à en faire pâlir les Bisounours ? Bienvenue au lycée de l'amour ! Le lycée où amour rime avec toujours, où les couples sont chose commune et où l'on vous fait aimer les cours (Oupa ! 8D)

Je tiens à préciser que j'ai gardé le personnage de Sakura, pour bien montrer que l'on peut faire un Sasusaku classique, en étant dans l'optique d'un concept frais et original !

Bonne lecture à vous !




Chapitre 5: Elle court, elle court, la maladie d'amour !



Bonjour, bonsoir, au revoir !

C'est moi, Sakura. De retour en direct du lundi matin ! Youhou c'est la folie ! J'adore le lundi, le réveil à six heures et demi, la préparation matinale en me faisant peur à moi même dans le miroir de la salle de bain, le supplice du "j'ai rien à me mettre" ou encore, le plus amusant, la nouvelle semaine de cours qui m'attend !

Non sérieusement. On est lundi matin et je viens de vivre un weekend absolument horrible. Mon lycée qui se transforme en Barbieland et ma meilleure amie, fiancée, qui se retrouve dans le même lycée que moi, avec son Jules et un mariage à la clé. Vous en connaissez des situations pires que la mienne ? Non parce que sinon je suis preneuse ! Là je ne dirai pas non pour figurer dans le prochain Saw, parce-que ce qu'il m'arrive, c'est carrément de la torture ! Et le pire dans tout ça, c'est que je ne peux pas dire simplement "Oh maman, j'ai mal au ventre, j'veux pas aller en cours". Hé hé non, ça marche qu'au collège ça... Et encore ! Avec une mère comme la mienne, je peux bien avoir la langue pendante jusqu'au parquet, les yeux injectés de sang et une fièvre à en faire cuire un œuf sur mon front, ça ne change rien au fait que si je rate ne serait-ce qu'un cours aussi FONDAMENTAL que le sport, je suis bonne pour la perpétuité.

C'est donc en bonne petite condamnée que je me brosse les cheveux tant bien que mal, que j'enfile un jean et le fameux tee-shirt "A", que je prends mon sac quasi vide (le seul bon point quant au fait d'avoir un lycée où toutes les matières ne trouvent pas apprentissage dans les livres...) et descend pour prendre mon petit déjeuner en compagnie de ma grande sœur Tayuya.
Tayuya, comment vous la décrire ? Une goth avec assez de noir autour des yeux pour avoir le rôle principal dans le prochain Kung-fu Panda et un corset si serré qu'on imagine difficilement un moyen de respirer avec. Et le physique n'est rien comparé au caractère. Pour Tayuya, il n'y a que deux choses qui valent la peine de rester en vie : Le sarcasme et son serpent, Dany. Le reste, et bien comme dirait cette chère pâle copie de Morticia Adams : On s'en tape l'arrière train sur un cactus. Autant dire que chaque instant passé en sa compagnie n'est que pure florilège de joie et d'amour fraternel.

-Salut la naine, y'a plus de gaufres mais j't'ai laissé des céréales. Sympa ton tee-shirt, A pour "Attardée mentale" ?

Je secoue le paquet : Oui en clair, il reste tout juste de quoi nourrir un canari. Je la regarde boucler son sac et remettre Dany dans son vivarium en n'oubliant pas de l'embrasser au passage. Avec un air de dégoût, j'attrape en une poignée de main ce qu'il reste de céréales et en croque quelques uns. S'approchant de moi, Tayuya me scrute tout à coup, comme si j'avais quelque chose de subitement intéressant qui avait poussé sur le nez, une verrue de sorcière peut-être ?

-T'as l'air d'être tannée toi.
-Venant de toi c'est un compliment j'imagine.
-Non sérieusement, qu'est-ce que t'as ? J'te signale que la reine mère sera au courant si jamais tu t'amuses à sortir en douce la nuit... Et tu vas prendre cher. Me dit-elle avec un rire non dissimulé
-Ca n'a rien à voir, c'est à cause d'Ino.
-Je savais pas que t'avais changé de bord ! Elle rit de plus belle.
-Arrête tes conneries. Non ça n'a rien à voir, elle va se marier.

Tayuya m'observe comme si j'étais devenue la dernière des folles internées dans un hôpital psychiatrique avant de se mettre à rire aux éclats. La voyant se rouler par terre, j'avale les derniers cornflakes qui trônaient dans le creux de ma main et soupire longuement. Les larmes aux yeux et l'eyeliner menaçant de foutre le camp, elle se redresse péniblement en se tenant encore le ventre.

-Pffuah ! Pffouh ! Me fais plus jamais autant rire ! Je viens d'accoucher de rire !
-Très heureuse pour toi. Mais c'est sérieux Tayu' ! Elle va se marier et en plus, tu devineras jamais la meilleure, dans mon lycée !
-Pardon ? Dans ton lycée ? Parce-que ce vieux dirlo de Jiraya est devenu agent matrimonial maintenant ? Hahaha !

Repartant dans son fou rire, elle s'arrête néanmoins devant mon air déconfit avant de poser une main sur mon épaule et de m'inviter à lui expliquer toute l'histoire. Je jette un coup d'œil à l'horloge du salon et commence à lui débiter tous les évènements le plus rapidement possible sans pour autant omettre un seul détail. Après 20 minutes d'explications, elle me fixe de ses deux billes noisettes entourées de deux auréoles noires et esquisse un petit sourire malicieux, un sourire qui n'annonce rien de bon.

-C'est décidé, je viens avec toi ! J'avais pas de cours à la fac aujourd'hui t'façon.
-Quoi ?!
-Je ne peux décidément pas rater ça ! Je veux voir ce lycée ! Si c'est aussi gnan-gnan que tu le dis, je vais m'en donner à cœur joie ! Je pense que je vais autant rire que la première fois où j'ai scalpé ta poupée Barbie !

Et que voulez vous que je dise après ça ? Ma Barbie a au moins eu le privilège d'avoir été chez le coiffeur au moins...

Une deux, une deux, pas cadencé. J'ai vraiment l'impression d'être une poule qui s'apprête à aller se faire trancher la tête. Quoi que, la situation peut être comparable finalement. Ou plutôt, je pense qu'en fin de journée, je risque de le faire moi même. Même pas besoin de bourreau à ce prix là.
Tayu avance au même rythme que moi, ses boots à semelle ferrées claquant sur le trottoir et émettant un bruit insupportable. A défaut d'une sœur, j'ai plutôt l'impression d'avoir un cheval à côté de moi... Ou plutôt un mix entre cheval, vache et panda puisqu'elle mâche un chewing-gum avec autant de grâce que Marguerite ruminerait l'herbe fraîchement attrapée.

Face aux portes du lycée, je vois Tayu en proie à la crise cardiaque. C'est sûr qu'autant de rose pour une fille qui ne jure que par le noir, y'a de quoi en faire un infarctus. Elle observe avec un air de dégoût les petits nœuds sur les barreaux, les petits rubans blancs au sol, les petits couples qui se rendent en cours main dans la main et bien entendu, Shizune qui s'approche de nous, une gerbe de tulipes par dessus le bras.

-Bonjour mes petites abeilles ! Tenez, une petite fleur pour bien commencer la journée ! Paix et amour à vous !

Après nous avoir mis à chacune une fleur en main, elle s'éloigne avec un petit pas de danse, manquant d'éborgner un couple d'étudiants au passage. Je regarde Tayu l'air amusé et la voit totalement paralysée, serrant la tige si fort qu'elle se sectionna en deux comme tranchée par une lame de rasoir.

-Alors, heureuse ?

Tayu ne répond pas. Je m'attends à une phrase culte, épique, que je pourrai copier dans mon blog comme le jour où, énervée qu'un mec au cinéma ne puisse pas rester assis plus de 5 minutes sur son siège, elle se leva, lui lança son popcorn à la figure et lui lança d'une voix forte : "Hey, Ducon ! Sois gentil et à défaut de cacher l'écran avec ton gros cul, nique ton siège avec ça me permettra de suivre le film !" ou encore la fois où, dans un restaurant, le serveur lui apporta une mauvaise commande et qu'elle beugla : "Si t'es même pas foutu de faire la différence entre une pizza et des spaghettis, j'ose imaginer que ta nouille compense ton QI, Trouduc !". Vulgarité et haine, Tayu excelle dans l'art de sortir des répliques qui vous laisse cul au sol comme qui dirait. Mais là bizarrement, rien. Je n'entends même pas une seule insulte, un seul cri... Aurait-elle été vaincue pour la première fois de sa vie ? Si c'est ça, c'est que ce système est vraiment pire que je ne l'imagine...

J'agite ma main devant ses yeux... Aucune réaction. Putain, mais elle est pétrifiée ? Moi qui voulais me marrer, la voilà clouée, aussi bien son bec que ses pieds au sol. Seuls ses yeux suivent un point précis. Je ne capte pas ce qu'elle regarde... Mais attendez... Si... C'est...

-Merveilleux...
-PARDON !?

Alors là, je suis... proprement pire que choquée ! Tayu, Tayuya, ma sœur, la gothique sans état d'âme, la fille qui ne pleure même pas devant Bambi, la scalpeuse de Barbie, la collectionneuse de poignards vient de dire le mot "Merveilleux" ?! Je ne savais même pas qu'il était dans son dictionnaire ! Je pensais que le mot "Merde" prenait déjà tout l'index de la lettre M. Je m'apprête à lui demander ce qui lui prend quand je vois enfin ce qu'elle scrute depuis tout à l'heure.
Monsieur Kakuzu ou monsieur cicatrices pour les intimes. Un mélange entre l'Etrange Noel de Mr Jack et un adepte basique du satanisme tout droit sorti d'un clan d’adeptes aussi barjos que maquillés. Professeur d'économie, d'ordinaire en pantalon de cuir noir agrémenté d'un perfecto, il porte un jean sombre et déchiré avec un tee-shirt rose imprimé de deux bisounours ensanglantés qui s'embrassent. Un mauvais mélange entre goth et teenager qui s'habille chez Jennyfer. Pourtant, l'air hagard et le filet de bave aux lèvres, Tayu a le regard scotché sur ledit prof et aucun de mes signes les plus provocateurs, aussi bien le doigt d'honneur que le bras ne parvient à la faire réagir. Ce n'est que lorsque monsieur Kakuzu rentre dans le bâtiment ouest que Tayu se tourne vers moi, avec un grand sourire.

-Tu crois que j'pourrais retourner au lycée si je soudoie ce vieux croûton de dirlo ?

Alors là... Si même Tayuya est mise hors-jeu, c'est que je suis vraiment condamnée à perpète'.

Réflexions amoureuses. Un titre accrocheur pour un cours qui est sensé durer 5h, soit le seul cours de la journée. Disons que la classe ne paye pas de mine mais au moins, j'ai pas l'impression d'être la seule paumée. Des têtes me reviennent pour les avoir vues les années précédentes dans ma classe. Hinata, une fille sympa mais avec un bégayement tellement ridicule que le mot "timide" est encore trop faible pour la qualifier. A côté d'elle, un espèce de blond sans cervelle, tout juste bon à faire le pitre à longueur de journée pour se rendre intéressant. Norauto ? Nuroto ? Naruto ? Bref, un nom à coucher dehors mais certainement pas à coucher tout court. Les deux se parlent souvent, mais Hinata n'arrivant même pas à placer deux mots, on va plutôt dire que c'est le mec qui laisse place à sa diarrhée verbale tandis qu'elle écoute bien sagement chaque parole. Elle mériterait une médaille la pauvre.
Tout au fond de la classe, il y a Shino. Un mec qui ne sort jamais sans lunettes de soleil, comme s'il se croyait à Palm Beach en plein cagnard. Bizarrement, je ne l'ai jamais entendu parler, pas une seule fois. Si ça se trouve, il n'a pas encore mué, ou il est carrément muet... M'enfin, il est déjà moins lourd que le blond qui n'arrive jamais à la fermer 5 secondes. A côté de lui, je reconnais Gaara, cet insomniaque notoire qui met autant de maquillage que ma sœur. Au moins, ils s'entendraient bien ces deux là. Lui non plus ne parle jamais... Si ça se trouve, la classe A désigne plutôt la classe Aphones... M'enfin si Naruto s'y trouve, c'est que ma théorie ne tient pas debout.
Je m'assois au milieu de la classe, ni au fond, ni au début pour éviter les ennuis ou les questions du prof, n'ayant pas du tout la curiosité de savoir ce qui allait m'attendre aujourd'hui. Sentant une présence à côté de moi, je tourne instinctivement la tête pour voir qui se trouve assis à ma droite et me fige direct en reconnaissant des cheveux en brosse, un regard éteint et une tronche de six pieds de long. Le fameux "guide" de samedi me fait face, tirant la gueule comme à son habitude.

-Tiens salut. Merci pour la dernière fois.
-...

Non mais il est pas vrai ce mec ? Franchement, la politesse, il s'en passe volontiers.

-Pas de quoi.

Ah, en fait, il a juste un décalage. Trois plombes pour une réponse de trois mots. T'as limite le temps de faire une bouillabaisse entre-temps.

-Eh ! Salut Sakura !

Pourquoi je la sens mal celle là ? Je lève le nez et vois le blond hyperactif me regarder avec des yeux pétillants agrémentés d'un sourire niais. Pitié, vous ne pensez pas que je souffre assez comme ça ?

-Toi aussi t'es en classe A ? C'est trop cool ! J'peux me mettre à côté de toi ? On suivra le cours ensemble ! Allez dis oui !

Bizarrement, j'ai bien envie de prendre exemple sur mon fameux voisin de droite et de tirer une gueule blasée sans répondre le moindre mot. Allez c'est parti, le top trois des réponses adressées au gros lourd de service :

1) Non, vraiment, j'préfère encore qu'un rat pestiféré s'installe à cette place
2) Si tu promets de te scotcher solidement la bouche avec de l'adhésif, j'y réfléchirai.
3) Oui... Non j'plaisante !

Non vraiment ? Vous me voyez répondre ça ? Je suis civilisée tout de même...

-Comme tu veux.

Ou comment répondre sans répondre. Bien-sûr qu'il le veut... Après si MOI je le veux, c'est une autre paire de manches ! Il s'installe en poussant sa chaise bruyamment, et j'ai soudainement envie d'échanger ma place avec la première ou le premier qui passera à moins d'un mètre de moi.

-Tu sais, je connais bien ta meilleure amie Ino, c'est ma cousine ! Elle me parle tout le temps de toi ! Elle a raison en plus, tu es tellement belle ! Au fait, je t'ai dit que j'étais le cousin d'Ino ? Oui on s'entend super bien, même si c'est une vraie pipelette...

...Mon dieu, ne me dites pas que c'est de famille ? Si, en fait je crois que si. Et autant je supporte lorsqu'il s'agit d'Ino, plus ou moins selon le sujet, autant ce que me raconte monsieur crinière dorée, je m'en tape le cocotier. J'crois que je deviens comme Tayuya, c'est affreux... Note à moi même : Contacter un psy si jamais l'envie me prend de scalper une de mes anciennes Barbies.

La classe se calme progressivement jusqu'à ce que le silence inonde toute la pièce. Le prof est entré et on ne saurait dire si les élèves se taisent par respect ou par effarement. Monsieur Hidan était anciennement le professeur de philosophie. Un féru de religion, clamant haut et fort son amour pour Dieu et ses tendances extrémistes aussi bien politiquement qu'éthiquement. Autant dire que son nouveau rôle était tout trouvé : Aphrodite. Ou plutôt, dans son cas, Apollon. Et un Apollon, qui loin d'en être un, avait la prétention d'être dans son plus simple appareil...

-Bonjour ! Je suis monsieur Hidan, votre professeur de réflexions amoureuses ! Et votre nouveau Dieu de l'amour ! Ensemble, nous allons apprendre ce qu'est l'amour ! Le vrai ! Celui qui rime avec toujours ! L'amour avec un grand A ! OUI ! COMME LA CLASSE A !

Non mais regardez-le ! Ce mec est bon pour l'asile... Comme le reste du personnel de ce lycée désormais. Mais là, c'est vraiment grave. Il se dandine, l'air de rien, entièrement nu en proclamant qu'il est le Dieu de l'amour !

-TOI ! Dis-moi, selon toi, qu'est-ce que l'amour ?

Il désigne monsieur hérisson du doigt qui ne réagit pas. Le regardant de son air blasé, il se contente de rester droit, sans bouger et réponds simplement

-Rien.
-Rien !? RIEN !? MAIS VOYONS ! L'AMOUR C'EST TOUT ! TOUT !... TOUT, TOUT, TOUT ES FINI ENTRE NOUUUUS !

Pitié ! Ne me dites pas que c'est du Lara Fabian ! Une corde, un tabouret, une poutre ! Que je puisse échapper de cet enfer !

-Bon, demoiselle ! Qu'est-ce que l'amour ?

C'est à moi qu'il parle ? Et je suis sensé répondre quoi ? "L'amour c'est une idée de merde inventée par les chocolatiers, l'industrie Kleenex et les fleuristes pour faire vendre le maximum de boîtes de chocolats pour charmer, de bouquets de fleurs pour se faire pardonner et de mouchoirs qui servent lors des ruptures." Non mais quelle question débile ! Si on est en classe A c'est forcément, comme dirait Madame CPA la cats'ophile, qu'on y connaît rien.

-Je ne sais pas.
-Bien mademoiselle ! EN EFFET ! TU NE SAIS PAS !

Non, jure Arthur ?

-Et c'est pour ça que nous allons apprendre ensemble ! L'amour c'est tout d'abord... UN SENTIMENT.

Non vraiment ? Moi qui pensais que c'était un gâteau...

-Ce sentiment merveilleux qui vous fait pousser des ailes !

Et glousser comme un pigeon pour finir plaquée comme une dinde. Digne d'un volatile.

-Et ne vous fait plus voir la vie sans l'être aimé !

C'est sûr, combien de fois Ino m'a répété qu'elle allait se suicider dès qu'elle encaissait une rupture avec Pierre, Paul ou Jacques.

-L'amour l'attirance physique combinée au magnétisme psychique ! L'amour c'est la drogue du corps et de l'esprit !

Et a l'entendre, en voilà un qui se shoote 3 fois par jour. C'est trop là ! Seulement une demi-heure et mon cerveau se met déjà en mode veille ! 5 heures comme ça, et je pense qu'à la fin de la semaine, mes neurones auront grillé un par un.
Je regarde autour de moi, évitant de ne pas tourner ma tête vers la gauche où Naruto me regarde avec insistance, comme si j'avais un champignon à la place du nez. Devant moi, Hinata se retourne discrètement pour observer l'énergumène blond tandis que sa voisine lui raconte, entre autre, les péripéties de la pose de son appareil dentaire. Je me réjouis au moins d'une chose : Cette classe est totalement décalée de cette ambiance digne de la vie de Cendrillon. Je ne me sens pas la seule à être perdue dans un océan de froufrous et de paillettes, ni à ne rien connaître à la romance saveur Roméo et Juliette. Et alors que je me tourne vers ma droite, je croise un regard blasé posé sur moi et lui adresse un sourire. Même s'il était frigide et que je l'appréciais autant que le blond surexcité, il avait au moins le mérite d'être aussi ignorant que moi en matière d'amour et de "nunucheries" en tout genre.




Ouhlala, ça faisait longtemps que j'avais pas rajouté un chapitre ! :D Mais comme vous avez l'air d'aimer cette fic, je la continue dès que je peux. Prochain chapitre à venir le plus rapidement possible !



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