Fiction: Les véritables attirances du jeune Inuzuka.

Partagé entre ses sentiments pour Naruto et son amie d'enfance qui a mystérieusement disparu quand ils étaient encore à l'académie, Kiba la retrouvera dans un autre univers dans lequel il bascule à chaque fois qu'il s'endort dans la peau d'un Vampire. L'amour entre le blond et le châtain qu'ils entretenaient soigneusement jusqu'à ce jour fatidique commencera alors à devenir un fragile pont entre ces deux-derniers. Et il se pourrait bien que l'un des deux garçons ne puisse le supporter ...
Classé: -16D | Humour / Romance / Supernaturel | Mots: 67413 | Comments: 75 | Favs: 24
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~Sunamaru~ (Masculin), le 15/11/2010
ATTENTION, CE CHAPITRE EST RESERVÉ AUX PERSONNES DE PLUS DE 16 ANS A PARTIR DU MOMENT OU JE METTRAI CECI : ***

Si vous n'avez pas l'âge, merci de ne pas lire la partie sous le signe *** et d'attendre le chapitre 10.

POUR PUBLIC AVERTI.




Chapitre 9: D'heureuses retrouvailles - Une nuit toride.



Le soir, aux alentours de 17h, alors que le soleil atteint son crépuscule et laisse derrière lui une traînée de douces couleurs pâles orangées et rosâtres dans le ciel, le groupe de ninjas rentre enfin de mission. Ils ont traversé de nombreux champs recouverts de neige, bravé des falaises et parcouru toute la journée de multiples sentiers feuillus.

Kiba a l'esprit perdu. Une seule pensée l'obsède : son petit blond. Il voudrait tant être à ses côtés en ce moment... Plus il se rapproche du village, plus cette boule au ventre qui le fait frémir d'excitation lui donne la chair de poule et grossit. Il a hâte de le revoir et partager des moments de bonheur avec lui ; le prendre doucement par la main, lui donner tendresse, chaleur et amour, s'enfuir avec lui et ne plus jamais revenir, et lui avouer juste dans le creux de son oreille ce qu'il ressent pour lui depuis très longtemps ...

- Kiba, tu rêves ? Demande Sakura en passant sa main devant les yeux du châtain qui restait fixé sur un point invisible sans cligner d'un cil.

- Oh ... Désolé, je pensais à autre chose ... Il baisse ses pupilles noires vers le sol en continuant de marcher lentement.

Curieuse, elle saute devant lui pour qu'il réponde à sa question. Elle relance :

-Ah ! Et on peut savoir à quoi tu pensais ? Le châtain rigole timidement, gêné par cette question. Il tape nerveusement dans une pierre en mettant ses mains dans les poches, les joues rosées et la tête basse pour essayer de cacher ses couleurs. Ne voyant aucune réponse, elle abandonne. Bon, c'est pas grave ... On va pas t'en vouloir, hein ! De toute façon on est arrivés, regarde notre beau village ! Enfin à la maison !!

Le jeune lève ses prunelles et découvre les grandes portes de son village natal. Oui ... Enfin à la maison ... Son stress n'en est que plus intense en passant les portes. Dans ses poches, il tortille ses doigts dans tous les sens.

Plus tard, le groupe se sépare ; Kakashi est allé faire son rapport, en tant que chef, à Danzô, Sakura et Hinata ont décidé d'aller discuter entre filles devant un verre de sirop dans un bar du coin et Kiba se rend d'un pas rapide chez Naruto après avoir ordonné à son chien d'attendre son retour à la maison. À cette heure-ci, l'Uzumaki est chez lui s'il n'est pas en mission.

Allez ... il faut que je frappe à sa porte ...

Bientôt, les doigts de Kiba heurtent le battant. Son cœur cogne dans sa poitrine avec une violence inouïe. La bouche sèche, le jeune garçon a envie de s'enfuir. Sa démarche audacieuse l'effraie, mais moins cependant que ce qu'il risque de redécouvrir.
Tout son être frémit, comme face à un abime qui aurait pu l'aspirer. L'esprit vide de toute pensée logique, il est pris de tremblements soudains.

Quelques instants plus tard, il n'y a toujours pas de réponse. Il pose sa main doucement sur la poignée de la porte et l'abaisse le plus discrètement possible comme s'il avait peur de réveiller quelqu'un dormant paisiblement. Il entre.

C'est dans un hall d'entrée lumineux qu'il y découvre, sur sa droite, un manteau orange et noir. En face de lui se tient le salon où l'on voit un canapé rouge et une télévision entre deux fenêtres. On voit juste à cet instant, le soleil disparaître loin derrière les montagnes enneigées. Il s'avance en appuyant sa main contre un mur fait de placoplâtre et penche sa tête sur la gauche pour découvrir, au fond de la pièce, un meuble installé à proximité de la porte de la salle de bains. C'est alors que le bruit continu de l'eau se distingue très nettement au fond de la pièce. Il devine que quelqu'un se tient juste sous la pommee de douche. Mais qui ? Qui pourrait bien prendre une douche à une heure pareille ? Sûrement pas son blondinet.

Poussé par une curiosité aigüe, il s'avance prudemment, comme s'il marchait sur des œufs, jusqu'à la source du bruit, ne pensant à rien d'autre. Possédé par ceci, il avance toujours, aveugle de toute pensée. Il veut à tout prix savoir qui est cette personne qui prend sa douche si tôt dans la journée. Plus il s'avance, plus le son se fait intense et distinctif. Le jeune châtain pousse l'entrebâillement de la porte beige. Un rideau blanc et de la fumée s'élève de derrière le corps opaque où il distingue à peine l'ombre d'une personne remuant.

Kiba n'ose pas ouvrir la bouche, il a le souffle court. Si bien, par malheur, il tomberait nez à nez avec un intru.

Son cœur bat toujours aussi violemment mais cette fois ce n'est plus du stress mais de la crainte. La salle de bains sent légèrement le gel douche d'abricot. Pour Kiba, cette effluve est comme s'il pressait la bouteille de gel douche pour en renifler l'odeur, comme on le fait dans les grandes surfaces avant de déposer l'article dans son chariot. Si c'est Naruto ... Je fais quoi, moi ?... Remarque ... ce serait quand même beaucoup mieux que si se serait un intru qui se serait infiltré chez lui. Songe-t-il en approchant sa main pour tirer le rideau. Il se mort les doigts de l'autre main. Un regard inquiet se lit sur son visage.

Puis tout à coup, ayant conquis à la moindre occasion sa peur, il se saisit d'un coup du rideau à pleine main et le tire brutalement sur la droite.

- Aaaaaaaaaaah ! Hurle un jeune homme de la même taille que Kiba en cachant ses bijoux de famille.
- Aaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhh !! Hurle encore plus fort le châtain en découvrant Naruto tout nu et effrayé. Il se cache très vite les yeux en refermant le rideau avant de s'enfuir dans le salon.

Naruto réalise à cet instant que son châtain s'est introduit chez lui et qu'il l'a vu tout nu. Une fois remis de ses émotions, ses pommettes se teintent de rose intense.

Un blanc.

Réfugié dans le canapé et la tête enfouie nerveusement sous un oreiller, il est agréablement surpris et excité d'avoir vu son blondinet dans toute son anatomie. Une réaction comme celle-là revient très souvent quand une émotion trop forte le surprend. C'est un de ses réflexes.

Naruto se presse de finir de se rincer pour rejoindre celui qu'il aime, celui qui fait battre son coeur et qui donne un sens à sa vie.

Ouuuuuuaaaah ! Je l'ai vu tout nu !! Il est trop beau ! J'ai envie de le croquer !!! Cette vision de son blondinet reste figée, incrustée dans son esprit. Il ne la laisserait s'échapper pour rien au monde.

Il a volé le regard que tous les garçons comme lui porteraient sur un Naruto sans vêtements ; les courbes parfaites de ses fesses fermes, la forme développée de ses muscles abdominaux et ses cuisses dont il espère quelques plaisirs... Sous le charme, il enfonce encore plus sa tête dans l'oreiller avec une immense joie en poussant un petit cri d'entrain.

Mais qu'est-ce qu'il fait ici ? Il m'a fait trop peur ! En plus il m'a vu tout nu ... Je n'ai pas manqué de voir l'expression de ses yeux quand il m'a découvert comme ça... Un sourire se dessine progressivement sur ses lèvres. Il se rince en catastrophe pour le rejoindre le plus vite possible.
- Oh ! Kiba ! T'es toujours là ? Sa voix résonne dans la petite pièce. Le concerné lève soudainement sa tête pour entendre ce qu'on lui disait. Quelques instants après un moment de réflexion, il réalise que Naruto l'a appelé. Il répond en criant pour que sa voix porte jusque dans la salle de bains.

- Oui ! Je ... Je suis dans ton canapé, je t'attends ! Ne sachant plus quoi dire, il déclare ce qui lui passe par la tête : Ça ... Ça va ?! Naruto coupe l'eau, pose la pomme de douche, tire son rideau pour sortir, attrape une serviette orange posée sur le radiateur et se la passe autour de la taille en essuyant au passage son visage encore mouillé sur lequel perle encore quelques gouttelettes d'eau fraîche.

- Oui, ça va ! Attends, j'arrive !

Quand Naruto sort de sa douche, il fait déjà nuit sur Konoha. Elle tombe vite, ici. Néanmoins, le bureau du Hokage éclaire encore de sa lumière intérieure un petit bout de rue. Les cheminées des familles apportent du mouvement à l'extérieur qui est si inanimé la nuit.

Un chat se balade dehors, fouille les poubelles des habitants du village pour tenter d'y trouver quelque chose à se mettre sous la dent ce soir. Arrive un autre chat qui s'aventure malencontreusement au même endroit que l'autre animal. Ce dernier, en équilibre sur le rebord d'une benne, une patte et la tête dedans, ne le débusque pas immédiatement. L'autre veut monter aussi mais le félin, cherchant un peu de nourriture, se retourne et voyant l'intrus, se hérisse. Il le chasse en lui courant derrière, le dos rond.

Même les animaux commencent à mourir de faim ... Ce n'est que le début malheureusement. Kiba, appuyé sur le balcon de Naruto, soupire. La baie vitrée derrière lui coulisse.

- Ah, je te trouve enfin. Pousse, sur un ton frôlant la confidence, le blondinet en débardeur noir avec son signe jaune dans le dos et en long short beige lui arrivant jusqu'à mi-mollet. Il chausse des pantoufles.

- Naruto ... Le châtain tourne sa tête vers la voix, toujours perdu dans ses pensées. Il ne fallait pas t'inquiéter, je suis resté là. Déclare-t-il presque en chuchotant.

Son blond s'approche de lui et s'appuie aussi sur la rambarde du balcon, proche de son châtain marqué de rouge sur les deux joues comme le veut la tradition de son clan.

Le vent frais du soir effleure leurs visages rêveurs. La lune se pointe de derrière un nuage sombre en imposant ainsi toute sa splendeur. Kiba replonge dans ses pensées en regardant le bâtiment le plus important du village caché des feuilles. Les belles prunelles azurs de Naruto se posent délicatement et en silence sur le profil de Kiba. Puis après un petit moment, elles regardent dans la même direction que le rejeton des Inuzuka. Naruto déclare sans le regarder :

- ... Qu'est-ce qui te tracasse, en ce moment, Kiba ?

Il réfléchi un moment :

- Je ne sais pas ... Depuis que maître Tsunade est partie ... Le village que j'ai connu n'est plus le même qu'avant. Je m'inquiète pour notre avenir ... Là, il tourne son visage vers celui de Naruto qui fait de même, lentement. Le châtain réfléchit intensément. Les grands yeux bleus de Naruto scrutent ceux de son ami, si proches ... Et pas seulement du nôtre ...

Naruto rougit un peu. Il se redresse progressivement en regardant Kiba dans les yeux. Il lui prend le visage entre ses mains et le contemple longuement. Les yeux dans les yeux, il lui déclare :

- Écoute moi, Kiba. Les yeux du châtain pétillent d'émerveillement. Ne sois pas si inquiet par rapport à ceci. À deux, nous sommes forts, ensemble nous pouvons avancer : quels qu'en soient les obstacles, quels qu'en soient les épreuves et les sacrifices : nous les braverons main dans la main et personne ... Il le regarde plus profondément. L'âme de l'adolescent frémit d'un bleu si pénétrant. ... Je dis bien personne ... Ne s'opposera à nos sentiments ! D'accord ? À court de vocabulaire, l'Inuzuka se contente d'acquiècer, brûlant de désir.

Les fines mains du blondinet glissent, telle une caresse, le long des joues refroidies de Kiba par la fraîcheur qui règne entre les murailles du village. Elles se déposent délicatement dans son cou avant de répéter la forme carrée de ses épaules.

Le chant lointain des grillons perce le silence qui s'est imposé entre les deux amoureux qui ne se quittent plus du regard. Ils se rapprochent un peu plus chaque minute. Les adolescents en on envie tous les deux mais ils sont comme deux aimants dont les mêmes pôles se retiennent.

Le jeune garçon se perd dans le regard d'un bleu intense, lumineux et fervent. Secoué d'un long frisson de désir, le châtain s'élance vers son blondinet. Il le saisit par la taille et l'enveloppe de ses bras avec délicatesse. De crainte d'offusquer son petit sauvage, il ne le serre pas de trop près. Les lèvres de Naruto effleurent les joues de l'adolescent, le bout de son nez puis il s'empare tendrement de sa bouche. Tous deux accostent sur une île ensoleillée faite pour célébrer leur amour.

Kiba capitule en premier. Haletant, il cache son visage bouleversé contre l'épaule du jeune homme, qui, à présent, caresse ses cheveux. L'Inuzuka aurait voulu demeurer à cette place des jours et des jours.

- Oh ... Naruto ... Soupire-t-il toujours contre son épaule en lui caressant le dos les yeux fermés. Ce baiser a été comme une révélation pour l'adolescent châtain encore dans les bras de Naruto. Il n'est plus dans ce monde, il s'est évadé au premier coup de vent. Le blond lui caresse doucement l'arrière de la tête et rapproche ses lèvres d'une oreille à Kiba pour lui murmurer de sa voix la plus transportante :

- Ce n'était qu'un baiser ... Imagine comme le reste te ferait planer. Kiba ouvre de grands yeux et s'enlève de ses bras en s'éloignant un peu de son amoureux, il le regarde dans les yeux et répond sans lever la voix :

- Mais ! Cela ne peut pas être possible. Je ne peux pas.
- Pourquoi ? Nous nous aimons ; se serait l'occasion de nous prouver notre amour ! Tu ne penses pas ?
- Mais que dirait ma mère si elle apprenait que nous nous aimons ? Et puis si seulement, si seulement elle découvre que nous nous sommes embrassés sur la bouche, elle va piquer une crise ! Les yeux de Kiba commencent à larmoyer, cette torture, cette emprise, cette tyrannie qu'exerce sa mère sur lui se reflète à cet instant. Tu sais bien qu'elle est homophobe ! Qui sait de quoi elle serait capable si elle entendrait en plus ce que nous ferions dans ma chambre ?... Il baisse ses yeux, une larme s'échoue devant ses pieds, il renifle bruyamment.

Naruto qui l'écoutait attentivement, a suivi des yeux la larme tombante. Il voit son amant quelque peu tremblotant à cause du froid. Il s'approche alors de lui et essuie délicatement une autre perle rare glissant le long d'une de ses marques rouge. Il lui relève le menton de deux doigts et plonge son regard dans le sien ; brillant, humecté d'une substance salée, lui pose une main dans le dos et l'entraine dans le salon éclairé.

- Rentrons, il fait froid ... .

Il referme la baie vitrée, embuée à cause de la chaleur intérieure, derrière eux.

Kiba touche ses lèvres du bout des doigts. Jamais il n'aurait imaginé qu'un baiser soit si délicieux. Des milliers de picotements de joie pure parcourent son corps tels des signaux mystérieux, affolant son sang pour lui enseigner le grand mystère de l'amour charnel. Puis il s'installe dans le canapé en essuyant ses dernières larmes de souffrance. Il pose ses yeux sur Naruto en train de tirer les rideaux pour les plonger dans une atmosphère plus intime. Ce-dernier s'installe près de lui. Le châtain s'est un peu calmé, elles se sont contenues. Nerveusement, il essaie de se cacher derrière ses mains, honteux.

- ... Kiba, on traverse une période difficile tous les deux et ... D'une voix encore plus tendre, en lui enlevant la main qui cache son si beau visage, il la prend dans la sienne d'un geste simple, il reprend : ... Ne te cache pas. Je veux te voir même quand tu as du chagrin... Tu es si beau. Leurs regards s'effleurent un instant. Le châtain pique un fard et veut intervenir :

- Naruto, je ...
- Non, tranche-t-il. Sur le ton de la confidence, il poursuit encore : je comprends pourquoi tu as du chagrin. Ces larmes qui coulent le long de tes joues me prouvent que nous ressentons la même chose, toi et moi. D'un revers délicat de la main, il essuie quelques larmes. Peu importe que tu sois un garçon et moi aussi : on s'en fout des autres ... Nerveusement, il acquiesce rapidement quatre fois d'affilé en lui serrant la main plus fortement, comme pour s'accrocher. On n'en a rien à faire des personnes de ta famille qui s'opposent à notre amour avec une haine féroce et exécrable : on s'aime, nous nous aimons ! Tu es d'accord, hein ? Tu es d'accord avec moi, Kiba ? Il lui reprend le visage entre ses mains pour focaliser son attention. Enfin, il lève les yeux et lit dans le regard de Naruto une sincérité profonde et des plus énormes qui soit. L'élève de Jiraiya prend ceci pour un oui. Sache que je t'aime de tout mon cœur, de toute mon âme. Je n'ai jamais aimé quelqu'un d'autre que toi. Chaque instant où je te vois, que tu es près de moi, mon cœur s'emballe et je devine que ma place est à tes côtés, mon ange. Je ne veux plus jamais te quitter, je veux demeurer dans tes bras pour le restant de mes jours ! Un cœur ardent, voilà ce que possède ce jeune homme à l'égard de Naruto. Cette étincelle qui n'était qu'une faible lueur emprisonnée dans un dôme impénétrable explose en milliers de rayons de soleil qui lui réchauffent tout son être.

L'étau qui enserrait le cœur de l'Inuzuka lâche prise brusquement. La joie et le soulagement illumine ses traits. Ses yeux étincelles.


- Je t'aimerai quoi qu'il arrive. Alors je t'en prie ! Ôte cet air mélancolique et ses larmes de ton si joli minois car te voir ainsi me rend malade. Tes pleurs sont comme des aiguilles que l'on me plantent dans le cœur et savoir que tu hésites encore me le brise complètement car nous pourrions très bien le faire ici, chez moi, dans mon lit, dans ce canapé... Kiba sourit enfin, Naruto se sent mieux quand il est ainsi : avec le sourire. Maintenant sèche les dernières larmes de tes prunelles qui me font fondre de désir car je t'aime Kiba, je t'aime plus que tout au monde. Il lui fait un grand sourire rempli de chaleur et de bon sens.

Troublé par le compliment, Kiba lui répond d'un sourire radieux. Naruto l'a plus souvent vu songeur et triste à cause de sa mère.

Cédant à une impulsion irraisonnée, il se penche très légèrement vers Kiba et l'embrasse sur la bouche. Après leur baiser, ils restent nez à nez, front contre front et se dévore mutuellement du regard. L'adolescent soumis à la dictature de sa mère pose sa main sur la joue de son compagnon et lui annonce en le regardant jusqu'au plus profond de son âme :

- J'ai confiance, Naruto ... J'ai confiance ... Puis ils s'embrassent à nouveau au même endroit en essayant de prolonger le plus longtemps possible ce moment partagé entre eux.

Le bout de la langue de Naruto chatouille malicieusement le bout des lèvres de Kiba qui, instinctivement, comprend l'appel. Après un laconique moment de réflexion, il finit par les entrouvrir légèrement pour permettre à la langue de Naruto de s'infiltrer sensuellement dans sa bouche. Sous le plaisir procuré, les deux garçons ferment leurs yeux. Lentement, très lentement, elles dansent ensemble, s'enlacent et s'entrelacent durant de longues minutes pour enfin jouer ensemble avec plus d'ampleur.

Durant ce partage, le châtain sent très vite une bosse grossir dans son boxer, il s'arrête donc, gêné et pique une rougeur en éloignant sa tête de celle de Naruto en le regardant d'un air embarrassé. Il se lève et le regarde. Le blond se lève aussi, mijote un instant, observe son compagnon et comprend tout de suite, grâce à son attitude, ce pour quoi il a été surpris et mit fin à leur baiser si subitement. Il esquisse un large sourire qui en dit long sur ses intentions et se rapproche d'un petit pas vers lui.

- Naruto ... Je ... Je ... Il baisse la tête. Émoustillé, le petit blond se jette sur lui et se plaque contre son ami en se saisissant à pleine main de la bosse grandissante en lui bisouillant sauvagement le cou. Kiba ouvre de grands yeux, sent une brutale montée d'adrénaline et essaie de se séparer de lui en le repoussant. Hé ! Non ! Pas maintenant ! Naruto, arrête ! Je ne suis pas tout à fait prêt, Naruto ! Néanmoins, il continue de plus bel en lui caressant fortement le pantalon. Il respire bruyamment.

- Je te fais de l'effet, n'est-ce pas ? Il se frotte à lui. Laisse toi faire, je t'en prie ! J'ai envie de toi ! Il le bisouille encore, hystérique d'amour fou jusqu'au moment où Kiba le pousse violemment et lui flanque un puissant coup de griffes contre la joue laissant ainsi quatre marque saignantes. Sa folie disparaît alors aussi vite qu'elle eut surgit.

Instinctivement, Naruto se tient la joue, la tête basse, proche des larmes sous la vive douleur. Il met sa main en face de lui et la découvre saignante. Kiba se sent bizarre, il regarde celui qu'il a griffé pour se protéger.

- Je suis désolé, Naruto. Mais ce n'est pas encore le moment ... Je le saurais quand le moment sera venu ...
- Non, dit-il en le regardant, c'est moi qui m'excuse ... Je n'aurais pas dû. Pardonne moi, je ne voulais pas te faire peur, j'attendrais quand tu seras prêt... Sache que moi, je le suis ... J'ai envie de partager mon corps avec le tien.
- Naruto, coupe-t-il, j'ai compris, c'est bon. Sois patient s'il te plaît, cela risque d'arriver plus tôt que prévu. Il lui sourit tout de même.

Un silence.

- Bon, prends tes affaires, on s'en va.
- Hmm ? Où veux-tu aller, Kiba ?
- Chez moi, dit-il en passant à côté de lui en lui posant la main sur l'épaule, et puis il faut que l'on parle... de ce monde parallèle. Il fait glisser sa main le long de son bras et se dirige de façon machinale dans le hall d'entrée.
- Oui ... on en parlera sur le chemin de ta maison, dit-il en le rejoignant, j'arrive.

En descendant les escaliers du bâtiment et en s'appuyant sur la rambarde, ils se prennent la main d'un geste simple. Mais ils se souviennent à cet instant que la dictature du Hokage les empêche de divulguer leur amour en public. Ils se lâchent donc, à contrecœur malgré qu'ils ne sentent aucune présence aux alentours. Ils se sourient timidement, légèrement rose.

- Euh ..., commence Kiba, tu veux bien me parler un peu des vampires dans ce monde parallèle ? Je ne voudrais pas arriver là-bas, ce soir, en ne sachant même pas saluer mes confrères, tu comprends ? Je voudrais en savoir plus aussi sur leurs habitudes ... tout ça, quoi.
- Eh bien ... songe-t-il un instant, les vampires se disent bonjour en s'attrapant l'avant-bras. Mais ne t'attends pas à être accueilli comme un Dieu ! Tu as beau être un Apollon à mes yeux, il n'en est pas autant pour eux ! Plaisante-t-il. Le châtain sourit. Pour en revenir à nos moutons ; les bleus sont mal vus au début. Crois moi, j'en ai fait l'expérience la première nuit dans la peau d'un vampire.
Kiba le regarde, attentif au moindre détail. Mais ne t'inquiète pas, je serai près de toi cette nuit ... Il le regarde profondément, comme s'il cherchait à se saisir de quelque chose rien qu'avec ses yeux couleur azur. Il frissonne. Eh eh ! J't'ai vu ! Même dans le noir je sais quand tu rougis ! Le châtain rigole nerveusement et rougit encore plus. Il leur faudra quelque temps pour s'habituer à ta présence, à ton énergie corporelle et psychique... Oh ! tant que j'y pense : tous les vampires, selon le degré de leur morsure, injecte automatiquement un sérum traceur. Quand je t'ai mordu ... Je n'ai pas pu y obvier.

Kiba le regarde totalement incompréhensif.

- Un sérum traceur ? Qu'est-ce que c'est ?
- C'est une cellule microscopique qui contient un mouchard. Tous les vampires la possèdent jusqu'à leurs 500 ans. L'Inuzuka ouvre de grands yeux.
- 500 ans ! Clame-t-il déconcerté en tournant sa tête vers lui.
- Ouais. Il le regarde. Je t'explique : heureusement que Tenten m'a aidé sinon je n'aurais rien capté ... Bref ! en gros ton âge dans ce monde est multiplié par 29,5 ans là-bas. Tu me suis jusque-là ? Il acquiesce. Très bien, puisque tu as 16 ans ; de l'autre côté du miroir tu as 472 ans. Tenten a fait le calcul tu peux être sûr de ses sources, c'est une tête en maths.
- Ok ... Pousse-t-il, pas étonnant qu'elle soit si forte au lancer d'outils ninjas ! Je comprends mieux, maintenant ! Ils rient et Naruto décide d'en rajouter une couche :
- Donc, quand tu auras 17 ans de conneries, et même un tout petit peu avant, un sourire farceur étire ses lèvres, tu n'auras plus le mouchard !

Kiba lui pousse l'épaule, amusé. Il pousse un "Tssss !" puis ils rigolent encore en poursuivant leur marche.

- J'y pense : le mouchard sert à quoi ?
- Il sert tout simplement à te traquer plus facilement le temps qu'ils s'habituent à ton aura qui prend, néanmoins, davantage d'ampleur au fil des années. Vu que tu as 472 ans, ils te sentiront comme un vampire qui a le même âge que toi et qu'ils connaîtraient depuis longtemps. Mais sa voix devient très vite sombre : il sert aussi de moyen de persuasion. Rien que d'y penser me donne la chaire de poule...
- Comment ça ? Demande-t-il en cherchant son regard.
- À tout moment ... (il laisse peser un silence) le chef a le pouvoir mettre un terme à ton existence...
- Quoi ? Normalement les vampires sont immortels sauf si l'on se sert d'un crucifix, d'eau bénite ou si l'on frappe au cœur à l'aide d'un pieu, non ?
- Oui, mais là c'est un truc spécial : c'est une sorte de virus qui détruit toutes les cellules de ton corps jusqu'au cerveau... C'est assez effrayant. En effet, le résultat n'est pas très jouissif à voir d'après ce que j'ai entendu de quelques bribes un soir...

Un petit peu plus tard, après avoir traînés dans un parc éclairé par des lampadaires où des papillons de nuits essaient tant bien que mal de se poser sur la lumière, ils arrivent devant les portes du clan Inuzuka. Très vite, on entend Akamaru japper dans la maison. Les autres chiens se mettent à aboyer en chœur. D'en bas, on distingue une silhouette féminine à la fenêtre les observant, curieuse de savoir qui arrivait à une heure pareille. C'est Hana dans sa chambre. Une faible lueur, sûrement celle de son ordinateur portable illumine faiblement le carreau. Elle surf encore sur son site vétérinaire où elle travaille en coopération avec un membre du clan Nara. Elle ouvre la fenêtre et lance :

- Kiba, Naruto ! Rentrez, vous allez prendre froid ! Maman est sur une mission, elle reviendra demain.
- On arrive ! Tu nous a laissé à manger ? On a faim ! Demande Kiba en ouvrant le grillage.
- Nan, y'a que dalle ! Ça vous dit une soirée entre jeunes ? On mangera des pizzas si vous êtes chauds devant un film, ok ? Après avoir fait rentrer Naruto, il referme le portail à clef.

Ils salivent déjà. Les deux garçons traversent un chemin, sur lequel sont posées des dalles, très accueillant avec sur les côtés quelques bornes luminescentes chargées à la lumière du soleil la journée qui leur permettent de se guider dans une ambiance chaleureuse. Autour de la maison, on peut très facilement s'amuser dans le grand jardin qui abrite des saules-pleureurs, dont les branchages grattouillent le sol, des fortitias rouges taillés en boule et d'autres plantations toutes aussi sublimes les unes que les autres. Quelques jouets pour canins trainent par-terre.

- Pourquoi pas ! C'est une bonne idée ! Bas, à son compagnon, il lui dit : tape tes pieds, ma sœur a fait le ménage. La fenêtre se referme, les chiens continuent d'aboyer. On l'entend crier pour leur ordonner de se taire. Ils obéissent.
- Mais comment tu sais ? La porte n'est même pas ouverte. Il lui montre son nez en souriant et rajoute :
- Et la connaissant, la question ne se pose pas. Elle est trop maniaque. Il tourne sa clé dans la serrure et fait rentrer son amant en premier, mesure de politesse. Il le remercie et se déchausse. Rentré, Akamaru fonce sur son maître et lui saute dessus. Akamaru ! Tu vas bien ? Dit-il avec un grand sourire et en le caressant.

Un peu plus tard, ils se séparent. Sa sœur descend les marches des escaliers et les rejoint.

Dans le salon peint de blanc avec un immense tapis carré en fourrure d'animal blanc posé soigneusement par-terre, plongé dans les ténèbres, sont assis sur un canapé d'angle en cuir rouge, les pieds posés sur une table en verre rectangulaire sur laquelle fument trois pizzas royales alléchantes, les trois jeunes regardant la télé avec Akamaru couché sur le tapis à côté de son maître. Ceux de sa sœur sont dans leurs niches respectives, à côté de la cassette à bois, bien au chaud. Elle se situe un peu plus loin en face d'eux où se trouve aussi un meuble en bois de châtaigner lustré sur lequel se dresse fièrement une télévision LCD de 108 cm.

Ils regardent un film d'horreur, l'atmosphère est très pesante, une musique du genre "Halloween" accompagne la scène ; dans une forêt abandonnée, à minuit, une bête noire s'approche lentement d'une femme pour la dévorer. Discrètement, Kiba s'accroche à la main de Naruto qui ne quitte pas le film des yeux pour ne pas en perdre une miette. Ils se serrent fortement la main, le cœur cognant à l'intérieur de leurs poitrines. Se retournant, la femme se met à hurler et à prendre la fuite avant de trébucher et de se faire attraper par l'entité.

- Aaaah ! C'est dégueulasse, pourquoi on regarde ça ? Lance Kiba en se cachant les yeux pour ne pas savourer le carnage. Il s'aperçoit que sa sœur a disparu. Il lâche la main de son Naruto. Hana ? T'es où ? Hana ? Appelle-t-il. Étrange ... Quelle est cette odeur ? Scotché au canapé, il cherche sa sœur du regard. Naruto a la tête tournée, il n'aperçoit pas son visage. Naruto ? Soudain, la tête blonde se tourne et Kiba est pris de stupeur. Le visage de son amant est le même que dans le monde parallèle ; encore plus magnifique, avec quelques mèches bleues... Naruto ? On dort déjà ?... Il reste assis. Le blond lui répond :
- Non, je crois pas. Il le regarde et ouvre de grands yeux. Eh ! Mais t'es plutôt sexy en vampire ! Il lui sourit et lui fait un clin d'œil. Il répond à sa gentillesse.
C'est bien ce que je pensais, c'est un Genjutsu... du Genjutsu qui n'est pas d'ici... Rupture !

Il se retrouve dans le canapé, à côté de Naruto, en chair et en os qui regarde toujours la télé. Ils se tournent vers eux et acquiescent. Sa sœur mange une part de pizza.

- Euh ... C'était quoi ça, Naruto ? Il approche sa bouche d'une de ses oreilles et murmure :
- Sûrement des effets secondaires. Moi non plus j'ai pas fini d'en avoir, encore. Encore des effets secondaires ?...
-Et si on regardait un autre film ? Je n'aime pas celui-ci. Hana se saisit de la télécommande et change de chaîne pour tomber sur des clips contemporain. L'ambiance est meilleure mais les deux garçons s'interrogent sur l'événement.

Plus tard dans la soirée, les adolescents décident de danser sur de la bonne musique qui passe à la télé après avoir débarrassé la table de verre pour éviter de la briser.

Kiba s'avachit sur le canapé, transpirant.

- Pffiiou ... Bon, je vais installer ton matelas, Naruto, ensuite j'irai me laver, je pue la transpiration. Il se lève et s'en va après avoir dit bonsoir à sa sœur. Il lance un regard attendri sur son compagnon avant de passer dans une grande ouverture dans le mur en guise de porte.
- J'y vais aussi. Dit le blond après avoir croisé son regard révélateur. Salut Hana, bonne nuit, merci pour la soirée, c'était cool.
- Bonne nuit, les garçons ! Et pas de bêtises, hein ? Plaisante-t-elle en terminant un verre de soda.

Ils rient nerveusement et s'éclipsent. La musique bat son plein tandis qu'ils montent les escaliers, tournent à droite, traversent un petit couloir décoré et franchissent la porte de la chambre du châtain au fond.

- Ouah ! Alors c'est ici que tu dors ? T'as un beau petit coin !
- Oui, c'est là. Je t'en prie, entre.
- Merci...

Il s'avance doucement en passant devant lui en le regardant dans les yeux et en lui caressant envieusement l'arrière d'une cuisse. Au doux contact de sa main, il sent son visage s'enflammer.

- Hem !

Ils s'effleurent lentement les doigts et Kiba pénètre dans la chambre à son tour. Il découvre que son espace privé a été rangé de fond en comble.

- Tu dois te sentir bien ici, non ?

Naruto s'approche et le regarde après avoir inspecté la pièce qui vient de s'illuminer.

- Bien sûr ! mais ... j'ai toujours une place de vide dans mon lit ...

Ils se contemplent silencieusement et sourient.

- Eh eh ! Ne t'en fais pas pour ça ... Commence-t-il en se rapprochant un peu plus, lentement. Il s'arrête une fois qu'ils se retrouvent nez à nez. Je vais combler ce vide, ce soir ... Je serai à tes côtés.

- Je t'aime, Naruto. Il approche ses lèvres des siennes et s'en empare avec passion, les yeux clos. Ils s'enlacent puis se séparent quelques secondes après.

- Moi aussi je t'aime, Kiba. Plus que tout. Ils se sourient mutuellement. Quelque chose de mystérieux secoue le châtain intérieurement comme si on lui disait : "dépêche toi de faire ce que tu as à faire, tu en auras envie." Il décide alors de passer à autre chose :

- Bien, je vais trouver un matelas pour faire croire aux autres que tu couches bel et bien par-terre, à côté de mon lit. Il se retourne et commence à fouiller un peu partout.

- Bonne idée, je vais t'aider. Il s'accroupit et découvre le matelas sous le lit, dans une espèce de pochette pour le protéger de la poussière et des choses indésirables. Il se met à genoux et se penche un peu jusqu'à lever ses fesses qui se moulent à son short. Trouvé ! Kiba abandonne ses recherches et découvre Naruto en train de tirer le matelas de dessous, il n'hésite pas à zieuter. Ne sachant pas si ses fesses remuent légèrement de façon volontaire, il s'interroge. Tu veux me donner envie ?... Petit coquin, va ! Un grand sourire étire ses lèvres et il le rejoint.

- Super ! Attends. Il passe en face de lui, se met à quatre patte et tire. Ils y sont parvenu, il est sortit. Alors ils se regardent dans les yeux amoureusement et piquent une rougeur tous les deux. Rassure moi, tu ne comptes pas dormir par-terre ?

Ils se relèvent.

- Oh que non ! Il lui fait un clin d'œil et se réjouit d'avance.

Ensemble ils mettent des draps, une couette et un oreiller en guise de leurre. Après avoir tout installé comme il faut, Kiba se rend dans la salle de bains, s'y enferme et s'y déshabille progressivement. Le blond l'a regardé partir avec un léger pincement au cœur. A chaque fois qu'ils se séparent, ils ont cette sensation en eux qui coud de plus en plus avec le temps des liens intranchables.

L'eau coule. Sous la chaleur de l'eau, Kiba s'adosse contre le mur de la cabine de douche et la laisse couler de ses cheveux sur tout son corps. Ça y est, il en est sûr ; cette nuit il allait découvrir les plaisirs de l'amour intime, ce rite sacré entre deux personnes qui s'aiment. Il a hâte d'être seul, dans le noir, sous la couette ... avec son tendre amant pour partager des moments sémillants. Naruto ...

De son côté, Naruto, comme lui a conseillé Kiba, cherche un caleçon de nuit. Il ne va quand même pas dormir en short et en débardeur, c'est sale, surtout le matin quand on se réveille et que cela pue la transpiration de la nuit. De plus, cette nuit il ne transpirera pas seulement à cause de la chaleur des draps mais de ses émois avec son petit sauvage. Kiba ... Dépêche toi.

***


Assis sur le lit, torse-nu, un magazine entre les mains, il n'a pas encore vu Kiba sur le seuil de la porte, le regardant, qui libère une pointe de parfum comme à son habitude. Il est juste vêtu d'un short très léger et facile à enlever. Enfin il le décèle, il pose son magazine dans le tiroir de son chevet et le regarde fermer la porte à double tour. Seule une petite lumière éclaire finement la pièce, on distingue seulement le strict minimum du corps de l'autre. Avec un sourire aguicheur, il lui déclare :

- Tu ne t'échapperas pas ... Désormais tu m'appartiens.
- Je ne compte pas fuir, au contraire... Il le dévore de ses prunelles azurs. Le châtain s'approche et s'assoit à côté de lui. Naruto tourne sa tête vers son amant avec un magnifique sourire. Et je t'ai toujours appartenu. Avoue-t-il. Tu es vraiment prêt à le faire ce soir ? Si tu veux, je peux attendre si tu ne te sens pas encore prêt.
- Naruto, crois-tu vraiment que j'aurais fermé notre porte à double tour si ce n'était que pour nous contenter de dormir ? Il lit en lui comme dans un livre ouvert, il sent très bien qu'il dit cela pour ne pas le brusquer.
- Mmm ... Tu es vraiment sûr de toi ?

Pour répondre à sa question Kiba se relève, pose délicatement un genou entre ses jambes pour inciter le blond à s'étendre sur le dos et se penche sur lui après lui avoir saisi d'un geste délicat une de ses mains. Il remonte jusqu'au blond, le genou collé à son entre-jambes et se concentre à lui embrasser le cou. Kiba frotte son bassin contre lui tout en s'appliquant à lui lécher tendrement tout le corps. Naruto ne veut pas rester sans rien faire alors il met une main sur le torse à Kiba et l'autre sur le bas de son dos puis le caresse langoureusement. Le petit sauvage lui mordille très sensuellement la nuque, puis l'oreille pour le pousser jusqu'à ce qu'il s'émoustille plus qu'il ne l'est déjà.

Il se laisse gentiment faire, détendu, ne pensant à rien.

-C'est toi le meneur, alors ... Dit Naruto allongé en lui serrant la main qui plaque la sienne en haut de sa tête en l'observant. Il infiltre délicatement sa main dans l'arrière du short à Kiba qui continue ses mouvements de hanches.

Le dominant se penche un peu plus sur lui, cesse ses provocations de hanche et entoure son esclave d'un regard d'envie. De tout son corps émane une volupté qui semble excitante au fils du Yondaime. Quand il se penche davantage, le blond peut voir qu'il se lèche les lèvres, comme un animal, à tel point qu'à la faible lueur il discerne nettement la salive qui lui brille sur les lèvres et les dents. Lent, très lent, il se penche un peu plus, les lèvres du châtain effleurent celles du dominé. Il savoure un temps d'arrêt et entend le son de sa langue qui se lèche dents et lèvres. Naruto ferme les yeux, prit par un sentiment d'extase, et attend, attend le cœur battant...





Hé ! Alors ? Super long chapitre !! O_O C'est le plus long que j'ai fait depuis que j'écris. J'espère qu'il vous aura plu, le prochain se déroulera dans le monde des vampires.

Merci de suivre mes épisodes, à bientôt !




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