Fiction: Les véritables attirances du jeune Inuzuka.

Partagé entre ses sentiments pour Naruto et son amie d'enfance qui a mystérieusement disparu quand ils étaient encore à l'académie, Kiba la retrouvera dans un autre univers dans lequel il bascule à chaque fois qu'il s'endort dans la peau d'un Vampire. L'amour entre le blond et le châtain qu'ils entretenaient soigneusement jusqu'à ce jour fatidique commencera alors à devenir un fragile pont entre ces deux-derniers. Et il se pourrait bien que l'un des deux garçons ne puisse le supporter ...
Classé: -16D | Humour / Romance / Supernaturel | Mots: 67413 | Comments: 75 | Favs: 24
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~Sunamaru~ (Masculin), le 31/01/2011
Me revoilà avec un nouveau chapitre !
Je suis assez content, j'espère que cela vous plaira aussi.




Chapitre 13: Au clair de lune.



C'est le cœur lourd et l'âme souillée qu'un groupe de jeunes se sont installés dans la ville attractive et captivante de Tanzaku. Ils ont réservés des chambres d'hôtel à un prix onéreux mais ils sont néanmoins logés le temps qu'ils dégotent un autre endroit pour dormir. Mainte fois, Naruto et Kiba ont tenté d'enlever le Collier Des Damnés. Mainte fois ils se sont pris une prune, plus intense à chaque essai. Ils sont prisonniers.

La nuit tombée, Kakashi déambule inquiet dans les rues illuminées de la ville à la recherche de Kiba qui a disparu de sa chambre il y a deux heures de cela. Il pénètre alors un bar et se stoppe net. Un jeune garçon est couché en travers du comptoir dans une horrible position qui n'a rien de naturel, sa tête baigne dans une mare de saké qui dégoutte lentement sur le sol avec un affreux "Ploc ! Ploc ! Ploc !". Il se ressaisit et s'approche de lui. Il est bouillant, sa main, qu'il soulève, retombe inerte. Dans quel état t'es-tu mis, Kiba ...? Tu n'aurais pas dû boire autant.

Il le prend alors par le bras, se le passe autour de la nuque et le soutien de son autre bras dessous les épaules. Le jeune est tout mou. Toute la masse de son corps pèse terriblement pour le sensei. Kiba à le bassin relâché et traine la pointe de ses pieds en étant tiré par le ninja au Sharingan. Il pousse un gémissement et ils passent la porte.
- Tout le monde te cherche. Tu aurais dû nous dire où tu allais au lieu de disparaître comme un voleur ... On s'est fait un sang d'encre pour toi.
- Mmmmm ... Les yeux à peine entrouverts, il a la tête qui lui tourne et les yeux rouges avec de gros cernes. Il ne sait pas où il est, quelqu'un le tire mais il ne sait pas qui. Il entend à peine l'écho de sa voix. Soudain, il sent une remontée acide lui brûler le fond de sa gorge. Buh ! Il enlève brusquement son bras de la nuque à Kakashi puis s'écroule lourdement à quatre pattes, vomissant dans les égouts. Surpris, Kakashi sursaute et s'éloigne du malade attendant que la crise passe. Tu as dû terriblement souffrir ces derniers temps ... Je dirais même peut-être plus que Naruto qui est lui même dans de sales états.

Quelques passants le regardent vomir, se tenant le ventre d'une main, l'autre posée un peu plus loin en face de lui. Kakashi le ramène à l'hôtel après lui avoir lavé la bouche grâce à l'eau d'une fontaine au milieu d'une place presque déserte. Kiba est à moitié conscient, poussant parfois quelque gémissement de plainte. C'est alors qu'il freine pour parler à un poteau avec un air niais. Kakashi le regarde avec de gros yeux. Le jeune s'accroche au poteau et le caresse amoureusement avec un sourire de mongol.
- Ah ah ah !... BoNjOUr ma-mAdaAaAaMe ... kYah Ah aH ah ! QUue voUus êtEs ZzoUlie ... Une goutte derrière la tête de Kakashi apparaît. Un ... uN PeTiit biiIsoU ?... Totalement bourré, Kiba embrasse le poteau avant de se faire tirer par le col de derrière et se faire traîner comme un sac à patates. Comme il ne veut pas être séparé de sa bien-aimée, il tend alors les bras vers l'avant en poussant un long gémissement avant de se pâmer. Kakashi avance, embarrassé par la situation. Eh bien ... heureusement que l'hôtel n'est plus très loin...

C'est dans le hall de l'hôtel qu'on peut admirer un blondinet tourner en rond, l'esprit torturé et perdu, hagard et désorienté, il ne voit rien à ce qu'il se passe autour de lui. Si on regarde bien, on peut distinguer ses membres frémir d'angoisse et les miroirs de son âme refléter un air préoccupé. Son esprit est assailli de petites aiguilles, il pense sans arrêt à son châtain, aux filles qui sont parties à sa recherche et à tous les évènements récents qui lui ont mis une bonne baffe. Puis soudain, Hinata, Sakura, Kakashi et un jeune soutenu par ce-dernier apparaissent simultanément à la porte du hall et pénètrent le bâtiment aux meubles et sol rutilants.

Naruto dit :

- Eh ! Qui c'est qui s'est mis dans un état comme ça ? Ne me dites pas que c'est ... La mine triste, ils ne disent mot et regardent Naruto d'un oeil approbateur. Oh non ... Kiba ... J'en bave déjà assez comme ça. Pas toi par-dessus le marché s'il te plaît... Il se rapproche de lui et l'enlève à Kakashi, la tête basse. Il s'en va en silence, traînant avec lui son châtain dans la chambre pour le coucher. Les autres les regardent s'éloigner et disparaître dans l'ascenseur. Ils regardent Sakura en silence. Cette-dernière, après quelques secondes de réflexion, acquiesce simplement et prend l'ascenseur à son tour, leur lançant un dernier regard avant que les portes ne se referment devant elle.

Le jeune Inuzuka est allongé correctement, les deux mains sur le ventre et la tête enfoui dans un oreiller douillé, sur le lit grâce aux soins méticuleux de Naruto qui tient à cette personne comme à la prunelle de ses yeux. Le blond s'allonge doucement à côté de lui, ne le quittant pas du regard tellement amoureux qu'il est. Il s'installe précautionneusement à ses côtés de peur de le réveiller. Il allonge lentement ses jambes le long du lit et dépose le haut de son corps aussi délicatement et discrètement que possible sur le matelas confortable qui s'enfonce légèrement à la pression exercée. Ses yeux limpides posés sur ce fabuleux profil endormi lui fait chaud au cœur. Il n'arrive toujours pas à croire qu'ils sont un couple. Le blond s'approche un peu de Kiba qui cligne silencieusement ses paupières comme s'il faisait un cauchemar. Toujours le contemplant silencieusement, il dépose sa tête sur le torse de son amant avant de fermer les yeux et se coller à lui pour ressentir cette chaleur qui émane hors de lui, celle qu'il aime tant. Il est déjà là-bas ... Songe-t-il en s'envolant pour le monde des rêves.

Quelques minutes après, Sakura frappe la porte des garçons du bout des doigts. Voyant qu'ils ne lui répondent pas, elle l'ouvre doucement. La jeune fille jette un œil dans la pièce éclairée par la lumière pâle de la lune croissante et les découvre caressés par cette lueur, la tête de Naruto posée sur le torse de son compagnon, collés. Oh ... qu'est-ce qu'ils sont craquants... Je parlerai à Naruto demain, laissons les dormir pour le moment. Les pauvres ont dû subir une affreuse journée... Alors elle referme délicatement la porte et s'en va dans sa chambre à tâtons en prenant soin de ne pas réveiller aussi Akamaru près de la fenêtre.

************


Territoire des lycanthropes :

C'était dans le territoire des lycans qu'était apparu Sasuke la première nuit. Il avait été épié, puis écorché d'un coup de griffe malgré lui. Sa transformation s'était néanmoins plutôt bien déroulée. Étrangement, ce jeune adolescent nourrissait une certaine hostilité pour les siens. Parfois, il se demandait même pourquoi il n'aurait pas pu apparaître du côté des vampires.

Le temps était brumeux, le petit lac en face du manoir reflétait la lumière et l'arrondi parfait de la lune. L'eau était calme. Quelque grillon chantait. Les branchages des arbres nus paraissaient hostiles, froids. Ils s'agitaient mollement au gré du vent.

Une silhouette déambulait dans un champ de blé mort, au beau milieu du brouillard. Elle se rendait au manoir d'un pas empressé, chassant d'un revers de la main les brindilles qui se brisaient comme du cristal, haletant, le souffle rauque. Il regardait constamment derrière lui, comme s'il était effrayé d'être poursuivi par une créature sanguinaire affamée. Il eût été judicieux pour lui de ne pas se faire repérer sur le territoire des vampires. Il courait, fuyant un fantôme persécuteur, si ce n'était plusieurs.

Il ouvrit à la volée la porte du manoir, pénétra en trombe dans le bâtiment sombre et glauque, livide et étouffé par la chaleur. Son cœur battait avec véhémence à l'intérieur de sa poitrine à tel point qu'il pourrait surgir hors de lui. Il verrouilla les grandes portes à triple tours sans oublier un seul des verrous et de glisser une poutre sur toute la largeur de la porte. Haletant, il ravala sa salive et prit appui sur le mur à côté, plié en deux.

Tu n'es pas très discret … dit une voix caverneuse sortant de nul part. |i]Le maître[/i] !

Il sentit une goutte de sueur froide glisser le long de son dos. Il le cherchait des yeux jusqu'au moment où il vit des jambes et le haut d'un corps apparaître hors de l'ombre. Le visage de l'homme restait dans l'obscurité. Personne n'avait jamais vu sont visage … Sinon la dernière fois.

- Maître … Je suis ici, à genoux devant vous et votre si grande magnificence. Quels sont vos ordres ?

Cette réplique, il la connaissait par cœur et commençait à en avoir ras-le-bol. Après tant d'éloges, il prit la parole d'un ton proche du chuchotement :

- Sasuke, mon fils prodige … Tu me déçois beaucoup. Je comptais sur toi.
- Veuillez agréer, Maître, mes plus plates excuses … Dit-il d'une voix étranglée, effrayé.
- Je les accepte … Il sortit de l'ombre et se dirigea d'un pas lent vers l'adolescent agenouillé qui ne lève pas les yeux. Tu as beau être mon fils le plus prometteur, sache que je n'accepterai plus aucune excuse de ta part. Tu iras les faire dans l'autre monde. Tu devais me ramener un vampire ; et toi, tu reviens avec quoi ? Sans rien, bredouille. Sasuke fit encore plus profil bas, bouillant de colère. La prochaine fois, tache de ne pas revenir à la maison sans le colis expérimental. Suis-je assez clair ?
- Très clair … Dit-il le cœur serré.

Territoire des vampires :

Dans une rue déserte du hameau où était apparu Kiba, au clair de deux lunes éclairant de leur lueur pâle le petit village, passaient quelques humains rigolant entre eux. Ils ne savaient pas pour autant qu'ils étaient, depuis qu'ils étaient sortis du mas en haut de la colline, épiés par un vampire assoiffé de sang, et qu'ils soient en proie à être vidés de leur sang.

La respiration de Kiba était la plus silencieuse possible. Il ne fallait même pas que Kakashi, à côté de lui, ne l'entende inspirer. C'était celui de tous les vampires qui avait une ouïe aussi aiguisée qu'une lame de rasoir et il était très difficile pour une fourmi de s'aventurer entre ses jambes sans qu'elle se fasse repérer et piétiner malgré elle. Il paraît même, selon les légendes, que cet homme pouvait même entendre chaque battement de cœur.

- Respire moins fort, Kiba. Je t'entends. Si tu te fais repérer à cause de ça, tu ne mérites pas d'être vampire.
- Pourtant, dit-il, je ne m'entends même pas moi-même ... Et ..., quelque chose le gênait, bon sang ! qu'est-ce que j'ai mal à la tête !
Il perdit sa cible des yeux le temps de se tenir le crâne avec les deux mains, plié en deux.
- Ça doit être l'alcool, dit Kakashi en l'observant.
- Étrange, fit-il, je n'ai pourtant pas bu, ici ...
- Et c'est bien là le problème. Tu as bu comme un trou, jusqu'à en devenir à moitié conscient dans notre monde et cela se répercute ici.
- Impossible ! Ça veut dire qui si on meurt ici ... là-bas ... Un silence pesant s'installa entre les deux hommes.
- ... Ta cible s'échappe.
- Mince ! Il sauta sur les toits et courut rapidement suivi de près par son tuteur.
- Repère-les et dis-moi combien ils sont, j'ai faim.

Très vite, en sautant de cheminée en cheminée, il les vit immobiles. Ils étaient deux, le jeune se figea et s'accroupit, scrutant attentivement ses proies.

- Ils sont deux. Il y en a un pour vous aussi, dit-il en regardant par dessus son épaule. Kakashi se plaça à côté de l'Inuzuka et regarda en bas.
- Tu vas sauter, sur celui de gauche, d'ici.
- Saute, le coupe-t-il, vous voulez que je saute de là ?

Il le regarde d'un air ahuri, voyant que sont visage était sérieux il s'apprêta à répliquer :

- J ...
- À trois...
- Mais !
- Un ...
- Attendez !
- Deux.
- Je suis pas prêt !
- Trois !

C'est alors qu'il le poussa dans le dos pour le forcer à sauter. Une silhouette noire se détachait d'une lune, tombant sur l'homme tel un faucon en chasse. Kiba atterrit sur sa cible qui tombe, elle, à plat sur le ventre. L'autre, par Kakashi, se fit immédiatement mordre au cou et traîner dans un coin. La proie de Kiba voulut se retourner sur le dos pour se relever mais tellement qu'il se prit un violent coup de talon dans la mâchoire et le nez en même temps, il en recracha du sang. Sa tête avait penché brusquement sur le côté droit. Le jeune le traîna dans une ruelle sombre pour se délecter de sa victime à l'abri des regards indiscrets.

- Mmmm ...

Kiba retira ses longues canines de la chaire de l'humain qu'il laissa s'écrouler sans vie. Ses petites lèvres étaient recouvertes par le sang de sa victime et reluisaient d'un liquide écarlate. Ses dents étaient rouges et le sang qu'il restait dans sa bouche coula sur sa langue. Il se lécha les lèvres et profita une dernière fois de cette nourriture exquise.

- Comment te sens-tu ? lui demanda Kakashi en se rapprochant de son élève.
- Je me sens envahi d'une nouvelle puissance ...
- Tes cellules se sont réapprovisionnées et donc, tes pouvoirs sont revenus au maximum. Tu dois tuer au moins un humain dans le mois si tu veux rester fort. Après, si tu veux t'amuser, n'oublie pas qu'ils peuvent se défendre s'ils s'attendent à ce que tu leur rendes visite.
- Je ferai attention.
- Dernier conseil : s'ils ont une croix, de l'eau bénite ... n'approche pas. Et évite les églises ; le dernier d'entre nous qui a voulu pénétrer l'antre de dieu s'est fait instantanément foudroyer devant les portes et on n'a plus rien retrouvé de lui.
- C'est affreux.
- En effet, répondit-il simplement.

En jetant un regard aux hommes baignant dans leur sang, Kiba dit :

- On fait quoi d'eux ?
- Laissons-les, dit Kakashi, ils seront retrouvés demain mais nous ne serons déjà plus là. Je te laisse, le maître me réclame. Soudain, Kakashi se changea en chauve-souris et s'envola.

Le jeune adolescent avait remarqué, avant son arrivée, un lac juste derrière une haie de buissons. Il lui semblait que quelqu'un y était. Curieux, il se décida de s'y rendre.

Il observait attentivement une jeune femme dont le haut du corps émergeait. Elle était leste et tournoyait lentement dans l'eau comme une fleur de nénuphar. Elle fit couler un peu de liquide sur sa tendre chaire et plongea pour ressortir divinement un peu plus loin. Ses cheveux dégoulinaient au goutte à goutte. Le garçon esquissa un petit sourire et se réjouissait du spectacle. Bizarrement, il ressentait quelque chose d'assez étrange en voyant cette jeune femme s'amuser dans le lac. Il n'avait pas encore vu son visage mais ...

Il enleva son haut et déboutonna son pantalon qu'il laissa derrière les buissons. Il fit un pas dans l'eau, frissonna et s'immergea dans le lac :

- Quelle heure indue pour se baigner, mademoiselle !

La fille fit un soubresaut, cacha sa poitrine par réflexe et se retourna promptement. Elle distinguait très nettement le visage de son interlocuteur grâce à la lumière de la lune.

- Qui êtes-vous ? demanda-t-elle en s'éloignant un peu du jeune homme qui restait à bonne distance pour ne pas l'offusquer.

C'était une très belle jeune femme, très attirante, à l'allure fière. Elle avait de longs cheveux soyeux et violet pâle, de grands yeux dont la couleur était peu distinctive de là où était Kiba et une peau pâle néanmoins très légèrement hâlée. Le jeune ne bougeait toujours pas, il ne voudrait surtout pas l'effrayer. S'il lui disait qu'il était un vampire, il craignait qu'elle ne prenne peur. Puis soudain, en le regardant bien, elle se souvint d'un évènement marquant :

- Eh ! Mais tu es le vampire qui était fait prisonnier dans le campement !
- Euh ... il rougit d'embarras. Comment le sais-tu ? Tu étais présente ce jour-là ?
- Oui. Il me semble que tu es un vampire, n'est-il pas ?
- Ah ... fit-il, ne sachant répondre.
- Puis-je savoir quel est ton nom ?

Voyant qu'elle était un peu plus en confiance, il osa s'approcher un peu. La jeune fille ne cillait pas ; elle le regardait avec un sourire timide.

- Je m'appelle Kiba, et toi ? sourit-il en se tortillant les doigts sous l'eau pour ne pas qu'elle le voit.

Le sourire de la jeune fille s'estompa brusquement. Elle blêmit plus qu'elle ne l'était déjà et sentit sa tête tourner. Elle essaya de sortir un mot de sa bouche mais elle avait le souffle coupé :

- Qu ...

Le châtain ne comprenait pas sa réaction. Il lui demanda :

- Qu'y a-t-il ? Quelque chose ne va pas ? Serais-ce mon éclatante splendeur qui te fait tant d'effet ? se vanta-t-il, transpirant néanmoins d'anxiété.

La jeune femme resplendissante au clair de lune s'approcha lentement du garçon, tremblante, les yeux écarquillés. Plus elle se rapprochait, plus le cœur de Kiba cognait dans sa poitrine et plus elle se disait qu'il la connaissait.

- Kiba ?... dit-elle d'un ton hypnotisé, les yeux braqués sur lui. L'Inuzuka déglutina et se souvint tout à coup de la jeune fille qui était à côté de lui à l'académie.

- Osu ... aux premières syllabes, l'adolescente se stoppa, Osuka ?...

Ses yeux scintillèrent d'émerveillement. Les deux personnes se contemplèrent très longuement en silence, aux bords des larmes. Voir son amie d'enfance comme cela le fait rougir.

- C'est bien toi Kiba ? Il ne répondit pas, comme tu as changé ! lui fit-elle remarquer en baladant ses douces prunelles obscures sur le corps athlétique.
- O-Oui ... Toi aussi, mon dieu ! Tu as changé la couleur de tes cheveux ? Tu portes des lentilles ?
- Non, pas du tout. Je suis toujours brune mais ici cela change. Tout comme toi. Je suppose que tu n'as pas de mèches argentées dans notre monde.
- Exactement ... dit-il en baissant discrètement son regard vers sa poitrine. Là aussi ça change ? songe-t-il jusqu'à ce qu'un claquement de doigts ne le réveille en sursaut. Il releva très vite ses yeux sur le visage de la jeune fille et le découvrit grave et sérieux. Désolé mais ... Étrangement, comme amusée, elle lui sourit comme si ce n'était pas très grave. En effet, elle était heureuse de ses charmes féminin, elle n'en avait pas honte et le regard des hommes qu'ils portaient sur elle ne la dérangeait pas.

- Alors, commence-t-elle enjouée, que deviens-tu ? Elle incrusta son regard dans les yeux de Kiba.
- J'aurais tant de chose à te raconter ! Depuis que tu es partie je me suis toujours senti un peu seul. Son ton était triste, il repensait aux nombreuses journées où il attendait son retour au portail. Elle ignorait qu'il était amoureux d'elle et qu'elle avait brisé un cœur plein de rêves et d'espérance quand elle avait déménagé du jour au lendemain sans le prévenir. Malheureusement, elle n'y pouvait rien. C'était comme ça.

- Je suis vraiment désolée mais on m'a annoncé la nouvelle au dernier moment. Je n'ai pas pu faire autrement.

Pendant qu'elle parlotait, Kiba caressa une nouvelle fois sa poitrine de ses prunelles, c'était plus fort que lui. Malheureusement, elle gardait un œil sur lui et claqua des doigts pour le faire redescendre sur terre, la mine dure et sérieuse.

- Oups ! Il releva très vite son regard. Eh ! Mais j'y pense ! Où es-tu ? Tu penses revenir à Konoha ?
- J'allais y venir, justement. Mais je dois te dire que je ...
- KIBA ! T'ES OU ? criait une voix derrière eux. Une nuée noire de chauve-souris vociférait dans tous les sens, empêchant toute compréhension.

Il sentit Naruto. Ce-dernier l'aperçut dans le lac et porta ses mains en haut-parleur :

- ... Aucun son ne se fit entendre, ses lèvres bougeaient sans bruit. Kiba le regarda et se retourna vers Osuka qui n'était déjà plus là. Osuka ! Il n'eut d'autre choix que de sortir d'ici, jetant par moment quelque regard peinés derrière son épaule. Rien. Les chauves-souris s'éloignaient.

- Qu'est-ce que tu fais en caleçon, en pleine nuit et dans un lac ? Tu crois que c'est le moment de piquer une tête ?

L'adolescent s'excusait en remettant ses vêtements sous les yeux impassibles du blond. L'Inuzuka se remémorait cette rencontre inattendue en se boutonnant le pantalon à la hâte, frileux. Il n'entendait presque pas son ami, trop préoccupé par ce qu'il venait de retrouver.

- Oh ! Tu m'écoutes ? insista-t-il.
- ... Excuse-moi. Je me fourvoie dans mes pensées. Il finit de se revêtir et prit la route avec le vampire. Il jeta un dernier regard derrière lui, mais elle n'était toujours pas revenue. Peut-être que j'ai halluciné ... Mais c'était si réel...
-Tu es bizarre ... lui fit-il en l'enveloppant d'un regard soupçonneux.
- Quelque chose de perturbant m'ait arrivé.
- Ah ? Et qu'était-ce ?
- Un fantôme ?... lâcha-t-il en regardant ses pieds avec une petite voix.
- Tu es sûr que ça va bien dans ta tronche ?

Pour s'en assurer, il posa sa main sur son front pour voir s'il avait de la fièvre.

- Je vais très bien, dit-il en chassant sa main, arrête de me toucher, OK ?
- Eh ! Ne sois pas si violent !
- ...
- Je manque déjà d'énergie, on dirait un pépé, alors évite de me brusquer.

Kiba s'arrêta :

- J'ai fais le plein y a pas longtemps...

Il souleva sa manche, se mordit l'intérieur du bras et lui tendit en le regardant. Du sang perlait de la morsure.

- Tu veux faire un échange ?
- Je veux que tu reprennes des forces, comme ça, je pourrais te "brusquer", vieux pépé ! Il rit.

Sa vanne fit rire Naruto qui, comme le veut la tradition, se mordit lui aussi le bras et lui tendit. Les deux insérèrent leurs canines dans la morsure de l'autre et poussèrent très vite un long gémissement d'extase, envahis d'une sensation étrange durant cet échange.

Ils étaient presque en transe. C'est une réaction commune à tous les vampires qui s'entre-mordent. C'est aussi une pratique, un moyen, entre homme et femme, pour s'exciter mutuellement pendant un rapport sexuel.

En effet, ces créatures de la nuit ne ressortaient jamais indemnes de ce rituel sacré ; ils ne ressortaient jamais d'une nuit mouvementée sans être couverts de sang sur tout le haut de leur corps.



Aaah ... Pauvre Kiba.
Une impression ? Un commentaire ? :)
Je serai curieux de voir si vous aimez toujours ! Je pense que oui mais ne sait-on jamais T_T




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