Fiction: Les véritables attirances du jeune Inuzuka.

Partagé entre ses sentiments pour Naruto et son amie d'enfance qui a mystérieusement disparu quand ils étaient encore à l'académie, Kiba la retrouvera dans un autre univers dans lequel il bascule à chaque fois qu'il s'endort dans la peau d'un Vampire. L'amour entre le blond et le châtain qu'ils entretenaient soigneusement jusqu'à ce jour fatidique commencera alors à devenir un fragile pont entre ces deux-derniers. Et il se pourrait bien que l'un des deux garçons ne puisse le supporter ...
Classé: -16D | Humour / Romance / Supernaturel | Mots: 67413 | Comments: 75 | Favs: 24
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~Sunamaru~ (Masculin), le 10/12/2010
Me revoilà ! =D

J'espère que l'histoire dans le monde parallèle vous tiendra en haleine, c'est un peu comme une intro de l'autre côté du miroir.
Bonne lecture et n'oubliez pas de mettre les musiques qui vont avec =D




Chapitre 10: Première victime.



(À lire avec : Naruto shippuden OST - Hurrican Suite) (Faites un "copier-coller" sur Youtube)

Il faisait nuit , l'endroit était lugubre, silencieux et hostile. Les formes bougeaient toutes seules et les branchages nus des arbres morts projetaient sèchement leurs ombres sur les murs délabrés d'une vieille cabane de paysan branlante au gré du vent qui poussait ses plaintes agonisantes entre les planches de bois pourries par l'humidité. Elles renvoyaient une odeur de cave repoussante.

Au fin fond d'une vaste forêt profonde dont le sol était jonché çà et là de feuilles orange et marron faciles à effriter, on distinguait très nettement le vacillement de flammes en haut de bâtons solides où avaient été enroulés autour du sommet des torchons imbibés d'huile. Des villageois approchaient de la cabane terrifiante en plein milieu de la forêt. Ils avaient entendu des plaintes humaines qui résonnaient. Sûrement celles d'un braconnier piégé venu voler le gibier du vassal. Un suzerain mystérieux, froid, peu loquasse aux longs cheveux noir corbeau et à la teinte de peau aussi cadavérique qu'un linge lui avait concédé la possession effective de son territoire seigneurial. Le braconnier, si c'en était un, aurait, effectivement, été attrapé par un mécanisme posé et caché à terre qui serait capable, une fois activé, d'arracher la patte d'un pauvre ours brun.

Des plaintes affreuses d'un homme agonisant s'élevèrent de nouveau. Un homme avait été bel et bien pris au piège et les dents d'acier du monstrueux mécanisme lui lacéraient la jambe. Elles étaient profondément incrustées dans sa peau et lui broyaient sans pitié le tibia. Du sang coulait abondamment le long du piège et une expression de souffrance ultime déchirait le visage de l'homme qui hurlait au diable et qui maudissait les vauriens qui l'avaient déposé ici. Malgré ses atroces souffrances, il essayait d'ouvrir cette mâchoire d'acier jusqu'à s'en faire saigner les mains pour se libérer.

L'homme mettait toutes ses forces dans ses bras en hurlant tandis que les villageois se rapprochaient un peu plus chaque minute. Ça y était ! Juste à temps, il avait réussi à s'échapper avant que les villageois l'eussent retrouvé. Dans ces circonstances, la nuit lui avait porté chance. Le jeune garçon, avec quatre marque de griffure sur une de ses joues, souffrant et pantelant, s'infiltra à la hâte dans la cabane en chancelant alors qu'il laissait des traces de sang sur le sol qui trahiraient sa position. Il gémissait en se tenant la jambe , recroquevillé dans un coin. Le sol dans la cabane était recouvert de paille. De nombreux insectes remuaient dessous elle. Le jeune réfugié aux mèches bleues entendait très nettement les mandibules d'insectes se restaurant, le fin frottement de leurs ailes et le moindre petit crissement de leurs pattes sur un brin de paille. Un tel fracas pour ses petites oreilles qu'il se résolut à mettre ses mains pleines de sang dessus avec une moue constipée. Puis dès qu'il eut rouvert les yeux, il observa ses dernières blessures se refermer à vue d'œil. Plus de sang sur sa jambe, les blessures se sont refermées. Qu'est-ce que !... Il venait de découvrir quelque chose de formidable mais il ne savait pas si tous les vampires se régénéraient comme ceci ou si c'était son démon qui, même dans le monde parallèle, le soignait aussi vite que cela.

Il ne souffrait plus du tout. Impressionnant ! Songea-t-il.

Puis c'est alors qu'en faisant les cent pas dans la cabane sombre, au milieu, que le sol sonna creux. Il s'arrêta net et un instant après il fit de petits bonds pour s'en assurer. En effet, on aurait dit une trappe, faite de bois ancien et peu stable, sous laquelle était creusé un passage souterrain. Mais en se focalisant trop sur sa découverte il avait oublié qu'il était recherché par des villageois. Le carreau de la vitre sale s'éclaira soudainement. Vite ! Le blond aux mèches bleues fit volte-face et se jeta souplement dans le recoin de la cabane juste en-dessous de la fenêtre où il était il y avait quelques minutes.

- Regardez, là ! Cria un homme à ses compagnons. Un malheureux a été blessé, il y a du sang partout. Il éclaira le piège de sa torche.
- Dieu le garde ! Où vois-tu cela, mon ami ? Demanda celui qui regardait par le carreau. Il s'en alla et la cachette se retrouva de nouveau plongée dans les ténèbres.
- Ici ! Reprit-il plus fort.

Dans son coin, Naruto sentait tout ce qui se trouvait dehors. Il les jugeait au nombre de cinq.

- Étrange ... Il n'y a personne aux alentours... Il observa autour d'eux en vain. C'est bien trop fluide pour que cela soit le sang d'un humain.
-"Bien trop fluide pour que cela soit le sang d'un humain." Serait-ce un spectre malfaisant ?! Tremblait l'un des cinq.
- Crétin ! Les esprits ne saignent pas !
- C'est la malédiction ! Elle s'abat sur nous ! S'affola le plus peureux du groupe. On dit que quiconque trouvera du sang sans son porteur est condamné à porter la guigne pendant sept ans !

Un sourire moqueur se dessina sur les lèvres reluisantes de Naruto qui se dirigeait à quatre pattes vers la trappe. Il chassa la paille qui la recouvrait puis tira sur une anse. Un vent glacial venant du trou le fit frissonner. Il s'infiltra dedans en la refermant le plus discrètement possible pour ne pas alerter les humains.

Il faisait noir, encore plus noir que dehors. Le jeune vampire voyait distinctement le passage ; les contours obscurs des murs de pierres humides l'aidèrent à se guider. Il enleva une toile d'araignée qui s'était collée contre son front. Je ne sais pas où je vais atterrir, mais mon instinct me dit de passer par ici ... Et puis j'ai une étrange sensation dans ma tête ... Une sensation que je n'avais encore jamais eue avant ... Quelqu'un est en danger !



Retirés du monde, dans un camp de nomades, travaillaient de pauvres gens mal-vêtus et sales. La plupart d'entre eux s'étaient installés provisoirement tandis que d'autres vivaient en communauté depuis fort longtemps. Comme cela, ils avaient l'air d'être des gens aimables, polis et accueillant, mais au fond ils avaient des pratiques religieuses très bizarres qui allaient d'une simple danse entre des menhirs sous la clarté de la lune croissante jusqu'au pire des sacrifices humains : les sacrifiés étaient éventrés vifs pour que l'on puisse se nourrir de la victime encore remuante et hurlante en arrachant à pleines mains ses tripes pour les dévorer saignantes et crues. On racontait que le mangeur posséderait tous les pouvoirs de sa victime. Bien sûr, on ne sacrifiait pas n'importe qui et n'importe quand, non, on sacrifiait seulement une fois toutes les années bissextiles, la nuit des sept lunes.

Un peu derrière le campement se tenait une grande charrette avec d'immenses barreaux que même un gorille ne pourrait les déranger d'un poil. Une cage pour animal. Deux hommes arrivaient, l'air pressé.

- Les autres attendent depuis longtemps sur la place... Ils vont finir par demander que nous leur remboursions leur place. Dit l'un d'eux en prenant un trousseau de clefs accroché à sa ceinture.
- Devrions-nous emmener le garçon avec nous ? Regarde, il est encore tout retourné par la drogue. Demanda le plus gros en désignant du menton le jeune garçon couché sur le côté au fond de la cage qui les regardait d'un air craintif. Il avait été capturé auparavant devant leur campement alors qu'il venait tout juste d'apparaître de n'importe où. Les humains lui étaient tombés dessus.

Le jeune garçon était beaucoup mieux habillé que la première nuit, possédait des mèches d'un gris argenté pétant et de très profonds yeux d'un vert clair qui vous glaceraient le sang. Trop docile pour se rebiffer, il n'avait pas pu se défendre. C'est alors que l'homme qui avait le trousseau de clefs en infiltra une dans une serrure de la cage et ouvrit la porte. Il monta dans la cage qui empestait l'urine d'animal. L'adolescent se sentait faible, il avait l'impression de flotter dans le néant, qu'il tombait paisiblement dans un gouffre sans fin. Sa tête était lourde, terriblement lourde ... Et il voyait les formes bouger toutes seules qui lui donnaient le tournis. La brute se saisit agressivement du haut de sa chevelure et le souleva comme une bête. Le pauvre jeune homme poussa un cri de douleur en se relevant et en tenant le poignet de l'autre, la nuque penchée sur l'arrière.

- Allez, on va s'amuser un peu ! Il s'esclaffa de rire. Avec férocité, il le fit dégringoler les petites marches de la charrette. Le choc fut rude, il se foula la cheville avant de tomber grotesquement dans la boue comme un vulgaire sac à patates.

Un homme était derrière l'autre et donc, devant l'adolescent. Il avait un grand couteau brandi devant son visage poussiéreux bon pour couper facilement une échine de porc. Un sourire sardonique se dessina sur ses lèvres en même temps qu'il jouait avec son couteau. L'homme qui le tirait par les cheveux prit la parole :

-Je ne voudrais pas être à ta place, mon garçon. Nous allons te faire souffrir à tel point que tu voudras y mettre fin définitivement ! Kiba écarquilla de grands yeux. "Les autres attendent depuis longtemps sur la place... Ils vont finir par demander que nous leur remboursions leur place." "Devrions-nous emmener le garçon avec nous ? Regarde, il est encore tout retourné par la drogue." Il prit peur, il devinait qu'ils avaient l'intention de le subjuguer à un spectacle peu chrétien. Ses jambes remuèrent mollement dans tous les sens avec des mouvements imprécis comme s'il voulait freiner.

- Lâchez moi ... Je ... Je ne veux pas... Adjura-t-il.
- Tais toi ! Nous ne t'avons pas donné l'autorisation d'ouvrir la bouche ! La pointe du pied de l'homme en face de lui s'abattit violemment contre sa mâchoire et on entendit très distinctement un affreux claquement de dent. Il tourna de l'œil.

Plus tard, une soudaine impression d'eau très froide qui s'était abattue contre sa face le réveilla en sursaut. Il était attaché contre un poteau, les bras en l'air et les mains liées par un cordage au-dessus de sa tête. Il était torse-nu et les bras découverts. Des éclats de rires intensifs lui firent réaliser que sa prémonition était exacte : il faisait l'objet d'un spectacle. Kiba regarda de partout, l'air hagard et effrayé. Il ne pouvait pas bouger ses membres supérieurs. Un peu plus loin, une jeune fille sortit de sa tente pour aller voir ce que signifiaient ces éclats de rires. Elle découvrit une ronde autour d'un très grand poteau. L'adolescente avait été dérangée dans ses occupations quotidiennes. Quel est donc cette cohorte rassemblée autour du poteau aux Mille Martyrs ? Auraient-ils encore capturé un malheureux ? Elle fronça les sourcils et se dirigea d'un pas décidé vers les gens qui riaient. Elle se fraya un chemin entre eux en les poussant pour ainsi être aux premières loges. Cela ne l'amusait pas de voir les gens souffrir. Soudain surprise, elle mit ses mains devant sa bouche, les yeux grands ouverts de stupeur.

C'était une jeune et belle demoiselle mince aux longs cheveux violet pâle habillée modestement. Il y a de cela quelques jours, alors qu'elle cueillait des plantes pour soigner des villageois malades, elle fut agressée par une créature affamée qui avait manqué de la dévorer. Elle fut secourue par un jeune garçon étrangement semblable à celui contre le poteau du campement. Depuis ce jour, elle le recherche désespérément. Cette jolie jeune fille cachait pourtant un grand pouvoir qu'elle même ignorait jusqu'à ce qu'une sorcière blonde ne la prenne comme apprentie avant de se faire vaincre après un combat de sorcellerie acharné par une sorcière démoniaque. Ces mèches lui rappelaient quelque chose puis après un long moment de réflexion, elle avait des doutes sur l'identité du garçon qui était attaché. Des cheveux comme ceux-ci avec des mèches lui donnèrent des indices. Elle continua son observation ; ses yeux se baladèrent sur le corps trop parfait de l'individu et vinrent finalement se poser dans les siens d'un vert surnaturel. Ces mèches ... Ce corps si parfait ... Ces yeux d'une couleur surnaturelle ... Il n'y a pas de doute possible ; c'est un vampire. Pourquoi ne s'est-il donc point défendu alors qu'il aurait très bien pu les tuer d'un simple coup de dent ?

À côté de Kiba était déposés soigneusement des instruments de torture à côté d'un puis asséché ; des couteaux tous aussi grands les uns que les autres, un fouet avec des crochets au bout spécialement réalisés pour arracher la peau, un morceau ardent de fer rouge et bien d'autres objets que nul ne voudrait en subir les atrocités. L'homme qui était au centre de la ronde s'exclama soudainement en désignant le soumis :

- Mes amis ! Cette nuit est un grand soir ! Voyez ce que nos chasseurs nous ont rapportés de leur chasse ! Malgré qu'il avait les yeux dans le vague, Kiba les fusillait du regard, la tête légèrement basse, l'œil noir. Il examina la situation ; ils n'ont pas lié ses pieds. Ils ont pris des risques en ne m'attachant pas les pieds... Je vous offre ce fabuleux spectacle sanglant, je vais le faire souffrir ! Nourrissez-vous de ses plaintes et de ses cris, délectez-vous de ce spectacle !

Il avait prononcé ses dernières phrases en hurlant. Le jeune homme attaché au poteau des Mille Martyrs le regardait, lui, se dirigeant avec un grand sourire vers les instruments. Il essaya de bouger mais rien n'y fit, il était trop faible. Il toussa deux fois discrètement, comme s'il était malade et des mèches de devant lui tombèrent devant les yeux. On distinguait toujours son regard vert pénétrant qui en disait long sur sa puissance dans ce monde. On raconte ici que plus la couleur des yeux est effrayante et éclatante, plus le vampire est doté d'une puissance extraordinaire. Aussi, chacun d'eux a une couleur et une intensité différente. Elle correspond à leur âme et à leur façon d'agir.

Le maitre de torture prit une lame de couteau et passa devant Kiba qui détourna le regard et qui essayait de cacher sa détresse pour ne pas leur fournir fierté, aussi minime soit-elle. Il les détestait, son regard devint plus intense, la colère commençait à prendre le dessus. Grâce à la peur, il sentait ses forces revenir peu à peu.

La jeune fille qui n'arrêtait pas de le regarder vit que son regard s'était éclairci. Elle frissonna de tous ses membres. C'est mauvais signe pour eux... J'ai hâte de voir comment ce jeune vampire se débrouille...

- Que le spectacle commence !! L'homme leva les bras au ciel sous une pluie d'applaudissements et de cris, le couteau dans la main. Puis après quelques secondes il se retourna vivement et se jeta contre Kiba qui ouvrit de grand yeux en le voyant arriver comme un rhinocéros enragé. Arrivé juste devant lui et dans l'élan, il lui entailla profondément le ventre. Du sang gicla sur son visage et Kiba ne put s'empêcher de hurler à la mort.

- AAAAAAAAAAHHHHHH !!!


Au même moment, la voix de Kiba résonnait jusque dans les oreilles d'un groupe de quatre personnes dont une fille très élégante qui se dirigeait vers sa position. Plus loin, Naruto sortait du tunnel qu'il avait emprunté et entendit au même moment les cris non loin de sa position qui le firent sursauter. Ils résonnaient dans le puits d'où il venait de sortir. Il leva la tête au ciel et découvrit une partie du corps de Kiba qui se faisait justement entailler l'intérieur du bras très lentement de façon sadique. Il hurlait encore, un hurlement terrible qui vous ferait froid dans le dos. Du sang coula sur le nez de Naruto et dégoulina lentement sur ses lèvres. Il passa sa langue sur ses lèvres et goûta. Ce sang ... C'est celui de Kiba ! Qu'est-ce qu'il lui font subir ? Saleté d'humains !

Des très vilaines rides apparurent sur le haut de son nez entre ses deux yeux, il fronça les sourcils, ouvrit légèrement la bouche et laissa apparaître de longues canines supérieures, l'air menaçant et très agressif. Il avait la haine au ventre, il ne savait pas ce qui le retenait de sauter hors d'ici et de les exterminer un par un.

Après avoir sauvagement taillé le vampire de partout sur le ventre, le torse, les bras, les épaules et après l'avoir brûlé à un endroit avec le morceau de fer rouge, il lui tourna le dos et s'adressa aux spectateurs :

- Ah ah ah ah aaah ! Et voilà ce que l'on fait aux intrus !! La foule s'écria à plein poumon :
- OUUUAAAAIIIS !
- Et maintenant ...
- A MORT ! A MORT ! A MORT !

Kiba songea, saignant de toute part, son sang dégoulinait sur ton son corps maintenant maculé de couleur rouge. La marque du fer était restée incrustée au milieu de son torse. Je ne vous laisserai pas faire ... Je vais tous vous tuer ... Je vais tous ... vous tuer. Ses forces lui sont toutes revenues. Approche toi encore une fois ... Et puis justement, il se rapprocha encore une fois après qu'un spectateur lui ait donné une épée courte pour le transpercer. A sa grande surprise, il découvrit que le corps de Kiba n'avait plus de blessures malgré qu'il soit encore plein de sang. La marque avait disparu. Le vampire le foudroya du regard encore une fois. Tout le monde s'était soudainement tu. L'autre n'en revenait pas. Rêvait-il ? Il se frotta les yeux et découvrit Kiba dans le même état. Il resta bouche-bée.

- Qu'est donc cette malédiction !? Plusieurs commérages s'élevèrent dans la foule, tous les regards étaient tournés vers Kiba qui restait de marbre même s'il découvrait la même chose et qu'il était encore plus surpris qu'eux. D'en bas, Naruto comprit que tous les vampires avaient donc une capacité de régénération fulgurante. Il avait assisté à tout. Je lis dans son regard qu'il a quelque chose derrière la tête, il est prêt à tuer ... Dès qu'il lance les hostilités, je saute l'aider ! Démon ! Il marcha d'un pas décidé sur le jeune vampire, l'épée brandie en face de lui, la pointe en avant. Un sourire réjoui se dessina progressivement sur ses lèvres. Encore un peu ... Il commença à prendre ses appuis, il contracta ses biceps et commença à se tirer vers le haut discrètement. Démon !

L'adolescent fronça les sourcils, ses yeux furent encore plus froid qu'avant, il entrouvrit la bouche et de longues canines pointues apparurent. Une fois assez proche et sans lui laisser le temps de réagir à son apparence, Kiba se tira très vite vers le haut, leva ses jambes et enserra le cou de l'homme entre ses cuisses. Oui, je suis un démon ! Et ce démon va te tordre le cou ! Il serra encore plus son emprise et dans un mouvement brusque de hanche, il lui craqua les cervicales. L'homme tombait inerte sous les yeux terrifiés des villageois. Il retomba sur ses pieds, les yeux fermés, comme s'il réfléchissait à quelque chose. Un silence de mort planait, une boule de paille poussée par le vent passa devant les spectateurs. Tous poussèrent un cri de stupeur et restaient immobiles, ne sachant que faire, tremblant de peur et pétrifiés. Kiba força sur les cordages qui liaient ses mains et arriva à se détacher. Une fois transformés, les vampires voient leur force se décupler par dix.

- Hn !... Il les regarda tour à tour, la jeune fille s'éclipse discrètement, elle savait le massacre qui allait suivre. Les autres arrivent ... Pensait-elle en se cachant derrière des buissons feuillus. Ce n'est plus la peine de te cacher, Naruto, je t'ai senti ; tu dégages une soif de sang immense. Lui dit-il sans se retourner, il fixait un homme courageux qui s'approchait de lui à grands pas et armé. C'était le gros qui l'avait assommé récemment.

- Espèce de monstre ! Je vais te saigner comme un porc ! Tu serviras de pâture à mes chiens ! Il hurla pour l'impressionner mais rien ne fut. Kiba ne trembla pas d'un chouïa. À cet instant surgit Naruto de son puits, les yeux pétant d'un bleu meurtrier. Il raterri près de Kiba et poussa un cri monstrueux en montrant ses dents. L'autre se figea, ouvrit de grands yeux et lâcha son couteau. Il n'en revenait pas, les légendes s'avéraient exactes ; les vampires existent. Naruto lui fonça dessus tandis que la foule explosa en panique, les habitants couraient dans tous les sens en hurlant au vampire. Plusieurs personnes tombèrent puis se firent piétiner. Le gros s'enfuit également, Naruto le poursuivit mais se fit bousculer sauvagement par Kiba qui le voulait pour lui. Il lui passa devant

- Laisse-le-moi ! Il est à moi ! C'est lui qui m'a capturé ! JE VAIS LE TUER !
- Mamaaannn !! Le châtain aux mèches grises sauta haut et le renversa de façon bestiale, il se retrouva dessus lui, la haine qu'il éprouvait se lisait dans ses yeux. Pitié ! Je ne suis qu'un pauvre paysan ! Épargne moi je t'en ... Aaaaahh ! Il n'eût pas le temps de finir sa phrase qu'il se fit mordre au cou. Les canines supérieures de Kiba s'étaient plantées dans son cou.

Au même moment, sur le sommet des conifères, se détachent quatre silhouettes dont on distinguait les contours grâce à la lueur que projetait la lune derrière elles. La jeune fille du groupe, les bras croisées, l'air condescend envers les villageois, prit la parole en les regardant courir de partout.

- Hun ! On dirait qu'on arrive un peu tard. Le carnage a déjà commencé... On entendit une femme hurler comme dans les films d'horreur.

C'était une jeune fille pas plus âgée que Naruto et Kiba et très élégante dont les yeux copiaient de près la couleur or. Sa beauté contrastait de loin avec son caractère farouche. En effet, un garçon du groupe qui était amoureux d'elle n'avait jamais pu lui parler normalement sans qu'elle lève la voix pour un oui ou pour un non. Aussi, c'était une véritable mégère ; elle jouait de ses charmes pour abuser ses victimes. Là réside sa puissance.

Un jeune garçon brun aux cheveux mi-longs regardait les villageois s'agiter. L'air neutre et légèrement soucieux. Il n'aimait pas trop ce genre de chose. Les bains de sang ne le réussissaient pas. Il pensait que les vampires n'étaient pas uniquement des créatures sanguinaires qui tuaient pour le plaisir. Il pensait qu'ils devaient tuer pour se nourrir et uniquement pour se nourrir. Ce jeune homme possédait des pupilles noires avec un fond un peu vert foncé profond qui se détachait faiblement. Il prit la parole :

- Ne serait-il pas plus convenable de descendre aider ces deux vampires qui se régalent sans nous ? Nous n'allons tout de même pas les laisser s'amuser sans nous, n'est-il pas ? Dire cela lui faisait mal au cœur mais c'était un sacrifice à faire s'il ne voulait pas passer pour une mauviette à coté de ses coéquipiers.

- Hmm ... Je sens une odeur qui m'est familière ... Oui, ce parfum ne peut pas me tromper. Sans attendre l'autorisation du chef du groupe, le sous-lieutenant sauta en bas et évita la foule. Ce garçon aux long cheveux brun et aux yeux blanc comme la neige traquait tous les soirs la sorcière qui avait décimé son équipe lors d'une excursion. Animé ici par la vengeance, il attendait de la trouver pour l'affronter et ainsi venger ses camarades tombés au combat. C'était un jeune garçon du genre impassible mais qui faisait passer ses camarades avant la mission car, pour lui, ils sont comme une deuxième famille qu'il fallait à tout prix garder.

- Il ne se résoudra pas avant de l'avoir tuée si j'en juge sa façon d'être depuis que l'équipe qu'il avait sous son aile a péri ... C'est navrant, la vengeance n'est pas la solution idéale ; elle ne rendra jamais à personne ce qui a été volé. Ce qui est fait est fait. Il changea de sujet : Allons nous joindre à la petite fête, Naruto est déjà là-bas et il a l'air de se régaler, regardez. Il pointa du doigt le blond sur terre qui était en train de mordre un homme qu'il avait plaqué contre un mur. Le chef était un homme important, autant dire que c'était le bras droit du roi des vampires. Il détenait de nombreux pouvoir. Fourbe, il n'hésitait pas à duper ses proches pour assouvir ces motivations personnelles. Mais ceci, ses hommes l'ignoraient. Il possédait des mèches rouges qui se détachaient très bien avec sa chevelure blanche. L'équipe déploya ses canines et sauta en bas.

- Encore des vampires ! Encore ... Aaaaaaahh ! L'homme aux mèches rouges avait atterri en face du fuyard et l'avait mordu avant de le jeter vulgairement sur le côté. Il courut dans la foule et en attrapa encore un. La fille faisait pareil que lui.

Un peu plus loin, le jeune garçon aux pupilles noires avec un fond vert foncé avait atterrit plus en retrait entre des tentes, il avançait prudemment à reculons. Un autre garçon, qui avait presque le même regard que lui, les cheveux courts et noirs et l'expression hautaine avançait aussi à reculons en observant attentivement le massacre et particulièrement une personne répondant au nom de Kiba. Il avait assisté au premier meurtre qu'il avait commis de loin et maintenant il voulait s'enfuir. Ils se rentrèrent dedans et firent volte-face.

- Bon sang ! Se plaignait l'un d'eux.
- ... Le garçon condescend ne paraissait pas très surpris de le voir ici. Après un moment de contemplation, il déclara : Que fais-tu ici... Sai ? Le concerné ouvrit de grands yeux.
- Tu... tu es... Sasuke ?! C'est bien toi ?
- Qu'est-ce que ça peut bien te faire ? Laisse moi passer, je dois rejoindre les miens, maintenant. Il lui passa lentement à côté, Sai ne bougeait pas, il regardait loin en face de lui, perplexe. Sasuke ? Ici ? Cette endroit devient de plus en plus étrange... Je n'aime pas ça. Mais alors pas du tout !

Alors que les autres vampires s'amusaient, l'adolescent aux longs cheveux arriva devant un buisson, les poings serrés.
- Sors. Ton parfum empeste... Lâche-t-il froidement en regardant le buisson. Une fille se releva doucement en le regardant droit dans les yeux.
- Qui es-tu ? C'est un malentendu. Je ne suis pas celle que tu crois. Dit-elle calmement, légèrement surprise.
- Tu portes toujours le même parfum ... Ne te souviens-tu donc pas que tu as tué mes compagnons ?! Il faisait trop noir dessous les arbres ; il ne put distinguer son visage.
- J'ai tué tes compagnons ? Je ne suis qu'une débutante ! Comment veux-tu que je tue des vampires ? C'est tout juste si je puis maîtriser mon énergie convenablement ! Il eut un moment d'hésitation. Elle profita de ce silence pour ajouter : Pourquoi cherches-tu mon maître ? Veux-tu la tuer elle aussi ?
- ... Tu es son apprentie ! Je vais te capturer, toi, alors ainsi, elle viendra à moi pour rechercher son élève et je la tuerai ! À ce moment, il se rua sur elle. Elle tendit une main sur l'avant et le vampire fut projeté brusquement dans une forge. Il percuta de la ferraille avant de s'aplatir contre le four. Aah !
- Pardonne-moi. Elle disparut.

Bien plus tard, les vampires se rejoignirent. Plusieurs cadavres jonchaient le sol, du sang coulait de leur morsure dans une flaque de sang. Tous les autres s'étaient enfuis.

- Naruto, nous commencions à nous inquiéter ! Tu peux remercier ton ami, c'est grâce à lui si nous t'avons retrouvé. S'il n'avait pas hurlé ... Ton énergie était de partout. Nous étions perdus. Dit le chef du groupe. Qui est-il ? Le blond prit la parole en poussant délicatement Kiba dans le dos pour le montrer aux autres. Leurs visages étaient redevenus normal.
- Kakashi-sensei, vous ne le reconnaissez pas ?... L'homme s'approcha de Kiba qui n'en revenait pas. Kakashi-sensei ? Il regarda tous les autres et il avait l'impression de les connaître aussi.
- Oui ... Kiba ? Comment es-tu arrivé ici ? Ses subordonnés s'interrogèrent et les regardèrent de plus près.
- Kiba ? Demanda la fille du groupe. Leurs regards se croisèrent et ils se contemplèrent longuement. Il rougit devant une telle magnificence.
- Tenten ? Demanda-t-il. Le garçon aux longs cheveux, qui prit bien soin de cacher son ridicule devant l'apprentie, prit la parole :
- Si nous cessions ces bavardages ? Le roi attend depuis longtemps. Kiba, c'est Neji. Voici Sai, qu'il montra du doigt. Comme tu as pu le voir, nous sommes condamnés à rester ici le temps que nous trouvions un moyen de faire retrouver l'équilibre dans ce monde. Et apparemment, ce ne sera pas facile. Les loups-garous infestent notre territoire et si cela continue, s'ils gagnent encore du terrain, ce sera la guerre. Il faut à tout prix l'éviter !
- Condamnés ? Reprit-il sceptique. Il regarda Naruto.
- C'est un peu long à expliquer. On en parlera plus tard, veux-tu ? Il faut rentrer au château, le jour va bientôt se lever.

C'est alors qu'ils prirent la route, plus rapides que le vent.


(À lire avec : Naruto Shippuden OST II - Yogensha) Au sommet d'un château, plongé dans le noir, un homme à la teinte cadavérique voyait les vampires dans sa boule de cristal qui rentraient à la maison. Une chatte noire se tenait assise sur la table où était posée la boule, sa queue remuait doucement. Par transmission de pensées, elle parla à l'homme en face d'elle qui coupa le lien de la boule de cristal.
- Orochimaru, crois-tu que ces gosses pourront empêcher la guerre des clans d'éclater ? Tu prendrais le risque de les sacrifier pour un monde qui n'a strictement rien à voir avec le nôtre ? As-tu au moins conscience qu'ils font partie de nos meilleurs ninjas ?
- Oui, j'en suis conscient ... Si je les ai choisis, eux, c'est qu'il y a des raisons particulières. Personne d'autre ne peut se voir assigner une telle tâche...
- S'ils se font tuer, nous aurons un désavantage majeur quand le grand moment sera arrivé ! Tu n'oublies pas notre plan, n'est-ce pas ?
- Cette vermine profite que nous soyons bannis du village pour faire sa loi... Non, je n'ai pas oublié l'insurrection si c'est ce que tu as derrière la tête.
- Quand le moment sera venu, nous ne leur feront pas de cadeaux. Quiconque se dressera entre nous et notre cible... sera exterminé.

À ce moment, quelqu'un frappa à la porte, Orochimaru lui demanda d'entrer.

- Ils arrivent. Déclara un homme en ouvrant la porte.
- Fort bien, Jiraiya. Organise un bal et invite nos nouveaux venus. Nous les recevrons avec joie. La chatte le regardait.
- Bien. Il s'en alla après l'avoir salué.

En effet, Orochimaru était le roi des vampires et le seigneur qui avait assigné une partie de son territoire au vassal qui n'était autre que le légendaire Jiraiya. Depuis un évènement tragique, il ne se sépare jamais de la chatte, ils se connaissaient depuis fort longtemps. Un silence angoissant s'installa dans la pièce. Le soleil se pointait à l'horizon. Après un long moment de réflexion commune, elle prit la parole.

- Il faut avoir foi en eux.
- Oui, croyons en eux... Tsunade.



Re !

J'espère que vous avez apprécié !
Bisous à tous ! Passez de bonnes fêtes *-*




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