Fiction: L'enfer c'est d'avoir perdu espoir. Archibald Joseph Cronin (terminée)

Mon Premier "One Shot" ; quel stress qui m'envahi tout à coup à cette heure tardive. Anh ; que dire? Donc; ce premier "One Shot" est basé sur des personnages qui n'apparaissent pas beaucoup dans les fictions. « Pourquoi? Un mot si simple qui semble inoffensif mais qui peut attirer bien des choses~  »
Classé: -12D | Général | Mots: 3219 | Comments: 3 | Favs: 4
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Yuya-Chan (Féminin), le 14/08/2010
Bonjour ; Bonsoir :3
Je tiens à vous prévenir, lecteurs potentiels, que ce premier "One Shot" a un vocabulaire légèrement cru. C'est pour cela que je le déconseille au moins de 12 ans. Mieux vaut prévenir que guérir. :3
Je vous souhaite une agréable lecture et malgré que ce soit la première fois que je publie, j'aimerai que l'on critique. J'en ai besoin pour m'améliorer. De plus, je n'ai pas de correcteur, donc cela a été plus ou moins bien corrigé par mes soins.
Yuya-Chan :3




Chapitre 1: L'enfer c'est d'avoir perdu espoir. Archibald Joseph Cronin



« Narcissique » ; « Vulgaire » ; « Arrogante » ... Voilà les adjectifs qui la qualifient depuis tant d'années. Ces mots qui franchissent en un murmure de dégout et de haine les lèvres de ses soit disant « Camarades de Classe ». Ces personnes si hypocrites ; que ce soit avec elle-même ou avec leurs « Amis ». Encore une utopie ; ce mot n'est qu'un tissu de mensonge. Si l'on s'accroche à une personne cela se retournera toujours contre nous. Car l'« Amitié » en elle même ne peut-être sincère. La nature humaine veut que ces deux personnes se compare continuellement cherchant toujours à surpasser l'autre. A quoi bon si c'est pour se mentir continuellement... Mais il faut s'y faire ; c'est ce qu'elle se dit ; plus que six mois et elle serra libre de faire ce que bon lui semblera... Enfin ; si elle ne redouble pas... « Résultats médiocres » ; « Aucune bonne Volonté » ; « Sans avenir »... Appréciations de ses bons professeurs, n'empêche ils ont raison ces bâtards, elle n'a aucune volonté à continuer ses études. Et pour ce qui est de son avenir elle s'en fiche comme sa première couche. Elle n'a jamais eu de chance alors pour ce qui est de l'avenir ; il est déjà tout tracé. La solitude...

« Bouge ton cul c'est ma place. »

S'exclame une voix plus que menaçante. La jeune fille à laquelle ces douces paroles sont destinées relève lentement la tête vers son charmant interlocuteur. Elle le regarde avec dédain à travers sa mèche rougeoyante, ses yeux bruns moqueurs le sondant de la tête au pied. Un mince sourire étire son visage blafard puis secoue la tête de droite à gauche comme blasée avant de croiser les bras sur son bureau et d'enfouir sa tête dedans. Elle sent le regard des élèves la transperçant de toutes parts. Mais quoi , qu'ont-ils à la fin contre elle ? Elle ne cherche pas les problèmes, ce n'est tout de même pas sa faute s'il viennent à elle sans qu'elle les demande ! Mais qui la croirait ? Elle aimerait crier mais les mots restent coincés et emprisonnés par ce même sourire mesquin qu'elle arbore tout le temps. Son caractère est celui d'une meneuse ; oui elle est vantarde, oui elle est arrogante et oui, encore oui elle est Mesquine ! Et alors ? Elle préfère être soi-même qu'une pimbêche superficielle. Mais bien entendu ces gus ne comprennent strictement rien comme à leur habitude, ils ne voient en elle que la fille qui frappe tout ce qui bouge lors de ses excès de colères, la fille qui est soudain prise par de violentes crises lorsqu'elle est mal mais jamais la passionnée... Bien entendu, elle a beau être nulle, elle a quand même une vraie passion, la flute, et de plus elle sait en jouer merveilleusement bien, un don dit-on...

« Bordel ! Tu bouges Grosse ?! »

Cette fois ci elle ne prend même pas la peine de le regarder, ce gros porc de Jirobô est d'une stupidité affolante. La traiter de grosse ? Elle ? Avec ses quarante deux kilos et son petit un mètre cinquante deux ? Quel imbécile. Elle est si maigre... Mais bien entendu elle s'habille de vêtements lâches. D'habitude et comme aujourd'hui elle est habillée d'un haut blanc trois fois trop grand pour elle ; d'un jean noir et de botes de la même couleur sans oublier son bonnet fétiche et ses mitaines. Un tremblement secoue la table et quelques cris de terreur parviennent à ses oreilles. Elle tourne la tête vers l'auteur de ce séisme. Devant elle, « Le gros porc » comme elle l'appelle. Il est là, ses yeux déformés par la rage. Le sourire de la jeune fille s'étire encore plus. Quel idiot, il croit lui faire peur comme ça ? Elle n'a plus six ans; elle en a dix sept, dans quelques jours dix huit. Elle n'est pas comme ces fifilles qui viennent de se lever de leurs chaises en hurlant à la mort alors qu'un mammouth vient de frapper sur une table. Non, elle passe au dessus de ça, et reste neutre face à ce genre de provocations sans intérêt.

« Dis donc tu vas dégager ton cul d'là ! »

Là il venait de l'empoigner par le col et de la soulever d'une main, la mettant ainsi à sa hauteur. La jeune fille a soudainement changé d'expression, son sourire s'est effacé, il est neutre à présent, aucun sentiment, de l'indifférence. Ses yeux ayant viré au gris foncé, ils se plongent dans ceux de son adversaire. Il n'a pas l'air de vouloir la lâcher. Très bien, cela lui donnera une raison pour le frapper. En fait, les élèves n'ont pas peur pour elle mais plutôt pour celui qui est en train de l'agresser. La dernière fois que cela s'est produit, le malheureux s'est retrouvé les deux poignets cassés ainsi que tous ses doigts. Pour l'instant elle reste silencieuse, par contre, lorsqu'il lèvera la main sur elle, il n'aura plus aucune chance de survie. Elle se fera un plaisir de lui tordre le cou à cette ordure. Mais bien entendu pour cela il faut que ce soit de la légitime défense. Et les témoins sont là. Elle sourit une fois de plus, un sourire qui veut dire « Et bien vas-y, frappe moi, si t'as les couilles de le faire ». Bien évidement le Gros tombe dans son piège et s'apprête à lui porter une bonne droite lorsque...

« Jirôbô arrête immédiatement » Intervient un voix forte, sûre d'elle.
-Mais... Sakon... Cette... Réplique le nommé avant d'être coupé par son interlocuteur.
-Lâche là. »

Son ton est sans appel. Dur, froid. La jeune fille lui lance un regard en biais. Pourquoi a-t-il fait ça ? Pour son ami sûrement. Une grimace de dégout transforme son visage et elle reporte son attention sur « Le gros porc » qui ne l'a toujours pas lâchée. Et pour la première fois de la journée à seize heure et quart Tayuya prend la parole.

« Gros Porc t'as pas entendu ton p'tit copain ? Lâche moi. Si en plus d'être con t'es sourd tu risques d'avoir des problèmes... Amas graisseux... »

Siffle-t-elle. D'un coup, l'air devient palpable. Personne ne parle, seul la respiration suffoquée du garçon se fait entendre. Il la lâche d'un coup en reculant. Elle, elle retombe sur ses pieds avec grâce, prend son sac et passe devant lui sans lui adresser un seul regard. Les élèves s'écartent lorsqu'elle vient vers eux. Jirôbô n'y comprend rien. Lorsqu'elle avait parlé, la peur avait pris place dans son esprit. Il l'avait lâchée sur le coup. Le garçon regarde ses mains potelées en tremblant tandis que les autres élèves s'en vont. Seul cinq personnes restent dans la salle de classe à présent. Le garçon qui lui avait intimé l'ordre de lâcher Tayuya est là aussi. Ses cheveux violets mi-longs cachent son œil droit. Ses yeux noirs fixent son collègue avec moquerie. Tandis qu'un autre ressemblant étrangement au nommé Sakon prend la parole.

« Et bien, c'te fille elle t'a fait d'l'effet.
-Qu...Qu...
-Use pas ta salive Ji' ça sert à rien, elle t'a retourné comme une crêpe. Lance un « Camarade »
-Ma...Mais U... Ukon, Kidômaru...
-Ferme la t'as assez fait de conneries pour le moment. »

Un jeune homme aux cheveux blancs venait de prendre la parole. Étrangement calme il se lève en empoignant son sac. Jirôbô tente tant bien que mal d'articuler un « K...Kimimaro... ». Mais il reçoit en échange un regard noir de Sakon qui fait, ensuite, signe à ses compagnons d'y aller. Alors qu'ils descendent dans un silence cérémonial.

« Continuez d'avancer j'dois aller faire un truc. J'vous rejoins après. »

Tandis qu'il remonte les escaliers quatre à quatre après un « Ok, traine pas Sak' » de son jumeau. Le dénommé Sakon arrive dans le couloir menant aux classes de musique ainsi qu'au bureau de la Directrice : sa destination. Alors qu'il recommence à avancer d'un pas trainant il s'arrête de nouveau. Une mélodie si douce.... Il s'avance vers la salle d'où provient cette délicieuse musique. La porte est entrouverte, il hésite avant de regarder. Ce qu'il voit le choque au plus haut point. Il recule, les yeux grand ouverts, signe d'incompréhension totale... Il mit quelques minutes avant de reprendre conscience. Il sortit un bout de papier chiffonné :

RDV à : 17 heure
Avec La : directrice

Il regarda sa montre : dix-sept heure trois ; il était en retard. Après quelques instants de réflexions, il se dit de ne parler à personne de ce qu'il avait vu... A part peut-être à Ukon, qui, étant son frère jumeau, pouvait deviner toutes ses pensées. Pendant son entretien à se faire féliciter pour ses notes fabuleuses; il n'écoute rien et préfère réfléchir à ce qu'il a vu ; il allait lui parler. Lorsqu'il ressort, la mélodie a cessé. Il marmonne un « K'so » avant de commencer à courir pour aller le plus vite possible en bas. Arrivé dans la cour, essoufflé, il cherche du regard ce qui l'a rendu si pressé. Soudain, il entend des pas derrière lui. Il s'adosse alors au mur en sortant naturellement une cigarette et en commençant à fumer. C'est alors qu'il la voit sortir de l'établissement; son habituel bonnet sur la tête qu'elle enfonce un peu plus. Alors qu'elle s'arrête pour plonger ses mains dans ses poches elle sort un paquet de clopes et un briquet; elle essaye d'allumer ce qui lui fera le plus grand bien après cette journée qu'elle a qualifié de « Merdique ». Cependant rien ne sort du petit appareil.

« Kuso ! S'énerve-t-elle en lançant au loin la pauvre petite chose vide.
-T'énerve pas... Tiens. »

Tayuya se retourne vers son interlocuteur, elle le regarde surprise, qu'est-ce qu'il lui veut ce frimeur à deux balles à lui tendre un briquet ?! Mais en le voyant fumer, elle ne peut s'empêcher de s'avancer vers lui. Elle en a trop besoin, c'est vital. C'est une drogue... Elle lui arrache des mains et allume sa cigarette en délectant sa première bouffée.

« M... Merci... Dit-elle en lui rendant son briquet tout en paraissant gênée.
-D'rien... »

Ils restent alors comme ça, l'un en face de l'autre jusqu'à ce que la jeune fille lance son sac contre le mur et s'assoit dessus en relevant la tête vers les nuages qui pointent le bout de leur nez. Une question lui brûle les lèvres...

« P... Pourquoi ? »

Lâche-t-elle en baissant le regard au sol. C'est vrai quoi : déjà que personne n'ose l'approcher, alors lui prêter quelque chose, ça relève du surnaturel. En plus, elle le connait même pas ce mec. Tant qu'à faire il a juste fait ça pour qu'elle lui soit redevable... C'est t'jours pareil de toute façon. Une expression de dégout déforme son visage. En plus, lui, ce Sakon Kimura, Meilleur de la classe avec son jumeau... Ukon. Dont toutes les filles sont folles. Pourquoi aiderait-il une fille comme elle, elle Tayuya Tanaka, dernière de la classe, que tout le monde évite ? C'était insensé, il n'y avait qu'une solution : il allait se foutre de sa gueule devant tout le monde demain, pour venger son copain, ce gros porc de Jirôbô qui n'est même pas capable de venir la voir lui même ! Elle aspire une nouvelle bouffée pour calmer ses nerfs qui sont à cran. La prochaine fois elle lui fait la peau.

« Ch'pas vraiment ; tu m'intrigues. »

Il avait dit ça naturellement en regardant le ciel se couvrir. Tayuya, elle, avait levé la tête vers lui, surprise au plus haut point. E... Elle l'intriguait ? C'était le monde à l'envers ? Pourquoi ? Elle n'a rien de spécial à part d'être répertoriée comme folle... Tss... c'est ça. Elle se relève, clope à la bouche, sac sur l'épaule et commence à partir en lançant un :

« Ouais, prends moi pour une conne j'te dirai rien. Tchao l'intello'.
-J'suis sérieux. »

Elle s'arrête, malgré elle, mais ne se retourne pas. Elle le sent s'approcher d'elle. Qu'est-ce qu'il lui veut encore ? S'il l'a tripote il peut de suite dire Adieu à la vie de famille. Enfin, y'a pas grand chose à tripoter... Il se met devant elle. Il la surplombe de toute sa hauteur. Ça va elle le sait, elle est petite...

« T'es bizarre comme fille... Lâche t-il tout en tirant une bouffée de fumée.
-Dégage si t'as que ça à dire, bouffon. Réplique-t-elle de ton froid.
-Nan j'ai pas que ça à dire, tu m'intrigues avec tes airs de yankee.
-Tss..
-Tu joues les dures, mais t'es vachement sensible comme fille...
-Q...Quoi ?! S'étrangle-t-elle en le regardant.
-J't'ai vue. »

Là, elle recule, le regarde effaré. Non, non, il ne peut pas l'avoir vue. Pourtant, elle a beau le regarder, elle le sent, il ne ment pas. « K'so... Teme... » Finit-elle par articuler en se mordant la lèvre inférieure. Comment n'a-t-elle pas pu le remarquer lorsqu'elle jouait ? Oui, ce « J't'ai vu » veut dire qu'en fait... Il l'a vue jouer de la flute. Sa passion, son unique raison de continuer à vivre. De s'accrocher à son rêve de gamine : entrer au conservatoire. Mais pour cela il faut de l'argent, or... Elle est pauvre et... N'a aucun tuteur depuis ses quatorze ans... En fait, elle survit depuis trois ans, bientôt quatre... Tayuya le regarde, elle est résignée.

« Tu veux quoi alors ?
-H... Hein ? Demande-t-il surpris.
-Tu vas me faire chanter, tu veux donc quoi en échange pour que tu gardes ça pour toi secret ?
-M-Mais...
-Ah... Lâche-t-elle dégoutée. Tu vas le dire à tout l'monde... Elle se retourne et commence à partir.
-A-Attends ! Dit-il en lui attrapant le bras
-Quoi ?! Crie-t-elle en se retournant avec fureur. »

Il la regarde : ses yeux lui lancent des éclairs. Mais elle a un problème ou quoi cette fille, pourquoi pense-t-elle qu'il va la faire chanter ?

« C'est ce que vous faites tous, vous tirez profit des choses que vous savez sur les gens pour leur rendre la vie impossible... ben vas-y crie le sur tous les toits... T'façon qu'est-ce que ça change, ma vie est tellement pourrie, un peu plus ou un peu moins... Ça va être chaud quand même. Tamara Tayuya la Yankee du Lycée joue de la flute traversière. Ridicule. Siffle-t-elle dans un rire amer.
-Je savais pas que je donnais une aussi piètre image de moi...
-Pourquoi tu dis ça ?
-J'compte pas te faire chanter ni le révéler à tout l'monde...
-M...Mais tu vas faire quoi alors ?! S'exclame-t-elle étonnée.
-Ben...l'garder pour moi. Répond-il en détournant légèrement le regard pour éviter celui de la jeune fille qui le dévisage.
-B... Bien... A... Alors... M... Merci... Bredouille la pseudo Yankee.
-Et... Aussi, dis pas qu'c'est ridicule. J'trouve ça sympa, moi... En plus... Tu joues bien... »

Elle le regarde, stupéfaite, non... Ce ne peut pas être possible... I... Il lui a fait un compliment ? Tayuya penche la tête sur le côté. Elle se sent bizarre, elle a une sorte de douleur agréable au ventre, ses doigts la picotent et... Elle... Elle a les larmes aux yeux... Des larmes de bonheur... Elle n'a jamais eu de compliment, jamais... Son père, buveur accompli, la battait mais fut dénoncé à l'âge de ses quatorze ans et sa mère est morte lors de son accouchement. Et ainsi elle s'est résignée à une vie dans un taudis... Avant elle se disait que la roue tournait... Mais c'est faux... Pour certain la roue est bloquée. Pour elle par exemple. Elle vie dans la misère. Elle est miséreuse. Elle a un rêve misérable... Et voilà... Que là... Elle reçoit un compliment de SA part, à lui.... Elle a mal au cœur... Elle n'ose même pas le regarder en face et sa tête lui tourne. Non, non, non... Pas maintenant. Ne peut-elle donc pas être heureuse ne serait-ce que cinq minutes ? Non... Elle doit partir maintenant, sinon... Sinon il trouvera sa véritable vie... Misérable... Et il aura honte de l'avoir touchée... Non pas qu'elle soit sale, non... Mais... Il sera mal vu... A cause d'elle... Toujours à cause d'elle... Tout est sa faute... Elle l'a tué et elle l'a fait devenir comme ça. Elle ne mérite même pas d'être heureuse... Elle ne mérite pas de compliments.

« Hé !! »

Elle s'enfuit, en titubant presque. Non, non, ne pas s'évanouir, non... pas maintenant... Pitié...Non...Elle y est presque...

***

Une goutte, deux gouttes, trois gouttes... Et ainsi de suite s'écrasent sur le visage endormi de la jeune fille aux cheveux rouges. Elle ouvre péniblement les yeux... Elle est chez elle ? Alors... Elle a réussi à le semer... Tant mieux... Alors qu'elle essaye de se lever de son lit improvisé...

« Je te conseille de ne pas essayer. »

C... Cette voix, non, il ne l'a pas suivie, pas jusqu'ici... Non... Elle n'ose même pas le regarder. Elle aimerait mourir maintenant, foudroyée...

« C'quoi cette tête que tu fais là ? »

I... Il rit ? Mais il n'est vraiment pas normal ce mec... Vraiment pas... Elle a honte, la tête baissée, elle ne peut pas... Elle ne peut plus retenir depuis quatre ans des larmes qui ne demandent qu'à s'échapper. Une, puis deux, puis trois...

« Hé, arrête de pleurer... Il est accroupi devant elle et la regarde.
-D... Désolée. Désolée, je suis désolée... Pardonne moi... Murmure-t-elle entre deux sanglots.
-Mais... Arrête voyons, t''as rien à te reprocher...
-Si, si, regarde, je suis horrible, je suis si... Si dégoutante; tu dois avoir honte... Je suis... »

Elle ne peut finir sa phrase elle sent des bras autour de son corps si maigre... Mais pourquoi fait-il ça ? Elle ne le répugne donc pas ? Elle laisse lourdement tomber sa tête sur son épaule en pleurant. Pathétiquement pathétique...

« C'est moi qui suis désolé. Commence-t-il.
-...?
-On te fait souffrir et on croit que tu ne ressens rien... Alors qu'au fond... On te blesse tellement que tu en viens à la conclusion que tout est de ta faute. C'est nous les fautifs dans l'histoire.
-...
-Tayuya ?
-M... Merci... Merci... Merci ! Lâche-t-elle en souriant tandis que de nouvelles larmes inondent son visage et en passant ses bras maigrelets dans le dos de son « Sauveur ».
-D... De rien... Tu sais... T'es plus belle souriante... Fit-il en rougissant fortement.
-J... Je... Quoi ? Demande-t-elle en se détachant de lui, surprise.
-... Désolé. »

I... Il s'en va, non, non... Pourquoi semble-t-il triste ? Qu'a-t-elle fait de mal encore ? C'est alors qu'elle se lève et attrape sa veste trempée pour se rattraper avant de tomber lourdement. Mais l'impact sur le sol moisi ne vient pas. Juste encore une fois ses bras chauds. Elle rougit fortement devant la proximité de leurs visages, et elle n'est pas la seule. Tout d'abord il y eut un blanc puis, un geste de la part du garçon. Il rapproche son visage de celle à qui il venait de briser le masque, marquant une pause de quelques secondes, le temps que si elle le voulait, elle le repousse mais rien n'en fut. Et ce qui doit arriver arrive. Leurs lèvres se touchent, timidement, puis plus passionnément fut leur baiser alors que plusieurs « Je t'aime » se perdaient entre sanglots et éclats de rire...~

C'est quand on a perdu espoir qu'il ne faut désespérer de rien. Sénéque
Les chanceux sont ceux qui arrivent à tout ; les malchanceux, ceux à qui tout arrive. Eugène Labiche
L'enfer c'est d'avoir perdu espoir. Archibald Joseph Cronin

« Pourquoi ? Un mot si simple qui semble inoffensif mais qui peut attirer bien des choses~  »




Anh Voilà; Finit. :3
Vos impressions; vos critiques ~
Merci d'avance :3
Yuya-Chan~




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