Fiction: La vie de Sabaku No Gaara

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Gaara regardait sa feuille blanche avec attention en ébouriffant ses cheveux. Il leva la tête pour regarder Tsuki qui était penché sur sa feuille et y mettait de la couleur. De là où il était il voyait un arbre.
L’idée de Tsuki c’était de faire un mini concours de dessin et il n’a fallut que quelques minutes à Gaara pour comprendre que la petite fille se débrouillait bien dans le domaine des arts puisqu’à peine avait-elle un crayon dans les mains qu’elle commençait déjà à dessiner.
Gaara entendit le bracelet de Tsuki faire du bruit et une idée lui vint à l’esprit. Il regarda à nouveau sa feuille et prit un crayon de couleur jaune. L’envie de dessiner un paysage tentait bien à Gaara et sa petite main se mit à dessiner.
Le temps s’écoula rapidement sans que les deux enfants n’y prêtent attention. Tous deux étaient concentrés sur leur image qu’ils matérialisaient sur une feuille.
« - Voilà j’ai finie ! » S’écria Tsuki en reposant son crayon.
Gaara termina de colorier une toute petite partie de sa feuille et s’écria à son tour :
« - Moi aussi !
- Je peux voir ? »
Tsuki se plaça aux côté de Gaara qui lui montra son dessin
« - Tu as dessiné le désert vu de nuit ?
- Oui.
- C’est joli comme paysage !
- C’est toi qui m’en as donné l’idée.
- Ah bon ?
- C’est quand j’ai entendu les petits croissants de lune sur ton bracelet.
- Je suis ravie que mon bracelet t’ai inspiré.
- Il n’y a pas que ton bracelet. Toi aussi. »
Tsuki lança un regard interrogateur à Gaara qui regardait son dessin. Bien qu’il ne voyait pas ses yeux, il les sentait très bien. Il se demanda s’il devait avouer l’origine de son inspiration. Il inspira doucement et commença son explication :
« - En faite la lune que j’ai dessiné c’est toi, Tsuki-chan et le sable c’est moi. Si le sable brille sur mon dessin c’est parce que tu m’éclaire et que tu … tu me rends heureux… »
Tsuki écarquilla les yeux et une larme coula le long de sa joue.
« - En faite tu as dessiné notre … notre amitié. » Dit-elle dans un murmure.
Gaara se tourna brusquement vers elle. Il avait entendu dans sa voix comme des sanglots. Il se rapprocha d’elle et demanda avec inquiétude :
« - J’ai dis quelque chose qui t’a blessé Tsuki-chan ? »
Sans dire de réponse Tsuki serra Gaara dans ses bras et posa sa tête sur son épaule.
Gaara était comme paralysé et se demandait ce qu’il devait faire. La repousser ? La serrer dans ses bras ?
« - Excuse-moi Tsuki-chan
- Non. Ne t’excuse pas. C’est trop beau ce que tu as fait. Je ne m’y attendais pas… »
Tsuki se sépara de Gaara et essuya ses joues ruisselantes.
« - Tu m’autorise à garder ton dessin ? Je l’adore et je voudrais l’accrocher dans ma chambre.
- Si tu veux … »
Sans plus attendre Tsuki prit le dessin et l’accrocha sur son mur au-dessus de son lit. Elle revint vers avec un grand sourire et dit :
« - Moi je dis que c’est toi qui remporte le petit concours. Ton dessin est trop magnifique !
- Attend ! Je n’ais pas vu ton dessin. Si ça se trouve il est plus beau que le mien. Montre-moi s’il te plaît. »
Tsuki tendit timidement son dessin. Gaara l’observa attentivement. C’était un arbre avec des feuilles roses. L’arbre en lui-même n’avait rien de spécial mais Tsuki avait fait un jeu d’ombres, de lumières et utilisée d’autres paramètres qui rendaient le dessin joli. Cela donnait même envie à Gaara de voir réellement cet arbre.
« - C’est un cerisier. Ce sont des pétales de fleurs de Sakura (Sakura signifiant fleur de cerisier). Expliqua Tsuki en montrant les feuilles en roses.
- C’est joli
- Il y en a beaucoup dans mon village au printemps. Et quand les pétales tombent on a l’impression qu’il neige !
- J’aime beaucoup ton dessin. Je peux le garder moi aussi ?
- Bien sur. Bon moi je dis que c’est ton dessin le meilleur alors c’est toi qui gagne le concours.
- Mais ton dessin est aussi bien que le mien.
- Mais pas aussi émouvant et symbolique que le mien. C’est un peu notre amitié que tu as dessiné et ça la toute la beauté de ton dessin. »
Gaara rougit. Cela lui faisait tellement plaisir ce que Tsuki disait. Cette étreinte pleine d’affection qu’elle avait eut le rendait tellement heureux.
« - LES ENFANTS C’EST PRET !
- Chouette ! C’est un gâteau au chocolat en plus ! Allez vite Gaara-kun ! »
Gaara s’empresse de suivre Tsuki car lui aussi aimait bien le chocolat et si le gâteau était aussi bon que le repas du midi, il allait sûrement se régaler.

Tsuki se frotta le ventre avec un sourire et dit :
« - Et ben dis donc ! On aura bien mangé aujourd’hui !
- Ta maman cuisine vraiment bien.
- Oui et je finirais par devenir énorme un jour.
- Je ne pense pas. Tu as l’air de faire attention à ce que tu mange.
- Oui c’est vrai. Dis Gaara-kun, ça te dirais qu’on aille sur le toit pour regarder les étoiles ?
- Je veux bien.
- Tu sais utiliser l’adhérence du chakra pour grimper ?
- Oui
- Parce que pour aller sur le toit, il va falloir passer par le mur.
- Ta maman ne va rien dire ?
- Je ferais en sorte qu’elle ne le sache pas ^^ »
Gaara sourit et suivit Tsuki qui passait par la fenêtre et marchait sur le mur avec aisance, sans doute avait-elle l’habitude, se dit Gaara.
Ils s’installèrent sur le toit côte à côte et regardaient les différentes nuances de bleu présent dans le ciel accompagnés par les étoiles qui brillaient de milles feux.
Ce soir la lune était pleine et Gaara comprit très vite le danger. Trop vite à son goût.
Il se plia en deux en maintenant sa tête entre ses deux mains. Aucuns cris ne sortaient de sa bouche mais plutôt des gémissements pour exprimer sa douleur.
Là était le problème de Gaara. Les nuits de pleines lunes, son démon Ichibi plus connu sous le nom de Shukaku ressortait sa soif de sang et de haine. C’est son porteur qui en subissait les conséquences s’il ne voulait pas satisfaire les envies de son monstre.
Malgré les douleurs à la tête qu’il l’attaquait sans répit, il avait espéré que cette nuit son démon le laisserait tranquille et qu’il pourrait passer de bons moments avec Tsuki. Mais son démon ne l’avait pas vu de cet œil. Est-ce que sa souffrance allait encore durer toute la nuit comme la dernière fois ?

Tsuki regardait pétrifiée Gaara souffrir sans savoir quoi faire. Il s’était effondré si soudainement. Elle lui avait demandé ce qui se passait, il lui répondait « laisse-moi, je ne veux pas faire du mal aux autres, je ne veux pas tuer ! ». Après elle ne comprit pas le sens des autres phrases car Gaara parlait pour lui-même. Elle se doutait qu’il s’adressait à son démon, cela lui arrivait aussi quand elle combattait de sentir son démon s’excité et parfois elle avait du mal à le contenir. Mais là qu’est-ce qui poussait Gaara à se sentir mal ?
Quelques minutes après Gaara commença à libérer des grandes quantités de chakra, un chakra malfaisant.
La panique s’empara plus en plus de Tsuki voyant que sa voix et ses mots ne calmaient pas Gaara.
« - Ramenons-le à ta mère. Elle saura le soigner. »
Tsuki leva ses yeux humides vers son père qui prenait déjà le petit garçon qui s’agitait dans ses bras et qui le brûlait par la même occasion avec son chakra.
Tsuki n’avait pas sentie la présence de son père trop paniqué sans doute. Il avait du sentir le chakra sur le toit et venir voir ce qu’il se passe.

Le père de Tsuki déposa Gaara sur le sol et la mère de Tsuki interrogea tout le monde du regard. Après avoir expliqué la situation, elle ordonna :
« - Tsuki va préparer le remède qui bloque le chakra.
- Ou… Oui ! »
Tandis que Tsuki préparait le remède, la mère de la petite fille s’agenouilla près de Gaara et posa ses mains sur la tête du petit garçon. Du chakra vert en sortit et semblait apaiser la douleur de Gaara.
Quand il fut totalement calmer, Tsuki revient avec le remède dans une tasse qu’elle donna à sa mère. Elle le fit boire à Gaara qui ne disait rien.
Les parents de Tsuki décidèrent pour les deux enfants qu’ils avaient vécues suffisamment d’émotion pour aujourd’hui et qu’il était temps pour eux de se coucher.
Les deux enfants ne bronchèrent pas et montèrent à l’étage. Tsuki due aider Gaara à montait les escaliers car celui-ci était quelque peu affaiblit.

Tsuki avait passée son lit à Gaara et elle dormait sur un matelas par terre. Le petit garçon n’avait rien dit mais pour lui ce n’était pas nécessaire d’avoir tant de confort puisqu’il ne dormait pas, et même s’il le pouvait il ne savait pas s’il y arriverait. Du moins ce soir.

Gaara s’en voulait d’avoir gâché la soirée de Tsuki. Mais ce qui lui faisait le plus mal c’est qu’elle ne lui avait rien dit depuis la « crise » qu’il avait eut. Avait-elle peur de lui à présent ? Ou était-elle encore sous le choc pour pouvoir lui dire quoique se soit ?
« - Je suis désolé Tsuki-chan. J’ai gâché ta soirée. » Dit Gaara avec une voix pleine de regrets.
Gaara tourna la tête quand il vit la tête de Tsuki se lever à la hauteur du lit. Gaara se redressa et pu voir que Tsuki qui s’était agenouillée. Elle dit :
« - Je comprend. J’ai eu peur c’est vrai mais pas du démon. J’ai eu peur parce que tu avais mal.
- Je ne crois pas que tu imaginais ton anniversaire comme ça. Dit Gaara avec un sourire gêné.
- Oui. Le bonheur que cette journée m’a apporté d’être avec toi était bien loin de ce que j’imaginais »
Gaara parut surprit pendant quelques secondes mais sourit après. Puis Tsuki demanda timidement :
« - Je peux dormir avec toi ? »
Gaara se déplaça sur le côté pour laisser de la place à son amie qui s’empressa de s’allonger dans le lit.
Ils discutèrent longtemps et faisaient sembler de dormir quand la mère de Tsuki vérifiait de temps à autre s’ils dormaient. Elle n’avait rien dit quand elle avait vu les deux petits dormirent l’un à côté de l’autre mais cette vision l’avait fait sourire.
Finalement Tsuki s’endormie comme tous les enfants de son âge et Gaara ne lâcha pas la petite main que la fillette lui avait laissée avant de s’endormir.

La mère de Tsuki servit une tasse à son mari qui fixait la table perplexe. Son épouse s’assit à ses côté et lui demanda :
« - Pourquoi le Kazekage voulait-il te voir aussi tard ?
- Il est au courant pour l’accident avec Gaara.
- Comment ?
- Une personne aurait très bien pu voir ou entendre cet … accident. Mais j’ai appris que Gaara était surveillé par des anbus.
_ Je commence à trouver ça sérieusement étrange toute cette attention pour Gaara. D’abord ces entrainements douteux et puis cette surveillance. Tsuki et même l’enfant qui possède Kyûbi ne sont pas obligés de vivre ainsi.
- N’oublie pas que les habitants de Konoha qui ont vécus l’attaque de Kyûbi ne doivent révéler à la génération de celui qui le possède qui il est vraiment.
- Ainsi cet enfant … Naruto je crois, ignore qu’il possède le puissant Kyûbi No Yokho en lui ?
- Oui. Mais c’est ce que m’a demandé Kazekage-sama qui m’inquiète.
- Il t’a demandé quoi ?
- De ramener des papiers à Konoha.
- Ca fait partit de travail d’ambassadeur, non ?
- Oui mais ce ne sont pas des papiers importants qui demande à être transportés par des Shinobis.
- Pourquoi t’a-t-il demandé ça alors ?
- Je crois … qu’il veut m’éloigner de Suna.
- Mais pourquoi ?
- Je l’ignore. En Revenge Suna cache des choses. Gaara est un exemple même. On connait son identité mais pas les raisons qui ont poussées Suna à scellés un démon dans le corps d’un enfant. »
La mère de Tsuki prit une expression de réflexion en regardant la tasse vide de son mari. Celui-ci leva. Elle en fit de même et à peine debout, son mari l’embrassa fougueusement. Après de longues minutes qui leurs parurent délicieuses, ils se séparèrent et le père de Tsuki dit :
« - Je me fais sûrement des idées. Je dois partir demain matin. Je vais me coucher, tu me rejoins ?
- Je débarrasse un peu et j’arrive. »
Il monta les escaliers et elle entreprit de finir le peu de vaisselle qui se trouvaient. Tout en nettoyant la mère de Tsuki ne put s’empêcher de penser aux regards inquiets de son mari. Même si elle avait confiance en Suna, à partir de demain elle renforcerait ses gardes.




Je n'ai pas encore écris le chapitre 9 et comme j'ai beaucoup de devoirs je risque de mettre un peu de temps pour le publier.
Je suis désolée mais les devoirs ont la priorités -_- (bien sur vous avez compris ma motivations pour les faire)
Maintenant à vos claviers ^^

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