Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: La vie de Sabaku No Gaara

Certains diront que c’est le destin qui les amené à se rencontrer. D’autres un coup du hasard. Mais tous seront d’accord pour dire que leurs vies ont été jalonnées d’obstacles. Ainsi le jeune Gaara découvrira la cruauté du monde dans toute sa splendeur alors qu’il connaitra le bonheur avec une petite fille nommée Tsuki. Bonheur rapidement volé par des adultes impitoyables. Ils vont devoir se perdre pour mieux s’aimer. Malgré les pronostics sombres de l’adversité, ils vont se retrouver.
Classé: -12D | Spoil | Général / Romance | Mots: 132969 | Comments: 393 | Favs: 232
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Sanephar (Féminin), le 06/01/2007
Vous en découvrirez un peu plus sur Tsuki
Merci vraiment à tous pour tous vos coms ^^
C'est avec plaisir que je met le chapitre 4 !!
Bonne lecture !




Chapitre 4: Et si le bonheur commençait ?



Tsuki entendit quelqu’un frapper à la porte. Elle courut jusqu’à l’étage pour voir à la fenêtre qui donnait sur l’entrée. Son cœur bondit de joie quand elle vit Gaara qui fixait la porte. Elle se remit à recourir vers l’entrée manquant de faire tomber sa mère au passage. Elle déambula dans les escaliers et faillit les descendre sur le derrière en loupant une marche.
Elle ouvrit la porte à la volée faisant sursauter le petit Gaara qui ne s’attendait pas « tant de violence ».
« _ Gaara-kun ! Bonjour !! Comment tu vas ? Tu ne t’es pas ennuyé pendant trois jours ? Tu as fais quoi ? Personne n’a été méchant avec toi j’espère ?
_ Tsuki-chan ! Attention à ta cheville ! » Dit Gaara en la voyant sautiller dans tous les
sens.
Tsuki s’arrêta et fixa Gaara avec un grand sourire. Il l’a appelé « Tsuki-chan » alors ça veut dire qu’il l’aime bien. Elle lui prit la main et l’entraîna chez elle. Elle l’emmena dans la cuisine où la table était presque mise.
« _ Tu peux t’asseoir Gaara-kun. Je dois préparer le petit déjeuner. Je suis de corvée aujourd’hui. Tu es bien matinal, je m’attendais pas à te voir si tôt.
_ Gomen (désolé). Si tu veux je reviens plus tard.
_ Oh non pas question ! Je me suis ennuyée sans toi pendant trois jours !! Je veux que tu reste, tu es d’accord ? »
Gaara répondit par un sourire et par un petit merci.
« _ Tu as mangé Gaara-kun ?
_ Un peu. »
Tsuki prit une tasse, la posa devant lui et lui versa du thé. Elle lui donna des gâteaux et un fruit.
« _ C’est important de bien manger le matin. Dit-elle avec un grand sourire.
Elle décrocha son tablier et s’assit à côté de Gaara pour déjeuner à son tour. Les deux enfants discutèrent de tout et de rien jusqu’à ce qu’ils entendirent des bruits de pas dans les escaliers.
Pour Tsuki ça allait se corser. Sa mère était la plus réticente à ce qu’elle voit Gaara. Et comble de la malchance, son père ne sera pas là pour la soutenir.
La mère de Tsuki arriva dans la cuisine et fronça les sourcils en voyant Gaara. Elle jeta un regard interrogateur à sa fille pour avoir des explications. Gaara se leva et s’inclina, Tsuki se leva à son tour et lui prit la main.
« _ Maman je te présente Gaara-kun.
_ Enchanté. » Dit timidement Gaara.
Tsuki savait parfaitement que sa mère connaissait le petit garçon pour avoir entendu le village parler de lui comme d’un monstre. Mais bon, fallait bien commencer par quelque chose et la présentation est une règle de politesse et un bon moyen pour amener un sujet délicat.
Voyant ce silence, Tsuki continua :
« _ Gaara-kun est venu pour prendre de mes nouvelles. Papa m’a dit que je pouvais passer la journée avec lui !!
_ Et tes études ? Demanda la mère de Tsuki d’une voix posée.
_ Et bien …euh … je peux être dispensée de cours aujourd’hui ?
_ C’est hors de question.
_ S’te plaît m’man. Ca fait trois jours que je n’ai pas vu Gaara-kun !!
_ Crois-tu que c’est suffisant comme argument ? »
Devant cet échange, Gaara n’osait pas parler. Il se sentait mal à l’aise. Tsuki se disputait avec sa mère et il s’en voulait d’en être le responsable.
« _ Allez s’il te plaît maman ! Continua la fillette.
_ Je t’ai dit non Tsuki.
_ Quel est le sujet de cette dispute cette fois-ci ? Demanda le papa de Tsuki qui venait d’arriver dans la cuisine.
_ Papa, est-ce que je peux jouer avec Gaara-kun aujourd’hui ?
_ Je ne vois pas où le problème. »
Un grand sourire apparut sur le visage des deux enfants tandis que la mère de Tsuki regarda son mari pour lui montrer son désaccord. Le papa de Tsuki comprenant vite là où sa femme n’était pas d’accord dit à sa fille :
« _ Je vois. Tu n’aurais pas oubliée les cours jeune fille ?
La joie éphémère de deux enfants retomba d’un cran et Tsuki décida d’employer un moyen imparable pour convaincre son père.
« _ S’il te plaît … » Dit-elle en joignant les mains et lui montrant des yeux baignés de larmes.
Elle savait que cette technique marchait à tous les coups. Son père était plus souple que sa mère.
« _ Soit. Tu seras dispensée de cours. » Finit-il par dire.
Qu’il est bon de gagner se dit Tsuki en elle-même.
« _ Cependant tu rattraperas les cours le weekend. » Continua-t-il.
La victoire était moins satisfaisante d’un coup mais bon, elle répartira les cours correctement pour en faire en sorte d’avoir un peu de temps libre le weekend.
« _ Arigato (merci) !! Tu viens Gaara-kun, je vais te montrer ma chambre ! » Dit la petite brune.
Elle prit la main de Gaara et s’élança avec lui dans les escaliers qu’ils montèrent rapidement.

La mère de Tsuki soupira laissant les deux enfants partirent.
« _ Tu es bien trop souple avec elle. » Dit-elle.
_ Je ne pense pas. Ce n’est pas souvent qu’elle joue avec quelqu’un. Et puis elle travaille beaucoup et rattrapera son retard.
_ Je continue à penser qu’elle ne devrait pas jouer avec « lui ».
_ Il n’est pas dangereux. Je dois retourner auprès de Kazekage-sama.
_ Dés le matin ? Je ne pensais pas que cette mission prendrait autant de temps.
_ Gérer une alliance demande beaucoup de temps. »
Il embrassa tendrement sa campagne et partit après un dernier au revoir.

Gaara entra dans la chambre de Tsuki. Elle lui lâcha la main et se retourna vers lui en lui faisant un « Tadannn » magistral. Il ne voulait pas lui dire qu’il avait déjà vu la pièce de peur de la vexé. Alors il répondit par un sourire.
La petite Tsuki remarquant son bureau où des papiers trainaient dans tous les coins, elle se dirigea vers son bureau pour les ramasser. Elle se pencha et son collier bandouilla. Gaara le fit et se rappela que la jeune kunoichi venait d’un autre village. Il décida de poser une question qui lui brûle les lèvres :
« _ Tsuki-chan. Tu n’es pas de Suna, ais-je raison ? »
Elle se raidit et recommença à prendre les papiers pour les ranger dans un coin. Elle se retourna en souriant et dit :
« _ Gaara-kun, je t’ai déjà dit que tu n’avais pas besoin de me parler aussi comme ça. Nous devons avoir le même âge alors pas besoin de tant de respect. Quel âge-tu ? ».
_ 5 ans.
_ Moi 6, nous n’avons qu’un an d’écart. Alors tu n’as pas à me parler aussi respectueusement.
_ Tsuki-chan, pourquoi évite-tu ma question ? Parler de ton village, te gêne beaucoup ? »
Gaara gardait un air sérieux. Il avait bien vu que Tsuki essayait de détourner le sujet mais il voulait savoir. Visiblement Tsuki ne semblait pas gênée.
« _ Je viens de Konoha No Kuni. Mon village est allié au tien.
_ Pourquoi es-tu venue à Suna ?
_ Kazekage-sama et Hokage-sama ont décidés de s’envoyer respectivement des ambassadeurs pour gérer l’alliance entre nos deux villages. Mon père est ambassadeur de Konoha.
_ Tu … resteras longtemps à Suna ?
_ Je pense. Mon papa me dit que les relations sont excellentes et que Kazekage-sama semble satisfait de son travail. Apparemment s’occuper d’une alliance prend beaucoup de temps. C’est pour cette raison que Kazekage-sama et Hokage-sama ont prit la décision de traiter cette alliance par des ambassadeurs. Cela leur fait gagner du temps.
_ Ca ne t’as pas rendue triste de quitter ton village natal.
_ Si un peu mais je ne suis plus triste. Je t’ai comme ami maintenant. »
Gaara répondit à ce compliment par un sourire.
« _Avant j’étais comme toi Gaara-kun. Dit Tsuki avec une voix assombrie par la tristesse.
_ Comment ça ?
_ Je n’avais pas d’ami. C’est ce qui m’a en partit donner envie de te parler.
_ C’est vrai !? Dit Gaara avec un petit sourire.
Ce n’était pas très gentil mais Gaara était content. Il avait rencontrait une personne comme lui, qui avait connu la même souffrance que lui … non pas vraiment comme lui, Tsuki ne possédait pas un démon.
« _ Pourquoi tu étais seule ? »
Cette question gênée visiblement la petite fille.
« _ Je ne sais pas vraiment. Peut être que c’est parce que je suis timide… »
Gaara fronça les sourcils. Tsuki était plutôt discrète mais pas timide. Il ne décida pas d’approfondir le sujet. Elle-même ne connaissait pas les raisons de sa solitude alors il n’allait pas la mettre d’avantage dans l’embarras.

Tsuki était gênée. Pas que les questions sur son village étaient embarrassanted mais disons qu’elle n’a jamais eu d’amis et son démon n’était pas en cause. Elle n’était pas née à Konoha. D’ailleurs elle ne savait même pas de quel village elle venait. Elle se dirigea vers le lit et fit signe à Gaara de savoir à côté d’elle. Il la rejoignit dans un silence que la petite fille trouvait gênant. Elle décida donc d’aborder un sujet banal :
« _ Qu’est-ce que tu as fais pendant ces trois jours ? »
_ Je … je suis restée à la balançoire.
_ Pendant tout ce temps ? »
Il hocha négativement la pièce

Gaara vit que Tsuki voulait en savoir d’avantage mais il hésitait beaucoup à lui parler de ces entrainements. Et si elle le détestait parce qu’il était capable de tuer ? Certes c’est un chien mais c’est quand même un être vivant. N’aurait-elle pas peur de subir le même sort ? De ces techniques trop dangereuses ? Trop développées pour un enfant de 5 ans ?
« _ Si tu ne veux pas me dire tes autres activités, ce n’est pas grave.
_ Je … je m’entraînais.
_ Ah oui ?
_ Tsuki-chan, est-ce que tu aurais peur de moi si j’étais … trop fort ?
_ Et bien … euh … je ne pense pas, non, pourquoi ?
_ Et si … je tuais ?
_ Comment ça ?
L’inquiétude se lisait dans les yeux de Tsuki et Gaara raconta son entrainement. A la fin de son récit, Gaara se mordit les lèvres en attendant nerveusement son avis. Il baissa les yeux pour ne pas voir son visage. Il ne put cependant retenir une larme qui coula sur sa joue. Il avait tellement peur de perdre sans doute la seule personne dans Suna qui l’ait accepté. Il avait peur de souffrir à nouveau.
Contre toute attente, elle posa une main sur son épaule. Il n’osa pas lui montrer sa tristesse.
« _ Je sais que tu ne l’a pas fais exprès ? »
Il tourna son regard vers son visage souriant. Il ne comprenait pas pourquoi elle disait ça, comment ne peut-on pas faire exprès de tuer un être vivant ?
« _ Je veux dire que tu ne le voulais pas, que tu l’as fais pour ton père.
_ Merci … Murmura Gaara la voix pleine de sanglots.
_ J’ai confiance en toi et je sais que tu ne feras plus de mal à personne.
_ Mais mon père voudra encore que je tue des animaux.
_ Pourquoi ne pas lui dire de t’exercer encore sur des objets ? »
Gaara parut hésitant. Son père ne voudrait jamais. Mais il ne voulait plus en parlait, pas pour le moment.
« _ Si on allait jouer ? Proposa Tsuki »
Gaara hocha d’un signe de tête. Il était content que Tsuki soit aussi compréhensive.
Ils jouèrent toute la journée. Tsuki du expliquer les règles de bons nombres de jeux à Gaara, mais au final, ils s’amusaient comme des enfants de leur âge. Ils s’amusaient tellement que le soir vînt rapidement où Gaara devait rentrer pour son entraînement et pour diner.
Ils dévalèrent les marches quand Gaara du remontait dans la chambre de Tsuki pour aller rechercher son pancho (la petite veste couleur sable qu’il porte par-dessus son t-shirt noir) qu’il avait oublié de remettre. Il avait eu tellement chaud en courant partout pour attraper Tsuki qu’il avait du l’enlever.
Il le rajusta quand quelque chose l’interpella. Il se pencha sur le lit pour voir le calendrier affichait au mur. Il regardait qu’une date était entourée en rouge et qui indiquait la date d’anniversaire de Tsuki dans trois semaines.
Un petit sourire illumina les lèvres du jeune Shinobi quand une idée germa dans son esprit.
Il remercia la mère de Tsuki et la petite elle-même pour s’être bien amusé. Les deux enfants se promirent de se retrouver le lendemain à la balançoire.

Quelques heures s’écoulèrent depuis le départ de Gaara et pourtant l’ambiance au repas n’était pas au beau fixe. Son père écoutait attentivement Tsuki mais sa mère ne s’intéressait pas à ce qu’elle racontait, du moins c’est ce qu’elle pensait jusqu’au moment où elle parla de l’entraînement que subissait Gaara.
A ce moment là, la mère de Tsuki parla :
« _ Je ne veux plus que tu le revoye ?
_ Mais pourquoi ?
_ Il commence à tuer des animaux, il finira par tuer des hommes. Je ne veux pas que tu vois sa première victime.
_ Il avait l’air bouleversé quand il me l’a raconté.
_ Comment un monstre peut-il avoir des émotions ? »
Une rage indescriptible s’empara de Tsuki. Elle cria :
« _ MOI AUSSI JE SUIS UN MONSTRE. JE SUIS COMME GAARA. »
Sur ce elle partit en courant dans sa chambre. La mère de Tsuki la regarda partir.
« _ Mais toi c’est différent. Tu es ma fille. Dit-elle plus pour elle-même que pour Tsuki.
_ Ne sois pas aussi dur avec elle. Il faut la comprendre, elle rencontre enfin quelqu’un comme elle. C’est normal qu’elle se sente proche de lui. Dit le père de Tsuki.
_ Mais il tue !
_ C’est son père, Kazekage-sama qui lui ordonne.
_ Tu étais au courant ?
_ Oui. Je ne t’ai rien dit parce que je savais que tu réagirais comme ça. Laisse Tsuki faire. Fais-lui confiance, elle seule peut savoir si Gaara est dangereux ou pas. Et puis elle a les moyens de se défendre mieux que nous si jamais il l’agresse.
_ J’irais m’excuser tout à l’heure. »
Le père de Tsuki passa sa main dans les cheveux de sa femme comme pour lui dire que tout s’arrangera, que tout se passera bien.

Tsuki pleurait à chaudes larmes. Elle se sentait bien avec Gaara, elle se sentait comprise même s’il ignorait son identité. Il était comme elle et ça lui suffisait.
Un souvenir lui revint en tête, un souvenir qui a complètement changé sa vie, qui a anéantie ses rêves et ses espoirs. Le souvenir où elle apprit qu’elle était différente des autres enfants ….




J'espère que cela vous a plu.
Je me demande si ce chapitre n'est pas un peu long mais j'ai beau chercher je ne trouvais pas le moyen pour le racourcir.







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