Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: La vie de Sabaku No Gaara

Certains diront que c’est le destin qui les amené à se rencontrer. D’autres un coup du hasard. Mais tous seront d’accord pour dire que leurs vies ont été jalonnées d’obstacles. Ainsi le jeune Gaara découvrira la cruauté du monde dans toute sa splendeur alors qu’il connaitra le bonheur avec une petite fille nommée Tsuki. Bonheur rapidement volé par des adultes impitoyables. Ils vont devoir se perdre pour mieux s’aimer. Malgré les pronostics sombres de l’adversité, ils vont se retrouver.
Classé: -12D | Spoil | Général / Romance | Mots: 132969 | Comments: 393 | Favs: 232
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Sanephar (Féminin), le 24/09/2011
Bienvenue aux nouveaux commentateurs/lecteurs : jerem754, shannaro37, Anayume (qui n'est pas si nouvelle que cela, mais fallait bien que je te cite au moins une fois dans les nouveaux commentateurs ;-)), joué, lolakura et Arawn !

Bien naturellement, encore un plus grand merci aux "Résistants" qui me font le plaisir et l'honneur de répondre présents aux commentateurs : lkoimp, little.do et sasori_du_70 (continue ainsi et je te décerne la médaille du prem's xD)

Et bonne lecture !




Chapitre 33: ... Pour les festivités



NB : Le Yondaime Mizukage qui est le père de Kumodashi, Tsuki et Asahi devient leur oncle pour des raisons de crédibilité. En effet, il a plus l'âge pour être un oncle qu'un père.

Pour fêter l’alliance entre le village du sable et de la feuille,

un festival est organisé à Suna. Temari et Tsuki sont chargées de tout organiser,

et bien que la tâche soit grande, l’ambassadrice trouve quelques moments de libre à partager avec son amant, Gaara. Leur relation est au beau fixe,

et la venue d’Uzumaki Naruto semble tout particulièrement aider à rendre le couple

encore plus heureux…


La vie de Sabaku no Gaara

Chapitre 33 : … Pour les festivités



Tsuki s’était réveillée aux aurores ce matin-là. Une première pour cette grande dormeuse qui vouait un culte aux longues grasses matinées. Elle s’était doucement éclipsée du lit qu’elle partageait avec Gaara, toujours endormi. Dire qu’aujourd’hui, ils fêtaient leur huit mois !

La jeune fille attrapa son sac et sauta sur le canapé avant d’y prendre ses aises. Elle fouilla ensuite dans son petit sac et prit un parchemin. Le gérant de la volière le lui avait remis la veille en lui affirmant que c’était du courrier personnel. Elle n’avait pas trouvé le temps de le lire entre le travail et… Gaara. Aux souvenirs de la veille, elle rougit de bonheur avant de secouer la tête et de revenir à son courrier. L’écriture était assez indélicate pour ne pas dire brouillonne et elle dut plisser les yeux pour lire cette écriture en patte de mouche. L’émetteur n’avait pas fait un grand effort à ce niveau là.

La lettre venait de Yamato qui lui donnait des informations sur l’Akatsuki, connaissant son statut de Jinchuuriki. Bien évidemment, ce n’était pas les informations sur cette organisation qui lui manquaient. Gaara lui laissait carte blanche pour avoir tous les renseignements que Suna collectait, mais rien ne valait l’échange avec son professeur, qui lui avait été attitré spécialement pour son statut, selon elle.

Elle eut un sourire en trouvant un petit mot de Naruto dans le parchemin :
« Alors tu en as parlé à Gaara que tu es… enfin, tu sais quoi ? N’attends pas le mariage, non plus ! C’est pas terrible pas comme cadeau de noce !! »

Tsuki avait révélé sa vraie nature à Naruto il y a un peu plus de huit mois maintenant, avec l’autorisation de Tsunade. Elle avait eu un terrible besoin de se confier et elle sentait que Naruto était le mieux placé pour cueillir sa confidence, en dehors de Gaara. Le blond avait été ravi d’apprendre la nouvelle, après un certain choc, et lui avoua qu’il se sentait moins seul. Les Jinchûrikis diminuant à vue d’œil, avoir une compagne rassurait. Depuis, une complicité particulière avait naquis entre les deux protagonistes, au point de pousser Naruto à la correspondance !
Il ne se passait pas une lettre sans que le ninja de Konoha lui demande si elle avait enfin avoué à Gaara ce qu’elle était vraiment. La jeune fille se sentait de plus en plus obligée d’avouer son secret à son petit ami, mais la peur de divulguer cet aveu s’accroissait également. Elle s’était cachée durant toute sa vie après tout. C’était comme lui demander de se mettre nue. Sans compter que ça serait trahir l’Hokage…

L’ambassadrice sursauta quand elle sentit un souffle dans son cou et se retourna en refermant le parchemin. En se tournant, elle croisa les prunelles turquoise du Kazekage qui la fixaient toujours de ce regard indiscernable.

- Déjà réveillée ?
- Ouais, c’est signe de pluie si tu veux mon avis !
- Ce n’est pas la saison, répondit Gaara en prenant le proverbe au pied de la lettre comme à son habitude. Que faisais-tu ?
- Je lisais une lettre de Yamato-sensei !
- Lui ?
- Oui, il m’écrit de temps en temps.
- Que dit-il ?
- Il me parle principalement de l’Akatsuki et prends de mes nouvelles !
- Je vois. Dis-moi… tu prépares toujours le festival de Suna et Konoha ?
- Bien-sûr, y’a tant à organiser ! Mais c’est le dernier jour aujourd’hui !!
- Et tu devais rejoindre Temari à 8h00, c’est bien ça ?
- Euh… oui, pourquoi ?
- Parce qu’il est 7h50.
- Oh c’est pas vrai !!!!

Tsuki détala comme une furie en fourrant le parchemin dans son sac et en se précipitant dans la salle de bain dans laquelle elle ne resta que quelques minutes, un temps record pour cette demoiselle qui n’était pas du matin. Elle sortit avec une pomme à la main et une bonne journée pour celui qu’elle aimait. Gaara cligna des yeux quelques secondes puis se dirigea nonchalamment vers la salle de bain en se disant que Tsuki pourrait bien rivaliser avec Lee niveau vitesse…

***


Gaara tira d’une manière nerveuse sur sa toge de Kazekage avant de frapper à la porte de sa bien-aimée. Malgré sa patience, il crut attendre une éternité avant que Tsuki ne vienne lui ouvrir, après insistance, bien entendu. Mais l’attente valait le coup, et Gaara le montra en entrouvrant sa bouche de surprise lorsqu’il détailla l’ambassadrice.

- Quoi ?! Quelque chose cloche à ma tenue ? s’exclama-t-elle, inquiète.

Absolument pas, mais l’adolescent fut incapable d’articuler un mot. Qu’est-ce qu’elle était éblouissante dans son kimono d’un blanc immaculé, ceinturé par un obi rouge écarlate, à l’effigie de Konoha dont le symbole pendait, accroché à la ceinture par une fine cordelette dorée. Ses mains disparaissaient dans les larges pans recouvrant ses bras, coloriés d’un dégradé blanc/rouge. Lorsqu’il vit une bague à son annulaire gauche, il recouvra la parole :

- Qu’est-ce que c’est ? demanda-t-il en lui attrapant la main qu’elle venait de poser à l’embrassure de la porte.
- Oh ça, une bague que m’a prêté Temari. C’est pour faire joli.
- Enlève-la.
- Pourquoi ?
- Parce que je n’aime pas.
- Mais… ce n’est qu’une bague !
- S’il te plait.
- Bon d’accord, se résigna-t-elle en l’enlevant et la posant sur le meuble d’entrée. Mais on ira en choisir une ensemble alors ! J’aimerais bien en avoir une, en fait.
- Si tu veux. Je te l’offrirai.
- C’est vrai ?! Génial ! Ca sera un peu comme un avant-goût d’éventuelles fiançailles !
- Oui, si tu veux, sourit-il.

Le sourire, et surtout les yeux de Tsuki brillant d’une joie incommensurable ne manquèrent pas de bouleverser le cœur de Gaara. Il eut envie de pleurer tant ce bonheur était palpable, destiné à sa personne et surtout, il le vivait, le partageait.

- Tu es prête ? demanda-t-il, la gorge sèche.
- Non. Enfin si. Euh, non, pas tout à fait, en fait, bafouilla-t-elle en baissant la tête. Je trouve que quelque chose cloche dans ma tenue, mais je ne sais pas quoi. Pourtant, j’ai mis mon collier, mon bracelet, mon kimono est…

Gaara leva ses bras et les tendit vers le chignon de la jeune fille. Elle se figea et leva les yeux vers le bras droit de Gaara, qui, d’une main, retira la baguette maintenant la chevelure brune de l’ambassadrice. Ses cheveux châtains chutèrent sur ses reins, telle une cascade furieuse.

- Voilà, tu es parfaite.

Tsuki cligna des yeux, et ses joues rosirent de plaisir. Elle passa son bras sous celui de Gaara, et d’un accord tacite, ils se rendirent au festival.

***


Naruto s’ennuyait ferme et ne pouvait même pas le montrer car il était coincé entre Sakura et Tsuki. Nul doute que sa coéquipière le rappellerait à l’ordre, et pas de manière délicate. Et il ne pouvait pas se permettre d’afficher l’ambassadrice…
Comble du malheur, la nourriture était trop raffinée pour son palais. Il savait que rien au monde ne valait les ramens d’Ichiraku, mais quand Tsuki lui avait dit que des traiteurs s’étaient chargés du banquet, il s’attendait à quelque chose de délicieux, hors, c’était infect ! Alors qu’il allait faire part de son point de vue au moment du dessert, une odeur forte de fraicheur et… d’hôpital emplit ses narines. Il tourna la tête et rencontra le visage balafré d’un jeune homme, beaucoup plus vieux que lui. Sa voix grave chuchota à l’oreille de l’ambassadrice :

- Pardonnez-moi de vous déranger Tsuki-san, mais j’aurais voulu vous demander une faveur.
- Laquelle ? demanda la concernée sur le même ton de la confidence.
- Accepteriez-vous de danser avec moi ?
- Euh… oui, bien-sûr.
- A tout à l’heure alors.

Tsuki lui sourit et se tourna vers Naruto quand il lui donna des coups de coude dans le bras. D’un ton taquin, le blond murmura :

- Tu es très demandée !
- Ah bon ?!
- Tu dois danser avec Gaara, moi, Kankurô, et maintenant ce ninja ! Gaara va être jaloux !
- Non… Tu crois ?! reprit-elle quelques secondes après.
- Ben oui !
- Mais Kankurô-san est son frère, et toi son ami !
- Et ce ninja ? En plus, Gaara l’aime pas.
- Quoi ?
- Il ne te l’a pas dit ?
- Non…
- Oh le cachotier ! Ce n’est pas bien se mentir entre amour…

La fin de sa phrase se perdit dans un gémissement, achevant bien des doutes. Ainsi, Tsuki sut qu’elle était démasquée dans le regard malicieux de Kakashi, assis à sa droite, et devant l’air gêné de Sakura, à côté de Naruto. Elle adressa un regard plein de reproches à ce dernier qui se grattait l’arrière de la tête, embarrassé. Le pauvre gaffeur s’ennuya d’autant plus qu’il n’osa plus parler, et personne ne lui adressa la parole.

L’ouverture du bal, une heure plus tard, sonna pour lui comme une délivrance. L’excitation embrasa chacune de ses cellules. L’entrainement passé avec Gaara allait aboutir. C’était maintenant ou jamais !
Il s’arrangea pour être au devant du cercle fermé par la foule. Il regarda autour de lui, constatant que devant son impatience, il s’était scindé du groupe de Konoha, mais fut content de voir Kankurô à côté de lui. Ce dernier lui adressa un regard complice, et l’impatience du blond atteignit son summum. Vivement la fin !
Alors il rapporta son attention au centre du cercle où se tenait Tsuki en face du Kazekage et Temari en face de Shikamaru, ambassadeur remplaçant l’Hokage qui avait eu un empêchement de dernière minute.
Un mouvement rose attira son attention au devant du cercle plus loin, et il remarqua Sakura et Hinata parlant au ninja de Kiri qui était venu voir Tsuki un peu plus tôt. Quand elles rirent des paroles du shinobi, Naruto eut une brusque montée de colère. C’était qui ce blanc-bec qui draguait toutes ses amies ? Il allait lui foutre une peigne, qu’il n’allait rien comprendre celui-là…

La musique de l’ouverture du bal retentit, mettant un terme aux vociférations intérieures du ninja le plus intrépide de Konoha. Il constata tout de suite que son futur homologue – il ne pouvait en être autrement – dansait mieux que Tsuki. Rien de choquant après l’entrainement que Gaara avait reçu, auxquels les pieds de Naruto ont dû prendre sur eux, tant le rouquin les avait piétinés. Il avait pourtant pensé que sa camarade Jinchûriki avait un don inné pour la danse, raison pour laquelle lui et Gaara avaient redoublé d’efforts dans l’apprentissage, en vain. Son ami de Suna aurait pu se renseigner avant sur les compétences de sa belle quand même ! Cela lui aurait évité un bon nombre d’hématomes aux pieds que Sakura aurait refusé de soigner sans connaitre leur cause qu’il ne pouvait dire, et voir Tsuki était inenvisageable… Tant pis, Gaara s’en prendrait une aussi, un point c’est tout !

Sa mauvaise humeur s’accrut quand il remarqua que son camarade de Konoha dansait bien. Vu sa mémoire et son quotient intellectuel, normal. Néanmoins, Temari s’exécutait mieux, et il rit pour l’égo de Shikamaru qui allait être bafoué. Ou pas, sans doute dirait-il que cela revient aux femmes de bien danser. Mais il y avait des exceptions comme Tsuki !

Quand la musique se stoppa et que d’autres couples entrèrent dans le cercle en applaudissant, Gaara posa un genou à terre, la main de Tsuki dans les siennes :

- Anazawa Tsuki, veux-tu m’épouser ?

***


Le hoquet de stupeur échappé des lèvres de l’ambassadrice se perdit dans les exclamations surprises de la foule. A grande peine, Tsuki parvint difficilement à articuler un « oui » audible. Gaara se redressa alors, fouilla dans la poche de sa toge pour en ressortir un écrin noir qu’il ouvrit et présenta à sa toute récente promise. Se retenant avec difficulté de ne pas éclater de bonheur, la jeune fille tendit sa main tremblante. Le Kazekage la prit dans le même état qu’elle et inséra maladroitement la bague dans l’annulaire gauche de la jeune fille. Alors Tsuki lui sauta au cou, et l’embrassa fougueusement. La foule acclama le couple, Naruto avec un enthousiasme inégalable car il arrivait à la phase finale de l’entrainement amorcé avec son ami de Suna. Il s’approcha de ses deux amis, et les enlaça avec vigueur. Shikamaru vint à son tour, accompagnée d’une Temari choquée, la mine beaucoup moins ravie.

- Désolée de déranger votre bonheur, mais vous ne pouvez pas vous marier. Vous êtes de deux villages différents.
- L’Hokage et le conseil de Konoha m’ont donné leur accord, répondit Gaara.
- Oh. Dans ce cas, mes félicitations.
- Tu aurais pu me mettre au courant ! s’exclama Temari ayant retrouvé sa voix.
- Ca n’aurait pas été aussi drôle, dit Kankurô en se glissant derrière sa sœur.
- Tu étais au courant ?!
- Bien-sûr, il fallait bien l’avis d’un conseiller et d’un homme !
- D’autant plus que les conseils d’une femme aurait été désastreux pour le Kazekage.
- Boucle-là le macho, ou je creuse ta tombe ici et maintenant avant de t’y expédier, répliqua Temari avant de se tourner de nouveau vers son frère marionnettiste et de lui faire entendre son point de vue.

Gaara se retint de soupirer. Même le jour de ses fiançailles, sa fratrie se chamaillait. Ils étaient décidément incorrigibles. Mais loin de leur en vouloir, leur attitude le faisait même sourire, comme un embellissement à son bonheur. Seulement tout le monde ne partageait pas sa joie…

- Kazekage-sama ! s’exclama le conseiller qui avait été outré par son comportement indigne d’un Kazekage en allant au devant de l’équipe de Kiri. Vous auriez pu nous avertir !
- Pourquoi ?
- Mais parce que nous devons vous accorder notre aval pour cette union !
- Répétez-moi ça ?

Le conseiller eut un mouvement de recul devant le ton glacial du chef de village.

- Il s’agit d’une décision concernant ma vie, pas d’un projet que je dépose devant le conseil de Suna.
- Certes, mais…
- Vous avez entièrement raison, Gaara-sama, intervint Baki. Vous ne saurez mieux choisir, ajouta-t-il en dévisageant Tsuki avec affabilité. Félicitations à vous deux.
- Merci, répondit le couple en chœur.

Naruto eut les larmes aux yeux quand son ami de Suna embrassa Tsuki avec une telle fougue.
« Le soir du festival, je montrerai à tous l’objet de mon bonheur, celle que j’aime le plus et qui ne m’a jamais trahi ».
Ces paroles, que Gaara lui avait dites après avoir confié pourquoi il voulait à tout prix que Naruto vienne avant le festival, rejaillirent, augmentant la joie du blond. Gaara pouvait être fier et heureux de lui. Il avait accompli tous ses rêves.

Un discret mouvement attira son attention. Hinata, à ses côtés, pleurait silencieusement. Lorsqu’elle tourna la tête vers lui, Naruto ne retint plus ses larmes. Le sourire complice qu’ils échangèrent fit surgir un sentiment dont le blond n’arrivait pas à cerner.

Mais tout le monde ne partageait pas la même allégresse… Les ninjas de Kiri ne virent pas cette relation reconnue d’un très bon œil. Particulièrement Kumodashi qui se retint de ne pas tuer le Kazekage sur le champ. Qu’importe, son sort était désormais scellé. Il lui fallait juste un peu de patience avant que Sabaku no Gaara meure.

***


Un bruit de draps froissés et une attaque soudaine du froid réveilla Gaara, qui, depuis qu’il avait acquis un sommeil réparateur, s’était rendu compte qu’il faisait parti de ces dormeurs au sommeil léger. Il entrouvrit ses yeux pour voir Tsuki fouillant dans son armoire avant de quitter la pièce. La situation l’intrigua et chassa les derniers vestiges de son sommeil. Il se leva à son tour, se demandant s’il devait remettre son t-shirt, et conclut que son pantalon suffirait ; Tsuki l’avait déjà vu torse-nu après tout.

Silencieusement, il se glissa sur les traces de sa belle et utilisa son troisième œil pour observer ses mouvements. Il écarquilla les yeux quand il la vit : Tsuki était vêtue de la nuisette bleu-nuit, offerte par Kankurô, son autre pyjama à terre, et se regardait devant le miroir. Le vêtement moulait à la perfection les formes agréables de la brune qui ne tardèrent pas à émoustiller le désir de Gaara. Non, mais… quelle idée d’essayer cela à trois heures du matin ! Cela faisait à peine une heure qu’ils étaient rentrés du festival ! Non, vraiment, il ne comprenait pas ce qui était passé par la tête de la jeune fille, même si, parallèlement, cette vision ne lui déplaisait pas tant que ça…

Il rompit sa technique, et se plaça devant la porte. Tsuki arrêta de contempler sa bague de fiançailles en sursautant et ses joues s’empourpèrent subitement.

- Tu ne l’avais jamais essayée ?

Elle hocha la tête de droite à gauche la tête, visiblement incapable de parler.

- C’est bien l’heure pour le faire.

Tsuki rougit encore plus – aussi impressionnant que cela puisse paraitre vu le degré de rougeur précédent – en rentrant la tête dans ses épaules.

- Tu es belle, avoua Gaara, autant par pulsion que pour rassurer l’ambassadrice.

Il s’approcha de la demoiselle et lui caressa tendrement la joue. Elle leva son visage vers lui, ses yeux bleus voilés par la gêne.

- Vraiment très belle…

Un sourire timide naquit sur les lèvres de Tsuki, et elle se glissa dans ses bras. La poitrine de la brunette, à peine séparée par un tissu fin du torse-nu de Gaara, amplifia incroyablement l’envie du Kazekage, qui déglutit péniblement. Si cela continuait, il n’allait pas pouvoir se refuser à son désir bien longtemps, comme ça avait été le cas la dernière fois ; le réveil lui ayant sauvé la mise. Il allait la repousser doucement, mû par un moment de lucidité, quand la brune l’embrassa. Ce baiser emprunt de volupté chassa les miettes de raison qu’il restait au Kazekage. Il la prit gauchement dans ses bras, en raison du tremblement que le désir et la peur de ce qui allait se produire s’emparèrent de lui. La déposant doucement dans le lit, il se mit en califourchon sur elle, et pour ne pas lui laisser le temps de répondre, l’embrassa avec un désir, jusqu’à lors, jamais atteint. Avec impatience, il enleva la nuisette de Tsuki, soudainement beaucoup moins jolie que le corps de sa bien aimée. De cette même fougue pressante, il caressa la poitrine de sa compagne et sentit le frêle corps de celle-ci s’embraser davantage. Il caressa longuement chacune parcelle de peau nue de Tsuki, augmentant lentement leur envie commune. Quand il s’intéressa à son intimité, la jeune fille ne put retenir un gémissement de plaisir. Gaara se stoppa immédiatement, croyant avoir blessé sa belle, jusqu’à ce qu’il comprenne qu’il s’était trompé :

- Gaara…

Plongeant son regard turquoise dans les yeux bleus inondés de désir de Tsuki, il fut ému. Jamais encore, la jeune fille ne l’avait appelé par son seul prénom. C’était une marque d’amour, d’attachement considérable, et le Kazekage entrevit une autre raison que l’amour. Par ce mot, il eut l’impression que Tsuki s’offrait totalement à lui. Elle voulait que cette nuit soit la leur, il était persuadé. Alors il l’embrassa tendrement, caressant de nouveau avec fougue sa partenaire tout en essayant d’enlever son propre vêtement, en vain. Il utilisa le sable pour l’y aider, non pas par paresse, mais parce qu’il ne voulait pas se détacher un seul instant du corps de Tsuki. Quand ce fut fait, il colla son intimité à celle de la jeune fille qu’il n’avait cessé de cajoler pour la préparer. Aussitôt, il sentit les muscles de la brune se tendre, il la sentait stressée, paralysée de peur. Il décida alors de la combler d’une autre émotion pour la détendre.

- Je t’aime Tsuki, murmura-t-il avant de l’embrasser tendrement.

Les paupières ouvertes, il lut la surprise dans ses yeux bleus. Il trouvait qu’il n’y avait pas de meilleur moment pour prononcer ses mots, une première pour lui. Profitant de sa distraction, il unit leurs intimités, et la jeune fille poussa un cri douloureux, étouffé par leurs bouches mêlées. Il se répéta les conseils du livre sur les relations amoureuses qui lui avait été offert pour les exécuter, et rendre leur première fois parfaite. Il pensa avoir réussi quand Tsuki se cambra de plaisir après la danse effectuée par Gaara. Ce dernier atteignit lui aussi le même sommet, et se sentit soudainement épuisé quand son plaisir retomba.

Haletant tous deux des efforts qu’ils venaient de vivre, Tsuki resserra son étreinte sur la taille de Gaara. D’une voix enrouée de sanglots, la brune chuchota :

- Merci…
- Je t’ai fait si mal que ça ? s’inquiéta Gaara.

Elle hocha négativement la tête et l’embrassa doucement avant de dire dans un souffle :

- Je suis si heureuse.
- Moi aussi, confit-il, après le baiser, en collant son front au sien.

***


« - Mes félicitations Tsuki-san.

Surprise d’entendre son nom, Tsuki s’était retournée vers le jeune homme qui l’avait interpellée.

- Merci, Kumodashi-dono. Je vous accorde votre danse ?
- Je ne vous cache pas que j’étais venu pour cela, sourit-il, l’œil malicieux.

Avec un sourire éblouissant, Tsuki tendit sa main que Kumodashi prit avec douceur. D’une légère traction, il la tira à lui et les deux jeunes gens entamèrent une danse.

- J’ai pu constater que vous étiez très demandée : l’ambassadeur de Konoha, Ukamaki-san, le frère du Kazekage et ces fiançailles.
- Les danses sont sûrement une manière de nous féliciter car Gaara-kun est très demandé aussi.
- Effectivement. D’ailleurs, il me regarde de travers, je crois que votre fiancé est jaloux.

Quand Tsuki se pencha pour voir la silhouette de Gaara que le corps de Kumodashi dissimulait, après une rotation de sa part, le ninja de Kiri se retint d’exprimer un sourire carnassier. Qu’il ennuie le Kazekage lui plaisait fortement.

- Oh ! Je voulais vous demander depuis quand vous étudiez la médecine ? interrogea la jeune fille en se redressant pour changer de sujet.
- Depuis mes huit ans je crois.
- Comme moi ! Vous avez eu un professeur particulier ?
- Non, j’ai appris seul.
- Vraiment ?!
- Oui, mon oncle ne me destinait pas au ninjutsu médical. Il considère mon apprentissage comme un passe-temps qu’il tolère si cela n’entrave pas ses projets me concernant.
- Je constate que c’est difficile d’être de l’entourage familial d’un Kage, murmura Tsuki en pensant également à Gaara et sa fratrie.
- C’est une pression en plus, mais tout enfant destiné ou qui se destine à la vie de shinobi mène une vie difficile. Vous avez du souffrir vous aussi, non ?
- « Je suis particulière aussi, pensa l’ambassadrice ». C’est vrai. Mes parents adoptifs ont été assassinés et je dois ma survie qu’à un hasard bien placé.
-« Voilà une vérité en moins à lui dire : elle n’ignore rien de son adoption. Mais jusqu’à quel point ? se demanda l’ambassadeur de Kiri. » Quoi donc ?
- Un ninja qui passait par là m’a sauvée et m’a entrainée de temps à autre. Ma tutrice s’est chargée de mon apprentissage dans la médecine tout en restaurant mon mental abimé par ce traumatisme.
- Et vous voilà ambassadrice de Konoha aux connaissances médicales si florissantes que le Kazekage vous laisse carte blanche pour améliorer son système sanitaire, en plus de vous offrir une belle place dans sa vie.
- J’avoue, je suis chanceuse, rougit Tsuki.
- Et douée. Mon oncle sera impressionné de parler avec une telle diplomate. Quand prévoyez-vous de venir ?
- Prochainement, je l’espère. Je dois d’abord parler à l’Hokage.
- D’accord. Je vous attendrai alors, comme ça, nous ferons la route ensemble.
- Avec plaisir ! »

- Tu ne dors pas Kumodashi ?
- Toi non plus apparemment.

L’homme aux yeux vairons souleva ses paupières et constata que l’aube naissante inondait petit à petite de lumière orangée l’appartement dans lequel ils logeaient.

- Tu sais bien que je ne dors pas beaucoup, et avec ce climat désertique, je dors encore moins, gronda Akemi.
- Je vais abréger tes souffrances alors…
- Utilise ta technique contre moi et je t’éclate.
- Dis-donc ! Tu es encore de plus mauvaise humeur que d’habitude ! Le manque de sommeil, j’imagine... En fait, j’allais te proposer de nous devancer, et d’aller à Kiri informer mon oncle de la situation.
- J’aime cette idée. Je partirai aujourd’hui, et toi ?
- Je te comprends, la brume me manque aussi. Ici, je me sens découvert, et cette chaleur m’est insupportable. Pour répondre à ta question, je dois aller à la frontière est du pays du feu. Là-bas, Tsuki me rejoindra.
- J’ai toujours trouvé ta technique limitée. Tu ne peux même pas l’utiliser sur toi pour te soulager de ce climat. Je partirai en même temps que toi puisque nous avons une même partie d’itinéraire.
- Je dois d’abord faire une ébauche de contrat d’alliance entre Kiri et Suna. Ca laissera le temps qu’il faut à Tsuki pour en faire de même avec son Hokage.
- Je reconnais ce ton que tu emploies en prononçant le nom de « Tsuki ». Bien qu’elle soit ta plus jeune sœur et qu’elle ressemble à Asahi, tu ne dois pas t’attacher à elle. Tu sais qu’une fois entre les mains de Mizukage-sama, elle mourra. Il va extraire son Bijû.
- Sauf si elle se plie à sa volonté.
- Si elle fait ça, je vais lui mener la vie dure. Une fille qui trahit son village d’adoption et son fiancé est une moins que rien.
- Au fond, tu es un sentimentaliste, Akemi-kun.
- Cause toujours. Au fait, je pars sans toi. Hors de question que j’attende que tu termines tes paperasses.
- Et égoïste par-dessus le marché !
- La ferme, Kumodashi.
- Non plutôt impatient.
- …

***


Gaara, les yeux fermés, laissait l’eau tiède de la douche éliminer la sueur, derniers restes de la nuit merveilleuse qu’il venait de passer. Non qu’il voulait à tout prix se débarrasser de cette couche collante et malodorante qui recouvrait son épiderme, mais sa nouvelle fraicheur serait agréable pour la jeune fille qui dormait encore dans son lit.
Le seul fait de penser à sa promisse et à la délicieuse nuit qu’ils venaient de passer, il sentit son cœur chavirer. Depuis son combat contre Naruto, il savait qu’aimer était merveilleux, et rêvait de pouvoir être aimé à son tour, mais il était loin d’imaginer que l’amour pouvait rendre aussi heureux, car oui, il était complètement heureux. Il y a quelques temps encore, embrasser une fille semblait être un rêve qui se réaliserait dans un avenir lointain. Et puis Tsuki lui avait déclaré son amour, et après une hésitation qui ne devait son existence que par crainte que son idéal de l’amour s’éclate face à la réalité, il avait compris qu’il était amoureux d’elle. Peut-être même depuis plus longtemps qu’il ne l’imaginait, mais il n’arrivait pas bien à répondre à cette question, tant ses sentiments pour l’ambassadrice avait évolué naturellement. Des fiançailles qu’il n’avait même pas espéré avant trente ans, tant son sens relationnel était précaire, et puis cette nuit… Découvrir cette forme d’amour avec Tsuki était ce qui pouvait lui arriver de mieux. Elle était compréhensive de sa maladresse, et surtout, elle lui faisait confiance. Bien qu’il l’ait sentie nerveuse, elle s’était donnée à lui sans hésitation, et la voir s’abandonner aux sensations de plaisir qu’il lui offrait était un spectacle qu’il n’aurait jamais pensé apprécier à ce point. Il ne l’avait jamais vu aussi belle que cette nuit. Particulièrement lorsqu’elle avait rougi de gêne quand il la déshabillait. A cette pensée, chaque parcelle de sa peau mourrait d’envie de réitérer l’expérience. Il soupira et s’empressa de se sécher et de se vêtir avant de filer dans la cuisine préparer le petit déjeuner qu’il apporta de suite dans la chambre. En contemplant les jambes nues de Tsuki qui dormait toujours, il manqua de renverser son plateau. Il le déposa sur le bureau avant de rejoindre sa douce moitié. Il ne fallut que quelques minutes à cette dernière pour ouvrir les yeux encore emprunts de sommeil et d’humer l’air.

- Ca sent le thé, dit-elle d’une voix éraillée.
- J’en ai préparé.
- Quelle bonne idée…

Alors qu’il s’attendait à ce qu’elle se lève, elle se colla contre lui, et passa ses mains chaudes sous son t-shirt. Ses mouvements firent glisser légèrement le drap, dévoilant certaines formes anatomiques de la jeune fille qui réveillèrent d’autant plus celles Gaara. Le Kazekage déglutit péniblement quand sa belle embrassa tendrement ses lèvres.

- Ca… va refroidir… le petit déjeuner, rappela Gaara en commençant à sentir sa lucidité disparaitre.
- Hum… j’ai faim d’autre chose, avoua Tsuki en mordillant doucement le nez de Gaara avant d’embrasser de nouveau ses lèvres.

Le jeune homme ne résista pas et répondit avec plus de volupté, prêt à combler sa promisse une deuxième fois.

***


Un adolescent, plus jeune que son interlocuteur, se leva de son siège de bureau, sa toge de Kage mouvant au rythme de ses gestes naturellement étudiés. S’il était petit et de carrure frêle, ses pupilles rubis étaient emprunts de férocité, ce qui était d’autant plus marqué par la cicatrice traversant un de ses yeux. Ses cheveux blonds platine bougèrent grâce à une brise entrée par une des fenêtres ouvertes.

- Tu as bien fait de me faire parvenir l’avancement de ta mission, Akemi.
- En réalité, Mizukage-sama, c’est Kumodashi qui m’envoie. Je n’aurais pas songé à prendre de l’avance sinon.
- Soit. Je veux maintenant que tu partes à la rencontre de notre proie. Quand le moment sera venu, tu la captureras et la ramèneras au village.
- Je ne vois pas l’utilité. Kumodashi peut très bien s’en charger seul.
- Je ne préfère prendre aucun risque. Cette fois, la Jinchuuriki de Kiri ne nous échappera pas. Et puis… il sera amusant de voir lequel de nos deux armes est la meilleure…
- Il en sera fait selon vos ordres, conclut le jeune homme avec un sourire entendu.

Après une inclinaison de la tête, Akemi décolla ses genoux du sol pour se remettre sur ses pieds et repartit sans dire un mot. Il arpenta un long couloir pour sortir du bâtiment administratif quand une fille, bras croisés contre sa poitrine, l’attendit au bout de celui-ci. Il s’arrêta devant elle, la dépassant au moins de deux bonnes têtes. Elle leva ses yeux azurs vers les siens, ses cheveux châtains suivant le mouvement de sa tête. Même s’il n’en montra rien, le jeune homme aux yeux violets trouvait la ressemblance saisissante.

- Asahi-chan.
- C’est vrai que la Jinchuuriki de Kiri a été localisée ?
- Et elle sera bientôt là.
- Elle ne restera pas à Kiri très longtemps de toute façon. Pas vivante en tout cas.
- Te sens-tu prête à porter le Bijû Gobi ?
- Evidemment, lâcha-t-elle avec arrogance avant de tourner les talons.
- Tsuki.
- Quoi ?
- C’est le nom de ta sœur jumelle.
- Je me moque de savoir son prénom.

Elle quitta le champ de vision d’Akemi qui la suivit jusqu’au bout avant de se remettre en marche quelques secondes après. Il n’était pas sûr qu’Asahi supporte de voir mourir Tsuki. Ne disait-on pas que les jumeaux possédaient un lien qui dépassant l’entendement ? Cela était-il vrai quand des jumelles ne s’étaient jamais vues ?
Le jeune homme n’éprouvait aucune pitié pour le destin de Tsuki, pas même pour l’éventuel bouleversement que pourrait subir Kumodashi en perdant une de ses sœurs. Mais qu’Asahi en souffre, il ne pouvait le tolérer…

Notes d’auteur :
- Pas mal d'éléments romantiques qui ont dû plaire aux plus fleurs bleues ! Je dois avouer que la relation Tsuki et Gaara a évolué très vite : fiançailles, lemon... mais je trouvais ennuyant de m'attarder sur les huit mois d'avant.
- Les commentaires au chapitre 32 ont été très rares, et ce sur tous les sites où je publie. Est-ce que le chapitre était si mauvais que ça ?
- Les plans de Kiri se dévoilent très lentement, peut-être trop aux goûts certain(e)s, mais il faut que ça reste logique pour le scénario (je pense à l'établissement de l'alliance qu'ils veulent faire avec Suna et Konoha)
- Asahi veut dire "soleil levant".

NOTE IMPORTANTE :
J'ai pas mal de soucis concernant cette fanfiction ces derniers temps... En effet, je n'avais pas prévu la Quatrième Grande Guerre Shinobi (WTF ?!), une perspective scénaristique qui est à l'opposée de mes propres plans scénaristiques (et c'est peu de le dire !)
Ceci dit, je ne peux les ignorer car cela serait contraire à mon idée de base : respecter le manga. Sans compter des opportunités plutôt alléchantes que cela m'offre si je travaille bien dessus.

Mais il y a aussi des incohérences qui apparaissent et qui me font dresser les cheveux sur la tête. Voyez par exemple le Yondaime Mizukage ! Il est normalement mort alors qu'il est toujours vivant dans ma fanfiction. Il est père dans mon histoire alors qu'il doit à peine être adolescent dans le manga (corrigé dans ce chapitre cela dit), le Jinchûriki de Gobi du manga n'a rien de ressemblant à ma petite Tsuki, et le démon à cinq queue est actuellement entre les mains de l'Akatuski. Bref, plein de détails comme ça... Mon handicap vient du fait que je ne suis que l'anime. Un choix qui est de ma responsabilité, certes, mais cela ne m'empêche pas d'être frustrée.

Quoiqu'il en soit, je n'arrêterai pas ma fanfiction pour autant, soyez rassurés. Je vais la poursuivre mais l'écriture va peut-être devenir plus longue. Je vous prie de m'excuser d'avance...




J'ai manqué de place au commentaire de début, mais je remercie également tous ceux et toutes celles qui lisent sans manifester leur présence.



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