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Fiction: La vie de Sabaku No Gaara

Certains diront que c’est le destin qui les amené à se rencontrer. D’autres un coup du hasard. Mais tous seront d’accord pour dire que leurs vies ont été jalonnées d’obstacles. Ainsi le jeune Gaara découvrira la cruauté du monde dans toute sa splendeur alors qu’il connaitra le bonheur avec une petite fille nommée Tsuki. Bonheur rapidement volé par des adultes impitoyables. Ils vont devoir se perdre pour mieux s’aimer. Malgré les pronostics sombres de l’adversité, ils vont se retrouver.
Classé: -12D | Spoil | Général / Romance | Mots: 132969 | Comments: 393 | Favs: 232
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Sanephar (Féminin), le 16/10/2010
Merci à ces nouveaux commentateurs(trices) : Sanga, lkoimp, dark angel 3 et Seshiiru.
J'espère revoir les anciens également !
En attendant, bonne lecture sur ce nouveau chapitre, qui, je pense fera plaisir à beaucoup d'entre vous... Allez, je ne vous en dis pas plus, lisez ^^




Chapitre 31: Une histoire qui se met en place



Tsuki part à Konoha avec son élève pour régler ses propres conflits intérieurs,

et mettre de la distance elle et le Kazkage.

Alors que la jeune fille demande des conseils à Naruto, tout en lui avouant sa nature,

Gaara procède de la même manière avec sa famille pour éclaircir ses sentiments…


La vie de Sabaku no Gaara

Chapitre 31 : Une histoire qui se met en place



Tsuki était rentrée à Suna depuis deux jours et vivait dans l’appréhension permanente, ce qu’elle jugeait comme totalement ridicule, mais c’était plus forte qu’elle. Rien qu’à l’idée de sortir de son appartement, ou d’entendre frapper à sa porte de son lieu de vie obligeait son rythme cardiaque à s’accélérer. Tout cela parce que les chances de rencontrer Gaara s’étaient décuplées à son retour dans le village du sable. A croire que les belles paroles dites à Naruto avaient perdues tout leur sens ! Bien sûr qu’elle accepterait Gaara même si ses sentiments pour elle n’étaient pas partagés. N’empêche qu’elle avait la trouille de sa réponse. Le fait qu’il n'ait pas cherché à la revoir la confortait dans une attitude négative grandissante. Ah… pourquoi c’était compliqué et fatiguant d’être amoureux ?

Quelques coups à la porte, et le cœur de Tsuki s’emballa comme beaucoup de fois ces derniers temps. Un sursaut après, et les jambes tremblantes, elle prit la direction de la porte. Elle fut soulagée dans un premier temps de voir Kankurô sur son palier, mais une pointe de déception ne tarda pas à naitre. Histoire de s’extérioriser, elle décida de faire porter le chapeau à son visiteur.

- C’est quoi ce regard noir ? l’accosta-t-il en entrant sans y avoir été invité.
- Tu ne devines pas ? rétorqua l’ambassadrice d’un ton grinçant.
- Gaara ?
- Tu m’épates là. J’aurais pensé que tu jouerais à chat.
- Ca m’a traversé l’esprit, pour être franc, mais je me suis dit que ça ne serait pas une bonne idée.
- Comme tu es perspicace, ironisa la brune.
- Tu tiens vraiment à me mettre à dos ? Gaara ça ne te suffit pas ? Franchement, Tsuki, tu as dépassé l’âge de la rancune. Je ne t’ai jamais caché que si tu ne faisais rien, c’est moi qui parlerais de tes sentiments à Gaara. Et en plus, je ne lui ai rien dit.
- Et tu t’attends à ce que je sois reconnaissante de ta générosité ?
- N’allons pas jusque là, ronronna le marionnettiste. Non, simplement que tu m’écoutes : Gaara est perturbé, voilà pourquoi il ne passe pas. De mon point de vue, il est amoureux de toi, car je ne l’avais jamais vu comme ça. Tu occupes toutes ses pensées, ce qui n’est pas forcément pratique car il est parfois un peu distrait dans son travail… Tu m’écoutes ?
- Oui, oui…
- T’en as pas l’air !
- Ce que tu m’annonces là est assez…
- Je vois. Bref, je ne suis pas sûr qu’il osera faire le premier pas, tu devrais peut-être l’aider.
- Comment ?
- Va le voir.
- Et puis quoi encore ?! Je lui ai déjà dit mes sentiments ! A lui de venir me trouver pour me donner une réponse ! C’est pas compliqué à la fin !!
- Tu sais bien que pour lui, ça l’est.

Tsuki bougonna. En réalité, elle comprenait parfaitement ce que lui disait Kankurô. Il faut croire qu’elle possédait un petit côté de mauvaise foi en elle car elle acceptait durement de faire des efforts, d’autant plus quand ils sont suggérés par celui qui était responsable de cette pagaille. Et pourtant, il fallait bien qu’elle mette de côté sa mauvaise attitude, sinon cela mènerait à une impasse. Histoire de bien achever sa décision, le marionnettiste lui apporta le coup de grâce :

- Il avait l’air déçu que tu aies envoyé Kaoru te remplacer pour ton rapport… Sans compter qu’il ne pouvait remettre en cause le prétexte de : « apprendre à mon élève à faire un rapport ». D’ailleurs, le mioche s’en ait mal sorti ! Qu’est-ce que son rapport était long et fastidieux. Inutile au possible !!
- C’est bon, j’ai compris, je lui ferais porter un message pour l’inviter ce soir à souper !
- Cool ! Je lui apporte si tu veux.

L’ambassadrice lui jeta un regard noir, mais ne fit aucun commentaire, se contentant de s’installer à sa table et de prendre papier et stylo pour écrire le fameux mot. Sans gêne, Kankurô la suivit et en profita pour zieuter la pochette de documents ouvert sur le meuble. Quand Tsuki acheva la missive et constata l’indiscrétion de son compagnon, elle gronda :

- Tu connais le secret médical ?!
- C’est l’équipe de Kiri ?
- T’es sourd ou quoi ?
- Oh ça va ! Je suis conseiller, je te rappelle, pas le petit ninja de bas étage qui ignore tout de cette histoire.
- Alors là, je m’en moque, ça reste mes patients et tu n’as pas à fourrer ton nez dans leurs dossiers médicaux !
- Excuse-moi, très chère, ma curiosité n’a pu s’empêcher de vous importuner, j’en implore votre pardon, psalmodia le jeune homme avant d’arrêter de jouer la comédie de suite après : ce sont tes patients ?
- Tu n’es pas croyable ! répliqua la jeune fille mi-énervée, mi-amusée. Pour répondre à ta question : oui.
- Je suis étonné. Pourquoi ils te les ont fourgués ?
- Ils se sont dit qu’un ninja étranger permettrait de calmer la tempête.
- Qu’est-ce que tu entends par là ?
- Que le cas de la blessée est important et incompatible aux besoins de ces coéquipiers.
- C’est-à-dire ?
- Qu’ils veulent rentrer et que le voyage la tuerait à coup sûr, si elle ne trépasse pas avant.
- Chouette… Suna préfère se couvrir en envoyant un ninja-médecin de Konoha pour éviter la bavure de l’hypothétique mort de la kunoichi de Kiri. J’ai du mal à croire que Gaara ait laissé passer ça.
- Tu vois toujours négatif !
- Et c’est toi qui me dis ça ? coupa-t-il.
- Déjà, les meilleurs médecins de Suna sont sur cette affaire. Nous sommes quatre à épiloguer sur divers traitements, donc, je ne serais pas la seule mise en cause si la patiente venait à mourir. Je suis là parce que je suis un élément important, et parce que la diplomatie est mon point fort pour faire le lien entre le corps médical et l’entourage de la patiente. Content ?
- Moyennement. Si elle meurt, ils te verront comme responsable quand même.
- Si tu tiens à m’aider, assure mes arrières au lieu de me perturber !
- Compte sur moi, et maintenant, j’ai une double raison pour voir Gaara.

Il n’attendit pas la réponse de la demoiselle pour attraper le mot qu’elle tenait toujours dans sa main, et de se sauver sans demander son reste. Tsuki pesta quelques minutes après que la porte fut claquée, et se remit à son étude, encore plus déconcentrée qu’auparavant.

***


- Un Kazekage ne se déplace pas ! s’exclama un conseiller à la fin de la réunion, lorsque que Gaara avait annoncé sa prochaine visite à l’hôpital pour rencontrer en personne l’équipe de Kiri.

Ledit Kazekage se tourna vers l’homme en toge pour planter son regard glacial dans celui de son interlocuteur. Une seconde après, ce dernier baissa la tête et poursuivit l’explication de son outrage :

- Ca serait leur accorder trop d’honneur, ça serait nous rabaisser aussi. En dehors des autres Kage, vous n’avez pas à vous déplacer, ce sont les autres qui viennent à vous.
- Je suis différents des autres Kazekage, se contenta de répondre Gaara en se levant et quittant la pièce.

Il eut bien envie d’ajouter un «vous le savez bien», mais il avait fait suffisamment de vagues comme ça. Il laissait à Kankurô le soin d’expliquer son point de vue. Bien sûr, son titre lui conférait un statut si privilégié, qu’il était donné aux autres de venir à sa rencontre. Mais il y avait des exceptions : ses homologues, bien entendu, parfois les ambassadeurs, et cette équipe de Kiri. Premièrement, parce que les trois ninjas de Kiri étaient dans une position de faiblesse. La kunoichi était gravement blessée, un de ses coéquipiers affaibli par les soins qu’il avait dû prodiguer, et le dernier n’était pas un ninja très respectueux et diplomate de ce que lui avait affirmé son ainé. Entre être irrespectueux de ne pas venir se présenter, et très irrespectueux en tenant des propos indélicats au chef du village du sable, autant choisir le moindre mal. Deuxièmement, il y avait parmi cette équipe, le fils ainé du Mizukage. Aussi, Gaara décida d’aller en personne rencontrer le trio de ninjas. Parallèlement, c’était l’unique solution pour sauver Tsuki d’une situation diplomatique délicate. En effet, le Kazekage n’avait pas du tout songé à ce que son amie puisse subir les foudres de Kiri, si la kunoichi du village de la brume venait à trépasser, car elle était le médecin en chef chargée des soins. Ainsi, il tenait lui-même à annoncer une nouvelle difficile à l’équipe, et leur rappeler que Tsuki travaillait sous ses ordres à l’hôpital.

Il toqua à la porte de la chambre de l’hôpital, peu étonné d’avoir si vite marché tant il était absorbé par ses méditations intérieures. Un homme à la carrure légèrement au-dessus de la norme, et aux cheveux noirs lui ouvrit la porte. Une lueur de surprise passa dans ses yeux améthyste, transformant son regard furieux en perplexité. Il s’écarta sans autre forme de procès, et le second ninja ne cacha pas sa surprise quant à lui :

- Kazekage-sama ?! Pardonnez-nous de ne pas être venu nous présenter, mais nous étions très fatigués, s’expliqua immédiatement le jeune homme aux yeux vairons en se redressant brusquement de son fauteuil coquille.
- Je le comprends. C’est pour ça que je suis venu directement : pour vous éviter de vous épuiser davantage.

Un sourire à la fois reconnaissant et soulagé prit place sur le visage blafard du shinobi. Gaara se demanda qui pouvait être le fils du Mizukage. Il fut bien tenté de penser que c’était l’homme aux yeux violets, mais il serait peu judicieux de faire des conclusions hâtives.

- J’ai assigné les meilleurs médecins aux soins de votre coéquipière, dont le médecin-chef n’est d’autres que Anazawa Tsuki, l’ambassadrice de Konoha.
- L’ambassadrice de Konoha ?! répéta avec surprise le jeune homme aux yeux vairons.
- C’est une excellente médecin. Elle a beaucoup apporté à notre état sanitaire, et j’ai jugé judicieux qu’elle s’occupe de votre coéquipière. A ce sujet, j’ai eu le premier rapport préliminaire de l’équipe soignante. Votre camarade est très mal en point.
- Nous avions remarqué, répliqua d’un ton cynique l’homme au teint mat.
- Elle est dans un état critique qui ne permet pas de la ramener dans votre village, poursuivit Gaara sans prêter attention à la remarque précédente.
- C’est très ennuyeux… constata l’autre shinobi plus poli. Nous aimerions bien rentrer avec elle.
- C’est votre choix. Je vous informe simplement des risques d’un tel voyage.
- Si c’est pour sa survie, il vaut mieux qu’elle reste ici, alors, conclut l’homme près du fauteuil, non sans jeter une œillade à son coéquipier qui hocha la tête avec approbation.
- En revanche, il est de votre droit d’intégrer un de vos médecins à l’équipe soignante actuelle, informa Gaara.
- C’est une proposition qui me plait. Si nos autorités supérieures sont d’accord, je me joindrais à vos médecins. Nous repartirons pour Kiri dès que nous serons remis.
- Bien. Je vous donnerai une missive avec un compte rendu complet de la situation.
- Vous doutez de notre parole ? s’enquit froidement l’homme aux cheveux noirs.
- Oui, répondit franchement le jeune Kazekage, mais c’était également pour vous transférer les données médicales, si vous tenez à les analyser.
- Merci beaucoup, gratifia le plus respectueux des hommes. Nous passerons prochainement vous voir pour vous annoncer notre départ et prendre votre missive.
- Dans ce cas, je n’ai plus rien à ajouter.

Avec un signe de tête en guise de salutation, Gaara repartit dans son bâtiment administratif, légèrement déçu de ne pas avoir obtenu la présentation des ninjas. Ainsi, il devra attendre pour connaitre l’identité du fils du Mizukage. En même temps, pourquoi l’identité de ce dernier n’était connue de personnes, pas même de ses services de renseignements ? Une énigme qui déplaisait fortement à Gaara…

***


Tsuki avait été appelée à l’hôpital d’urgence, délaissant sa relecture sur les résultats des derniers examens médicaux de la jeune kunoichi de Kiri. Elle se dit que ce n’était pas plus mal, elle en profiterait pour avoir un premier contact avec sa patiente et l’entourage de cette dernière. Devant passer à la blanchisserie pour apporter sa tenue souillée de germes suite à une opération difficile, elle arpentait une succession de couloirs quand elle heurta un individu à l’embouchure d’une intersection. Surprise, elle recula en arrière et chuta. Elle se massait le front quand elle vit une main tendue dans son champ de vision. Ses yeux se levèrent et croisèrent ceux de son vis-à-vis avant qu’elle se perdit dans la contemplation de ces derniers. Le jeune homme avait un œil vert et l’autre bleu qui la scrutait avec inquiétude. Elle ramassa l’uniforme, qu’elle avait lâché dans sa chute d’une main et tendit l’autre pour prendre celle de l’inconnu.

- Excusez-moi. Je ne regardais pas devant moi, commença par dire Tsuki.
- Je m’excuse également, je ne faisais pas plus attention.

Elle le dévisagea plus attentivement. Il avait des cheveux châtains en bataille et semblait plus âgé qu’elle. Ce fut seulement à ce moment là qu’elle remarqua qu’il n’était pas de Suna mais…

- Je m’appelle Niwa Kumodashi, shinobi de Kiri. Enchanté.
- De même ! Je m’appelle Anazawa Tsuki, ambassadrice de Konoha.
- Alors vous êtes la médecin chargée de notre coéquipière ?
- C’est une drôle de coïncidence car j’allais justement vous voir !
- En effet, vous nous accompagnée jusqu’à la chambre ?
- Euh, non, je reviendrais vous voir dans quelques minutes, le temps de déposer ma tenue à la blanchisserie.

Ils se regardèrent encore un moment et Tsuki ne savait pas pourquoi elle ressentait une émotion dont elle ne parvenait pas à donner de nom. Le dénommé Kumodashi lui sourit en hochant la tête, contrairement à son coéquipier qui la fixait étrangement, puis ils se séparèrent. La brune se pressa de se débarrasser de sa charge et de filer voir sa patiente. Ce fut Kumodashi qui lui ouvrit en lui souriant avec gentillesse. Très professionnelle, Tsuki expliqua la conclusion de l’équipe soignante :

- Votre amie est dans un profond coma. Elle ne réagit à aucun stimulis douloureux et est dans l’incapacité à communiquer. Pour l’heure, il nous est impossible de dire quand elle se réveillera, mais pour être franche, nous ne pourrons sûrement pas répondre à cette question. Le réveil est très aléatoire…
- Elle est à quel stade du coma ?
- Ca dépend de la grille d’évaluation que vous utilisez.
- Celui de Kiri avec quatre stades.
- Je le connais. Elle est au stade 3 d’après cette grille.
- Y’a des chances qu’elle aille jusqu’au stade 4 ?
- Et si vous m’expliquez cette grille ? demanda un homme adossé au mur en dévisageant froidement l’ambassadrice qui en eut des frissons.
- Anazawa Tsuki, je vous présente mon impoli coéquipier Izosaki Akemi.
- Enchantée, répondit poliment la jeune fille. Dans le monde, il existe plusieurs évaluations de l’état de conscience et de vigilance, dont la grille de Kiri qui mesure le sommeil profond en quatre stades. Le dernier étant la mort cérébrale.
- Elle irait jusque là ?
- « Bizarre, ils n’ont jamais nommé leur coéquipière pour le moment… pensa Tsuki. » C’est difficile à dire… J’ai bien peur que seul le temps nous apporte la réponse.
- Alors cette équipe de médecins ne sert pas à grand-chose ?
- Si… pour diagnostiquer un coma, il faut faire des analyses, et connaitre la raison d’un tel traumatisme, répliqua Tsuki, assez décontenancée par l’attitude du ninja.
- La raison est évidente.
- Dans ce cas-ci, oui, mais pas toujours. Et puis il vaut mieux être sûr avant de donner un diagnostic. Je tiens à vous rappeler que votre amie a des blessures importantes autres que le coma.
- Ce n’est pas mon amie, rectifia Akemi d’un ton glacial.

Tsuki détourna la tête après quelques secondes pour échapper à l’emprise du regard d’Akemi. Cet homme la mettait mal à l’aise, et il ressemblait drôlement à Gaara au niveau de son ancien comportement, en fait. Cette comparaison ne fit qu’accentuer son malaise mais heureusement, Kumodashi ne fit pas durer ce silence pesant longtemps.

- Il se peut qu’un ninja de Kiri vienne s’intégrer à votre équipe de soignant.
- Ah bon ?
- Vous l’ignorez ? C’est la décision du Kazekage. Si le Mizukage est d’accord, ça sera fait.
- C’est peut-être une décision récente, car je n’ai pas vu le Kazekage aujourd’hui.

Tsuki s’abstint de dire qu’elle ne l’avait pas vu depuis un moment, mais Kankurô se débrouillait très bien pour lui faire parvenir les nouvelles importantes. Hormis celle-ci, et comme par hasard, elle en avait besoin maintenant. Toute fois, elle ne s’en sortait pas mal, elle qui n’était pas spécialement une as du mensonge. Histoire de ne pas s’empêtrer plus profondément dans la mensongerie, elle revient sur les données médicales concernant sa patiente. Seul Kumodashi discuta avec elle et la jeune fille fut étonnée qu’il en sache autant, car elle employait des termes médicaux assez poussés, et son interlocuteur ne semblait par éprouver des difficultés à suivre la conversation. Elle ne chercha pas à comprendre et prit congé quand elle put. Cette histoire avec le village de Kiri était loin d’être terminée.

***


Debout en face du bâtiment voisin à l’immeuble de Tsuki, Gaara l’avait observée toute la soirée. Mais quand il s’agissait de descendre pour aller manger avec elle comme c’était prévu, il n’arrivait plus à bouger. Faisant fi de sa peur, il descendit de son perchoir et se dirigea vers le bâtiment où l’ambassadrice logeait. Il se retrouva paralysé devant la porte en bois de son amie, incapable de lever un de ses bras pour toquer. Finalement, il rebroussa chemin en jurant intérieurement de son manque de courage.

Il passa une bonne partie de sa soirée à écrire sur un papier les mots les plus appropriés pour lui dire qu’il l’aimait. Il avait analysé toutes les manières de dire de son répertoire et s’étira une fois qu’il avait trouvé la bonne. Ensuite, il se leva pour vider sa poubelle pleine de feuilles froissées et s’installa de nouveau devant sa table pour apprendre par cœur les quelques phrases écrites. Cette étape achevée, il se leva pour aller dormir quelques heures avant de retourner à sa tâche de Kazekage. Il espérait ne pas trop penser, quand il travaillerait, au lendemain soir où il irait avouer ses sentiments envers la jeune fille qui a conquis son cœur. Le plus dur pour lui serait de tomber sur elle, sachant qu’il ne l’avait pas vue depuis plusieurs semaines ces derniers temps. Il ne savait pas comment se comporter si cela devait se produire. Peut-être devait-il rester naturel ? Finalement, il aviserait quand la situation se présenterait.

***


Tsuki s’éveilla péniblement quand elle entendit des coups sur sa porte. Elle se frotta les yeux et les dirigea vers la pendule accrochée à un mur qui affichait minuit. Etirant son corps encore endormi avant de se lever, elle se demanda comment elle avait pu s’endormir sur son canapé. Lorsqu’elle se leva pour ouvrir la porte et qu’elle entendit le livre posé sur ses cuisses tomber à terre, elle comprit pourquoi et sourit. Elle passa rapidement une main dans ses cheveux relevés en chignon pour remettre en place quelques mèches rebelles avant d’ouvrir la porte.
Que ne fut pas sa surprise de voir Gaara sur le seuil de celle-ci. Elle rougit instantanément en pensant à sa tenue froissée à cause de sa sieste, ses yeux encore rougis par la fatigue… Mais quelle idée aussi de passer si tard le soir ?
Tout en baissant son regard, elle l’invita à entrer. Avec le lapin qu’il lui avait posé la veille, elle ne s’attendait pas à le revoir de sitôt. Elle prit son courage à deux mains et lui demanda ce qu’il voulait. Debout en face d’elle au milieu du séjour, Gaara la fixait et commença à ouvrir la bouche :

- Je…
- Oui ? encouragea la jeune fille, elle aussi en manque de mot.

Il ouvrit la bouche puis la referma et répéta ce geste deux fois. Voyant que son ami n’arrivait pas à aligner une phrase, elle dit qu’elle allait préparer le thé pendant qu’il réfléchissait à ce qu’il voulait lui dire.
Elle n’eut pas le temps de faire un pas qu’on la tira par la taille. Elle se retrouva enlacée par le Kazekage la seconde suivante. Elle rougit violemment en constatant qu’elle avait posé par réflexe ses deux mains sur le torse du rouquin, et que leurs deux visages se trouvaient à quelques centimètres l’un de l’autre désormais.

- Gaa- !?

Elle n’eut pas finit d’interpeller Gaara que les lèvres de ce dernier se collèrent contre les siennes. Les yeux écarquillés, elle les ferma doucement et savoura son premier baiser. Comme beaucoup de monde, elle l’avait imaginé doux, très timide. Elle ne s’était pas attendue à ce qu’il soit brusque et maladroit. Et pourtant, pour rien au monde elle ne voudrait qu’il soit autrement. Elle passa timidement ses mains derrière le cou de celui qu’elle aimé. Quelques secondes plus tard, ils se séparèrent et se dévisagèrent, à bout de souffle.

- C’est … euh… commença Tsuki pour qui ce silence devenait gênant.
- Est-ce que tu veux devenir ma petite amie ?

Elle ferma les yeux et ceux de Gaara s’écarquillèrent quand il vit deux larmes glisser le long de ses joues rosies. Alors qu’il se demandait s’il avait dit quelque chose qui ne fallait pas, elle enleva ses bras autour de la nuque du Kazekage et enfuit son visage dans son cou en enlaçant sa taille. Après quelques secondes d’adaptation, il se détendit et s’habitua à sentir le souffle chaud de l’ambassadrice.

- Je suis si heureuse…. murmura-t-elle.
- Moi aussi, avoua Gaara tandis qu’il resserra son étreinte.

Ils restèrent quelques minutes enlacés, savourant leur bonheur, avant que le ventre du Kazekage ne se mette à grogner. Il soupira intérieurement en se disant qu’il aurait mieux fait de manger avant de la voir. La jeune fille se détacha de lui et alla dans la cuisine. Il l’observa ouvrir un placard et revenir vers lui un tupéroir à la main. Elle l’ouvrit et il vit des cookies. Ils s’installèrent l’un contre l’autre un moment pour manger les gourmets, et passèrent la nuit ensemble. L’une à dormir paisiblement, l’autre à la contempler, elle et son nouveau bonheur.

***


Quelques jours s’étaient écoulés depuis son premier baiser, et rien n’avait changé dans le quotidien de Gaara, hormis qu’il était au summum du bonheur avec Tsuki.

Le Kazekage faisait la vaisselle après le départ de sa petite amie quand des coups retentirent à sa porte. Il venait tout juste de terminer sa tâche et essuya ses mains mouillées avec un torchon avant d’aller ouvrir. Kankurô s’y tenait en souriant. Le cadet s’écarta pour le laisser entrer et attendit de ce que lui valait sa visite à vingt-trois heures le soir.

- Désolé de passer si tard, mais tu es très occupé en ce moment, commença-t-il avec un petit sourire en coin, et comme je voulais te voir seul.
- Pourquoi ? s’enquit Gaara.
- Pour te remettre ton cadeau d’anniversaire. J’ai enfin trouvé ce qu’il te fallait !

Ils se dirigèrent dans le salon et le brun tendit un paquet rectangulaire à son jeune frère qui le remercia, et commença à déchirer le papier marron. Il découvrit un livre intitulé « Les relations amoureuses pour les nuls ».

- Comme tu sors avec Tsuki, je pensais que ce livre pourrait… t’aider à savoir gérer ta nouvelle relation.
- C’est … une bonne idée, dit Gaara en observant le verso de la couverture pour lire le résumée de l’ouvrage.
- Ca se passe bien avec Tsuki ?
- Oui.
- Faut que j’aille la voir pour m’excuser.
- Je ne pense pas qu’elle soit en colère contre toi, dit-il en ouvrant le livre pour découvrir l’intérieur.
- Bah étant donné l’évolution des choses, j’espère bien que non ! Tu crois qu’elle me remerciera ?
- Aucune idée.
- Bon je vais te laisser lire, dit Kankurô, un autre petit sourire aux lèvres en voyant son petit frère étudier les premières pages.

Il raccompagna son visiteur à la porte et se souhaitèrent bonne nuit. Gaara observa la couverture pendant quelques secondes puis s’installa sur le sofa pour commencer à lire l’étrange cadeau.

***


Tsuki, accompagnée d’un petit garçon qui trottinait à ses côtés, marchait dans l’hôpital de Suna.

- Où allons-nous Tsuki-sensei ?

La jeune fille sourit devant le suffixe accolé à son prénom. Cela lui faisait toujours bizarre qu’elle soit devenue professeur à son tour. Elle espérait être un aussi bon enseignant que sa tutrice l’avait été. Elle tourna son visage vers celui de Kaoru et entreprit de répondre à sa question :

- Nous allons commencer la pratique. Tu vas soigner une plaie ouverte à un lapin.
- C’est quand que je pourrais soigner des personnes ?
- Quand tu auras acquis les bases de la médecine ! répondit-elle, amusée.
- C’est dans longtemps ?
- Quelques années, j’en ai peur ! rit-elle.
- Vous serez toujours mon sensei ?
- Je l’espère Kaoru-chan, dit-elle avec un brin de tendresse dans la voix.

Ils tournèrent à droite d’un couloir et au bout d’un moment, Tsuki s’arrêta devant une porte et son élève manqua de la tamponner.

- Excuse-moi, j’aurais du te prévenir qu’on s’arrêtait.
- C’est quoi cette pièce ?
- Je te laisse découvrir, fit la jeune fille en ouvrant la porte et en entrant, le garçon sur ses talons.

C’était une pièce moyennement grande et aux murs blancs. Sur deux côtés perpendiculaires du mur étaient alignées des cages avec des animaux dedans. Il y avait, au centre de la pièce, trois tables parallèles.

- Que font tous ces animaux ici ?
- La plupart sont malades.
- Ils sont à des personnes ?
- Quelques uns, mais les autres sont sauvages.
- On les soigne ici ?
- Oui. Ce sont des élèves qui les soignent la plupart du temps.

L’ambassadrice se dirigea vers l’une des cages et sortit un lapin blanc avant de le placer sur l’une des tables en le tenant fermement. L’animal tremblait.

- Tu peux enlever le bandage sur son ventre s’il te plait ?
- Oui, dit Kaoru en s’exécutant.

Une fois fait, la jeune fille le tourna sur le dos d’un geste assuré, bien que l’animal se mit à se débattre dans tous les sens.

- Tu vois la plaie ?
- Oui.
- Tu dois la cicatriser totalement.
- D’accord.

Le petit garçon remplaça Tsuki mais voyant que le lapin n’arrêtait pas de se débattre, il le prit dans ses bras et le berça de mots rassurant. Au bout de quelques minutes, le rongeur se calma et huma l’odeur du petit garçon. Ensuite, Kaoru le replaça sur la table et pendant qu’il parlait au lapin d’une voix fluette il le retourna sur le dos. L’animal recommença à se débattre mais ses mouvements étaient moindres comparé à avant. Le jeune élève continua à le bercer et le caresser. Quand le lapin se tenait bien, Kaoru commença les soins, mais l’animal se retourna et voulut s’enfuir. Tsuki le rattrapa et le remit sur le dos. La jeune fille aida le petit garçon, en maintenant le rongeur, et il put enfin poursuivre ses soins.
Une demi-heure plus tard, Kaoru s’essuya le front légèrement humide de sueur et se tourna vers son professeur en souriant.

- C’est une réussite, tu peux être fier de toi ! Si je devais te noter cela serait une très bonne note ! s’exclama la kunoichi.
- C’est vrai ?!
- Oui. Ce qui m’a le plus impressionné c’est l’initiative que tu as eue pour calmer le lapin.
- Mais le plus important c’est de soigner, non ?
- Oui c’est important. Mais la communication est importante aussi. Par exemple, si tu entres pour soigner un enfant terrorisé, il faut savoir le rassurer.
- Oh mais ça c’est normal !
- « Apparemment le relationnel est un don inné chez lui qu’il ne se rend même pas compte de l’importance que cela a, pensa la jeune fille. » Disons que c’est une qualité que doit avoir un soignant, répondit-elle.
- Il est guéri alors ! Son propriétaire viendra le chercher ?
- C’est un animal sauvage, on va sûrement le remettre en liberté.
- Oh c’est dommage… Personne ne l’adoptera ?
- Si personne ne se présente, non.
- Je vais en parler à mes grands-parents s’ils veulent bien que je le prenne !
- D’accord, mais n’adopte pas tous les animaux qui se trouvent ici ! Bon, ça sera tout pour aujourd’hui ! Je t’invite à manger une glace pour terminer.
- Génial !! Merci Tsuki-sensei !!!

Elle sourit devant la bonne humeur de son élève et replaça le lapin dans sa cage avant de sortir de la salle, puis de l’hôpital. Ils marchèrent quelques temps dans la rue avant de trouver un marchand qui vendait des glaces.

- Quel parfum veux-tu ?
- Je ne sais pas trop… J’hésite entre chocolat et noix de coco.
- Une glace à deux boules chocolat et noix de coco puis une autre à la pomme.
- Bien, mademoiselle.

La jeune fille sortit l’argent nécessaire, et le mit sur le comptoir en attendant que vendeur termine. Puis elle prit la première glace que l’homme lui tendait et la donna à son élève qui la dévorait déjà des yeux. Elle ne put s’empêcher de sourire une fois de plus, et remercia le marchand qui leur souhaita une bonne journée et un bon appétit.

- On fera quoi demain sensei ?
- On étudiera l’appareil squelettique.
- Je vais devoir apprendre tous les noms des os ?
Elle hocha la tête.
- Oh ! Ca va faire beaucoup !

Tsuki éclata de rire et le rassura en lui disant qu’il n’apprendrait pas tout d’un coup. Après cet excès de gourmandise, la jeune fille salua Kaoru en lui recommandant d’être prudent sur le chemin du retour, puis elle rentra chez elle à son tour. A peine eut-elle ouvert sa porte qu’une voix rauque la héla. Elle se retourna pour voir Kankurô venir vers elle dans le couloir.

- Salut, dit-elle ne sachant pas vraiment comment se comporter vis-à-vis du jeune homme.
- Tu sais, je suis désolé d’avoir été intrusif la dernière fois.
- Rentrons, proposa-t-elle.

Il la suivit jusqu’au salon où elle déposa ses affaires.

- Mais bon, ça t’a bien aidé quand même !

Elle lui jeta un regard noir avant de retourner à son occupation.

- Quoi c’est vrai !
- J’aurai pu me passer de ton aide.
- J’ai vu ça.

Nouveau regard plein de sous-entendu.

- Bon je suis quand même venu avec un cadeau.
- Je n’aime pas la corruption.
- C’est sincère.

Elle fit mine de trier quelques papiers, et finit par craquer.

- Qu’est-ce que c’est ?
- La curiosité est un vilain défaut !
- Tu peux parler ! Ce n’est pas moi qui fouille dans les affaires des autres !
- Je ne fouille pas dans les affaires des autres ! s’exclama-t-il, indigné.
- Ah oui ? Tu peux me rappeler comment tu as découvert mes sentiments pour Gaara-kun ?
- Ah ça !
- Oui ça !!
- Je n’appellerai pas ça découvrir mais confirmer. Et puis tu n’as qu’à pas laisser trainer tes poèmes !!
- Peu importe ! Ca ne change pas le principe !
- Bon j’admets que tu mets le doigt sur quelque chose. Allez tiens.

Il lui tendit le paquet que Tsuki trouvait moelleux.

- Je sais déjà que c’est un vêtement, devina la jeune fille plus pour elle-même.

Elle l’ouvrit avec une réelle curiosité et caressa le tissu très doux avant de le mettre devant elle pour voir à quoi il ressemblait. C’était une nuisette bleu-nuit, très courte, elle devait lui arriver à mi-cuisse. Le bas était légèrement ouvert sur le côté.
Ses joues s’empoudrèrent brusquement et elle s’apprêta à dire sa façon de penser à son interlocuteur quand elle rencontra le vide. Il avait prit la poudre d’escampette.

- Kankurô-san !!!!!!!!! s’écria-t-elle, furieuse.

***


La nuit était tombée et seule la pleine lune éclairait la chambre de l’hôpital plongée dans l’obscurité. Assis dans le fauteuil coquille, Kumodashi décida soudainement de prendre la parole :

- Nous repartirons à Kiri demain.

Un léger coup de vent lui apprit que son coéquipier avait traversé la pièce pour venir s’adosser à son siège. Il n’eut pas besoin d’ouvrir les yeux pour confirmer son hypothèse, sachant que son coéquipier était rapide. Et puis…

- Tu m’en vois ravi, j’avais peur que tu t’entiches de cette ambassadrice.
- Tu sais bien que je ne peux pas avoir ce genre de sentiments avec elle. Cependant, je n’arrête pas de penser à elle.
- Si j’étais dans ta position, peut-être me comporterais-je comme toi, Kumodashi.
- C’est incroyable comme elle lui ressemble. Ca ne peut pas être une simple coïncidence…
- C’en n’est pas une ! C’est elle ! Ca tient sous le sens : la dernière fois qu’elle a été vue, c’était dans la forêt du pays du feu, et là, c’est une kunoichi de Konoha.
- C’est vrai, se contenta de dire le brun.
- Ca y’est, nous l’avons enfin retrouvée : la Jinchûriki de Kiri.
- Père sera content de cette nouvelle.
- Moi, ce qui me plait dans cette histoire, c’est de savoir comment nous allons nous y prendre pour la ramener.
- Nous verrons bien. Mais une chose est sûre : Tsuki reviendra à Kiri, de gré ou de force.
- J’aime bien quand tu as cette attitude. En attendant, je te laisse amadouer la fille.
- Continue également ton attitude négative, elle sert mes desseins.

Un bref rire amusé conclut la conversation, avant que le silence ne s’empare de la pièce. L’obscurité ne tarda pas à suivre le même chemin lorsque les nuages dissimulèrent la lune.


Notes d’auteur :

- Enfin ! Le patronyme de Tsuki a vu le jour… Hein, c’est le genre de détails que l’on donne au début d’une fanfic ?! Ben… faisons dans l’originalité, et découvrons le au trois quart d’une histoire ^^’ Donc, le nom adoptif de Tsuki est Anazawa, l’autre est son vrai patronyme ;

- Il y a bien d’autres personnes où Gaara est tenu de se déplacer lors des rencontres comme les seigneurs des pays, mais je ne voulais pas allonger la liste, et j’ai décidé de prendre uniquement les cas pertinents pour ma fanfic ;

- Plus d’une fois j’ai eu envie de piquer un fauteuil coquille au boulot pour faire la sieste. Quand je vois les patients si bien dedans, ça me donne envie de les imiter XD Bref, c’est un fauteuil roulant (beaucoup) plus confortable et qui peut basculer en arrière pour être dans une position mi-allongée, mi-assisse. ;

- J’ai effectué des recherches sur le coma pour en parler sans erreur, aussi, j’espère que c’est bon ;

- Enfin ils se sont embrassés ! Bon... je suis pas totalement satisfaite de cette scène - que vous avez sûrement du attendre avec impatience - mais c'est parce que je pense que je l'ai visualisée tellement de fois, et sous différents angles, que je n'arrive pas à l'écrire comme je le voudrais. Mais si vous avez des conseils, je suis toute ouïe !

- J’ai pris une collection de livre qui existe déjà, « les nuls » ;

- "La Jinchûriki de Kiri" est une fanfiction écrite par Tsuki2608. Nous traitons sur le même thème. Elle m'a emprunté l'idée d'une Jinchûriki de Gobi, je lui ai emprunté l'origine de ce Bijû. En espérant que je en prends pas trop de risques, car j'ai changé mes plans au dernier moment. Tsuki devait venir d'Iwa normalement.








Comme vous vous en doutez, les cours ont repris depuis un mois et je suis pas mal débordée. Mon temps d'écriture s'est restreint au bus et aux intercours, de temps en temps le week-end, aussi soyez indulgent pour les délais de publication, qui je le conçois sont beaucoup trop longs.
Grand merci à votre patience !




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