Attention, cette fanfiction de Naruto est catégoriée spoil, c'est à dire qu'elle peut évoquer des passages du manga qui ont été publié au Japon mais pas encore en France. Sa lecture est donc susceptible de vous gacher le plaisir proccuré par le manga. Pour enlever ce message et voir toutes sections Spoil du site, rendez vous dans vos options membres.


Fiction: La vie de Sabaku No Gaara

Certains diront que c’est le destin qui les amené à se rencontrer. D’autres un coup du hasard. Mais tous seront d’accord pour dire que leurs vies ont été jalonnées d’obstacles. Ainsi le jeune Gaara découvrira la cruauté du monde dans toute sa splendeur alors qu’il connaitra le bonheur avec une petite fille nommée Tsuki. Bonheur rapidement volé par des adultes impitoyables. Ils vont devoir se perdre pour mieux s’aimer. Malgré les pronostics sombres de l’adversité, ils vont se retrouver.
Classé: -12D | Spoil | Général / Romance | Mots: 132969 | Comments: 393 | Favs: 232
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Sanephar (Féminin), le 26/04/2007
Je remercie cameltosis, lavachedudob, Uzumaki..., Khao, leara500, rosedessables, ainsi que tous ceux qui continuent à lire ma fic et à me mettre des com's (vous devez la connaitre par coeur la phrase à force ^^')
Voilà enfin les retrouvailles, je peux vous le dire puisque de toute façon le titre veut tout dire ^^
Bref, la petite phrase habituelle :
Bonne lecture !!




Chapitre 13: Etrange retrouvailles



La joie de Tsuki s’était calmée. Elle avait eu une dure journée. Et une triste nouvelle venait d’arriver.
« - Ce n’est pas possible ! Il doit y avoir un moyen de le soigner !
- Je n’ai rien pu faire Tsuki. Les blessures de Lee sont trop importantes. Même si elles guériront, il ne pourra plus être shinobis.
- S’il guérit je ne vois pas le problème Kana-sensei !
- Allons, vu ton niveau tu devrais savoir que les blessures d’une telle gravité entrainent des séquelles.
- Et la mission même la plus facile pourrait nous faire retourner à la case départ. Comment vais-je lui annoncer ça ! »
Tsuki posa son coude sur la table et son front vint s’appuyer sur la paume de sa main. Toute l’expression de son corps montrait qu’elle était en pleine réflexion. Kana regarda son élève attendrie et lui dit :
« - Si tu crois qu’il y a un espoir alors fais le maximum pour le soigner mais n’oublie pas tes autres patients et peut être le fait qu’il ne pourra peut être plus être un ninja. »
Tsuki remercia sa sensei. Elle aussi l’avait beaucoup aidée. Elle n’avait jamais essayait de remplacer sa mère. Elle avait juste été comme …une grande sœur, une sensei dès qu’elle franchissait les marches de l’hôpital.
Mais elle n’arrivait pas vraiment à s’attristait pour Lee, le fait que Gaara soit à Konoha occupait toujours ses pensées et elle avait du mal à se concentrer.
« - Au faite Tsuki, tu ne m’a as fais ton compte rendu de la journée … »
Tsuki sourit. Un moment particulier entre une sensei et son élève. Un moment où on ne distingue pas la frontière du professionnel et du personnel. Un moment où se mélangent le rire et le sérieux : le compte-rendu.
« - Vous vous souvenez du patient de la chambre 218 ?
- Oui.
- Il nous ait arrivé un truc complètement délirant aujourd’hui … »
Kana sourit sentant son ventre prêt à se tordre de rire. Tsuki avait toujours des anecdotes amusantes à raconter. Sa joie de vivre et son dynamisme l’avait insérée dans l’équipe de soignant malgré son jeune âge. Elle ne rendait pas le sourire qu’aux patients mais aussi au personnel soignant lui-même. Kana le savait que sa précieuse élève avait ce don particulier que certains ninja-médecin ont. Celui de guérir les blessures les plus douloureuses : celle du cœur. Bien entendu Tsuki n’était pas non plus Tsunade-hime. Elle était loin d’être la meilleure, mais elle pouvait devenir une des meilleurs avec du travail.

Gaara était finalement arrivé. Devant lui se dressait l’hôpital de Konoha. Gaara examina une à une les rares pièces éclairées à cette heure tardive de la nuit. L’une d’elle capta son attention. Dans cette pièce se trouvait Tsuki. Elle discutait avec une autre fille aux cheveux ébènes. Leur discussion semblait joyeuse en vue des éclats de rire qu’il pouvait voir. Tsuki n’avait pas changé, elle restait toujours la même dans le fond, toujours joyeuse.
Une lueur étrange brilla dans ses prunelles vertes. Il se ferait un plaisir de broyer cette chaleur qui émanait d’elle.

Kana était partit rentrer chez elle après que Tsuki ait fait son « compte-rendu ». Cette nuit promettait d’être longue car Tsuki était de garde. C’était ce qu’elle aimait le moins. Pas parce qu’elle aurait préférée dormir mais parce qu’il y avait rien faire. Tsuki jeta un coup d’œil sur le bureau. Enfin ce n’est pas tout à fait exact. Elle avait les transmissions à faire, il fallait qu’elle explique sur papier ce qui s’était passé durant la journée et cette nuit aux médecins du lendemain. Il y avait aussi les dossiers à classer et à archiver, en somme du travail administratif barbant. Elle préférait de loin le contact avec les malades, calmer leurs souffrances c’était ce qu’elle aimait le plus … mais au beau milieu de la nuit, ils étaient tous dans les bras de Morphée, faisant disparaitre leurs douleurs jusqu’au réveil.
Tsuki s’assit face au bureau en se disant qu’à la limite c’était mieux pour eux qu’ils oublient leurs douleurs pendant au moins quelques heures. Elle prit un dossier en faisant la moue. Décidément les tâches administratives étaient ennuyeuses.

Gaara s’avançait lentement dans les couloirs de l’hôpital prenant soin d’éviter le peu de personnel soignant susceptible de le rencontrer. Il avait parfaitement localisé la pièce où se trouvait Tsuki et se dirigeait vers elle. Chacun de ses pas écourtant la distance qui la séparait de lui ne faisait qu’augmenter l’excitation qui lui tordait le ventre.
Il finit par arriver. Il entra et s’arrêta à l’embrassure de la porte. Elle était là, endormie, sa tête posée dans ses bras. Elle avait l’air si innocente, si fragile. Gaara n’en pouvait plus. Cette vue avait fait attendre son envie de tuer au sommet.
Il allait se régaler.
Puis un petit bruit retentit dans la pièce. Une petite sonnerie discrète sonnait par intermittence. Gaara trouva enfin l’origine du son. Il regarda un tableau accroché au mur avec pleins d’ampoules sur lequel étaient inscrit des chiffres au dessus de chacune. L’un d’elle provoquant ce petit son.
Gaara reporta son attention sur Tsuki qui commençait à s’éveiller. Elle porta toute suite son attention sur l’étrange tableau et l’observa un moment.
« - Oh zut c’est mon patient ! » S’écria-t-elle.
Son geste de recul fut tellement brusque que sa chaise tomba à la renverse l’emportant avec elle dans sa chute.
« - Ite ite ite ite ! » Dit-elle en se massant les reins.
Elle se leva en maugréant et allait se diriger vers la porte quand elle remarqua que quelqu’un se trouvait devant.
Gaara eut un petit sourire en coin quand il la vit écarquiller les yeux. Puis il accentua son regard quand il entendit sa voix douce prononcer son nom.

Des cheveux rouges, des yeux verts profonds, aucun doute c’est Gaara se dit Tsuki. Elle allait lui sauter dans les bras quand du sable se mouva dans les airs prêt à attaquer. Elle s’arrêta et fixa Gaara avec incompréhension.
« - Je ne vais pas te faire de mal Gaara-kun… » Risqua-t-elle avec un sourire.
Gaara tourna ses pupilles sur le côté comme pour regarder quelque chose puis refixa Tsuki. Il fit le signe du bélier et dit glacialement :
« - Je te retrouverai. »
Il disparut dans un tourbillon de sable laissant Tsuki dans l’incompréhension la plus totale. Mais elle n’eut pas le loisir d’y réfléchir plus longuement car une infirmière venait lui rappeler qu’on avait besoin d’elle. Elle regarda le tableau où la lumière clignotait toujours.
« - Vous n’avez pas vu qu’un patient vous demandez ?
- En faite …je me suis …assoupie. » Dit-elle en reprenant peu à peu ses esprit.
L’infirmière fit un sourire et sortit. Tsuki lui emboita le pas en se demandant si Gaara était partit parce qu’il avait sentit l’infirmière arriver.

Une fois partit, Gaara réapparut dans la pièce. Son corps était secoué par des légers tremblements. Quand il releva son visage, ses yeux étaient agrandis et des veines rouges les parcouraient. Un sourire sadique illumina son teint pâle.
Tuer ….il avait besoin de TUER !!!
Tsuki bu un verre d’eau. Il y avait plus de peur que de mal, une simple crise d’angoisse après un mauvais rêve. Heureusement que ce patient était un petit garçon, elle se voyait mal consoler un adulte alors qu’elle n’était qu’une adolescente.
Elle sursauta quand elle entendit un cri déchirer le silence qui régnait dans l’hôpital. Elle accourut vers le lieu d’où provenait le son. Elle trouva l’infirmière de tout à l’heure figée devant une chambre dans le couloir. Son teint était d’une pâleur indéfinissable et ses yeux étaient terrifiés.
« - Que se passe-t-il ? » Demanda Tsuki.
Son interlocutrice montra du doigt la chambre en remuant les lèvres sans qu’aucuns sons n’en sortent. Tsuki arqua un sourcil. Pour être dans un état pareil il faut vraiment avoir vu quelque chose d’effrayant.
Tsuki tourna un regard inquiet vers la chambre et s’y avança prudemment. Ses muscles étaient tendus à l’extrême, prête à bondir sur le moindre assaillant, prête à parer la moindre attaque ennemie. Du chakra bleu enveloppèrent sa main droite, si l’ennemi approchait trop prêt elle l’attaquerait à sa manière. De sa main gauche elle alluma la lumière dévoilant l’horrible scène qui s’offrait à sa vue. Elle venait de comprendre pourquoi même la lune se refusait d’éclairer la pièce de sa douce lueur, pourquoi l’obscurité voulait à tout prix conserver son règne.
Tsuki ne put se défaire ses yeux de celui qui gisait mort sur le lit. Elle ne put défaire ses yeux du corps broyé de son patient et sentait des gouttes de sueur qui perlait sur ses tempes à cause de ces yeux sans vie qui la fixaient.
« - Préviens les anbus. » Murmura-t-elle.
Aussitôt elle entendit les pas précipités de l’infirmière dans les couloirs.
Tout son corps tremblait. Elle commença à marcher dans la pièce, ses sens à l’écoute des moindres signes suspects. Elle ne savait comment elle faisait pour faire le moindre geste alors que tout son esprit était encore sous le choc. Par reflexe peut être, à moins que ça ne soit son instinct. Cela ne l’étonnerait guère vu qu’elle est le réceptacle de Houkou-sama, le démon à cinq queues.
Elle continua sa progression tout en essayant de calmer son cœur qui s’affolait. Elle se détendit un peu quand elle constata qu’il n’y avait aucune trace de son agresseur. Elle se dirigea vers la salle de bain pour se rafraîchir le visage. Le chakra bleu disparut et elle ouvrit la porte. Immédiatement elle plaqua sa main sur son nez quand une forte odeur nauséabonde monta à ses narines. Elle alluma la lumière et découvrit un homme égorgé au fond de la pièce. Elle recula de quelques pas et trébucha. Elle ferma les yeux et tenta de se calmer. Une fois fait, elle se releva et se dirigea vers le défunt. Elle l’observa, en vue de sa blessure on aurait dit que qu’il s’était tranché la gorge lui-même car la coupure n’était pas profonde par endroit. Le pauvre avait tellement due souffrir qu’il avait eu du mal à terminer ce qu’il avait commencé. Elle regarda la main de l’homme qui tenait encore le kunai tâché de sang. Pourquoi cet homme s’est-il suicidé ?
Elle regarda l’autre main qui tenait un papier, elle le prit et son cœur manqua un battement. Sur le papier était écrit avec du sang « Pour Tsuki-chan ». Elle rangea précipitamment le papier dans sa blouse quand elle entendit des bruits de pas entrer dans la chambre.

Gaara se tenait debout, bras croisés face à l’hôpital. Il avait tout observé : du moment où elle avait allumée la lumière jusqu’au moment où elle avait découvert le deuxième cadavre. Il avait été un peu étonné de la voir évoluer avec aisance alors qu’elle venait de découvrir un meurtre, avait-elle peut être changée finalement. Elle n’était aussi fragile qu’elle ne le faisait montrer.
A part quand elle avait vu le deuxième cadavre …mais c’était surement due à la surprise, ou alors la pauvre n’a pas supporté ces deux visions.
Gaara se tourna, les forces spéciales de Konoha entraient dans la chambre, ils entouraient déjà une Tsuki sous le choc. Il n’y avait plus rien d’intéressant à observer et Gaara préféra disparaitre dans l’obscurité de la nuit.

Tsuki regardait le sol. Elle se remettait doucement de cette nuit macabre. Elle posa son coude sur le rebord de la chaise et massa son front, essayant de comprendre la situation mais celle-ci lui échappait.
« - TSUKI !! »
Tsuki releva la tête et vit Kana s’agenouiller devant elle pour être à sa hauteur. Sa mine inquiète se répercutait même dans le son de sa voix :
« - Tu vas bien Tsuki ?
- Un peu fatiguée, les anbus m’ont posés beaucoup de questions et j’ai l’esprit confus.
- Ils ne t’ont pas forcé à répondre au moins ?
- Vous voulez parler de ce jutsu qui oblige les gens à répondre ? Non je vous rassure !
- Je suis soulagée. Tu devrais aller te reposer maintenant, tu as eu assez d’émotions pour aujourd’hui.
Kana se leva, Tsuki lui attrapa le poignet et s’apprêtait à ajouter quelque chose mais la voix de Kana coupa sec toute parole :
« - Il es hors de question que tu termine ton tour de garde en vu de l’état dans lequel tu te trouve.
- Je comprends et j’accepte votre décision. Mais ce n’est pas ça qui me gêne vraiment.
- Qu’est-ce que c’est ?
- Est-ce que vous croyiez que les meurtres ont un rapport avec l’agression dans la chambre de Sasuke Uchiwa ? J’y pense depuis tout à l’heure.
- N’y pense plus. Tu n’aurais due travailler cette nuit. Je sais que tu as voulu aider le médecin de garde qui est malade mais regarde toi maintenant.
- Je suis désolée …
- Rentre et va te reposer. Tu as assez travaillée.
- Oui Kana-sensei. »
Elle se leva et à peine fut-elle partit qu’un anbus vint voir Kana. On aurait dit qu’il attendait qu’elle s’en aille pour lui parler. Elle haussa les épaules. Sans doute l’anbus ne voulait pas la mêler à cette histoire parce qu’elle était jeune. Elle leva les yeux aux ciels, elle avait l’habitude maintenant qu’on la mette à l’écart à cause de son âge. Ca n’était pas facile quand on était ninja-médecin à 13 ans.
Elle entra dans le vestiaire et constata qu’il était vide.
« - Comme si qu’il y allait avoir du monde à cette heure là. » Murmura Tsuki avec ironie.
Elle s’apprêta à composer le code de son casier quand elle remarque que celui-ci était entrebâillé. Dans un geste lent, elle l’ouvrit et l’observa. Rien d’anormal. Elle sortit ses affaires et se déshabilla pour remettre ses vêtements de tous les jours. Elle allait déposer son uniforme quand elle remarque une enveloppe au fond de son casier. Elle l’a prit et son cœur s’accéléra subitement. Son prénom était écrit de la même manière que …
…Elle fouilla dans sa blouse et sortit le petit papier qu’elle avait ramassée sur le défunt et qu’elle avait oubliée. Même écriture, même manière, même destinataire.
Elle fourra les deux documents dans sa veste. Si elle tardait de trop sa sensei serait mécontente, elle aurait tout le loisir de découvrir ce que ces deux feuilles contenaient chez elle.
Elle sortit du vestiaire en prenant soin de saluer une dernière Kana et sortit de l’hôpital.

Gaara marchait dans la pénombre des rues de Konoha. Il avait attendu, non loin de l’hôpital qu’elle sorte, parce qu’il savait qu’elle partirait, les raisons ne manquaient pas.
Il marchait silencieusement à quelques mètres derrière elle sans qu’elle s’en aperçoive. Qu’elle était faible la petite Tsuki. Elle ne sentait même pas sa présence, elle ne sentait même pas le danger qui pouvait s’abattre sur elle à tout moment.
Gaara s’arrêta. Tsuki entra dans un bâtiment. Avec son sable il se téléporta sur le bâtiment d’en face. Au deuxième étage, une fenêtre s’éclaira, il vit Tsuki se diriger vers celle-ci et tirer les rideaux.
Ainsi Tsuki habite ici …

Tsuki déposa les documents sur son bureau et jetta sa veste sur la chaise. Puis elle se laissa tomber sur son lit en soupirant :
« - Quelle journée ! »
Elle releva le buste et fixa les deux documents. Lire ou ne pas lire ? Elle en était sur que ces deux papiers lui dirait qu’elle serait la responsable de la mort de ces malheureux. Elle se leva lentement et prit en premier le papier. Elle le déplia et le lut à haute voix :
« - Je te retrouverai … »
Les mains de Tsuki tremblèrent, c’était mot pour moi ce qui lui avait dit Gaara à l’hôpital. Elle s’empressa de prendre l’enveloppe et l’ouvrit. Elle pouvait presque sentir l’excitation de lire un mot de Gaara et la peur de découvrir quelque chose qu’elle aurait préférée ne pas savoir, se mélanger dans son ventre.
Elle parcourut la lettre écrite avec du sang et se laissa tomber sur la chaise devant son bureau. Son regard se fixa sur le coquillage que son ami d’enfance lui avait offert.
« - Qu’est-ce que tu as fais …Gaara-kun … »




Je remercie Gagaman et leara500 qui m'ont expliqués que Gaara ne ressemblait pas tout à fait au mangas.
En effet le Gaara présent dans ma fic tue plus par envie que par besoin comme dans le mangas.
Je vais tâcher d'arranger ça avec les prochains chapitres !!
Par contre j'ai la flemme de modifiez le chapitre 13 et le début du chapitre 14.


Sinon qu'avez-vous pensez des retrouvailles ?




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