Fiction: L'oisiveté est mère de tous les vices (terminée)

Paris,les années 2000.Shikamaru Nara est un nouveau chômeur qui sombre dans sa paresse et sa déprime.Depuis la mort de son parrain Asuma,son apathie le frappe plus cruellement que jamais.Ses meilleurs amis se plaignent de sa nonchalance.Un jour il est mis à la porte!Comment notre feignant favori va-t'il se débrouiller? Shika/Tema et Ino/chôji!!!!!!!
Classé: -12D | Général / Cross-Over / Spirituel | Mots: 24819 | Comments: 19 | Favs: 19
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Kunoichi3000 (Féminin), le 09/04/2011
Coucou tout le monde!!!!!!!!!!
Enfin la suite des aventures de notre flemmard de notoriété publique lol!!!!!!!!!!!!!!
Bisous :)
Kunoichi3000




Chapitre 5: Un évanouissement presque providentiel



Temari était ébahie. Jamais, au grand jamais elle n’avait rencontré une créature ressemblant à cet énergumène.

Ses cheveux formaient bel et bien un ananas, comme l’avait dit son petit frère quelques instants auparavant. Cependant, ils étaient loin d’être attachés avec négligence, il en ressortait plutôt une beauté, une distinction d’un autre âge qui contrastait avec sa doudoune verte et son jean gris anthracite.
Vraiment, cet homme l’impressionnait. Bien qu’il parût jeune, elle le voyait comme une sorte de sage, de moine ou du moins semblable à un homme ayant vécu au contact de la philosophie dès sa naissance.
A cette pensée, elle esquissa un petit sourire, comme s‘il se fût agi d‘une bonne plaisanterie. Le visage affligé de l’inconnu la persuada d’emblée de reprendre son animosité antérieure. Il ne semblait pas traverser une phase radieuse et gaie, à vue d’œil.

Bien qu’hésitante, la jeune femme se décida à prendre la parole.
« Mais monsieur, je…je n’avais aucune intention malveillante à votre égard, balbutia-t-elle, perplexe, Simplement, je croyais que vous aviez agressé mon frère et à vrai dire, je l’ai pris comme un coup de couteau au cœur car voyez-vous, il est traité en réprouvé par tout le monde et ça me fait mal de voir quelqu’un d’aussi respectable que vous le narguer de cette…
- Madame, rétorqua sèchement Shikamaru, ennuyé par les paroles de son interlocutrice qu’il comparait sérieusement à un monologue, ou du moins une tirade. Je suis désolé d’avoir lésé votre frère, mais franchement, était-ce une raison pour qu’il me jette une pierre ? Ou bien, cela veut dire que je ne vaux pas mieux qu’un chien perdu, c’est ça ! Parce que j’ai tout perdu, ma dignité se résume à rien, c’est bien ça ! Galère !

Il avait prononcé ce dernier mot avec les forces qui lui restaient et qui n’étaient pas loin d’être épuisées. Son corps, las d’avoir fait tant d’efforts en une journée, s’affaissa.

- Monsieur, mais … brailla Gaara, affolé, vous vous rendez compte que vous avez l‘air d‘un cadavre ? Je vais vous le dire moi, vous êtes plus chancelant qu’une table bancale !
-Gaara, tais-toi ! Cet homme a besoin de soins urgents ! Il faut que nous appelions l’hôpital, tout de suite!, hurla sa sœur, en proie à une véritable panique.
- MOI JE TE DIS QU’IL VAUT MIEUX QU’ON L’AMENE CHEZ NOUS ET QU’ON LE FASSE SOIGNER PAR TATA SHIZUNE OU PAR TATA SAKURA, geignit encore plus fort le jeune garçon, en larmes.
-Ne dis pas de bêtises, Tata Sakura est en voyage et Tata Shizune…Remarque, oui, on pourrait mais il faut qu’il soit soigné immédiatement alors !
Le visage de Gaara s’éclaira aussitôt.
-Mais avant, mon petit…
-Je suis pas petit, grogna le « gamin » en question.
-Tu vas m’aider à le soulever !, ordonna Temari.
Gaara perdit son sourire, reprit sa mine renfrognée. Cependant, comme il se trouvait dans l’obligation de faire mauvaise fortune contre bon cœur, il se leva et s’empara des pieds de Shikamaru.
- Seigneur !, s’exclama sa sœur, pas comme ça, quand même !
-Tu pourrais le prendre par son visage, il a l’air plutôt mignon, n’est-ce pas ?, répliqua malicieusement le rouquin.
-Qu’est-ce que tu racontes encore ? Allons, au boulot ! »



La tâche ne fut pas aisée. En effet, Shikamaru était loin d’être aussi léger qu’une plume et nos deux amis durent redoubler d’efforts pour pouvoir le transporter.
Par moments, Gaara maugréait de fatigue, ce qui ne facilitait pas la tâche de la demoiselle. Cette dernière aurait bien voulu pester avec autant de vigueur, mais l’état de l’homme qu’ils transportaient étant catastrophique, elle se retint.
Après leur «labeur», qu’ils pouvaient qualifier en tant que tel, ils arrivèrent enfin devant l’immeuble ou logeaient Temari et son petit frère.
Là, un autre problème s’imposa, les escaliers. La jeune femme poussa un « merde, alors » discret. Elle n’avait jamais fait attention au fait que les marches présentaient de tels signes d’usure, s’étant habituée à vivre avec. En fin de compte, prenant leur courage à deux mains, ils réussirent, non sans mal, à soulever le corps de Shikamaru et à le conduire jusqu’en haut, à leur appartement.
« - Dire qu’on allait dire bonjour à Kankurô et là, on ramène un homme louche à la maison, marmonna tout à coup Gaara, qui paraissait éreinté, lorsqu’ils passèrent devant le troisième étage.
- S’il était si bizarre que cela, ne t’inquiète pas, je ne l’aurais pas trimballé jusqu’ici, répondit Temari, non sans amertume.
-Tu détestes les hommes, de toute façon ! »
La jolie blonde soupira d’exaspération. Elle adorait Gaara, mais parfois, ses commentaires pouvaient être dérangeants.

Ils arrivèrent enfin devant leur studio. Elle sortit un trousseau de clés de son sac, ouvrit la porte, laissant Gaara hisser le corps de l’homme à tête d’ananas sur le canapé.
« -Allez, cria Temari, Gaara, occupe-toi de lui, pendant que je finis cette fichue dissertation d’anglais. J’ai en outre un dossier à faire en espagnol.
- Tema, tu es sûre que tu exagères pas un peu ? Je suis incapable de rédiger un texte correctement en langues alors j’ai l’impression que tes devoirs sont sui…
- Là c’est toi qui abuses, ce n’est pas mortel, ça nécessite juste du travail pour les faire correctement, rétorqua la jeune femme.
L’adolescent grommela, contrarié, puis s’approcha lentement de Shikamaru.



La marmotte à tête d’ananas dodelinait, transie, épuisée. L’homme ne semblait avoir aucune idée de ce qui lui était arrivé, ni même de l’endroit où il se trouvait. On eût pu dire qu’il traversait une constante amnésie. Cependant, il semblait avoir recouvré une infime parcelle de son énergie, car il ouvrit faiblement un œil, puis l’autre.
Ce réveil déclencha étrangement une mise en marche fulgurante de ses neurones. Où était-il ? Que faisait-il dans ce piteux état ? Qui l’avait amené ici ?
Une vague de terreur l’envahit à l’instant. Ne l’avait-on pas enlevé, puis enfermé dans cette pièce dans le but de le tuer, ou pire, de tirer profit de sa personne ?
Il ricana à la dernière pensée. Non, il ne possédait rien de particulier qui pût éveiller l’intérêt de potentiels criminels. Il résolut toutefois d’être vigilant.
« -T’es réveillé, le monsieur? , entendit-il.
Il aperçut alors un jeune garçon aux cheveux rouges qui se dressaient en piques, qui le dévisageait de ses yeux d’un mélange-azur-acier entourés de cernes noirâtres.
La peau pâle du garçonnet lui parut aveuglante.

Soudain, les idées se mirent en place dans sa mémoire. C’était le diable angélique qui lui avait jeté une pierre, un moment plus tôt.
- Qu’est-ce que tu veux, suppôt de Satan?, s’égosilla alors Shikamaru, Non content de m’avoir pris en otage dans ta demeure infernale, tu veux en plus me torturer et m’accorder le feu éternel dès maintenant ? Dieu, j’implore ta pitié divine ! Pater noster qui es in caelis…
- Qu’est-ce que tu fabriques encore Gaara, ronchonna une voix féminine, interrompant ainsi la prière de l’ananas désespéré.
Celui-ci vit alors entrer dans la pièce une femme aux cheveux blonds attachés en quatre couettes, qui fixait la scène avec des yeux verts de rage.
-J’essaie de finir ma dissertation sur Hamlet, lança d’un ton acide cette Sainte Vierge, et voilà qu’à cause de deux petits démons je n’arrive pas à mon concentrer.
- Galère ! Que les femmes sont galères !,s’exclama le pauvre ananas martyrisé.
La créature le regarda d’un air indigné. Elle s’était donné tant de mal pour l’amener jusqu’ici et il se permettait de jouer la princesse au pois. Non, les choses n’allaient pas se passer comme cela! Il allait l’entendre.

« -Pour qui vous vous prenez, espèce de machiste mal embouché ? cria-t-elle, furieuse. Mon frère et moi avons eu la bonté de vous amener jusqu’ici, je voyais qu’il était fatigué mais il a eu le courage de vous aider. Et vous, vous vous permettez de faire des commentaires ingrats. Franchement…
- J’avais raison, par Dieu, ce que les dames peuvent êtres pire que le bagne, continua sur sa lancée Shikamaru, excédé.
- S’IL VOUS PLAIT ARRETEZ DE VOUS DISPUTER J’AI MAL AU CŒUR!,hurla alors Gaara, désespéré.

Shikamaru et Temari se retournèrent alors vers lui et virent quelque chose d’horrifiant.
Gaara pleurait. Pas de petites larmes enfantines, mais la trace liquide d’une vraie souffrance, contenue depuis sans doute longtemps. Il regarda tristement vers le coin où se trouvaient sa sœur et l’inconnu et prononça amèrement ces paroles:
- Je ne suis qu’une ordure, je le sais. Je n’aurais pas dû venir au monde. On me l’a souvent dit, que ce soit au collège ou ailleurs. Quoi que je fasse, ça ne changera rien.


L’homme à la queue de cheval en ananas le contempla avec un mélange de pitié et de remords. Il regrettait à ce moment-là les insultes qu’il avait proférées tout à l’heure à l‘encontre du jeune réprouvé, ne se doutant pas un seul instant de leur portée meurtrière.



Pendant ce temps-là, dans la remise d’un magasin de chaussures, une blonde d’une beauté comparable à Vénus badinait avec un jeune homme enrobé sur leur camarade atteint de la paresse la plus contagieuse qui existait dans le monde.

« -Si ça se trouve, il doit certainement être en train de dire « Galère » à tout bout de champ, qu’en penses-tu, Chô? Ou bien, il fait la sieste les pieds en l’air ? Ha ! Ha !
-Moi, je dirais plutôt que Shika essaie de trouver un travail qui nécessite de faire la sieste !
- Chôji, ne dis pas n’importe quoi ! Tu en connais beaucoup des boulots qui demandent de dormir ?
-Mais, ma tendre Ino,je disais cela pour rire, quoique…
-Hein ?

Le jeune homme lui fit un clin d’œil et l’embrassa. On eût dit que les deux personnages étaient sur un petit nuage.




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bisous :)!!!!!




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