Fiction: Tu ne m'as jamais vraiment quitté.

Voilà, Après une tentative de suicide ratée, hinata rencontre la seule personne qui puisse peut être la sortir du puit sans fond dont elle est victime. Rejetée par son père, elle doit se débrouiller comme elle peut pour sauver son honneur, sa vie, et celle de celui qu'elle a fait avec l'homme qu'elle aime.
Classé: -12D | Général / Drame / Romance | Mots: 3978 | Comments: 7 | Favs: 10
Version imprimable
Aller au
hinata--chan (Féminin), le 08/09/2010
Voilà, depuis plus d'un an (!) je veux écrire quelque chose dans ce genre et enfin je me lance. Soyes indulgents s'il-vous- plaît, J'ai tout écrit le chapitre ce soir, et je dois dire qu'il est 2 heures du mat. Alors j'dois plutôt dire que j'ai tout écrit ce matin??? Bon j'sais pas... à vous de decider.



Chapitre 2: Nouveau debut. Nouvelle vie.



Tsunade me regarde encore. On dirait qu’elle attend quelque chose. Je me lève lentement, prends mes affaires et lui dis :

- Ha hé bien… merci pour la consultation et pour les bonnes nouvelles. Bon moi je dois y aller. Au revoir Tsunade-sama.

Elle me laisse passer et je me retrouve dehors, une main sur le ventre, les cheveux à l’air. Jamais je ne me suis sentie aussi heureuse. Moi, Hinata Hyûga, je porte la vie. C’est… exaltant. Je marche à travers Konoha, en réfléchissant aux options qui s’offrent à moi. L’avortement ? Non jamais. L’adoption ? Nah. Il ne me reste plus qu’à garder l’enfant. Mais un problème réside. Mon père. Comment le lui annoncer, moi qui ne suis pas majeure. Moi qui suis fiancée ?! Hé bien il aura à faire avec ! La petite Hinata qui faisait toujours ce que tout le monde voulait pour faire plaisir et qui ne faisait jamais ses propres choix est restée au fond de cette cascade, et elle n’a pas l’intention de revenir. Maintenant c’est la vraie moi qui prend toute la place ! La moi qui dit ce qu’elle pense, fait ce qu’elle trouve le mieux, et ne se plie pas à la volonté des autres. Voilà qui je suis. Voilà qui j’ai toujours été sans le savoir. Et grâce à Deidara, maintenant je suis enfin libre de respirer.
J’arrive chez moi, mais je ne dis rien à mon père. Je veux avoir tout planifié avant de lui annoncer.

Ainsi les jours passent, un, puis deux, puis trois, puis quatre. Depuis que je sais que j’attends cet enfant, je remarque qu’effectivement, mon ventre est un peu plus gonflé qu’avant. Il me reste trois jours avant le mariage. Il est temps que j’annonce la nouvelle à mon père. Je vais à son bureau et le trouve ses lunettes sur le nez et un livre poussiéreux entre les mains. Un peu plus et je peux voir ma mère passer derrière lui et l’embrasser sur la tête, comme quand elle était encore en vie, et nous étions tout heureux. Ensuite Hanabi est arrivée, et ma mère a succombé à l’accouchement. Plus de journées pique-nique, plus de balades au bord de la mer… plus rien.

Je rentre dans le bureau et ferme la porte derrière moi. Il lève les yeux de son livre et me fait signe de m’assoir. Je m’assis sur la chaise qui est devant lui et je vais directement au bût :

- Père, je ne vais pas me marier.

Il me regarde quelques secondes avant de dire :

- Mais bien sur que tu vas le faire ! Je ne te demande pas ton avis dans cette situation.

- Et moi non plus je ne vous demande pas votre avis père. Je ne vais pas me marier. Point final.

- Et pourquoi ne te marierais-tu pas ? Demande-t-il en me dévisageant.

C’est le moment de sortir mon arme finale :

- Car je suis enceinte père.

Il me fixe hébétée. Je le regarde. Il se lève marche vers moi. Je ne le quitte pas du regard. Il active son Byakugan, regarde mon ventre et me donne une claque monumentale. Il se rassit à sa place et me dit le plus calmement possible :

- Hé bien on va arranger ce problème. J’appelle l’hôpital de ce pas pour un avortement.

Je le regarde un moment avant de partir à rire. Je me lève, prends le sac qui était sur la chaise et lui dis sans me retourner :

-Hé bien bonne chance pour trouver quelqu’un à avorter, car ce ne sera pas moi.

Après cela je sors de la maison sans jeter un regard en arrière.

Ensuite je marche vers l’appartement que je me suis trouvé pendant la semaine, juste au dessous de celui de Naruto. Je rentre dans ma nouvelle maison, consciente que ce n’est pas le luxe. Je vais au marché et m’achète de quoi remplir mon frigo, des couvertures et un cellulaire. Qui sait quand j’aurai besoin d’aide ?

En rentrant chez moi je croise Kiba qui me demande comment je me sens. Je lui dis que j’ai une nouvelle à lui annoncer et le ramène avec moi dans ma nouvelle demeure. Un peu déboussolé au debout de ne pas être dans la grande demeure des Hyûga, Il reste sur le pas de la porte a me regarder ranger mes achats. Je me tourne vers lui et lui fais signe de s’assoir sur mon sofa, pas très joli mais tout de même confortable. Ensuite je m’assis avec lui. J’ouvre la bouche pour lui annoncer la bonne nouvelle quand j’entends des coups tambourinés sur la porte principale. Je me lève, j’ouvre et me retrouve face à face avec Naruto.

- Bonjour Hinata ! J’avais vu que tu habitais au dessous de moi alors j’ai décidé de te rendre visite !

Je lui fais un sourire et lui fais signe de s’assoir avec moi et Kiba. De toute façon, Mieux vaut faire d’une pierre deux coups.

- Kiba, Naruto… Je suis venue habiter ici car je ne vais pas me marier, puisque je suis enceinte.

Kiba me regarde avec un air hébété et Naruto me prend dans ses bras, jusqu'à ce que je sois sur le bord d’étouffer. Enfin il me lâche et me dit :

- Je suis heureux pour toi Hinata. Je veux dire, c’est évident que tu es trop jeune, surtout que je n’ai pas l’impression que le père soit dans les parages mais, si tu veux, je pourrais toujours t’aider à l’élever et à lui donner tout l’amour qu’il ou elle aura besoin. Je lui souris, heureuse qu’enfin quelqu’un comprenne ce que je ressens.

Je jette un coup d’œil à Kiba. Il me regarde, me prend par la main et m’emmène de force jusqu'à la porte. Tout en faisant cela il me dit d’une voix enragée :

- Toi et moi on va faire un tour à la clinique et on va te débarrasser de ce machin qui squatte ton ventre.

Naruto se posta devant Kiba et le força à me lâcher. Après cela je ne revis plus Kiba pendant un long moment… Maintenant tout le monde est au courant pour le bébé. Sakura est tellement heureuse de la nouvelle que j’ai accepté qu’elle devienne mon médecin pendant que je vais porter l’enfant. Ino a déjà acheté au moins trois ensembles pour enfants. Deux pour filles, et un pour si c’est un petit garçon. Shino m’a félicité sans grand entrain, mais le connaissant je sais qu’il est très heureux pour moi. Il y a encore quelques personnes qui ne sont pas au courant, mais c’est seulement car elles sont en mission d’infiltration au pays des glaces…

Enfin… Ça va bientôt faire 6 mois que je porte mon enfant, et celui de Deidara… En parlant de lui, à ce qu’il paraît il est encore avec l’Akatsuki, mais il ne fait plus de missions. Personne ne sait pourquoi. Personne ne m’a demandé qui était le père, car ils respectent mon silence.

Depuis quelque temps je suis de plus en plus amie avec Ino, qui m’aide de tout son possible avec tout ce qu’elle peut… Elle et Naruto ont appris à se supporter, et ce sont devenus mes deux meilleurs amis. Ce soir nous nous retrouvons chez moi, pour nous faire une soirée papote comme les appelle Ino. J’installe des chips, des boissons et quelques bonbons sur la table basse de ma chambre, avec un peu de difficulté, puisque mon ventre est rendu plus gros qu’avant. J’ai loué quelques films et mes amis arrivent enfin. Nous parlons de tout et de rien quand, vers minuit, Ino me demande :

- Hinata, nous sommes tes amis, n’est-ce pas ?

- Mais bien sur Ino ! Quelle question !

- Alors pourquoi ne nous dis-tu pas qui est le père de ton enfant ?

Je la regarde en silence… Bon…

- Vous êtes mes amis… Vous savez ce que j’ai enduré… Vous m’acceptée… Alors je vais vous dire la vérité… La vérité c’est que… Le père de mon bébé c’est… personne d’autre que… Deidara.

Ino me regarde. Naruto me regarde. Je baisse les yeux, leur faisant comprendre que ce n’est pas une blague. Ino se racle la gorge et dit pour détendre l’atmosphère :

- Hé bien au moins c’est un mec chaud !

Je souris, elle voit toujours le bon côté des choses ! Je regarde Naruto. Je lui prends gentiment la main et il murmure :

- Je ne vais pas te juger… Même si je ne comprends pas…

- Merci... A tous les deux… Mais, j’aimerais que ça reste entre nous si ce n’est pas trop vous demander…

- Naturellement ! Mais, comment vous vous étiez rencontrés ?

Alors je leur raconte tout. Ils ne m’interrompirent pas de toute l’histoire, mais Ino versa quelques larmes quand je lui raconte mon suicide raté. Quand je finis mon récit Ino et Naruto, d’un commun accord me prennent dans leurs bras.

Enfin quelqu’un connaissait mon secret… Ça fait du bien en quelque sorte… Bien sur maintenant j’ai peur des représailles mais moins qu’avant…

Les deux autres mois se sont passés sans incidents majeurs, sauf le fait que Naruto a encore une fois essayé de ramener Sasuke, mais qu’il n’a pas réussi. Alors depuis je ne le vois plus, puisqu’il passe la plus part de son temps à s’entraîner avec Gaara, dans son palais à Suna.

Aujourd’hui je fais le ménage de mon appartement, qui a été un peu renié depuis que mon ventre ressemble à celui de Chôji quand il fait le boulet humain. Sans blague. Je me penche pour ramasser une peau de banane, surement abandonnée sur le sol par Naruto à son dernier passage dans ma maison, il y a trois semaines. Je suis en train de me relever quand d’un coup, je sens quelque chose qui se déchire en moi et un liquide chaud couler entre mes jambes.

Sur le bord de la panique, je marche à moitié penchée jusqu’à mon cellulaire qui était posé sur ma table de chevet (je savais qu’il me servirait un jour ! (le cellulaire, pas la table)) J’appelle chez Ino, mais elle est à l’hôpital en visite à Chôji qui fait une crise allergique aux chips (pauvre de lui). J’essaye ensuite chez Sakura mais, évidement, c’est elle qui soigne Chôji ! Je finis par vider mon répertoire sans trouver personne. J’ai de plus en plus mal ! C’est insoutenable ! Je crois que je vais m’évanouir ! Enfin je me décide à aller à l’hôpital par mes propres moyens, soit en marchant. Une par une je descends les marches de mon immeuble, et finalement je débouche sur une rue calme de Konoha. Trop calme à mon goût. Pendant plus de quinze minutes je me traîne vers l’hôpital sans croiser un foutu chat ! À Bout de forces je m’assis sur un banc du parc et me laisse tomber sur le côté. J’essaye de me convaincre à me relever et continuer à marcher mais, mon cerveau semble déconnecté de mon corps. Peu à peu je sens que mes yeux se ferment, et même avec toute ma volonté je ne suis pas capable de les rouvrir. Au loin j’entends quelqu’un appeler mon nom, mais je ne suis pas capable de me relever. La dernière chose dont je suis consciente c’est de moi qui murmure un :

- Kiba- Kun…

Je me réveille en sursaut par une douleur sur ma joue. J’ouvre des grands yeux étonnée et regarde Sakura, qui s’excuse pour la claque. J’ouvre la bouche pour lui dire que c’est déjà oublié quand je sens une terrible douleur me déchirer le ventre, et tout me revient à l’esprit. J’ouvre des grands yeux et regarde Sakura avant de lui dire :

- Sakura… je… je crois que…

- Oui, je sais Hinata, je sais ne t’en fais pas. Tu es à l’hôpital. Kiba t’as trouvé inconsciente sur un banc du parc. Tu as de la chance qu’il allait à l’hôpital ! Maintenant Hinata, il faut que tu pousses quand je te le dis d’accord ? On a déjà perdu assez de temps comme ça !

Alors, c’est la qu’on commencé les pires 3 heures de ma vie. Pendant ce temps là, j’ai dit des choses que je n’oserais même pas répéter tellement elles sont vulgaires, et j’ai crié des choses encore pires. Enfin, j’entends Sakura crier :

- C’est une fille! Je tends l’oreille, pour entendre son premier cri. Rien. Silence. Je me relève d’un coup sur mes coudes et regarde Sakura, qui tient mon enfant dans ses bras et essaye de la faire respirer.

- Non… Murmure-je avant d’entendre un cri strident, suivi d’une Sakura qui dit :

- Elle est vivante! Ho que oui elle est vivante. Et en pleine forme, je dois l’avouer.

Je tends les bras devant moi, le dos appuyé sur des oreillers et Sakura me passe mon enfant. Elle a une petite crinière blonde, comme celle de son père et, étrangement, un œil blanc, le gauche et l’autre bleu. D’un bleu profond comme ceux de Deidara. Je lui prends une petite main et regarde, incrédule, la petite bouche qui se trouve à l’intérieur (à l’intérieur de la main, pour ceux qui n’ont pas compris.)


Elle est parfaite.




Voilà!!! Aors ? QU'en pensées vous??
Je veux remercier Sézéta, qui m'a aidé a coisir a quoi va ressembler l'enfant ( je trouve que c'est plutôt reussit, non??) Bon voila
Enjoy et laisses des con's
J'aodre les lire ( et repondre quand il y a des questions !) :P




Chapitres: 1 [ 2 ] Chapitre Suivante »



Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: