Fiction: Tu ne m'as jamais vraiment quitté.

Voilà, Après une tentative de suicide ratée, hinata rencontre la seule personne qui puisse peut être la sortir du puit sans fond dont elle est victime. Rejetée par son père, elle doit se débrouiller comme elle peut pour sauver son honneur, sa vie, et celle de celui qu'elle a fait avec l'homme qu'elle aime.
Classé: -12D | Général / Drame / Romance | Mots: 3978 | Comments: 7 | Favs: 10
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hinata--chan (Féminin), le 25/07/2010
Voilà, depuis plus d'un an (!) je veux écrire quekque chose dans ce genre et enfin je me lance. Soyes indulgents s'il-vous- plaît, J'ai tout écrit le chapitre ce soir, et je dois dire qu'il est 2 heures du mat.



Chapitre 1: Suicidé ratée et nouvelle surprenante



Je cours, les larmes aux yeux, mais je veux être le plus loin possible quand elles vont couler. J’arrive enfin devant cette mini-cascade que j’apprécie autant, puisqu’elle me réconforte toujours. Aujourd’hui je ne suis pas venue à cet endroit si éloigné de Konoha et de ses problèmes pour me réfugier et éviter tous ces regards déçus. Non. Si je suis ici aujourd’hui c’est bien pour en finir. Je n’en peux plus. C’est bien beau être gentille, un peu amusante, fidèle à ses amis mais… à quoi bon être ainsi quand nous-mêmes nous nous sentons horribles en l’intérieur de nous ? À quoi bon rester dans ce monde si c’est pour vivre comme je vis ? Vous pouvez me le dire vous ? Non, je ne crois pas. Alors pourquoi ne pas plutôt prendre quelques somnifères et se laisser dormir dans un lac ? Ou sauter d’une falaise ? Ou même se couper les veines ? Bien sur tout le monde va dire que c’est juste fuir nos responsabilités mais… Et alors ? Qu’est-ce qu’on s’en fout de nos responsabilités !

Vivement je me mets en sous-vêtements et prends une dizaine de somnifères. Dès que je les ai pris je me laisse tremper dans l’eau glacée de la cascade, mais je n’éprouve pas autant de bonheur qu’avant. Je fais 20 longueurs avant de me sentir de plus en plus fatiguée. Lentement comme si mon corps était fait en pierre je me mets à flotter sur le dos, Et laisse mes pensées vagabonder librement. Je me sens de plus en plus calme, de plus en plus loin. J’ai l’impression que tout ce que je vis n’est qu’un grand cauchemar et que je vais me réveiller dans une vie où je suis heureuse et où je suis accomplie. Je ferme les yeux. J’ai l’impression de m’endormir… Quasiment comme si ce n’était pas moi je sens l’eau rentrer par mon nez jusque dans mes poumons. Presque comme si je n’étais qu’un témoin de ce spectacle je sors de mon corps et le vois couler vers le fond du bassin d’eau. Au revoir Hinata Hyûga. Je suis désolée que notre vie ait été aussi pourrie. Au dessus de moi je vois une lumière. J’avance vers elle comme si je volais.

Je commence à rentrer en elle quand, d’un coup, je me sens aspirée vers l’extérieur de la lumière. J’essaye de résister mais, la force qui me tire est trop forte, et je me retrouve d’un coup dans mon corps d’origine, mouillée, triste et désappointée. Quelqu’un me fait le bouche à bouche. J’ai le goût de lui crier de me laisser mourir en paix mais, quand j’ouvre la bouche pour crier, je m’étouffe avec l’eau et commence à tout recracher.
La personne qui me réanimait descend de sur moi et me donne des petites tapes dans le dos. Quand finalement j’arrête de tousser je lève les yeux pour voir une chevelure blonde, des yeux bleus, un grand sourire… Je me relève d’un coup et recule de 3 pas, en position de défense. Après seulement quelques secondes je me rends compte que je viens d’essayer de me tuer, alors peu importe qu’il me tue. Je relaxe mes muscles et m’assois lourdement sur le sol. Deidara, qui n’avait pas bougé, Viens vers moi et s’assoit à mes côtés. Il me regarde quelques secondes et je murmure :

- Tu n’aurais pas dû me sauver… Je me couche sur le sol et une larme solitaire coule sur le côté de mon visage, pour finir sur le sol… Combien de mes larmes ce sol avait-il eu ? Surement des milliers.

- Je n’aurais pas pu rester assis là à regarder une jeune fille comme toi mettre fin à ses jours. C’est vrai que depuis quelques temps chaque fois que tu venais ici c’était pour pleurer mais… Je ne m’attendais pas à ce que tu fasses ce geste si irréfléchi.

Et moi, avec la maturité de mes 16 ans, je murmure un faible :

- T’es pas mon père.

Il me regarde quelques moments avant d’éclater d’un grand rire franc. Après qu’il ait fini de rire Il se couche à côté de moi et me demande :

- Alors princesse, raconte-moi tes malheurs.

Je le regarde quelques instants avant de me dire, que, de toute façon ce n’était pas bien secret. Je pousse un grand soupir et, commence à lui raconter mes problèmes.

- Il y a quelques jours, Comme tous les matins depuis que j’ai 4 ans, mon père et moi nous nous sommes entraînés. Évidement, je n’ai pas réussi à l’avoir, même pas un seul coup. Après 2 heures d’entraînement il est parti sans rien me dire, signe qu’il n’était pas du tout content. Après avec Kiba nous fîmes un combat amical où il a gagné, et je me suis bléssée la cheville. En rentrant chez moi, aidée par Kiba, mon père nous a vus et m’a interdit de me tenir encore avec « ce garçon répugnant» parce qu’il n’était pas «digne» de se tenir avec moi, une fille de si haut niveau. J’eus beau protester, rien n’y fît. Quelques heures plus tard mon père m’appela pour m’annoncer une horrible nouvelle. Puisque je n’étais pas encore d’un niveau acceptable pour un ninja, j’allais avoir à arrêter ma carrière de ninja pour me marier avec un prince du village voisin. En d’autres mots , j’étais tellement nulle qu’il préférait se débarrasser de moi avec un mariage arrangé que de me laisser devenir chef du clan. Depuis tous mes amis ont pitié de moi, me parlent d’un ton triste et font tout ce qu’ils peuvent pour ne pas avoir à être avec moi, car ils savent que je vais bientôt partir. Et finalement, hier soir je me suis décidée à en finir avec tout ça. Ca ne sert vraiment plus à rien que je continue comme ça tu comprends? Je n’ai plus ma place ici… Je n’ai plus ma place nulle part… Et voilà… C’est tout…

Nous restons ainsi, couchés sur le bord de la cascade pendant plusieurs minutes avant qu’il dise :

- C’est vrai que c’est pas mal de merdes…

Je me permets de lâcher un mini-sourire.

- Mais, dis-moi, tu n’es pas trop jeune pour te marier ? Tu dois avoir quoi ?15 ans ?

- Non… J’ai 16 ans pour tout dire… Et toi ?

- Ah moi, non je suis en âge de me marier.

Je souris et lui dis en riant :

- Non idiot je veux savoir ton âge !

- Hé bien pour tout te dire j’ai 20 ans et toutes mes dents. Dit-il en me faisant un sourire.

Ainsi je passe mon après-midi à parler avec lui, et va savoir comment nous nous retrouvons à nous embrasser. Je le regarde surprise un moment. Il me prend le menton dans sa main et me dit :

- Tu sais comment tes yeux sont merveilleux ? Ils me rendent fou !

Je lui souris avant de lui dire :

- Mes yeux n’ont rien d’exceptionnel tu sais, ils sont blancs, et alors ? Toute ma famille et même les membres de la bunke ont des pareils aux miens…

- Non, les tiens c’est leur expression dont je raffole, ils reflètent tout ce que tu penses, et ils sont pleins de vie.


Nous nous embrassons une bonne partie de la journée et allons même beaucoup plus loin… Même jusqu’au bout si vous voulez tout savoir.
Après ce moment magique je reste dans ses bras, et on regarde les étoiles… Enfin nous nous séparons… Nous nous habillons et, juste avant de partir nous nous embrassons, une dernière fois nous le savons, car entre nous c’est impossible.
Je rentre chez moi, un sourire aux lèvres, et je ne le perds pas même quand mon père me chicane de l’heure de mon arrivée.

Dans ma chambre je pense à Deidara, le seul garçon qui, en seulement un jour, m’a redonné espoir.

Les jours suivants je vis ma vie du mieux que je peux, en essayant d’ignorer tous les préparatifs du mariage. Trois semaines se sont écoulées. Sans lui je me sens toute croche, comme s’il manquait quelque chose en moi, et qu’il y avait quelque chose en trop, les deux en même temps. À un moment j’ai faim, et l’autre d’après j’ai juste le goût de vomir. Je souffre d’insomnie, mais mes nuits sont hantées par son visage. Je vois rouge, je vois rose, mon monde tourne à l’endroit et ensuite à l’envers. Je ne sais plus où me mettre. Quelque chose en moi ne va pas, et je sais que c’est tout à cause de lui. Mais je ne suis pas capable de lui en vouloir, simplement parce que je l’aime. Beaucoup, trop, pas assez… Comment savoir vraiment ?

Je peux passer des nombreuses heures devant mon miroir, à me coiffer pour être sûre d’être belle s’il vient. Je sais que ça n’arrivera pas mais… l’espoir fait vivre. Dehors je vois tout le monde évoluer, vivre et s’amuser. Moi je reste cloitrée chez moi, à me faire survivre, mais j’ai tout de même l’impression de dépérir peu à peu. Trois mois ont passé. Mes cheveux, je les ai coupés. Ils m’arrivent au raz du menton. Le mariage arrive. Plus d’une semaine. Aujourd'hui mon père me force à sortir, en disant que j’ai le teint gris, puisque je ne respire pas l’air extérieur.
Je sors et marche. Je marche et je marche. Rien d’autre n’a d’importance, je ne fais que marcher. D’un coup je me sens mal. Très mal. Comme si quelqu’un me plantait un kunai dans le ventre. Je tombe à genoux et, Kiba qui justement passait par là me prend dans ses bras et m’emmène en vitesse à l’hôpital. Rendus là Tsunade m’installe dans une pièce simple et commence à m’examiner. Elle reste un long moment fixé sur mon ventre, comme si quelque chose allait mal. J’ai peut-être une tumeur ? Ou même un cancer ? Ou des complications dues à mon essai suicidaire ?

Quand finalement elle finit de m’examiner elle s’installe devant moi et me dit calmement :

- Tu n’aurais pas quelque chose à me raconter Hinata ?

Si, j’ai couché avec un des hommes les plus recherchés dans le monde ninja… Ha oui ! Et aussi j’ai essayé de me suicider mais ça n’a pas marché, mais mis à part ça non tout va bien.

- Non…

- Hé bien il va bien falloir que tu parles à quelqu’un car tu es enceinte de trois mois.


Je lève les yeux d’un coup, hébétée. Et là, sans prévenir, un sourire se dessine sur mon visage. Ma main se pose sur mon ventre et, la seule chose dont je réussi à penser est « finalement tu ne m’as jamais vraiment quittée, hein Deidara ?»




Voilà. Suspense!!! ( non pas d tout)
Le prochain chapitre bientôt




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