Fiction: Years later

Naruto et Sasuke, deux adolescents qui se connaissent depuis leur enfance, pour être plus précis, depuis qu'ils avaient sept ans. Ils s'adorent, mais cinq ans après, le jeune brun est amené à déménager. Au fil des années, ces deux amis finissent par perdre contact. Puis à l'age de dix sept ans, Sasuke revient enfin dans sa ville natale, cependant son blondinet semblait s'être renfermé sur lui même, mais il n'y avait pas que ça... Non, il y avait bien pire.
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Laulylove (Féminin), le 16/07/2010




Chapitre 5: "Je suis d'accord avec Naruto. On a tous été surpris par ça."



Point Of View Sasuke:

Le lendemain matin, je me levai tranquillement. Cette fois-ci pas de réveil cassé. Et puis ensuite, une fois prêt, je partis au lycée où je rejoignis mes camarades. Lorsque le blondinet m'aperçut, il me fit un sourire béat, content de me voir, je suppose.

Je fis des gestes avec mes doigts pour le saluer, j'essayai de mettre en œuvre les leçons que la jeune Yamanaka m'avait faites la veille. Puis, je fis la bise à celle-ci ainsi qu'à Sakura, quant aux garçons, je leur serrai la main. Nous discutâmes un moment puis partîmes en classe.

Je m'étais arrangé avec la petite blonde, et exceptionnellement, je serais assis à côté de mon meilleur ami. Malgré que les cours aient déjà commencé, celui-ci ne cessait de me fixer en souriant. Il me marqua quelque chose sur un papier que je lis attentivement:

"Merci beaucoup, Sasuke, pour tout ce que tu fais."

Je lui répondis donc en écrivant "De rien, c'est normal." Puis, je lui expliquai que j'avais pris un rendez-vous avec son kinésithérapeute le lundi qui venait. Le blond ne refusa pas, au contraire, il semblait heureux. Heureux, que je sois autant déterminé à l'aider. Et c'est ainsi que nous continuâmes à discuter sur ce petit carnet de note :

- "Ce soir après être passé chez Ino, toi et moi, on ira à l'hôpital d'accord ?"
- "Pour quoi faire ?"Répondit-il, surpris.
- "Ton père. Je sais que c'est dur pour toi, mais je suis sûr que s’il voit que tu es toujours auprès de lui. Il finira par se réveiller. Après tout, il a tenu bon jusque là, non ?"

Celui-ci me regarda, un air de peur se lisait dans ses yeux, du moins de l'inquiétude. Je voyais bien qu'il appréhendait, son paternel était tout pour lui.

- "Je serai à tes côtés Naruto. Ne t'en fais pas."
- "J'ai peur... Et si jamais, il ne sortait pas de son coma. Qu'est-ce que je deviendrai ?"
- "Il s'en sortira ! Crois en lui. Il ne t'abandonnera pas."

Je l'espérais réellement tout au fond de mon cœur. Si cela venait à arriver, je perdrais mon meilleur ami pour toujours. Son père était tout pour lui, tout comme mon frère était tout pour moi.

"On ira le voir souvent. Et tu lui parleras. Je suis certain qu'il t'entendra. Il faut que tu lui montres que tu ne l'as pas oublié. Mais par dessus tout, il faut que tu crois en sa volonté de vivre, Naruto."

Il avait l'air d'avoir compris, puisqu'il me répondit:

"D'accord. Mais, on ira lui rendre visite plein de fois hein ? Peut-être que s’il se rend compte de tout cela, il se réveillera plus rapidement."

J'hochai la tête en simple réponse, puis on se concentra plus attentivement sur le cours.


**********


Je restai avec tout le monde, le long de la pause, puis ensuite nous nous en allâmes en sport. Kiba m'avait dit que en ce moment, on faisait du football. Et, tout en marchant, Shikamaru me tapa sur l'épaule puis se plaça à mes côtés.

- "On va voir si t'es toujours aussi fort Sasuke !" Répliqua celui-ci.
- "Je ne suis plus celui que j'étais, tu sais ?!"
- "Ah bon ?" Intervint le châtain. "Naruto et toi, étiez les meilleurs autrefois."
- "Oui, mais c'était autrefois. Cela fait pas mal de temps que je n'ai plus joué."

Ino qui était derrière et qui poussait le blondinet ajouta à son tour:

- "Tu pourrais t'arréter de jouer pendant dix ans, tu serais toujours aussi fort."
- "Je ne crois pas non."
- "Arrête de faire le modeste !" Rétorqua Kiba, en me frappant délicatement sur la tête.
- "Mais je ne te dis que la vérité." Souriais-je.

C'est vrai, avant le football, voir le sport en lui même, était ma passion. Cependant, aujourd'hui je ne suis plus celui que j'étais. J'ai fini par tous laisser tomber, par tout abandonner. J'aurais pu continuer si j'avais fait ce qu'il fallait, mais j'avais baissé les bras. Et puis, le fait de ne pas avoir mon meilleur ami avec moi, cela ne faisait que briser mes espoirs encore plus.

Enfin, on arriva au stade de l'établissement et le professeur commença ses explications. Tout d'abord, on allait débuter par quelques entrainements, et ensuite on ferait des matchs. Pendant que les élèves s'exerçaient, moi je partis voir l'enseignant. Je devais lui parler, c'était important.

Après cela, au bout d'une heure on fit finalement un match. Je me dirigeai vers le camp des défenseurs, mais, l'adolescent à la chevelure en forme de queue de cheval, m'interpella:

"Sasuke ! Pourquoi tu te mets en défense ? Demande au prof' de te mettre en attaque !! On est sûr de gagner comme ça."

Je ris puis lui expliquai simplement "Ce n'est qu'un jeu Shikamaru, ne t'inquiète pas." Tous mes camarades me regardèrent étonnés. Je veux bien l'avouer, je n'ai jamais aimé être défenseur, mais désormais c'était la seule place qui pouvait m'être réservée. Je ne pourrai plus jamais jouer l'attaque, c'est la vie, malheureusement.

L'instituteur siffla alors le début de la partie, et chacun occupa son rôle qu'il avait à faire.

Au final, aucune des équipes ne gagna, et nous fîmes égalité. On partit alors tous ensemble au vestiaire, et ensuite moi, je m'en allai en compagnie de la jeune blonde et Naruto. Celui-ci qui d'ailleurs n'arrêtait pas de me regarder étrangement. Me souvenant de ce que m'avait enseigné la fillette la veille, j'exécutais des gestes avec mes mains qui signifiaient "Pourquoi me fixes-tu comme ça?". Ino me contempla ensuite, surprise que je m'en souvienne déjà.

L'autre garçon, quant à lui, il avoua d'une voix calme :

"Je t'ai vu parler à Iruka, tout à l'heure. Puis en plus, tu as été mis en défense mais tu n'as rien dit. Alors qu'avant, tu n'aimais pas."

Iruka ? Je trouvais le blond bien familier. Peut-être le connaissait-il ?
A ses mots, j'en conclus que ce Iruka était notre professeur de sport. Ne savant pas comment le raconter avec mes mains, je saisis mon petit cahier puis y écris dessus.

"Qu'est-ce que tu veux savoir au juste ? Je ne comprends pas."

Il me répondit alors à haute voix, tout en me tendant le carnet :

"Pourquoi ?"

La blonde intervint également à son tour:

"Je suis d'accord avec Naruto. On a tous été surpris par ça."

Je soupirai alors puis ce que j'ajoutai, je le dis puis l'écrivis sur le bloc note afin que le blondinet puisse le lire:

"J'ai changé en cinq ans tu sais ? Je ne vais pas râler parce que on me met en défense. Et puis le foot, cela fait bien longtemps que j'ai arrêté. Ce n'est plus une passion pour moi."

Les deux répliquèrent juste un "hum." pas très convaincu. En même temps, je n'avais pas réellement répondu à leur question, mais je ne souhaitais pas en parler. C'était pour cela que je préférais éviter le sujet.

Cette fois-ci, je restai seulement une heure chez la jeune fille puisque j'avais promis à mon camarade de l'emmener à l'hôpital. Je la saluai en lui disant un simple "A plus tard." puis je m'en allai en direction de la clinique avec le blondinet.

Je le remarquai, l'expression sur son visage me le montrait. Revenir ici, il n'aimait pas cela, il avait peur. Peur de ce qu'il allait bien pouvoir découvrir. Je le guidai alors jusqu'a la chambre de son père puis je notai sur mon carnet:

"Tu veux que j'entre avec toi ou tu veux y aller seul ?"

En guise de réponse, il m'agrippa le tee-shirt en me faisant un regard suppliant. Je compris alors. Il souhaitait que je vienne avec lui. Alors, j'ouvris lentement la porte puis poussai Naruto à l'intérieur, et je fermai la porte derrière moi.

En me retournant, je fixai mon meilleur ami. Il avait une main posée sur sa bouche, choqué, du moins c'est ce que je croyais. Puis, des larmes coulaient le long de ses pommettes. Voir son paternel ainsi, même s’il le savait, même s’il s'y attendait, cela l'attristait... Voir même lui brisait le cœur.

Alors, je m'agenouillai devant ce lycéen au visage angélique et essuyai ces fines gouttelettes qui glissaient de sous ses iris bleus. Ensuite, je le serrai dans mes bras et tout en le regardant dans les yeux, je répliquai doucement afin qu'il puisse lire sur mes lèvres :

"Courage."

Il me fit un sourire triste, comprenant, puis je le plaçai alors au côté de Minato. Ses pleurs, ils ne s'étaient pas calmés. Néanmoins, je pense que dans des moments comme cela, il valait mieux ne rien dire et laissait faire.

Moi, je m'étais mis dans le fond, adossé à la porte de la chambre, et observait le petit blond. Je le vis prendre la main de son père puis ensuite, il posa sa tête sur le lit et la releva quelques secondes après. Toujours en larmes, il rétorqua :

"Papa..."


Citation: "La personne que chacun de nous voudrait devenir
existe quelque part au-delà d'une montagne d'efforts, de foi et de confiance.
Encore faut-il avoir le courage d'affronter la tristesse et la peur de l'inconnu."




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