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Fiction: Mon amour flemmard (terminée)

_Maman raconte-nous comment tu es tombé amoureuse de papa? Demanda la petite Seika. _Maman dis-nous comment papa était avant? Demanda Shikaryuu.
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Kuusou tenshi (Féminin), le 14/07/2010
Cette fic est pour une personne bien spéciale pour moi.



Chapitre 1: une vieux souvenir



Dans un village caché de ninja, celui de la feuille plus précisément, vivait une petite famille bien étrange. La mère était une furie, une hyperactive, le père un vétéran du divan comme disait sa femme et deux adorables enfants, une fille énergique et un fils endormi. Cette petite famille vivait sur le domaine de la famille Nara.

_Maman raconte-nous comment tu es tombé amoureuse de papa ? Demanda la petite Seika.
_Maman dis-nous comment papa était avant ? Demanda Shikaryuu.

La mère des deux jeunes enfants, une belle blonde à quatre couettes et aux yeux verts sapin regardait sa fille tout aussi blonde qu'elle et elle avait les yeux verts émeraude. Et puis son fils, un jeune brun à la coupe en ananas et ses yeux bruns endormis mais tout aussi intelligent que son père. Temari souriait et les regardait.

_Bien, je vous raconte notre histoire à moi et votre père, souriait toujours Temari.

C'était pas une grande histoire d'amour comme dans les romans qu'elle lisait en cachette plus jeune pour pas que ses frères rient d'elle. Oh ! Les vieux souvenirs.

_Installez-vous confortablement tous les deux parce que c'est long comme histoire.

Temari s'assoyait dans la chaise berceuse, prenant un ouvrage d'aiguille et le déposant doucement sur son ventre bien rond. Temari le caressait et regarda son fils de 5 ans, un vrai génie et sa fille de 3 ans une vraie teigne s'installer. Elle commença son travail d'aiguille et bien elle devait bien s'occuper enceinte et en congé de maternité c'était normal. Shikaryuu se coucha sur le plancher et prit un coussin, il était sur le dos et fixait le plafond, il était peint comme un ciel bleu avec quelques nuages blancs cotonneux. Seika, elle était couchée sur le ventre et fixait sa mère avec intensité. Les deux enfants étaient prêts à attendre. Temari s'éclaircit la gorge et commença son récit.

_La première fois que j'ai vu votre père, c'est pendant les préliminaires de la troisième épreuves, des examens Chuunin. Il devait se battre contre Tsuchi Kin, une fille du village du Son. C'était une sale pimbêche, oui. Votre père devait l'affronter. Je m'y revois, elle lui avait lancé trois sebons avec de petites clochettes au bout. Qu'elle faisait tinter avec des fils très fins. Ces petites clochettes avaient un pouvoir de perturber les sens des ninjas.

«Votre père était en mauvaise posture. Mais, c'est un génie alors donc, il a trouvé une solution. Il a fait de fins fils d'ombre jusqu'à son adversaire et l’a paralysée avec sa technique.»

_Sa technique... tu dis que c'est un truc de traitre maman, s'écria Seika.
_Galère, tais-toi Seika que maman continue, soupira Shikaryuu.

Temari souriait tendrement quand son fils avait pris la parole. Les même répliques que son père.

_Bon où en étais-je, ah oui ! Il avait paralysé cette pimbêche. Il a pris deux shurikens dans sa poche et la jeune fille d'Oto aussi. Elle copiait les mouvement de votre père. Shikamaru avait lancé ses shurikens et Tsuchi aussi. Votre père s'est penché vers l'arrière pour éviter tout comme son adversaire mais celle-ci rencontra le mur. Elle se frappa la tête contre celui-ci. Votre père gagna par KO.

«Je l'ai revu pour l'épreuve finale. Je devais l'affronter dans une arène sous les yeux de tout Konoha et les plus hauts dirigeants de ce monde. Il voulait pas m'affronter. Étant trop flemmard c'est normal. C'est Naruto qui l'a poussé dans l'arène en lui donnant une bonne et grande tape dans le dos. Il était tombé de façon peu gracieuse. Pour ne pas dire bêtement. Je suis descendue assise sur mon éventail géant. J'avais la classe assise dessus.»

«Votre père s'est caché presque tout le long de notre combat. Quand il est passé à l'attaque il m'a poussé vers le trou que Naruto avait creusé au combat d'avant pour frapper Neji. Votre père a utilisé sa technique pour me ligoter et nous avons fait match nul. Lui est devenu Chuunin et moi non. Mais ce combat m'avait rendu un peu amère.»

«Je l'ai revu lors d'une mission de sauvetage. Secourir Uchiwa Sasuke, qui était dans les griffes d'Orochimaru. Je l'ai sauvé de cette fille, Tayuya. On s'est croisé souvent après cette mission. Nous avons même fait des missions en équipe après l'alliance entre nos deux villages.»

_Mais comment es-tu tombée amoureuse de papa ? Demanda Seika.
_La question à poser, c'est plutôt c'est quand ? Dit Shikaryuu.

Temari souriait, ses enfants étaient très intelligents pour leur âge. Elle reprisait l'un des uniformes de son mari tranquillement.

_C'est de très bonnes questions et elles méritent une réponse. Il y a environ 7 ans votre père et moi avons eu une mission périlleuse. Nous étions dans le village du Son à vérifier des informations sur Uchiwa Sasuke et nous sommes tombés sur son colosse Juugo. Il nous a salement amoché. Nous avons fuis.
_Mais maman c'est pas dans ton tempérament de fuir. Tu dis que c'est pour les lopettes et tous ceux qui savent pas se battre. S'écria Seika.
_Sache ma puce que dans certaines circonstances, il faut mieux avoir l'air lâche que mourir stupidement et ça c'est votre père qui me l'a appris. Il avait raison, on était pas de taille contre Juugo. Il était pas normal cet homme. Il était la source de la marque maudite que pratiquait Orochimaru sur ses hommes les plus fidèles.

«Nous avions fuit comme je le disais. Nous avions trouvé une cachette sûr, une grotte dans la montagne. Je soignais nos blessures et c'est là que j'ai vraiment vu votre père. L'homme fort qu'il cache sous ses abords de peureux, il cache très bien une personnalité de feu. Je le fixai et découvris l'homme que j'aime.»

Temari avait les yeux dans le vague et revivait ce moment.

La grotte était froide et humide mais, mieux valait être ici que dehors avec cette brute épaisse. Un feu crépitait doucement réchauffant la grotte et les deux occupants. Une jeune femme blonde à 4 couettes s'occupait des blessures de son binôme. Il s'était fait gravement blesser pour la sauver. Il perdait beaucoup de sang. La jeune femme lui fit un garrot pour stopper l'hémorragie. Il avait une longue coupure le long de la jambe gauche. Elle avait fait un feu pour faire chauffer à blanc un kunai.

_Désolée Shikamaru, dit-elle en lui tendant une lanière de cuir pour que le jeune homme la morde. J'ai pas le choix, il faut que tu arrêtes de saigner avant d'en mourir.

Elle prit tout son courage et son coéquipier approuva d'un hochement de la tête. Temari prit le kunai et l'appuya contre la plaie grande ouverte. Une odeur ocre de chair brûlée lui emplie le nez et un cri étouffé se fit entendre.

_ARRRRRRRGH !
_Désolée Shikamaru, ne put dire la blonde.

Elle remit le kunai à chauffer. Il restait une longue estafilade longue comme sa main. Elle devait cautériser la plaie au plus vite. Shikamaru était déjà très pâle par le manque de sang. Elle voulait pas qu'il meurt dans ses bras sans lui dire ce qu'elle ressentait pour lui, même si elle n'était pas prête à lui dire pour le moment.

_Encore un petit effort, dit-elle plus pour elle-même en retenant son souffle.

Elle appliquait une dernière fois le kunai chauffé à blanc sur la plaie. Le brun poussait un cri et mordait la lanière de cuir de toutes ses forces, espérant que la blonde arrête de le martyriser.

Shikamaru perdit connaissance par le manque de sang et causé par la douleur extrême. Il avait une forte fièvre et délirait. Temari le veillait sans cesse, le soignant et allant chasser pas trop loin de la grotte.

Un soir, elle épongeait le front constellé de petites gouttes de sueur de Shikamaru, celui-ci ouvrit les yeux et dit:

_Désolé Temari, je serai pas en état pour un long moment.

Il leva une main vers son visage et caressait sa joue toute rose.

_Tu es magnifique. La plus belle étoile dans le firmament n'a rien à t'envier. Tu es aussi parfaite que la pleine lune et aussi courageuse et dangereuse tout en étant la perfection d'une rose et de ses épines, dit-il en souriant.
_Tais-toi Shikamaru. Tu dis des âneries, c'est la fièvre qui te fait divaguer.

Shikamaru s'endormit sans protester dans un sommeil sans rêve. La fièvre du jeune Nara tomba 5 jours plus tard. Temari avait eu peur de le perdre. Il avait déliré pendant ces 5 longs jours où elle ne savait pas à quels saints se vouer pour qu'il guérisse.

Le matin du sixième jour, Shikamaru se réveilla et vit Temari dormir la tête contre son torse à genou sur le sol et la regarda. Il bougea doucement son bras et ressentit une vive douleur dans tout son corps mais il poursuivit son geste pour lui ôter une mèche de cheveux qui lui barrait le front. Elle était très jolie ainsi laissée à elle-même.

Shikamaru ne remarqua pas que Temari était réveillée mais qu'elle gardait les yeux fermés. Il se mit à lui parler doucement.

_Si tu savais à quel point je t'aime Temari. Même si j'auvais les yeux crevés, les mains tranchées et la langue coupée. Je pourrais te voir, te toucher et te dire que je t'aime pareil. Rien, au grand jamais, rien ne m'empêchera de t'aimer d'un amour fou. Si seulement, tu le savais.

«Si j'arrivais à te le dire aussi. Au lieu de te le dire à chaque fois que tu dors. Je dois prendre mon courage à deux mains et te le dire. J'en peux plus de ne pas savoir ce que tu ressens pour moi. Ça me tue à petit feu, de te voir avec un autre que moi.»

La voix de Shikamaru se tut dans un dernier écho de la grotte. Il continuait la caresse sur la joue de Temari et celle-ci fit semblant de se réveiller.

Temari reprit la parole :

_J'avais tout entendu ce qu'il m'avait dit de sa voix chaude et enrouée. Cette voix m'avait fait frissonner et réchauffer mon cœur. Je lui ai jamais dit que j'aie entendu ce qu'il avait dit.
_Pourquoi mère ? Demanda Seika.
_Il y a des choses, que l'on garde pour soi-même Seika, des fois c'est bien et d'autre fois non. Dans ce cas si et bien je savais pas quoi lui dire alors, j'ai jamais révélé ce que je savais.
_Comment lui as-tu dit alors que tu l'aimais mère? Demanda Shikaryuu.
_On était dans cette grotte depuis 2 semaines votre père allait beaucoup mieux. Nous avons décidé de finir notre mission et de trouver les informations que l'on devait rapporter à l'Hokage et au Kazekage. On se dirigeait vers le village du Son. Mais cette fois on s'était métamorphosé, pour rentrer dans le village.

«On a enfin trouvé ce que l'on cherchait et cette fois-ci Juugo ne nous attaqua pas. Il avait disparu, on ne sait où. Seule Karin était restée auprès de Sasuke, elle était pas une très grosse menace pour nous. Elle était bonne qu'à soigner les autres. Je l'ai abattu. On devait, si on avait la possibilité de le faire, ramener Uchiwa Sasuke à Konoha et la possibilité s'est montrée. Nous l'avons ramené vivant mais inconscient. Disons qu'on a pas eu à l'assommer. Il était déjà inconscient.»

«On a été accueilli en héros à Konoha.»

Le regarde de Temari se fit de nouveau absent. Elle revoyait la scène.

Ils avaient quitté leur abris et sur un commun accord, ils avaient repris leur mission. Trouver le repère de Uchiwa Sasuke ou le ramener à Konoha. Ils s'étaient métamorphosés tous les deux pour ne pas se faire repérer au premier coup d'œil. Ils avançaient dans le village. Ils avaient enfin trouvé un des équipiers du recherché et le suivaient. C'était la jeune femme, Karin, un truc du genre. Elle était pas une très grosse menace pour eux, après tout. Quand, ils furent enfin arrivés au repère, Temari se chargeait de Karin pendant que Shikamaru cherchait Sasuke.

Le combat avait été des plus faciles. Temari l'avait remporté en invoquant son invocation, un petit furet sur une faux. Elle avait hurler:

_DAI KAMAITACHI, LA GRANDE LAME DE VENT.

Karin avait été tranchée en deux par la lame de vent, sans avoir pu réagir. Temari avait rejoint Shikamaru qui portait Sasuke dans son dos.

_Il était inconscient. Il est préférable que l'on rentre au village de suite. Je sais pas quand, il va se réveiller.
_Tu as raison. On doit profiter qu'il soit inconscient pour rentrer.

Les deux avaient repris la route pour Konoha. Sasuke avait été inconscient tout le long du trajet et ils avaient pas pu se déplacer très vite à cause de la jambe de Shikamaru qui le faisait souffrir encore. Au lieu de leur prendre une semaine ça leur avait pris deux semaines et demi.

À un moment donné Sasuke avait voulu reprendre connaissance mais Temari lui injecta de son chakra dans le crâne pour l'endormir de nouveau.

_Il faut pas prendre de risque avec lui, avait-elle dit.

Shikamaru avait approuvé d'un hochement de tête. Les deux étaient installés de par et d'autre du feu. Il crépitait joyeusement entre les deux compères. Ils se regardaient quand, l'autre regardait pas, de vrais gamins amoureux. Shikamaru se coucha près du feu pour rester au chaud. Il avait fermé les yeux et réfléchissait quand la voix de Temari lui fit ouvrir les yeux.

_Je sais pas comment le dire, Shika mais malgré que tu sois l'homme le plus flemmard que je connaisse.

Elle se tut et reprit son souffle:

_Je sens qu'au fond de moi, tu as une place plus importante que d'être mon coéquipier ou être qu'un ami. Je sais pas comment te dire ce que je ressens pour toi. Je sais pas comment le vivre. Je sais pas comment être...

Elle se tut, étant plus capable de rien dire d'autre. Les mots étaient de trop, elle devait lui montrer, elle devait lui apprendre. Temari se leva et alla vers Shikamaru qui avait les yeux fermés de nouveau. Elle était à genou devant lui et l'embrassa tendrement, goûtant ses lèvres pour la première fois.

Temari regardait ses enfants.

_C'est à la fin de notre mission que j'ai montré à votre père que je l'aimais. J'ai pas été capable de lui dire mais je lui ai montré. Nous avons été fiancés un an et puis un an après notre mariage Shikaryuu est né et toi deux ans après Seika.
_C'est une belle histoire maman. Dit la petite en soupirant d'aise.

Shikaryuu fixait le plafond d'un regard énigmatique.

_Bon, je vais aller vous faire à manger.

Temari se leva péniblement avec son ventre bien rond et alla vers la cuisine. Seika la suivit et Shikaryuu alla dans la cours arrière. Il se coucha à l'ombre d'un vieux chêne et regarda le ciel.

_Quelle histoire vous a compté votre mère, dit Shikamaru doucement.
_Seika voulait que maman nous parle de comment elle est tombée amoureuse de toi.

Shikamaru sourit tendrement de son côté de l'arbre et fixa le ciel bleu azur.




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