Fiction: Pour être Libre

Pengrade, la prison pour mineur la plus réputée mais aussi la plus dangereuse au monde. Entre ses grillages, il ne faut plus vivre mais survivre. Si on n'y arrive pas, c'est la mort qui frappe à la porte Ca, un prisonnier l'a bien compris et il mijote un plan pour sortir de cet enfer et prouver qu'il n'est que la victime d'un coup monté alors qu'il n'avait que six ans Cela fait maintenant dix ans qu'il est enfermé et qu'il regarde le ciel en se disant que, bientôt, il sera libre
Classé: -12D | Général / Cross-Over / Romance | Mots: 52096 | Comments: 34 | Favs: 37
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Hiragi (Masculin), le 30/08/2010
Chapitre suivant! Après celui-là, il faudra attendre encore un peu car je suis en train de les écrire! Et oui, fini les chapitres en avance! XD

Sur ce, bonne lecture!




Chapitre 7: Rencontre



Gaara ouvrit doucement les yeux suite à un sommeil sans rêve. Il avait l’impression de ne pas avoir dormi et se sentait encore plus fatigué qu’hier, surement à cause du médicament que son hôte lui avait donné pour qu’il souffre moins.

Néanmoins, il avait les idées plus claires et se souvenait de ce qu’il s’était passé ces derniers jours. Il se surprit à penser à celle qui l’avait recueilli. Layla Spenvency. Elle ressemblait tellement à ses dessins qu’il passait son temps à faire lors des cours de la prison. Pourquoi elle ? Pourquoi cette étrangère ? Il aurait pu dessiner une toute autre personne, il aurait pu sauver un autre inconnu et quelqu’un d’autre aurait pu l’héberger. Mais c’était toujours la même fille qui apparaissait. Pourquoi ?
Shukaku n’arrivait pas à l’expliquer. Cela faisait trop de hasard pour être une coïncidence. Cependant, qui aurait pu savoir ce qu’il dessinait ? Qui aurait pu l’influencer à venir ici ? Qui aurait pu le pousser à la recherche de ce hurlement ? Qui aurait pu lui dire d’intervenir ? Il n’avait suivit que son instinct depuis ce fameux jour où il avait volé les clés du directeur de Pengrade.

Lentement, le rouquin prit une grande respiration et se redressa. Il put ainsi constater qu’il était toujours sur le canapé du salon et qu’en plus du coussin, la demoiselle avait rajouté une couverture pour qu’il ne prenne pas froid. Il vit également qu’il faisait jour et en conclu qu’il avait dû dormir le reste de la journée d’hier en plus de la nuit à en voir le cadran d’une horloge murale placée au-dessus du rideau séparant le salon de la cuisine.
Ce dernier était d’ailleurs fermé. Son hôte avait surement dû le tirer pour éviter de le déranger mais il se mit à bouger et un fauve poussa le rideau pour entrer dans le salon. Ce dernier bondit sur l’accoudoir puis s’avança vers le jeune homme en ronronnant pour demander des caresses que le blessé lui accorda sans grand mal.

-On dirait que ton sauveur est réveillé.

Gaara releva d’un coup la tête vers la voix qu’il venait d’entendre. La voix était grave et masculine, rien à voir avec celle de Layla. Elle était calme et posée, cachant de l’agressivité et de la rage que le jeune homme n’avait aucun mal à reconnaître. Il se souvint alors de la voix qu’il avait entendue se disputer avec celle de la demoiselle à son sujet.
Juste après, un homme traversa le rideau de la cuisine. Il était assez impressionnant et charismatique pour deux raisons.
La première se trouvait être son physique. Il était grand, pas loin de deux mètres, et son visage reflétait une certaine expérience de la vie. L’inconnu avait de longs cheveux noirs de jais attaché en une queue de cheval basse par un élastique pourpre. Ses yeux étaient rouges et menaçants bien qu’il arborât un sourire qui se voulait chaleureux. Deux rides partaient de ses yeux pour descendre le long de son nez, lui donnant l’air d’un fantôme. D’après Gaara, il devait avoir environ vingt cinq ans.
La seconde chose était son habit. Il portait un costume noir avec une chemise rouge et une cravate bleu marine. L’ensemble n’avait aucun défaut et lui allait à la perfection, de la longueur des jambes à la largueur des épaules, un vêtement fait sur mesure. Cela signifiait qu’il était riche et qu’il avait surement un poste très important dans la société.
Le jeune homme décida de rester prudent et de faire extrêmement attention à ce qu’il dirait ou ferait en sa présence.

Le rouquin n’eut pas le temps de décrire plus longtemps l’homme en face de lui que Layla sortait de la cuisine en s’essuyant les mains sur son tablier qui cachait une robe courte à bretelle rouge. Elle fronça les sourcils et prit un air faussement colérique en regardant son animal de compagnie.

-Osiris, descends.

Le félin baissa les oreilles puis sauta du canapé pour aller s’allonger dans son panier se situant entre le canapé et le fauteuil de gauche
La jeune fille laissa son air autoritaire de côté, faisant place à un immense sourire.

-Bonjour Gaara.

Encore fatigué et n’ayant pas vraiment envie de répondre, l’ex détenu se contenta de hocher la tête en signe de salutation. La demoiselle s’approcha sans perdre son sourire puis s’accroupit en face de lui pour se mettre à sa hauteur.

-Tes jambes sont très mal en point et il vaut mieux que tu marches le moins possible. Je vais te préparer ton petit-déjeuner. Qu’est ce que tu veux manger ?
-…
-Propose lui quelque chose, il ne peut pas savoir ce que tu as dans tes placards, intervint l’inconnu.
-C’est vrai, excuse-moi. Je peux te faire du chocolat chaud, du café, du thé, du cappuccino, de lait ou du jus d’orange.
-Du jus d’orange.
-Avec quoi ? Une tartine, de la confiture, de la brioche, des fruits ou des céréales ?
-Un fruit.
-D’accord.

Layla se releva puis s’avança vers le riche. Elle se mit sur la pointe des pieds et déposa ses lèvres sur sa joue en souriant.

-Va t’assoir, je t’apporte ton thé.
-T’es un ange.

Elle élargit son sourire puis les deux personnes s’embrassèrent langoureusement, étonnant le rouquin qui tourna ses yeux vers le félin. Ce dernier grognait légèrement à la vue de sa maîtresse qui était approchée par un autre mâle que lui.

Alors, ils étaient ensemble ? Lui qui pensait qu’ils n’étaient que frère et sœur, cousin et cousine ou même amis. Apparemment pas. Le rouquin ne connaissait pas l’homme et à peine la fille alors pourquoi ça lui importait tant que ça ? Peut-être parce qu’il avait fait de Layla une image fictive parfaite puisqu’après tout, c’était bien elle qu’il avait dessinée en prison alors la voir en couple lui paraissait bizarre, au point d’avoir une boule dans la gorge.

La demoiselle disparut dans la cuisine et dès qu’elle ne fut plus dans le salon, son petit ami tourna ses yeux vers Gaara puis le dévisagea. Ce dernier répondit par un regard froid à celui de l’homme d’affaire qui le détaillait. Shukaku trouva ses yeux remplis d’une telle colère et d’une telle supériorité que ça en devenait écœurant. Il y voyait tellement de haine mais envers qui ? Le monde ou seulement lui ?
Le plus vieux des deux garçons s’avança vers le centre de la pièce puis s’assit sur le fauteuil de droite. Il s’installa confortablement, les jambes croisées et les bras sur les accoudoirs.

-Bonjour, je suis Itachi Uchiwa, sous-directeur des entreprises Akatsuki et tu t’appelles Gaara, c’est ça ?
-Hm.
-Je vois que tu es un grand bavard.

Shukaku fronça les sourcils. Il n’était pas d’un naturel à se fâcher pour une broutille pareille mais que ce soit cet homme qui le critique l’énervait au plus au point. Il ne savait pas pourquoi, mais il ne l’aimait pas du tout ce Itachi Uchiwa. Sans doute à cause de son regard, sa façon de parler ou sa gestuelle. C’était un ensemble qui lui donnait l’impression que cet inconnu n’allait surement pas être un ami.

Ce dernier se pencha pour prendre la télécommande sur la table basse. Il appuya sur un bouton et la télévision s’alluma. Il pianota sur le boîtier pour mettre le son au minimum et se mit à changer de chaîne, ne sachant quoi regarder.
L’homme en costume zappa encore pendant quelques minutes, ce qui réveilla le mal de tête du rouquin, jusqu’à ce que Layla revienne avec un plateau contenant deux tasses, un verre, une théière, une carafe de jus d’orange, une assiette avec trois croissants et le même nombre de pommes. Et c’est avec, bien évidemment, le sourire aux lèvres qu’elle déposa le plateau sur la table basse.
Osiris s’approcha de sa maîtresse en ronronnant. Cette dernière lui grattouilla le menton.

-Ton petit-déjeuner est dans la cuisine

Le félin dressa ses oreilles puis fila en direction de son repas, plus enthousiaste que jamais. La jeune fille fronça les sourcils puis mit sa main devant ses yeux comme pour les cacher.

-Itachi, arrête ça s’il te plait. Tu me fais mal aux yeux.
-Oh ! Désolé princesse !

L’Uchiwa cessa de suite d’appuyer sur le bouton, s’arrêtant sur une chaîne d’information qui, à ce moment même, transmettait les avancements des travaux de la société pétrolière des États-Unis concernant la fuite de pétrole dans l’Océan Atlantique qui se dirigeait vers le sud de l’Amérique (J’essaie d’être à jour avec les informations, même si celle-ci date un peu).

Pendant que son hôte remplissait les tasses et le verre et que l’homme au costume regardait vaguement la télévision, Gaara se mit assis sur le canapé, enlevant les couvertures qu’il avait sur le corps et dévoilant ainsi le haut de son corps recouvert de bandages jusqu’au cou ainsi qu’au front. Il se passa la main sur la nuque pour se la masser un peu
Il prit le verre remplis de jus d’orange que lui tendait Layla en hochant la tête pour la remercier puis la vit éplucher une pomme avec un couteau et poser les morceaux sur une assiette.

-Tu n’es pas obligée de l’éplucher, souligna Itachi en se penchant pour prendre une tasse de thé et un croissant.
-Ce n’est pas bon de manger la peau après avoir pris des médicaments, expliqua en retour la jeune fille.
-Ta gentillesse causera ta perte mais c’est une des choses que j’aime le plus chez toi.
-Hihihi, rigola la demoiselle en rougissant.

Le rouquin leva son regard vers la télévision, exaspéré par le spectacle des deux personnes, et écarquilla les yeux. Il vit la présentatrice, une jeune femme aux cheveux mauves et aux yeux noirs habillée d‘un tailleur ébène, bouger les lèvres sans rien entendre, ce qui était logique car le son était au minimum. Mais ce qui le choquait, c’était le petit carré dans le coin supérieur droit de l’écran. Il représentait le directeur de Pengrade, Orochimaru, avec sa prison comme arrière plan.

-Écoute ça, Layla, demanda l’Uchiwa en montant un peu le son de la télévision.

Doucement, les habitants du salon commencèrent à entendre ce que disait la présentatrice quand l’image bascula sur une vision plus nette de la prison ce qui fit frissonner Gaara. Ce dernier se rappelait des tortures qu’il avait subies et il ne se sentait pas bien à les revivre mentalement.
Soudain, une voix masculine se mit à parler en faisant défiler des images de Pengrade avant sa reconstruction, aujourd’hui ainsi que de la forêt.

-Pengrade, la prison la plus célèbre au monde, notamment pour avoir été un centre de détention pour les condamnés. Elle accueille chaque année des dizaines de mineurs tandis qu’elle en transfert le même nombre dans des prisons pour adultes. Connu pour les technologies mises en place pour éviter les évasions, ses grillages semblaient infranchissables. Et pourtant, l’impossible s’est produit. Dans la nuit de vendredi à samedi, les détenus se sont évadés. Le directeur, Monsieur Orochimaru, nous en explique la raison

L’image passa à une estrade installée devant la mairie d’Oto et protégée de la pluie déversée par les nuages. Gaara reconnut Orochimaru qui montait les marches pour rejoindre les micros ainsi que Kabuto qui couvrait le directeur de l’eau qui tombait grâce à un parapluie alors que lui était en train de se faire tremper par l’averse comme les gardes qui entouraient la place, figés comme des statues en position de garde à vous, prêts à utiliser leurs armes.

-La cause de cette évasion générale est un défaut dans le système électrique. En effet, après avoir fait le maximum pour capturer les prisonniers et ainsi préserver la sécurité de notre pays, nous avons ouvert une enquête. Grâce à l’inspecteur Hatake (Petite dédicace à Bleach68) et son équipe, nous avons découvert que le générateur avait été aspergé d’eau afin de provoquer un court circuit. Il semblerait que cela soit un incident provoqué lors de la nuit par le personnel.

La chaîne montra ensuite d’autres images de la prison vue de l’extérieur, puisqu’il était interdit à toute personne d’y pénétrer, avant que la voix reprenne :

-Le directeur a également confié qu’il ferait des modifications pour que cela n’arrive plus. Il compte construire un local spécial pour le générateur qui sera gardé à toute heure du jour et de la nuit. De plus, il prévoit d’augmenter le nombre de gardes ainsi que de leur fournir une formation spéciale qui sera prise en charge par l’Etat et se passera dans la première division militaire de Konoha sous le commandement du Général Maïto Gai.

La caméra bascula sur l’image du présentateur. Il était vêtu d’une chemise blanche ainsi que d’un pantalon bleu marine. Il avait des yeux marrons ainsi que des cheveux arrivant aux épaules châtain clair. Son petit signe distinctif était un petit cure dent qu’il gardait toujours en bouche, même lors des interviews et des reportages.

-Sur les cent soixante-quatre prisonniers, seulement quatre-vingt-dix-huit sont retournés en prison. Cinquante-trois ont été tués lors de leur évasion dont trente-neuf à l’intérieur de la prison à cause de la panique. Malheureusement, treize détenus ont réussi à s’évader et le plan d’alerte a été lancé dans tous les pays alentours. Nous…

Itachi coupa à ce moment là la télévision alors que Layla se levait pour se mettre près de l’homme en costume. Elle s’assit sur l’accoudoir et passa une main dans sa nuque tandis qu’il lui prenait l’autre main alors que son bras entoura la taille de la jeune fille, la demoiselle cherchant réconfort et protection près de cette personne.

Gaara, lui, se contenta de serrer la couverture dans ses mains. Revoir des images de la prison vue de l’extérieur lui rappelait son arrivée dans cet endroit, à ses six ans. Il se souvenait de ce sentiment d’insécurité et de terreur qu’il avait eu en voyant l’endroit qui l’attendait. Ces sentiments qu’il n’avait jamais plus eu depuis dix ans.
Il voyait encore cette camionnette qui l’emmenait à Pengrade. Elle était noire crasseuse et les sièges n’étaient faits que de mousse, le tissu les recouvrant étant à moitié parti. De plus, les fenêtres avaient été remplacées par des barreaux, les protégeant ni de la pluie ni du froid de la nuit.
Et il n’était malheureusement pas seul à l’intérieur et ces enfants avaient plus ou moins le même âge que lui. De quatre à huit ans, des filles et des garçons, il y avait de tout. Mais il savait une chose : la plupart étaient innocents et pleuraient d’être ici alors qu’ils n’avaient rien fait.
Shukaku secoua la tête pour ce sortir ce souvenir de la tête, jugeant préférable de laisser ce moment de sa vie dans le passé et ne plus y toucher.

Il tourna ses yeux vers les deux amoureux qui étaient toujours l’un contre l’autre.

-Je ne suis pas rassurée de savoir qu’il y ait des prisonniers qui se baladent dans la nature, informa la petite dame.
-Ne t’en fais pas. Ils ont dit qu’ils déclaraient l’état d’alerte ce qui veut dire : fermeture des frontières, policiers un peu partout dans chaque ville et vigilance renforcée. Tu n’as aucune raison d’avoir peur, expliqua son petit copain.
-Tu as surement raison… Mais il me fait peur !
-Qui ça ?
-Le directeur ! Il a des yeux de serpent !

L’Uchiwa éclata de rire alors que Gaara esquissait un léger sourire. C’est vrai qu’il ressemblait à un serpent, autant dans les gestes que dans le physique.
Le petit ami de son hôte fixa du coin de l’œil l’horloge murale avant de reposer ses yeux sur la demoiselle qui avait pris un air boudeur suite à l’hilarité de son homme. Ce dernier se mit à caresser doucement le dessus de la main qu’il avait prise pour la rassurer avec son pouce.

-Il va falloir qui j’y aille, mon cœur.
-Déjà ?
-Le travail n’attend pas, tu le sais.
-Tu reviens vite, hein ? Demanda-t-elle en entourant le cou du brun avec ses bras.
-Dès que cela est possible.

Ils échangèrent un autre baiser langoureux sous le regard de Gaara qui, pour se détourner de cette vision, but son verre de jus d’orange d’une traite. Le liquide frais le désaltéra et lui remit, par la même occasion, les idées en place.
Shukaku savait parfaitement qu’il était en sécurité ici. Personne ne connaissait son véritable nom mis à part lui. De plus, avec les indices qu’il avait laissés, tout le monde devait le croire mort, noyé dans la rivière. Alors les mesures de sécurité prises par l’Etat n’allait pas déranger ses plans pour le moment ce qui était une bonne chose.
Maintenant, ce qu’il allait faire, c’est profiter un peu de la situation pour se reposer, reprendre des forces. Une fois qu’il serait sur pied, il s’enfuirait discrètement d’ici. Il n’avait pas envie que Layla le dénonce à la police. Même si elle est gentille, il ne pensait pas qu’elle prenne bien le fait qu’un détenu de Pengrade vive sous son toit, déjà que ça l’effrayait de savoir que des prisonniers étaient en promenade dans tout le pays.
Mais celui qui allait être le plus dangereux était surtout ce Itachi Uchiwa. Il n’avait pas l’air amical et semblait cacher sa véritable personnalité. En effet, lorsque Layla n’était pas là, il montrait toute son agressivité mais quand elle revenait, il devenait doux comme un agneau. Est-ce qu’il cachait quelque chose ou alors était t-il seulement jaloux ? Ça, il ne le savait pas mais il préférait être prudent.
Après tout, sa vie ne tenait qu’à un fil. S'il se faisait attraper, il se ferait tuer et si ça n'était pas en se faisant capturer, ce serait en séance de torture. Ça, il le savait très bien.

Itachi se leva du fauteuil, se détachant de sa belle puis ouvrit la porte. Il s’arrêta quelques secondes, le temps de mettre ses chaussures qui valaient une petite fortune, puis repartit sous le regard de Layla qui était restée sur l’accoudoir du fauteuil.
La demoiselle, après le départ de l’homme d’affaire, enleva son tablier qu’elle plia et posa sur la table basse. Gaara la regarda faire en silence, suivant du regard ses faits et gestes. Elle se leva pour venir de rassoir à côté du jeune homme qui ne dit rien.
A ce moment là, Osiris sortit de la cuisine en se léchant les babines qui étaient recouvertes du lait qu’il venait de boire. Il retourna dans son panier puis de mit à fixer les deux jeunes gens assis sur le canapé tout en ronronnant.

-Ça va un peu mieux qu’hier ?
-Hm.
-Comme on est dimanche, je n’ai pas cours et je ne travaille pas, je peux donc rester ici au cas où il y a un problème.
-…
-Tu finis de manger et on change tes bandages ? Si on ne le fait pas, tes blessures risquent de s’infecter et ça peut devenir très dangereux.

Gaara hocha la tête. Il n’avait pas le choix de toute façon. Elle avait la gentillesse de l’héberger, il n’allait pas se mettre à discuter ses ordres et puis, c’était pour son bien.



Et voilà!
Maintenant, si vous avez des questions, des critiques ou autres, vous savez ce qu'il faut faire ^-^ Gaara sera aussi très content! N'est ce pas, Gaara?

...

Il est content! ^-^




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