Fiction: Pour être Libre

Pengrade, la prison pour mineur la plus réputée mais aussi la plus dangereuse au monde. Entre ses grillages, il ne faut plus vivre mais survivre. Si on n'y arrive pas, c'est la mort qui frappe à la porte Ca, un prisonnier l'a bien compris et il mijote un plan pour sortir de cet enfer et prouver qu'il n'est que la victime d'un coup monté alors qu'il n'avait que six ans Cela fait maintenant dix ans qu'il est enfermé et qu'il regarde le ciel en se disant que, bientôt, il sera libre
Classé: -12D | Général / Cross-Over / Romance | Mots: 52096 | Comments: 34 | Favs: 37
Version imprimable
Aller au
Hiragi (Masculin), le 17/10/2010
Voilà la suite avec pas mal de retard! XD



Chapitre 10: Shopping



Le temps passait lentement pour Gaara depuis qu’il était dans l’appartement de Layla. Les jours se suivaient et se ressemblaient à peu près tous pour lui puisqu’il n’avait pas l’autorisation de la jeune fille pour sortir de la demeure et que le chat de son hôtesse était là pour le surveillait. De toute façon, ses blessures ne lui permettaient pas de la contre dire: elle avait parfaitement raison. Il était plus sage d’attendre qu’il soit totalement rétabli avant de faire quoique ce soit et cette situation l’avantageait, il n’avait donc aucune raison de contre dire la demoiselle

Comme Layla n’était pas là la journée à cause du lycée dans lequel elle avait un emploi du temps assez chargé, elle lui avait indiqué tout ce qu’il devait savoir
Ainsi, il avait appris que le vestibule à côté de la cuisine était l’endroit où se trouvait la machine à laver et le séchoir, situait face à face, le premier sur le mur de gauche et le second sur le mur de droite, ainsi que deux corbeilles: l‘une pour le linge sale et l‘autre pour les vêtements en plus des serviettes à plier. Le sol et les murs étaient marron avec une fenêtre au centre, laissant voir l’extérieur. Cependant, elle n’utilisait que l’appareil pour sécher le linge qu’en hiver, puisqu’elle préférait étendre le linge dehors, sur la petite terrasse situait juste en face de cette salle
Il se rappelait que la chambre dans laquelle il s’est réveillé comportait deux portes. Celle qu’il avait emprunté menait à un couloir mais il n’avait pas eu l’occasion de savoir ce que contenait l’autre. Layla, bien que gentille, avait refusé de lui dire quoique ce soit concernant cette pièce
En face du lieu de repos de la jeune fille se trouvait la salle de bain. Elle était entièrement blanche, du sol au plafond et c’était la partie la plus grande et la plus riche de l’appartement. En effet, elle était séparé en deux par un paravent japonais blanc avec des images d’oiseaux noirs servant de mur. Le premier morceau, celui auquel on accédait grâce à la porte, comprenait deux toilettes, séparées et cachées par des pièces en bois blanc contre le mur du fond. Sur le mur de gauche, à l’opposé du paravent, un grand évier incrusté dans un grand comptoir comprenant deux petits placards servant à ranger le nécessaire de toilette et les produits de beauté. Sur le même mur était posé un grand miroir prenant presque toute la place, laissant seulement deux lumières en forme de fleurs éclairer la pièce. De l’autre côté du paravent se situait la salle de bain, comprenant un petit compartiment avec une douche classique entourait de shampoing et de gel douche, servant à se laver, puis, au fond, la baignoire, ressemblant plus à une piscine vu sa taille, utilisée pour se détendre et se relaxer après une dure journée de travail
Enfin, il y avait au bout du couloir séparant la chambre et la salle de bain une grand terrasse. L’hôtesse des lieux l’avait décorés avec plusieurs plantes vertes, disposées un peu partout et une table ronde ainsi que plusieurs chaises, le tout noir. Il y avait également un système accroché au mur permettant de couvrir la terrasse par une fine toile lors des grands jours d’été. Elle était recouverte de carrelage blanc et entourée de barrières noires décoratif mais utilisées principalement pour éviter les chutes, elles mêmes encerclés de feuilles d’arbres touffus

Car, en effet, la demeure dans laquelle il vivait depuis son évasion été un grand appartement situait au deuxième étage d’un immeuble. Ce dernier se trouvait dans le quartier bourg de Konoha, ce qui expliquait la richesse des décors du logement de la demoiselle mais une question se posait encore dans son esprit: comment pouvait t’elle vivre dans un endroit aussi prestigieux à son âge? Son père lui payait t’il ce qu’elle voulait, à défaut d’être avec elle? Ou alors Itachi lui fournissait un toit pour qu’elle vive? Gaara n’en savait rien
Cependant, la vue que donnait le balcon était magnifique. De cette petite terrasse surélevée, on pouvait voir quelques maisons riches avec leurs jardins au premier plan puis la mairie, le plus grand bâtiment qui surplombait tous les autres de plusieurs étages, même ceux du quartier industriel, et enfin, à l’arrière plan, une grand montagne avec, sculpté dans la pierre, quatre visages. C’était un paysage assez agréable et paisible qui détendait tous ceux qui avait le privilège de le voir

Malheureusement, il y avait une tâche à ce joli tableau et cette tâche s’appelait Itachi Uchiwa. En effet, ce dernier donnait l’impression d’avoir deux facettes
Quand sa petite amie se trouvait là, il était le plus parfait des hommes. Ses gestes et sa posture avaient la classe d’un homme d’affaire, toujours les jambes croisés et les doigts enlacés sur ses genoux. Posé et calme, il souriait toujours et parlait d’une voie calme, charmeuse et démontrait tout son savoir à chaque fois qu’il était nécessaire de le faire ce qui lui donnait l‘air de tout savoir et d‘être d‘une grande sagesse. Ajouté à cela son physique avantageux d‘une jeune homme d‘environ vingt cinq ans aimant sa petite amie plus que tout et, en effet, il avait l‘air d‘un dieu (Bleach68, pour toi)
Mais une fois la demoiselle parti, il était une autre personne. L’Uchiwa fixait Gaara avec un regard coléreux presque haineux et sa gentillesse laissait place à du mépris envers l’ancien détenu et la seule chose qui empêchait les deux personnes de se battre était la jeune fille qui se trouvait toujours dans les parages. Chaque fois que le ténébreux ouvrait la bouche, c’était pour sous tirer des informations sur la vie du rouquin. Bien sur, celui-ci ne répondait jamais ce qui avait le dont d’énerver encore plus son interlocuteur
Heureusement, il ne passait chez Layla que le soir et le week-end puisqu’il avait un appartement personnel dans le quartier industriel de Konoha. Mais Gaara se doutait un peu de l’origine de ce comportement… La jalousie. Il était logique que l’homme en costume éprouve ce genre de sentiment envers l’ex-prisonnier puis celui-ci avait débarqué dans sa vie et celle de sa petite-amie d’un coup. Est-ce qu’Itachi avait peur de perdre Layla ?

Mais c’était compréhensif puisque la demoiselle était une vrai perle
Elle avait un physique vraiment exceptionnel : des cheveux roux foncé à la limite du brun, des yeux marron et jaunes, une peau mâte, une taille fine et élancée mais c’est ce qui faisait son charme. Elle était belle et savait allier les vêtements de sa garde robe pour se mettre plus ou moins en valeur. De plus, elle était gracieuse et élégante dans chacun de ses mouvements, quoiqu‘elle fasse. De quoi faire rêver le plus misogyne des hommes
Et puis, la jeune fille était gentille, douce et heureuse. Elle respirait la joie de vivre et chacun de ses sourires avaient le don de réconforter les gens. Elle faisait son maximum pour être la plus agréable et la plus amicale possible envers les autres. Elle détestaient se faire des ennemis et évitait le plus possible les ennuis mais elle savait se faire respecter. Les règles de la maison devait être respectées sans aucune exception, même par Osiris et lorsqu’elle faisait quelque chose pour aider quelqu’un, elle pouvait se montrer autoritaire. C’est d’ailleurs pour ça que Gaara avait finalement accepté de mettre le spray sur son torse pour ses brûlures sous le regard amusé du félin de son hôte. Mais elle était aussi patiente et compréhensive. Elle n’avait pas forcer son invité à dévoiler sa vie privée ou à s’expliquer sur quoique ce soit, elle attendait simplement qu’il fasse le premier pas
De plus, elle était une parfaite petite femme au foyer. Chacun de ses repas étaient un véritable délice et même si l’ex-détenu avait comme excuse de ne jamais avoir manger quelque chose de consommable, il avouait que ses plats étaient tous un régale. Ce qui était agréable, c’est qu’elle changeait de plat chaque jour, passant d’un bol de soupe à un plat de spaghettis en passant par une salade. Elle savait également faire de la couture, une horreur pour les trous se baladant dans les vêtements, en plus d’être une excellente infirmière ainsi que beaucoup d’autre chose. Elle était aussi très ordonnée: chaque chose était à sa place et celle-là uniquement!

Tous ces facteurs avaient permis à Gaara d’être vite remis sur pied et il avait prit l’habitude de la maison
Il se réveillait très tôt le matin, surement par habitude, et constatait que Layla était déjà partie de la maison. Un petit détail avait changé, il s’installait sur le canapé pour la nuit car la jeune fille l’avait informé que la chambre dans laquelle il s’était réveillé était la sienne et qu’elle l’avait mis là à cause de ses blessures mais maintenant qu’il allait mieux, elle préférait garder cette pièce pour garder un peu d’intimité ce qui ne le dérangeait pas. D’ailleurs, il n’allait pas se plaindre de l’hospitalité qu’elle lui offrait
Chaque matin, il trouvait sur la table basse une carafe de jus d’orange, un verre, un croissant et deux fruits déjà épluchés et coupés dans une assiette ainsi qu’un chat confortablement installé dans son panier en train de le fixer. Il y avait également un mot sur lequel était écrit l’heure à laquelle elle rentrait et les tâches ménagères qu’elle avait faites, comme laver le linge, arroser les plantes, donner à manger à Osiris ou autres afin qu‘il ne s‘inquiète pas de voir un objet en marche, disparu ou à un endroit différent. Aussi étrange que cela puisse paraître, elle ne lui demandait jamais de faire quelque chose pendant son absence. Elle lui disait juste de bien se reposer et de ne pas trop se fatiguer dans la journée. Il était dessiner également un cœur dessus ainsi qu’une patte de chat, chose qui semblait étrange à Gaara qui ne comprenait pas bien pourquoi elle faisait ça mais il supposait que c’était amical. Un cœur ne peut pas être une mauvaise chose
Après son petit-déjeuner, le jeune homme s’occupait comme il pouvait: soit en regardant la télévision, soit en lisant des livres empruntés dans la bibliothèque de son hôte et, chose étonnant, il avait plus appris en restant deux semaines devant un écran ou en lisant qu’en écoutant les cours de Kabuto pendant dix ans à Pengrade, notamment au niveau des progrès techniques comme les MP4, les Iphone, les Ipode et autres avancées technologiques
En fin de matinée, Layla rentrait à l’appartement sans une seule secondes de retard et, après une brève salutation, se mettait à faire à manger puis les deux jeunes gens passaient à table en discutant mais c‘était plutôt la demoiselle qui parlait puisque l‘ancien détenu préféré ne pas trop s‘étendre sur sa vie privée. Elle racontait donc sa matinée dans son lycée et de petites anecdotes concernant ses amis, comme le chien d’un certain Kiba Inuzuka qui était, un jour, rentré en plein milieu du cours d’histoire avec un os en caoutchouc entre les dents
Suite à ça, la petite dame repartait, laissant le roux retournait à ses activités plus ou moins passionnante et éducatif en compagnie d’Osiris jusqu’à dix-neuf heures, heure à laquelle Layla rentrait avec un air épuisé qui n’échappait pas à Gaara. Cependant, elle souriait toujours sans se plaindre ou sans demander d’aider à son invité malgré sa fatigue. Elle faisait donc ses devoirs sur la table basse du salon sous le regard de l’évadé qui essayait de comprendre quelque chose aux équations mathématiques, plus par curiosité de savoir le fonction de ce problème que par envie d’apprendre cette matière
Ensuite, elle préparait le diner qui se passait exactement comme le déjeuner pour finir par s’enfermer dans la pièce à côté de sa chambre. Aucun bruit et aucun son n’en sortait, comme si elle ne faisait rien à l’intérieur de cette salle. Cela ne dérangeait aucunement l’ex-détenu même si il devait avouer qu’il s’était légèrement inquiété la première fois mais au fil des jours, il s’était habitué pour finir par ne plus y faire attention
Après une heure, la petite dame sortait pour aller directement se laver puis se coucher, laissant Gaara seul dans le salon qui veillait toujours très tard et de manière irrégulière. Il se couchait une fois à minuit et pouvait, le lendemain, s’endormir à quatre heures du matin, la prison l’ayant rendu à moitié insomniaque
Bien sur, il y avait des jours où le programme n’était pas suivit, comme le week-end. Le samedi, après les cours de la matinée, la jeune fille faisait les courses de la semaine, prenant soin de faire une liste avec ce qui manquait dans l’appartement. Elle demandait également à son invité si il souhaitait quelque chose de particulier et, évidemment, l’ancien prisonnier ne répondait pas ce qui signifiait qu’il ne voulait rien. Le samedi après-midi et le dimanche, elle profitait de sa tranquillité pour faire les activités qu’elle n’avait pas le temps d’exercer le reste du temps. De plus, elle recevait un appel téléphonique toutes les semaines et elle passait plusieurs heures à discutait avec son interlocuteur, qui que ce soit et quoi qu’ils se disent

Mais deux semaines étaient passés et Gaara se sentait beaucoup mieux qu’il y a quelques jours. Ses migraines avaient quasiment disparus, signifiant que sa plaie à la tête n’était plus qu’un mauvais souvenir. Son dos ne lui faisait plus mal et les cicatrices commençaient à disparaître, même celle datant de plusieurs années, effet produit par une crème que Layla lui appliquait régulièrement. Ses brûlures avaient finis de guérir grâce au spray que la jeune fille l’obligeait à mettre sous le regard menaçant de son chat. Ses bras et ses jambes continuaient leur guérison, les membres inférieurs mettant plus de temps à cause de la gravité des blessures. Le jeune homme avait presque l’impression d’avoir retrouvé toutes ses capacités physiques. Encore quelques jours et il serait totalement remis de la torture faites à Pengrade
Voyant son invité se remettre rapidement de ses lésions, Layla lui avait certifié qu’il pouvait désormais aller en ville et se promener sans se mettre trop en danger. Cependant, l’ancien détenu ne connaissait rien de Konoha. Il ne savait pas où se trouvait les magasins, les habitations, les sociétés et il ne savait même pas où il se situait en ce moment même dans le pays
Mais avant qu’il n’eut le temps de dire quoique ce soit, la petite demoiselle s’était traitée d’idiote avant de lui proposer de l’accompagner afin d’acheter des vêtements et visiter en peu Konoha, ce qu’il fut obligé d’accepté vu qu’il était complètement perdu, sans repaires ni marques

C’est donc un samedi, en fin d’après-midi, le jour où les magasins étaient ouverts et où la rousse avait du temps libre, que les deux jeunes gens décidèrent de faire du shopping
Pour ce jour, Gaara ne s’était pas cassé la tête: une paire de basket noire et blanche, un pantalon ample noir, un T-shirt blanc et un sweet gris également. De toute façon, il n’avait pas tellement le choix sur les vêtements à porter puisque son petit tas de vêtement avait été prêté par le voisin de son hôte et ce dernier devait adorer le orange contrairement à l’ex-prisonnier qui haïssait cette couleur présente dans presque tous les habits empruntés. Il avait donc opté pour quelque chose de simple
Une fois habillé, il essaya de mettre un peu d’ordre dans ses cheveux en bataille sans grand succès. Il ne se rappelait pas avoir été coiffé un jour alors ça n’avait pas grande importance. Après un long soupir, il sortit de la salle de bain pour se rendre au salon. Une fois arrivé, il vit Layla qui l’attendait devant la porte en demandant à Osiris de bien surveillé la maison en son absence
Comme il faisait assez beau, la demoiselle avait décidé de mettre une robe rouge à bretelle avec une fine ceinture orange juste en dessous de la poitrine, laissant le reste du vêtement tomber librement jusqu’aux genoux, accompagnée d’une paire de mocassin pourpre décoré d’une fleur en tissu de la même couleur que la ceinture. Elle avait attaché ses cheveux en une queue haute, laissant juste sa mèche glissé derrière son oreille cachait une partie de son visage. Comme bijoux, elle avait opté pour des anneaux dorée comme boucle d’oreille et une paire de bracelet, couleur or également. Pour finir, la petit dame avait choisi un petit sac rouge afin d’y mettre ses clés, son porte-monnaie, son carnet, son téléphone portable et d’autres choses qu’une jeune fille doit prendre quand elle sort (Si vous avez des idées vous me le dites)
Le jeune homme resta un moment à fixé son hôte sans savoir comment réagir mais en restant tout de même impassible. Il n’arrivait pas à expliquer ce qu’il lui arrivait. Il avait l’impression de ne voir que la petite dame face à lui. Elle était éblouissante. Il ne l’avait vu qu’en uniforme de lycéenne ou en tenu pour sortir dehors mais jamais elle ne s’était habillée de la sorte. Cela la rendait… Plus agréable à la regarder. Il n’y avait plus qu’elle et son sourire, elle et ses yeux

-Est-ce que ça va?

Le rouquin cligna des yeux et tout ce qui avait disparu était revenu à sa place. Il était de nouveau dans le salon avec les meubles et les décorations. Osiris avait décidé de s’allongeait à sa place dans son panier et Layla le fixait avec un visage interloqué mélangé avec un air légèrement inquiet

-Ça ne va pas?
-Pourquoi?
-Eh bien… Tu me fixe depuis tout à l’heure…

Le garçon aux cheveux de feu (Je l’aime bien ce surnom) resta silencieux un moment. Combien de temps avait durée cette sensation? Pendant combien de temps avait t’il dévisagé son hôte? Et… Pourquoi avait t’il réagi comme ça?

-Tout va bien
-D’accord, dans ce cas, allons s’y, proposa la jeune fille

La rousse ouvrit la porte et fit signe à son invité de passer le premier ce qu’il fit. Il arriva dans long couloir d’environ dix mètres coloré en blanc avec deux portes, l’une à gauche et l’autre à droite, toutes deux face à face. Au fond se trouvait une porte menant à des escaliers et une cage d’ascenseur semblable à ceux des grands hôtels avec les numéros des étages au dessus qui s’allumait ou s’éteignant selon l’endroit où se trouvait le compartiment mécanique

-On va prendre l’ascenseur

Les deux jeunes gens s’avancèrent jusqu’au fond du couloir puis, après que la jeune fille aie appuyé sur le bouton, attendirent que l’ascenseur arrive en silence, faisant raisonné dans le couloir le bruit des chiffres s’allumant et s’éteignant au fur et à mesure que la machine avançait

Cependant, Gaara était perdu dans ses pensées, plus occupé à réfléchir à ce qui c’était passé dans le salon plutôt qu’aux numéros défilants. Il se demandait encore pourquoi il avait réagit ainsi en voyant son hôte. Pourquoi n’avait il vu qu’elle alors que, d’habitude, il faisait plutôt attention aux détails? Se focaliser sur une seule chose n’était pas la bonne attitude à avoir en prison et il avait vite pris l’habitude de bien observer son environnement. Hors là, il n’avait fait attention qu’à une seule personne: Layla. Pourquoi? Était il malade ou est-ce une des conséquences de son évasion? Passer de prisonnier à évadé avait surement changé ses habitudes, il conclut donc que cette attitude devait être dû au trop long repos qu’il avait du prendre à cause de ses blessures. Il n’était plus aussi concentré qu’avant, trop habitude à être en sécurité dans l’appartement de la petite demoiselle

Les portes de l’ascenseur finirent par s’ouvrir avec un petit bruit ressemblant à une cloche. La jeune fille rousse y entra puis prit la main de son invité pour le tirer de ses pensées afin qu’il la suive. Ce dernier cligna des yeux puis s’avança doucement dans la petit pièce sombre aux couleurs rouges en fixant la main qui tenait la sienne
Bien que Layla attirait souvent son attention en posant sa main sur son épaule, son bras ou autres, ce geste l’étonnait toujours. Ayant subi de nombreuses tortures ces dix dernières années, il n’avait jamais connu ce genre de geste. Il ne s’habituera jamais à ce qu’on le touche de la sorte, même si c’était une sensation agréable

Le rouquin poussa un soupir puis fixa son regard dans le vide quand un énorme bruit ressemblant à quelqu’un qui tombe lui parvient aux oreilles. Il venait du côté gauche du couloir et fut suivit par un long silence. Celui se brisa lorsque la porte claqua contre le mur dans un bruit sourd
Un jeune homme avec un sac de sport et un skateboard sortit de la pièce en glissant de l’appartement, manquant de se prendre la porte d’en face, puis commença à courir avec un regard horrifié vers l’ascenseur qui refermait doucement ses portes afin de descendre

-RETENEZ L'ASCENSEUR !!! JE SUIS EN RETARD !!!

Layla secoua légèrement la tête de droite à gauche en souriant puis appuya sur le bouton pour garder les portes de l’ascenseur ouverte. Le garçon arriva dans la petite pièce puis posa son sac et son skate par terre avant de mettre ses mains sur ses genoux pour reprendre son souffle
Pendant qu’il reprenait sa respiration, l’ancien prisonnier détailla le nouvel arrivant. (Mais qui cela peut-il bien être?) Il portait des basket noire avec un baggy de la même couleur, un T-shirt orange et un brassard au poignet droit bleu foncé. Il avait autour du cou un collier composé d’une ficelle et d’un pendentif obélisque bleu clair entouré de deux petite boule plus foncé. Il avait les cheveux blonds en bataille et les yeux bleus océans mais la chose la plus étonnante était les cicatrices qu’ils avaient sur le visage, semblable à trois moustaches de chat sur chaque joue
Une fois son souffle reprit, le garçon se redressa en souriant de toutes ses dents

-Merci, Layla! Tu m’as sauvé la vie!
-Une fois de plus, Naruto-kun, répondit la rousse un souriant

Ce dernier fit un rire gêné en passant la main derrière sa tête pour se frotter la nuque

-Ouais mais c’est pas de ma faute si je suis toujours en retard! C’est l’hermite pas net! Il me laisse pas sortir tant que j’ai pas fini de réviser mes leçons! Se justifia le fameux Naruto
-C’est parce qu’il pense à toi et qu’il veut que tu réussisse dans la vie
-J’aimerais qu’il pense un peu moins à moi alors, dattebayo!

La jeune fille étouffa un petit rire avec sa main près de ses lèvres tandis que le blond remarquait enfin la présence de Gaara. Ce dernier n’avait pas bougé et ne comptait pas le faire, préférant demeurer impassible face aux inconnus. Le skateur s’approcha de lui de façon à ce que leurs visages ne soient plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre, plissa les yeux puis commença à le dévisageait sous le regard interloqué de la petit demoiselle

-J’ai l’impression d’avoir déjà vu ce type
-Naruto-kun, c’est le garçon que tu m’a aidé à amener chez moi
-Ah ouais! T’as l’air en meilleur forme que la première fois que je t’ai vu!

Le jeune garçon aux yeux bleus se recula puis tendit la main au garçon à la chevelure rouge en souriant de toutes ses dents

-Uzumaki Naruto! Je déteste ceux qui jugent les autres et j’adore manger des ramens chez Ichiraku! Mon rêve est de devenir le plus grand guitariste-chanteur au monde!

Gaara fixa la main que lui proposait le blond et hésitait à la serrer. La prison l’avait rendu méfiant et le fait qu’il soit resté dans le salon d’un appartement ne lui avait pas donné l’occasion de s’habituer aux contacts humains, quelque soit le contact… ou l’humain! … Sauf avec Layla

-Tu sais, c’est généralement comme ça que les gens se saluent quand ils se croisent, informa Naruto

Malgré ses paroles, son sourire n’avait pas lâché ses lèvres
Décidant que le blond ne devait pas être quelqu’un de dangereux au vu de son attitude et de la confiance que lui portait Layla, l’ex-détenu se décida à serrer la main de son interlocuteur en répondant par la même occasion à la futur question que celui-ci allait poser

-Gaara

Layla regarda les deux garçons se serraient la main en souriant. Voir son invité répondre à la salutation de son voisin lui faisait plaisir. Il ne s’appréciaient pas encore comme des amis mais ils avaient au moins fait connaissance l’un avec l’autre ce qui était un bon début. Peut-être qu’avec du temps et un peu de chance, ils s’entendront assez bien pour devenir de très bons amis?
L’ascenseur s’arrêta de-nouveau avec un bruit de cloche tandis que les portes commençaient à s’ouvrir. Dès que la machine fut totalement arrêtée, Naruto prit son sac de sport d’une main et son skateboard de l’autre puis courut vers la sortit. Une fois dans la rue, il se mit sur son skate et commença à rouler à toute vitesse vers le rendez-vous où il était en retard

Suite au départ fulgurant du garçon aux cheveux blonds, les deux jeunes gens sortirent eux aussi de la petite cabine, mais en marchant, afin d’entrer dans le hall
Le sol de ce dernier était recouvert de carrelages couleur brun. Quant aux murs, ils étaient beige avec de grande fenêtre tout le long des murs de droite et de gauche. Juste à droite de l’ascenseur se situait un escalier par où les habitants pouvaient aussi monter ou descendre. L’accès à la sortit était une porte automatique qui s’ouvrait toute seule lorsque quelqu’un passait sous le détecteur installé sur le plafond de couleur jaune
Layla et Gaara sortirent à l’extérieur où s’étendait une grande cours rempli d’herbe et encadré de fleurs de toutes les couleurs puis d’arbres pour finir par une petite rambarde. Un chemin en pierre était tracé par entrer et sortir lieu pour finir par un petit escalier qui donnait sur la rue qui était, à l’étonnement du roux, assez calme
Après avoir traverser le jardin avant du bâtiment, ils s’engagèrent tranquillement dans la rue

-J’ai de la chance de vivre ici. Comme c’est une propriété privée, l’endroit est très calme, expliqua le jeune fille en marchant
-Je vois, compris le garçon en suivant le pas
-Tu sais, c’est très facile de se repérer à Konoha une fois qu’on a compris la petite astuce que seul ceux qui habitent ici connaissent

Le roux tourne sons visage afin de regarder la petite demoiselle pour vérifier si elle ne se moquait pas de lui. Une astuce connu seulement des habitants de Konoha afin de se repérer dans la ville? C’était plus une histoire à dormir debout qu’autre chose mais au vu du sourire et du regard de la rousse, cette dernière devait être plus que sérieuse

-Une astuce?
-C’est très simple. D’abord, le bâtiment administratif, là où travaille le Président et les membres de la justice, se trouve contre une falaise et est entouré des écoles, la caserne, l’hôpital, le centre militaire et le centre de police
-Je suis passé devant

L’ex-détenu se souvenait d’être sortie du plus grand bâtiment de Konoha après s’être échappé de la camionnette et il avait déjà repéré les autres établissements les plus importants, particulièrement là où se trouvait les policiers, militaires et autres gardiens de la paix

-Le bâtiment présidentiel est entouré d’infrastructures plus emmêlées les uns que les autres mais… Si tu regarde une carte vu du dessus, tu verra que c’est fait de façon très logique
-Comment ça?
-Si tu fais attention, tu peux voir qu’il a un écart entre les bâtiments, comme un dessin représentant le soleil, le centre étant le bâtiment principal et les rayons étant les rues qui séparent certaines structures. Puis tu as quelques petits embranchements qui relis certaines rues, c’est d’ailleurs dans l’un de ses embranchements que l’on s’est rencontré, précisa la rousse

L’ancien prisonnier plongea dans sa mémoire et se souvint du moment où il avait entendu un cri alors qu’il se reposait puis, après s’être montré beaucoup trop curieux et irresponsable maintenant qu’il y repensait, il avait vu son hôte se faire agresser par une bande de yankee

-Et l’astuce?
-Si tu regarde du dessus, tu as l’impression de voir un arbre dont les branches sont les rues, les feuilles sont les bâtiments et le plus grand immeuble le tronc, d’où son surnom: Konoha, le village de la feuille (Je suis moi-même étonnée d’avoir trouver un truc de ce genre…)
-En quoi ça peux m’aider?
-Tu as surement dû remarquer qu’il y a des quartiers: commercial, marchand, riche et autres?

L’évadé se rappela le quartier froid où se trouvait les sociétés et entreprises, celui coloré où les vendeurs montraient librement sur des tables et dans des barquettes des fruits, des légumes, des habits, des bijoux et autres ou encore le quartier où les gens s’entassaient comme dans une boîte de sardine
Il hoche donc la tête en se rappelant ce désagréable moment

-Contrairement à ce qu’on peux penser, les quartiers ne s’organisent pas entre chaque rue, un à droit, un au centre et un à gauche. Ils sont organisés comme des ondes
-Des ondes?
-Oui. Le palais de justice (A court de synonymes) est entouré du quartier marchand, ce dernier est recouvert par le quartier commercial et ainsi de suite jusqu’aux frontières
-Je vois
-Plutôt bien pensé, n’est ce pas?
-Trop, fit remarquer Gaara

En effet, une telle organisation n’était pas normale en temps de paix. Qu’un camp soit disposé comme cela pour une bataille était étrange mais compréhensif. Mais Konoha était en paix avec les états alentours et ne risquait pas de déclenchait une guerre

-C’est parce que ce système date de plus de cinq cent ans! Le fondateur de Konoha, qui n’était qu’un village à la base, se prénommait Senju Hashimaru et a fait appelle à un stratège pour le construire, Shikamaru Nara
-Je comprends mieux
-D’ailleurs, la famille Nara vit toujours à Konoha mais en tant politiciens cette fois et j’ai un ami à moi qui s’appelle Shikamaru. Il est gênait à chaque fois que l’on étudie l’histoire de Konoha! Hihihi! Rigola la jeune fille
-…
-Enfin, c’est ça, la petite astuce de Konoha!

Le temps d’expliquer la façon de se repérer dans les alentours, l’origine de cette disposition et la petite anecdote sur la famille Nara, les deux jeunes gens étaient arrivés à un endroit plus bruyants et plus peuplés au plus grand malheur du roux qui détestait tous ça

Le quartier commercial était toujours l’un des endroits les plus actifs de Konoha, plus particulièrement le samedi après-midi. En effet, c’était le moment de la semaine où les familles et les amis avaient le temps de faire du shopping puisque soit le travail soit les cours prenaient tout l’emploi du temps de la semaine, quelque soit la personne
Les rues étaient donc semblable à une fourmilière. Les gens se croisaient et se recroisaient dans tous les sens, bousculant ceux sur les passages tout en tirant ou leurs paquets remplis d’habits, de nourritures, de produits et autres ou leurs enfants soient amusés de faire l’adulte en faisant les courses, soient fatigués de suivre leurs parents avec tout ce monde. Certains avaient le téléphone collé à l’oreille, d’autres regardaient sans arrêt leurs montres et les derniers vérifiaient que leur portefeuille était toujours à sa place, ayant peur de le perdre ou de se le faire voler avec tout ce monde

Layla s’arrêta avant d’entrer dans la foule qui semblait former une barrière infranchissable puis se tourna vers Gaara

-Voilà le quartier commercial. Il faut faire attention, il y a beaucoup de monde. Tu me suis?

Le roux hocha la tête et la demoiselle recommença à marcher suivit de près par le jeune homme. Ce dernier avait un peu de mal à suivre son guide à travers toute cette foule
Elle avait l’air d’un chat qui se déplaçait agilement entre les personnes qu’elle croisait, esquivant les hommes imposant, évitant les enfants qui couraient partout, s’écartant du chemin des femmes. Il n’y avait rien d’étonnant à ça puisqu’elle vivait ici depuis plusieurs années, elle avait donc l’habitude de cette population
Contrairement à l’ancien détenu. Lui, avait l’habitude du silence, d’être au calme, d’avoir un espace assez large autour de lui, de pouvoir respirer tranquillement en se plongeant dans ses pensées. Il n’était pas du tout dans son élément ce qui expliquait la difficulté qu’il avait à se déplacer avec tous ses gens autour de lui. Chaque fois qu’il faisait un pas, quelqu’un le bousculait d’un coup d’épaule, ralentissant sa course
Alors qu’il croyait avoir perdu le jeune dame, une main prit délicatement la sienne et la tira légèrement vers la gauche. Pour le garçon, cette main et cette façon d’agir ne pouvait appartenir qu’à une seule personne, celle qui s’était occupée de lui et la seule qui le touchait de cette manière. Confiant, il se mit donc à suivre la direction qui lui indiquait cette main
Elle le sortit de la foule pour se trouver juste devant la porte d’un magasin au côté de sa propriétaire qui le regardait d’un air légèrement inquiet

-Ça va? Je suis désolée, je pensais que tu allais me suivre
-Hum, répondit-il, visiblement de mauvaise humeur d’avoir été bousculé
-Tu viens? C’est généralement plus calme à l’intérieur des magasins
-Généralement?
-Oui, tant que les prix ne sont pas en solde, dit elle en rigole légèrement

Le rousse s’avança pour entrer dans le magasin quand elle s’arrêta d’un coup. Elle tourna légèrement la tête vers son invité et baissa ses yeux vers le sol. Le garçon suivit son regard et remarqua que leurs mains étaient toujours enlacées

-Excuse-moi, demanda-t-elle en rigolant légèrement, J’ai tendance à oublier ce que j’ai dans les mains ou les choses que je prends

Le roux fit un léger sourit qui ne dura que quelques secondes, amusé par l’attitude de la petite dame concernant les objets qu’elle prends entre ses doigts
Il leva les yeux et observa la devanture du magasin. Ce n‘était pas quelque chose de discret mais plutôt une façade imposante qu‘on pouvait voir de loin, étant plus haut de quelques mètres que la plupart des boutiques. Il y avait deux portes automatiques qui s’ouvraient et se fermaient à chaque fois que quelqu’un passait devant. Le mur était entièrement blanc avec, au dessus de l’entrée, une grande peinture. A droite se trouvait le visage d’un homme ayant la tête en arrière et regardant de ses yeux bleus la rue d’en face, ses cheveux blonds clairs décoiffés colorant une partie du mur en-dessous. Il avait ses mains au-dessus de lui, ses bras formaient un cercle fermé par ses mains qui se rejoignaient au-dessus de son visage, laissant voir son torse musclé. Le reste du corps n’était pas visible. A gauche, c’était le corps d’un femme aux yeux verts et aux cheveux blonds foncés qui cascadaient le long du mur. Elle était sur le ventre, cachant sa poitrine en croisant ses bras devant elle, sa tête posé dessus. Un large sourire illuminé son visage qui, lui aussi, était tourné vers l’autre bout de la rue. Au centre, on pouvait voir l’enseigne avec marqué en grosse lettre turquoise: « Misesaki Ishou» (Misesaki signifie « Vitrine d’un magasin » et Ishou signifie « Habit »)
L’ancien détenu était resté bloqué sur le visage de la jeune femme qui décorait la boutique de vêtement. Cette fille lui faisait penser à quelque chose, comme si il l’avait déjà dans un rêve qu’il avait quasiment oublié. Pourtant, elle lui semblait lointaine, comme si le souvenir qu’il avait d’elle ne ressemblait presque en rien à ce qu’il voyait
C’est la voix de la jeune fille qui le tira de sa contemplation

-C’est le meilleur magasin de vêtement de la région et même du monde je crois. Il est tenu par la famille Haruno et comprends un système d’achat révolutionnaire! Tous les vêtements sont derrière une vitrine comportant un code barre. A l’entrée, il donne un boitier spécial et il suffit de le passer devant le code barre. Quand tu as fini, tu va à une caisse qui, par rapport au code de ton boitier, te donne ta commande et il ne reste plus qu’à payer!
-Je vois
-Quand l’idée a été proposé, tout le monde disait que ça ne marcherais jamais! Mais la famille a quand même essayé et c’est ce qui lui a donné sa réputation. Comme quoi, qui ne tante rien n’a rien! Cita-t-elle en souriant

Layla s’avança pour entrer dans le magasin bien vite suivit de Gaara
Ce dernier fut étonné par l’intérieur de la boutique de vêtement. Elle était entièrement jaune pâle à la limite du blanc ce qui donnait l’impression que la pièce était plus grande. Devant eux se trouvait deux caissières, habillées en jupes et gilets rouge avec une chemises blanche accompagnés de cravates noires, derrière un comptoir, une à gauche, l’autre à droite, qui attendaient que les clients leur donnent le petit boitier pour échanger l’argent contre la commande. L’hôtesse de caisse (Vive le politiquement correcte) était accompagné d’un garde du corps en costume noir classique avec des lunettes de soleil et une radio à leurs ceintures, tout ce qu’il a de plus effrayant. Entre les deux comptoirs, il n’y avait rien, laissant de la place aux gens pour entrer et sortir. A l’arrière plan était visiblement une multitude de rangées de vêtement de tous les styles sur deux étages reliés l‘un à l‘autre par deux escalator, l‘un descendant et l‘autre montant. Etonnement, l’endroit était plutôt calme bien que rempli de beaucoup de personnes

-Je te laisse seul, d’accord? Je vais peut-être faire un tour puis je t’attendrai devant une des caisses, ca te convient?
-Oui
-Très bien!

La petite dame et l’évadé passèrent entre les deux comptoirs et furent directement pris en charge par une vendeur portant un pantalon rouge, une chemise blanche avec une veste rouge et une cravate noire, l’uniforme officiel du magasin. Il avait les cheveux bruns en bataille qui allaient parfaitement bien avec ses yeux noirs légèrement en amande qui lui conférait un air sauvage. De plus, ses joues portaient chacune un tatouage rouge en forme de triangle, ce qui augmentait son aspect indomptable puisque les tatouages ne donnaient pas une bonne image de la personne
Bizarrement, il sourit de toutes ses dents, plus pointus que la moyenne, en voyant la jeune fille

-Bonjour, charmante demoiselle, commença le garçon, Vous voir près de moi est toujours un véritable délice. Permettez que je sois votre chevalier servant pendant la durée de votre séjour ici?
-Voyons, Kiba-kun… rigola la demoiselle en rougissant tout de même un peu, Tu n’es pas obligé d’en faire autant!
-Ah oui? J’aurais pourtant cru que c’était le minimum à faire fasse à une déesse, répondit le vendeur avec un sourire de dragueur
-Kiba-kun! Rougit encore plus la rousse

Le dit Kiba se mit à rire en voyant la réaction de son interlocutrice face à ses compliments. Le petit sauvage adorait lui faire cette blague et constatait presque avec délice qu’elle avait toujours la même attitude face à sa comédie

-Tu es encore venu acheter une tenue de soirée? Demanda alors le jeune garçon
-Non, je suis venue avec un ami

Elle désigna son invité d’un signe de main. Ce dernier fixait le vendeur comme il avait dévisageait Naruto dans l’ascenseur, c’est-à-dire avec indifférence. D’ailleurs, Kiba semblait plus perturbé face à ce regard qu’au blond de tout à l’heure

-Kiba-kun, je te présente Gaara. Gaara-san, voici Kiba Inuzuka, un ami qui est dans le même lycée que moi et qui est également guitariste dans le groupe de Naruto-kun
-C’est ton petit-ami? Fit innocemment l’Inuzuka
-KIBA-KUN !!! réprimanda Layla, rouge de honte
-Ça va, ca va, je plaisantais! Un ou deux boitiers? demanda-t-il pour changer de sujet
-Deux, s’il te plait
-Tout de suite, mademoiselle

Le vendeur donna deux petites boîtes noires au sujet de ses blagues puis s’en alla faire son travail. La rousse tendit un boitier au roux en répondant à sa question silencieuse

-Kiba-kun est employé ici à temps partiel. Sa mère est une célèbre dompteuse d‘animaux, elle travaille dans des tournages de films avec les bêtes qu’elle dresse. Comme elle n’est jamais là, c’est sa sœur qui s’occupe de lui et qui est d’ailleurs la vétérinaire de Osiris. Mais aucune des deux ne lui donnent de l’argent alors il en gagne par lui-même

Le guide du jeune homme lui sourit avant d’aller du côté femme du magasin pour « faire un tour », laissant seul son invité
Ce dernier fixa un moment la boîte noire qu’il avait entre les mains puis se décida à allée voir ce que le magasin proposait comme articles. Il se dirigea vers le côté homme sans grande motivation, les mains dans les poches. Il constata pendant sa petite visite que son hôte avait raison: c’était vraiment un très grand magasin. Il proposait beaucoup de vêtement et de tous les styles, allant de ceux pour sportifs à ceux pour gothiques en passant par les kimonos sans oubliés les tenus de soirées avec une touche de déguisements pour les fêtes costumées. Il y avait un nombre incommensurable de tissus dont été fait le objet proposé: du satin, du lin, du coton, de la laine, du cuir et bien d’autres. L’avantage était que chaque article avec plusieurs codes barres, un pour chaque taille, allant de S au XXL en n’oubliant tout de même pas les enfants
L’inconvénient était les prix. Cela ce voyait bien que c’était une entreprise populaire en regardant le montant de chaque vêtement. Autant dire que ce n’était pas pour les gens pauvres, aux revenus modestes ou même vivant assez bien. Il fallait avoir une certaine richesse pour acheter les articles proposaient. Layla lui avait dit qu’elle paierait et que, lorsqu’il le pourrait, il la rembourserait s’il le souhaitait mais en voyant les prix, il doutait de pouvoir le faire
Il y avait un très grand choix et Shukaku ne tarda pas à trouver ce qu’il lui fallait, même si il ne tenait pas à se casser la tête avec ça, sachant pertinemment qu’il n’allait pas faire grand-chose avec comme courir dans la forêt, grimper par-dessus une clôture, ramper dans une bouche d’aération ou encore courir se battre contre un homme armé. Il choisit donc les choses les plus banales, les plus classiques et surtout les moins chers
Après une bonne demi-heure à passer dans les rayons et à montrer à son boîtier le code barre de T-shirts, gilets, pantalons, baskets et caleçons, il retourna devant le comptoir où l’attendait déjà la jeune fille. En le voyant venir, elle lui fit en grand sourire

-Alors, tu as trouvé ton bonheur?
-Plus ou moins
-Il y a un peu de monde à la caisse. En attendant que ça diminue un peu, je peux voir ce que tu as pris?

En regardant les deux hôtesses de caisse en train de jongler entre argents et articles, d’autant plus qu’une des deux avait un problème avec sa machine à rendre la monnaie, ainsi que le monde qui attendait d’être payé, il se rendit à l’évidence: impossible de sortir d’ici avant une heure au minimum avec un peu de chance. Voilà les conséquences d’habiter dans une grande ville!

-Si tu veux

L’ex-détenu ne voyait pas d’inconvénient à ce que la demoiselle voit ses futurs vêtements. De tout façon, elle allait les voir quand ils se croiseraient dans l’appartement et puis, c’était elle qui payait alors pas question de faire l’ingrat
Ils échangèrent donc les rôles: ce fut le garçon qui guida la fille. Il y avait cependant un problème. Gaara constata que plus ils avançaient dans les rayons, plus Layla semblait contrariée pour il ne sait quelles raisons
Il savait bien que pour la mettre dans un état comme ça, il en fallait énormément et encore, même avec tous les malheurs du monde, ce serait difficile de lui faire perdre ce sourire qui collait constamment son visage
Alors pourquoi avait elle cet air?
Au bout d’un moment, la demoiselle prit la manche du garçon aux yeux turquoises et s’arrêta, obligeant son accompagnateur à faire de même

-Gaara-san, pourquoi tu vas là-bas?
-Comment ça?
-Plus tu va dans le fond du magasin, moins les articles sont chers et de bonnes qualités
-…
-Je t’ai dis que je payais alors tu n’as pas en t’en faire. J’ai largement les moyens pour et même si tu ne peux pas me rembourser plus tard, ce n’est pas grave. Alors, s’il te plait, rends-moi un service: achète ce que tu veux vraiment et ne pense pas à l’argent
-…
-Allez! Viens! Encouragea-t-elle en reprenant son sourire

Elle passa son bras sous celui du roux et le tira vers l’avant de la boutique. Ils arrivèrent rapidement vers le milieu du magasin où se trouvait des vêtements déjà de meilleur marché et correspondant un peu plus à la mode du moment

-Je ne veux pas que tu dépasse cette limite! Je te surveille! prévient elle en souriant de plus belle

L’ancien prisonnier poussa un soupir et se remit à regarder les articles. Il était vraiment que les articles semblaient plus récents et plus résistants que les premiers qu’il avait choisi. Contraint par sa gardienne de prendre des vêtements de cette catégorie, il refit le tour
A son plus grand étonnement, Layla ne fit aucun commentaire. A chaque fois qu’il s’arrête pour voir quelque chose où passer son boitier, elle ne disait rien, se contentant de le suivre sagement en vérifiant qu’il prenne ce qu’il veut vraiment. Mais ça ne lui déplaisait pas qu‘elle ne dise rien, au contraire. Il préférait être tranquille que d‘être harcelé sans arrêt pour telle ou telle chose
Il fit donc une collecte plus grande que prévue, mettant dans la liste un T-shirt noir avec une tête de mort blanche dessus, un jean noir large, une paire de basket noire, blanche et roue, un gilet allant entre le vert pâle et le beige, une chemise bordeaux, une paire de mitaine noire et bien d’autres
Une fois le tour finit, ce qui prit environ une heure, la mademoiselle eut un grand sourire

-Voilà! Maintenant, on peux y aller!

Ils retournèrent donc aux caisses qui, à leur plus grand soulagement, étaient moins remplis qu’avant mais il avait tout de même une petite queue qui avait dû mal à avancer, à droite comme à gauche. Mais, plus qualifié dans ce genre de situation, la petite dame choisit celle de gauche. Une fois entrée dans la ligne, elle se tourna vers son invité tout en avançant quand la queue en faisait de même

-Il y a plus d’hommes dans cette queue que l’autre
-Et?
-Les hommes achètent généralement moins de vêtement et paient directement donc, ça mets moins de temps

Gaara ne releva pas la phrase. N’ayant jamais fais de « shopping », il ne pouvait pas juger sur ce que faisaient ou non les autres hommes de la ville, d’autant plus qu’eux n’ont pas été en prison pendant plus de dix ans en ayant été torturés

-Hmm… Gaara-san?
-Oui?
-Ce soir, je n’ai pas très envie de faire à manger… Ca te dérange si je commande une pizza?

La cuisinière était presque rouge de honte de dire ça. Le garçon ne voyait pas pourquoi. Si elle ne voulait pas préparer à manger et, qu’à la place, elle préférait se faire livrer à manger, qu’elle le fasse. Il n’avait pas la position de dire quoique ce soit et de toute façon, ça lui était bien égale

-Non
-Tu es vraiment sur?
-Pourquoi je le serais?
-Eh bien… Ca ne se fait pas trop de commander quelque chose à manger lorsqu’on a un invité…
-Ne t’en fais pas pour ça, je te laisse faire
-On pourra manger dans le salon et regarder un film en même temps? Il y a « Jusqu’en enfer » qui passe ce soir (Très bon film d’horreur! J’ai été le voir et je me souviens qu’à chaque fois que j’ai eu peur c’est parce que mon amie sursautait ou criait à chaque scène!)
-D’accord

La rousse se retourna puis avança d’un pas, se mettant face à la caissière qui, vu son visage, n’en pouvait plus de travailler et attendait impatiemment la fin de la journée pour rentrer chez elle afin de se détendre un peu de cette dure journée. Elle ne dit d’ailleurs rien tellement elle était exténuée par ce samedi plus que dur avec tous ces clients

-Bonjour
-Bonjour, répondit la rousse

La petite dame tendit les deux boitiers à l’hôtesse de caisse qui tapa deux codes sur sa machine puis patienta jusqu’à ce que la commande soit prête tandis que la jeune fille sortait de son petit sac un porte feuille blanc. Elle l’ouvrit puis prit une carte bleu. Tout de suite, la caissière prit une télécommande et la tendit à Layla

-S’il vous plait

Cette dernière y inséra sa carte et tapa un code à quatre chiffres de manière à se que personne ne le voie, y compris Gaara. Elle rendit ensuite l’objet à son propriétaire après avoir enlever la carte de paiement

-Merci mademoiselle

Quelques minutes plus tard, l’hôtesse de caisse tendit quatre paquets à la demoiselle qui les prit en souriant, comme à son habitude

-Au revoir et bonne journée
-Merci d’avoir choisi notre magasin, répondit péniblement la dame en uniforme

Les deux jeunes gens sortirent très vite de la boutique, en ayant un peu assez de rester un peu enfermé, et ils constatèrent que les rues étaient plus calme que lorsqu’ils étaient rentrés. (C’est sur, après une heure et demie à tourner dans un magasin)
En effet, il ne restait que très peu de monde qui était bien souvent les travailleurs qui rentraient chez eux à pieds, préférant respirer de l’air frais plutôt que de polluer la terre en utilisant leurs voitures pour faire quelques mètres

-C’est la fin de la journée, c’est pour ça qu’il n’y a plus beaucoup de monde! Heureusement parce que ça aurait été dure de retraverser toute cette foule! Informa l’hôte de l’évadé

L’ancien prisonnier fixa un moment les mains de son guide puis prit l’initiative d’enlever des mains de la demoiselle deux paquets pour les porter. Il ne comptait pas la laisser tout porter d’autant plus que la plupart des articles étaient les siens. Et puis, il n’était pas handicapé, il pouvait très bien l’aider à faire quelque chose maintenant qu’il était guéri
Layla leva son visage vers Gaara, interloquée par ce qu’il avait fait puis lui fit un grand sourire avant de se mettre à marcher vers son appartement en prenant soin de vérifier que son porteur la suivait

En rentrant, ils suivirent le programme prévu, à savoir commander une pizza à manger en regardant un bon film à la télévision, comme les gens normaux, comme les personnes libres.



J'espère qu'elle vous a plu!
Pour me le faire savoir, une seule façon!

Merci d'avoir lu!




Chapitres: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 [ 10 ] 11 12 Chapitre Suivante »



Veuillez vous identifier ou vous inscrire:
Pseudo: Mot de Passe: