Fiction: Je n'aurais jamais cru que ce serait toi

J'ai mis en scène mon couple préféré: Anko et Kakashi!
Romance | Mots: 3669 | Comments: 4 | Favs: 4
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sakuya1506 (Féminin), le 10/07/2010
Voilà ceci est ma première fic
Ne soyez pas trop sévère svp!
Pour les rôles principaux Anko et Kakashi! Moteur!




Chapitre 1: Joyeux Noël : Une invité surprise



D’aussi loin que je me souvienne, depuis la mort de mes parents, j’ai toujours détesté Noël. C’est une fête à passer en famille ou entre amis, avec des bougies et des cadeaux.

Là où le bât blesse c’est que je n’ai plus de famille et que mes amis m’oublient chaque année, à croire qu’ils sont amnésiques !

Alors dites-moi, aimeriez-vous passer Noël avec pour seule compagnie une bouteille de saké et une bûche glacée de mauvaise qualité achetée à la supérette du coin ? Non ? Eh bien, moi non plus ! C’est pourquoi je passe les fêtes de fin d’année à me saouler dans un pub glauque.

Je commande saké sur saké jusqu’à ce que je commence à pleurer. Oui, moi, Anko Mitarashi, je chiale comme une enfant, toute la soirée.

Enfin, plus saoule que moi tu meurs, je rentre… Plutôt j’essaye de rentrer chez moi. Je bouscule des passants, trébuche, zigue-zague et finis par tomber sur le seuil d’une maison.

Je ne sens plus rien… Je n’ai plus froid… Il fait noir… Je suis morte ? Peut-être. Ça n’a pas d’importance.
Soudain, l’air afflue dans mes poumons ! Qu’est-ce qui se passe ? Laissez-moi mourir ! Je sens quelque chose de doux sur mes lèvres : du bouche à bouche. Qui est-ce ? Je ne vois rien, ma vue se brouille. Mes muscles se raidissent et je plonge dans un profond sommeil.

« Une silhouette s’approche. Je suis assise sur une pierre au milieu de l’océan, la personne marche dans l’eau, me crie quelque chose que je n’entends pas. Tout à coup, la pierre cède. C’est bon et c’est froid. Je suffoque, mais je n’ai pas peur, pas mal. On me sort de l’eau, me frictionne. Non, non, voudrais-je crier, mais aucun son ne parvient à sortir de ma bouche. J’ouvre les yeux, on m’aide à me lever. Je marche quelques mètres et m’aperçois que ce n’est pas un océan, mais une mare ! La silhouette s’en va. Je l’appelle désespérément, mais elle disparaît ! »

Je me réveille, suffocante. Quel rêve ahurissant ! J’ai peine à reprendre mon souffle, ma gorge brûle et ma tête me fait mal. J’ai droit à une bonne gueule de bois !

Calmée, je regarde autour de moi. Ce n’est pas ma chambre ! Les événements de la soirée me reviennent en mémoire, et je soupire. Qui donc m’a vue dans cet état lamentable ? J’en ai tellement honte que je rougis violemment.

Je hume : une délicieuse odeur de chocolat chaud et de pain grillé embaume l’air. Où suis-je donc ? Ni la couverture verte imprimée de shurikens, ni le pyjama bleu trop grand que je porte ne me donnent d’indications sur mon hôte.

Des bruits de pas dans un escalier : je suis dans une maison et non un appartement. La porte s’ouvre. Un homme torse nu entre, et sourit en me voyant réveillée.

- Et bien, pas trop de gueule de bois ?

Je l’observe. Il est grand et musclé. Ses beaux yeux vairons brillent du même éclat que ses cheveux décolorés. Attendez… Ne me dites pas… Oui, c’est Kakashi ! Et merde, qu’est-ce qu’il est beau ! Son visage aux traits fins est magnifique, ses lèvres sensuelles… C'est à se demander pourquoi il le cache sous ce masque !
Il me regarde, étonné que j’aie les yeux fixés sur lui.

- Anko, ça va ?

- … Oui, t’inquiète !


Une quinte violente dément rapidement mes propos.

Il porte un plateau-repas. Le petit-déjeuner au lit ! Waouh ! Je ne mérite pas toute cette attention !
J’essaye de me lever et une douleur sourde emplit toute ma jambe !

- C’est malin, fait remarquer mon hôte. Tu t’es fracassée la jambe sur le seuil de la résidence Hatake et tu fais des folies !

- C’était toi hier, le… bouche à bouche… Et j’imagine que c’est toi aussi qui m’as déshabillée, puisque je ne porte plus mes vêtements. Non ?


Il rougit, embarrassé.
- Oui… Enfin… Il fallait… Tes vêtements trempés, glacés… Tes lèvres bleues… Tu étais inconsciente… Euh… Je…

Je n’avais jamais vu Kakashi aussi gêné !

- Merci, dis-je. Au fait c’est pour moi, tout ça ?

- Pour nous. Je n’allais tout de même pas manger tout seul !


Il m’apporte le plateau, prend un verre de lait et s’assied à côté du lit sur une chaise, pendant que je mange un toast.

Soudain, je me sens mal. Je me retrouve en sueur, j’ai froid. Je tousse violemment. Kakashi me tapote le dos et prend ma température : je suis bouillante.

- C’est sûr, dit-il, que passer deux heures dans le froid, ce n’est pas conseillé.

Je souris à travers les larmes.

- Tu ne dois pas rejoindre tes élèves ?

- Oui, mais ce n’est pas grave. Maintenant, je m’occupe de toi. Je t’amène à l’hôpital.


Il me tend mes vêtements.

- Je me change à côté. Au moindre problème, appelle-moi.

Puis il sort.

Je me prépare et le rejoins en trébuchant. En plus de ma jambe cassée, j’ai des vertiges. Alors Kakashi me porte dans ses bras.

- Voilà, n’est-ce pas plus simple comme ça ?

- Oui, chuchoté-je, la douleur m’empêchant de parler à voix haute. Au fait, si tu caches ton visage, pourquoi me l’as-tu montré ?

- J’ai décidé de ne le montrer qu’à celle que j’aime.

Je ne suis pas sûre d’avoir compris ce qu’il a dit, car je me suis endormie avant d’entendre la réponse.

Le sommeil dans lequel je m’étais plongée n’était pas profond, car je sentis ses lèvres effleurer mon front et me chuchoter :

- Tu es arrivée, ma belle !

***


Ma jambe va mieux. Shizune m’a donné des anti-douleurs et m’a assuré, avec ma promesse que je ne ferai pas de folies, que je pourrai quitter l’hôpital le soir même.

Elle m’a aussi prescrit beaucoup de repos, des tisanes de toutes sortes et de bonnes fêtes.

- Ça va, Anko ? Demande-t-elle en entrant.

- Oui, je vais mieux, merci. Je n’ai plus mal quand je respire.

- Pour ça, il te faut remercier Tsunade, c’est elle qui a concocté ces médicaments pour libérer tes poumons.

Elle me fixe quelques instants d’un air interrogateur, baisse les yeux, et enfin, n’y tenant plus, se décide à me demander :

- Y a-t-il quelque chose entre Kakashi et toi ?

Devant mon air stupéfait, elle éclate de rire.

- Excuse-moi, mais comme c’est lui qui t’a amenée, dans ses bras en plus, je me suis posée des questions…

- Il n’y a rien… Enfin, je crois.


Shizune sourit, moqueuse :

- Ah bon, tu crois ? En tout cas, d’après les efforts que j’ai dû déployer pour le faire sortir de ta chambre, ça m’étonnerait que tu le laisses indifférent…

Plus surprise que moi, tu meurs. Kakashi, amoureux de moi ? Mon œil, oui ! Jamais de la vie !

- De toutes façons, il a dit qu’il viendrait te voir avec son équipe pour te souhaiter un joyeux Noël.

- Tu me fais marcher ?

- Pas du tout ! Il était très sérieux.

Quand Shizune sortit, elle me laissa un violent sentiment d’incompréhension.
C’est impossible ! Je ne sors jamais, je ne le connais presque pas et je porte cette maudite marque que m’a laissée Orochimaru ! Voilà assez d’arguments pour ne pas s’enticher de moi.

Lasse de me triturer les méninges pour une chose dont je ne saurais jamais la réponse, à part en la demandant au principal intéressé, je sortis un bouquin de mon sac. Mon sac ? Enfin, disons plutôt le sac que Kakashi avait laissé près du lit. J’eus peur de regarder le titre. Mais ce n’était pas un de ses bestsellers pervers, mais un roman à l’eau de rose comme je les aime. Le titre est d’actualité : « Le plus beau Noël de ma vie », mais sonne faux avec mes sentiments. Je commence à le lire et plonge entièrement dans l’histoire.

Tellement absorbée par ma lecture, je saute le repas de midi. Je ne m’en rends compte que vers les deux heures de l’après-midi, la faim me tenaillant. Alors je farfouille dans les affaires laissées par Kakashi et je découvre, ô miracle, un morceau de bûche de Noël. Je demande une cuiller à une infirmière et la dévore (la bûche, pas l’infirmière) en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.

Vers quatre heures, ce qu’avait dit Shizune est arrivé : je me suis retrouvée avec la team Kakashi et lui-même !

- Yo, Anko-sensei ! Fait celui que je reconnais être Naruto. Il a bien grandi depuis l’examen des chunins.

Il est accompagné de Sakura. Elle aussi a changé. Elle a pris du muscle et à ce qu’il paraît, elle serait la disciple de la 5ème du nom.

Le dernier, un jeune homme très mince, m’est inconnu.

- Bonjour, dit-il. Je crois que nous ne nous sommes jamais vus. Je m’appelle Saï et je suis le remplaçant de Sasuke. Enchanté de vous rencontrer.

Sasuke… Le petit Uchiwa qui intéressait Orochimaru. Orochimaru… Une vague de haine m’envahit. Pour changer de sujet, je lance d’une voix faussement joyeuse :

- Alors, vous avez passé de bonnes fêtes ?

S’ensuit une véritable cacophonie créée par Naruto et Sakura. D’après ce que j’ai compris, ils étaient sortis tous les trois pour retrouver ceux de leur génération : la team Gaï, celle de Kurenaï et celle de feu Asuma.

Kakashi, resté en retrait, s’approche et dit en souriant :

- Moi, j’ai trouvé une invitée surprise sur le seuil de ma porte !

Je rougis jusqu’aux oreilles. Il parle de moi, là !

Ses trois compagnons le regardent puis se tournent vers moi, poussés par la curiosité. Kakashi, me voyant en mauvaise posture, me lance une bouée de sauvetage en disant :

- Ça vous dit de passer aux cadeaux ?

Des cadeaux ? La bouée est percée on dirait ! Mais je n’en ai pas, moi ! J’aurais bien envie de rentrer sous terre, rien que pour voir le temps qu’il y fait…

Chacun d’eux en a un pour moi, mais ils ne se formalisent pas que je n’aie rien à leur donner en échange. En moins de deux minutes, je suis enterrée sous les paquets !

Heureusement, je ne suis pas la seule à en recevoir. Ils ont profité de l’occasion pour s’offrir les leurs. Je suis la première à défaire les emballages.

De la part de Sakura, je reçois une magnifique robe de soirée noir de jais, fantastique ! Et une trousse de soin pour partir en mission.

Naruto m’offre des bons pour des ramens « Chez Ichiraku ».

Kakashi, lui, me tend un petit paquet assez lourd et une carte. Je commence par lire ces quelques mots.

« Anko,

Je t’offre quelque chose qui a une très grande valeur sentimentale à mes yeux. Mais j’ai pensé que ça pourrait te faire plaisir.

Joyeux Noël

Kakashi »

Les larmes aux yeux, je déchire le papier d’emballage pour découvrir le kunaï dont le 4e Hokage lui avait fait cadeau. Il est splendide et d’une précision…!

Je me tourne vers Kakashi, qui sourit de toutes ses dents.

Je les remercie rapidement et nous discutons de choses et d’autres jusqu’à ce que les jeunes se rappellent avoir promis à Yamato de continuer à s’entraîner et s’en aillent.

Un silence embarrassé s’installe, bientôt brisé par Kakashi qui dit d’une voix grave :

- J’avais quelque chose d’autre pour toi.

Et il fouille dans ses poches pour en sortir une toute petite boîte bleu azur.
Elle contient une bague en or surmontée de l’emblème de Konoha !

Je ne dis rien, bouche bée.

Kakashi rit doucement et chuchote en me caressant la joue :

- Je t’offre mon cœur !



Et Voilà!




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