Fiction: Les larmes d'un Assassin

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Dans le chapitre précèdent :


« Le tueur a une fois de plus frappé dans une rue de Konoha, apparemment la jeune fille sortait d'une boîte de nuit. Son père met tout en œuvre pour retrouver son assassin, qui serait, sans aucun doute à présent, Black. D'après ce que nous savons, dans son passé, le père de Sarah - la jeune retrouvée morte - aurait eu des liaisons avec la mafia japonaise. Les services de police vous demandent de redoubler de vigilance, sachant qu'il pourrait frapper à tout moment. Si jamais vous avez des informations permettant aux enquêteurs d'avancer, merci d'appeler le 523 523. »


- Nous allons faire notre enquête sur Black ainsi que sur le nouveau Yusuke !
- Et comment tu veux faire, je suis sûre que les policiers gardent les renseignements sur Black secrets et puis, je te rappelle que la famille de Yusuke c'est de la mafia, là aussi ça craint... On ne peut rien faire !
- A moins que nous entrions dans interpole la nuit... Genre par effraction, lança Kyllarie en mordant dans sa pomme aussi verte que ses yeux.


____



- Mais tu es folle ! Rugit la rose, comment tu veux rentrer par effraction dans Interpole ! Ça relève de l'impossible.
- Moi au moins je propose, fit Kyllarie en faisant mine de bouder.
- Peut-être mais il faut être réaliste...

Après cette petite discussion, les deux sœurs partirent dans leurs chambres respectives. Toutes les deux pensaient à un plan pour découvrir cette vérité.

Point de Vue Sakura.

C'est vrai quoi, il faut être réaliste dans la vie... Et puis, si jamais on se fait chopper, c'est fini ! Interpole c'est peut-être l'endroit le plus protégé qui soit. Je ne veux pas qu'il arrive quelque chose à Kyllarie ! Oh, il faut peut-être que je prépare mes affaires, après tout il est 23 heures... Ça passe vite quand même. Demain va être une rude journée, surtout que Nina et ses chiennes vont venir nous faire chier, qu'elles sont soulantes ! Enfin... Une fois mes affaires pour le lendemain prêtes, je suis partie dans mon lit, sauf que le sommeil ne me venait pas.

- Oh et puis, Kyllarie n'est pas ma mère ! Chuchoté-je après cinq bonnes minutes à débattre sur le pour et le contre de sortir au parc à minuit.

Je me lève, c'est sûr que si Kyllarie le découvre, ça va être ma fête, mais qui ne tente rien n'a rien, non ? Et puis, c'est pas ma faute si je n'arrive pas à dormir... Je descends alors doucement les escaliers - je ne suis pas encore en pyjama -, mets mes chaussures, prends une veste et sors tout en fermant la porte à clef.

Dehors, il fait bien nuit, seule la lune éclaire la rue où j'habite, ce n'est que quelques mètres plus loin qu'il y a la lumière des lampadaires. L'air est doux, c'est une bonne nuit pour s'y promener. Je n'ai qu'à marcher quelques minutes pour me rendre dans ce parc où j'ai fait mes premiers pas : cet endroit est empli de souvenirs aussi tendres que bruts, mais les bons souvenirs restent maîtres en ce lieu. Je me souviens du jour où Maman et Papa nous ont offert une glace à chacune - pistache pour Kyla' et chocolat pour moi -, nous avions vu des grands-mères assises et nous avions cru qu'elles avaient faim vu qu'elles regardaient le camion de glaces, alors Kyllarie et moi sommes allées les donner à ces dames. Elles les avaient acceptées après que nous avions bien insisté, Maman et Papa nous avaient observées, certes attendris par deux petites bouilles offrant des glaces à des gentilles grands-mères. Cela fait à présent quelques années que cette scène a eu lieu, mais ce souvenir reste intact, comme d'autres...

Le temps de me remémorer ces quelques souvenirs de mon enfance, je me suis assise sur un banc peu éclairé par un faible lampadaire. Je regarde la rivière longeant les bords du parc, et les bruits des rares poissons qui sautent pour ne pas se faire manger par les plus gros. Ce paysage est serein, doux et net ; contrairement à ce que l'on peut penser, la nuit radoucit cet endroit.

- Il fait beau, n'est-ce pas ?

Je me retourne, surprise qu'une personne me parle à cette heure-ci.

- Ah, salut Tenten, fais-je, heureuse que ce soit elle, qu'est-ce que tu fais dehors à une heure pareille ?
- Je peux te retourner la question, Sakura.

La voix de Tenten me fait sourire. Nous restons alors à parler sur le banc une bonne demi-heure lorsque minuit sonne et le vent se lève un peu. Tenten est en quelque sorte ma meilleure amie, nous sommes ensemble depuis la maternelle et ça n'a pas toujours été rose entre nous, surtout quand le même garçon nous plaisait...
Nous faisons une partie du chemin ensemble et nous nous séparons à l'intersection de deux rues, en se disant "à bientôt" - il est minuit. Il ne me reste qu'une seule rue à traverser et je pourrai enfin m'endormir dans mes beaux draps doux... Muuum ! Je réfléchis quand même à l'idée de Kyllarie par rapport à Interpole, c'était une solution envisageable, pour des fantômes !... Mais il nous faut ces renseignements pour découvrir cette vérité, certes bien cachée.
Un bruit m'enlève des mes rêveries et je n'ai pas le temps de dire "ouf" que je me retrouve collée au mur avec une main sur ma bouche !


Dans un endroit, à Ame No Kuni.
[ 23h59 ]



- Hn.
- Oh, mais c'est que tu t'es renfermé depuis le temps. Certainement depuis que tu m'as laissé seul lorsque j'étais gravement blessé...!
- Qu'est-ce que tu veux Down ?

Les deux hommes se regardaient à présent dans les yeux. Aucun ne détournait le regard.

- Je veux que tu refasses équipe avec moi.

Les mots du dénommé Down résonnaient dans le sombre couloir mais aussi dans la tête de Black. Que voulait-il dire ?

- Je veux qu'on refasse nos coups bas, mais je veux particulièrement tuer notre ennemi commun, n'est-ce pas Black ?!
- Je ne vois pas pourquoi je t'aiderais.
- Non. Finalement tu es toujours aussi froid, fit-il avec un sourire narquois.

Black continua sa route sans un mot sous le regard de son soi-disant "faux frère". Une fois assez loin, l'homme qui l'avait intercepté quelques minutes avant glissa un :

- Tout ça pour une liberté que tu n'auras jamais. Tu me fais bien pitié.

Mais, il ne faut jamais se soucier des apparences, après tout, ne dit-on pas que "les murs ont des oreilles" ?



Konoha, dans une rue (Sakura).
[ 24h50 ]


Un bruit m'enlève des mes rêveries et je n'ai pas le temps de dire "ouf" que je me retrouve collée au mur avec une main sur ma bouche !

L'homme vient de me plaquer violemment contre le mur, me faisant mal au dos. Ses amis me tiennent les bras et les jambes, m'empêchant de me débattre correctement. L'homme qui m'a plaquée commence à m'entailler les bras avec un petit cutteur, me faisant pleurer de douleur. Je ne peux crier "à l'aide" car une personne plaque fermement sa main contre ma bouche. Comment peut-on donner autant de haine gratuite ?! Il me fait mal, horriblement mal, je sens le liquide chaud couler le long de mes membres, que leur ai-je fait... Je suis à bout de forces, et ils prennent un plaisir inimaginable à me faire souffrir, ça se voit dans leurs yeux. Je vais fermer les yeux sous la douleur, lorsqu'ils me lâchent. Je les entends crier de peur mais la fatigue m'empêche de rouvrir les yeux pour regarder ce qu'il se passe. C'est alors que je me sens soulevée du sol, et transportée... Est-ce la fin ?



Maison Haruno.
[ 06h30 ]


Point de vue Kyllarie.


J'ai fini de faire le café. Tiens, Saku' n'est pas là ? Peut-être qu'elle n'a pas allumé son réveil pour ce matin ? Je vais aller la réveiller. J'ouvre doucement la porte sans trop faire de bruit.

- Sakura ? Il est -... Sakura ?!

Son lit est vide ! Je cours regarder si elle est dans la salle de bain, mais il n'y a personne... Après avoir remué toute la maison, je me précipite sur le téléphone et compose le numéro d'Ino. Elle répond.

- Allô Ino ?! Tu ne sais pas où est Sakura ? Non, elle n'est pas à la maison. Oui, j'appelle Tenten. Tu te charges des autres ? Merci Ino. A bientôt, finis-je en composant le numéro de Tenten cette fois-ci. Oui, Tenten c'est Kyllarie. Sakura n'est pas chez toi ? Tu l'as vue hier ?! Oh... Je vois. Oui, je dormais. Alors elle n'est pas chez toi. C'est pas grave, ça doit être une mauvaise blague, fais-je les larmes aux yeux espérant de tout mon cœur que ce soit ça. Oui, à bientôt Ten'.

Sakura, où es-tu...


Konoha, rue des framboisiers.
[ 07h03 ]


Point de vue Sakura.

- Aaah !


Je viens de me réveiller en sursaut en faisant ce cauchemar... Euh... Je suis où là ?!

- Il était temps que tu te réveilles, lance une voie sur ma gauche.
- Où suis-je ?!
- Chez moi.
- Qui êtes-vous ?...
- Je m'appelle Sasori, et toi ?
- Sakura. Mais... Pourquoi suis-je chez vous ?
- Tu t'es fait agresser... Hier soir, enfin, ce matin.
- ... Vous m'avez sauvée.

Il ne me répond pas et me regarde longuement, puis détourne son regard vers mes bras.

- Je vais te changer les bandages. Je suppose que tu es lycéenne non ?
- Ou-oui.

Il me prend délicatement les bras et change mes bandages. Ce n'est qu'au moment où il me prend les jambes que je me rends compte que je suis chez un total inconnu, beau mais inconnu. Je me mets alors à le détailler : il a les cheveux roux et courts avec des yeux bruns assez sombres. Il porte un t-shirt manches courtes se qui dévoile ses muscles...
Sa chambre est assez petite et sombre, même si les rideaux ainsi que les volets sont ouverts. Je suis allongée sur un beau lit double à baldaquin. Sasori a l'air concentré, j'ose à peine respirer de peur de le déconcentrer ; il termine mes bandages et me regarde dans les yeux avant de me dire de me reposer, qu'il allait revenir dans quelques heures, il avait une importante affaire à régler. C'est alors qu'il sort de l'appartement, et moi je ferme les yeux. Un bruit me réveille, mais je laisse mes yeux fermés, ce n'est que lorsque la porte de la chambre où je suis s'ouvre, que j'entrouvre mes yeux.


Konoha Scool, rue de L'Armonie.
[ 08h30 ]


- Kyllariiiie ! Crie une fille en apercevant celle-ci à l'entrée du lycée.
- Oh, Salut Temari.
- ... Ino m'a dit pour Sakura. Tu as des nouvelles ?
- Non, aucune.
- Ne pleure pas Kyla', tu vas voir je suis sûre qu'elle va revenir, fait alors une petite voix.
- Merci Hina', mais je n'arrive même pas à la joindre sur son portable !
- Oh, la petite Sakura a disparu ? Que c'est dommage...
- Ta gueule Nina ! Hurle Kyllarie, en lui sautant dessus.

Kyllarie commence à la frapper. Les autres autour tentent de les écarter, mais la rage s'est emparée de l'Haruno. Nina saigne, mais Kyllarie ne s'arrête pas, elle crie, tel un animal blessé, jusqu'à ce qu'une personne s'interpose, prenant Kyllarie sans aucun problème.

- Elle est folle Itachi-Sempai ! Faut la piquer cette chienne ! Fait alors Nina aidée par ses amies.
- Mais toi, je te jure que je vais te crever ! Rugit Kyllarie hors d'elle.
- Comme si tu étais capable de tuer une personne ! Tout ça parce que Mademoiselle je suis la reine des putes n'est pas rentrée chez elle, commence Nina. Qui sait, c'est peut-être l'assassin qui l'a tuée, et dans ce cas là, je rirai bien ! Elle n'aurait que ce qu'elle mérite !

Paaaaf !

- Je t'interdis de dire ça salope, ou je te jure que tu vas passer un sale quart d'heure ! Menace Tenten après lui avoir mis une grosse baffe.
- Sale co-
- Ça suffit ! Coupe Itachi en retenant d'une main Tenten et de l'autre Kyllarie. Je ne sais pas ce qui ce passe ici mais ce que tu as dit Nina ne se fait pas ! Kyllarie, taper ne sert à rien, même si parfois c'est mérité, et Tenten, c'est pareil.
- Mais Itach-
- Je ne veux rien savoir Nina. Imagine-toi à sa place, comment réagirais-tu si on disait que ta sœur est morte assassinée ?! Maintenant, toutes en cours !
- Hai Itachi-Sempai...

Les filles ainsi que les "spectateurs" vont en cours, mais Kyllarie a toujours cette rage intérieure, cette peur constante : elle craint que ce que disait Nina soit vrai... Qu'elle ne reverrait peut-être jamais sa sœur ?



Merci de m'avoir lue, et au plaisir d'écrire pour vous malgré mes nombreuses fautes ....

Bisous.
Line-San alias Akane.

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