Fiction: Journée de merde pour une fille pas normale.

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Non mais quelle journée de merde ! Déjà que mon colocataire me réveille avec de la neige juste pour faire chier, j’arrive en retard au travail et un chauffard vient de m’éclabousser complètement avec de la neige fondue à trois kilomètres de ma maison. Merde, merde et re merde!
Je rentre chez moi avec l’espoir de passer une fin de journée potable quand je vois des valises devant la porte. Je rentre en vitesse et vois que toutes mes choses sont dans des boîtes ou des valises. Je cours vers ma chambre et y trouve mon coloc en train de rassembler les dernières choses qui m’appartiennent dans la maison, puis les mettre dans un carton. Je repousse mes cheveux roux derrière mon oreille et lui demande quelle merde il est en train de faire.

- Je croyais que c’était pourtant clair ! Je ne veux plus de toi dans l’appart ! Tu laisses toujours tout traîner, tu ne payes jamais ta part de loyer et en plus on se déteste! Ca ne marche vraiment pas !

- Sam on en a déjà discuté ! Je t’ai dit que j’allais payer le loyer avec ma paye de ce mois-ci ! Allez arrête de faire le con !

Il secoue la tête comme s’il était désolé (Même si je sais que c’est complètement faux, ça fait au moins un an qu’il essaye de me jeter dehors) Et ferme ma dernière valise. Il porte mes affaires à l’extérieur de mon ancienne maison et me ferme la porte au visage avec un petit geste d’au revoir avec la main. Je prends mes affaires tant bien que mal et compte le peu d’argent qu’il me reste pour voir si j’ai les moyens de me payer une nuit dans un motel miteux du coin… De toute façon je vais devoir avoir les moyens puisqu’on est au milieu de l’hiver et qu’ici au Canada ils ne sont pas doux, loin de là. Je sors en trainant mes valises et cartons dans la rue jusqu’au dépanneur du coin pour demander ou se trouve le motel le plus proche. Il me dessine abstraitement un chemin à suivre. Je le remercie avec un sourire et pars à la recherche du motel.

Sur la carte il faut que je tourne à droite sur un petit sentier. Après plusieurs minutes de marche je vois abstraitement un sentier se dessiner à travers la neige environnante. Je remonte mes bottes à leur maximum et commence à me tracer un chemin à travers la neige sur ce sentier qui n’a pas été utilisé depuis des mois. Après 10 minutes de marche je découvre que le sentier n’était rien d’autre qu’un petit chemin qui menait à une cabane sur les arbres en très mauvais état… Pour la première fois depuis que je suis partie je remarque qu’il neige de plus en plus fort, et que la visibilité est quasi nulle. Hé merde c’est bien tout ce qui manquait ! Je me tourne avec pour intentions de revenir sur la route par laquelle je suis arrivée ici quand oh, avec quel plaisir je découvre que le petit sentier a disparu, tout comme la petite cabane. Pourtant, comment elle peut avoir disparu si je n’ai pas quitté le chemin initial ? Je n’ai même pas bougé depuis que je l’ai vue ! Plus je regarde au tour de moi plus je vois que l’endroit où je me tiens ne ressemble pas du tout au chemin par lequel je suis arrivée. Même que les arbres qui m’entourent sont des arbres qui ne peuvent pas vivre au Canada à cause du froid. Tout ceci devient extrêmement étrange. Je tourne sur moi-même et me rends compte que la neige a complètement fondu au tour de moi. Le paysage commence à tourner, et tourner et tourner encore de plus en plus vite et d’un coup, tout s’arrête. Au tour de moi il n’y a plus de neige, plus de petite cabane, plus de tempête. Rien d’autre que des arbres.

J’ai pris mon courage à deux mains et j’ai commencée à marcher dans cette forêt qui m’est complètement inconnue. Après au moins une heure de marche j’entrevois des mouvements à ma droite. Je me tourne et je fouille la végétation des alentours mais rien. Un coup un shuriken ( une sorte de couteau que j’ai découvert en lisant le manga de Naruto )se pose sur l’arbre derrière moi, à quelques millimètres de mon bras. Je sursaute et essaye avec maladresse d’éviter les couteaux qui se plantent tout autour de moi. Finalement après plusieurs armes qui se placent tout au tour de moi je me <<réveille>> et me rends compte que je devrais me sauver. D’un coup je pars le plus vite possible. Je saute, je nage, je grimpe même sur des roches de la taille des voitures 4x4. C’est fou cet endroit. D’un coup la chanson de Mika <<kick ass >> me vient à l’esprit Je commence à chantonner en courant comme une folle dans une plaine. Il faut dire que courir en chantant essouffle beauuuuucoup plus que courir tout court. Alors après seulement quelques minutes je me retrouve pliée en deux sur le bord de la forêt, la peur au ventre et des crampes partout. Les ombres que j’avais vu plus tôt semblent m’avoir retrouvée puisque je les vois qui s’agitent tout au tour de moi pour former un cercle serré. Je tourne sur moi-même pour trouver une issue. Au tour de moi les ombres semblent prêtes à attaquer, aucun espoir vers le sol, ma seule porte de sortie est le ciel. Je regarde vers le haut et ce que j’y découvre me fait frémir de plaisir. Au dessus de moi s’élevaient des branches grosses comme mon bras, asses résistantes et rapprochées comme pour être grimpées, mais pas assez solides comme pour que des personnes plus lourdes que moi puissent s’y rendre. Ma décision prise je me penche comme si je reprenais mon souffle. Je compte jusqu'à trois et dès que je vois les ombres me sauter dessus, Je me pousse avec toute la force de mes jambes vers la branche la plus basse.

Dès que mes doigts rentrent en contact avec le bois rugueux je m’accroche et commence à grimper. Je regarde en bas, ils arrivent! Je grimpe plus haut, toujours plus haut. Quand je suis rendu à l’étape où les branches ne peuvent presque plus me soutenir tellement elles sont minces je m’assois sur celle où je me suis posée et regarde vers le bas. Ils sont à peu près à deux mètres sous moi, ils semblent consternés. Plus je les regarde plus un doute se forme. Je reconnais ces longs cheveux noirs et cette tête en ananas ! Et cet horrible habit vert est reconnaissable n’ importe où ! Pour ce qui est des autres il m’est difficile de les identifier à cause des branches qui s’entrecroisent sous moi. Maintenant que mes poursuivants ne me sont plus inconnus je me sens ridicule.

Je me décide à descendre mais mon manteau reste pris à chaque fois que j’essaye de bouger. Après quelques secondes à l’examiner je décrète que 1) il ne m’est pas nécessaire puisque c’est l’été ici et 2) il est trop déchirée comme pour être d’une utilité quelconque. Avec un soupir résigné je l’enlève et commence la descente. Sans mon manteau c’est déjà mieux mais ce serait encore mieux si je ne portais pas une jupe du style gitane avec mon chandail sans manches et ma centaine de bracelets. Tout cela assemble à quelques accessoires à la mode et voilà comment on crée mon style unique ‘’Gitane moderne’’ Bon je m’égare ! Plus je descends et plus j’entends leur conversation, bientôt je suis rendue à la dernière branche avant de les rejoindre et je découvre qu’ils faisaient des plans de comment me forcer à descendre de là.

D’un bon souple je me laisse tomber sur la branche où se tient Neji. Au tour de moi tous sursautent. Quand je suis sûre que tout le monde me regarde je fais une petite révérence comique avec un sourire désolée. Maintenant que je suis à leur niveau je découvre qu’en tout il y a ici en bas Neji (ça je l’avais deviné), Lee, Shikamaru, Tenten et Ino. Ils affichent tous un visage ébahi.

- Bon bah, Bonjour ! Je suis désolée d’avoir pris la fuite comme ça mais je croyais que vous étiez un genre de groupe de violeurs ou de tueurs je ne sais pas quelque chose comme ça, mais rendue en haut je me suis rendue compte que vous étiez des ninjas alors je suis descendue ! Dis-je avec une moue d’excuse.

Ils restent en silence et peu à peu ils se tournent vers Neji puisque évidement monsieur parfait est le chef de la mission en cours (bah j’imagine en tout cas)

- Je vois. Il va falloir que je t’emmène au bureau de l’Hokage puisque nous t’avons trouvé sur le territoire du village caché de la feuille et qu’il y a un délit de fuite. Dit-il avec le regard ennuyé de quelqu’un qui ne veut pas faire quelque chose.

- Délit de fuite?? Tu crois être dans une émission de police ou quelque chose dans ce genre?? Dis-je en haussant les sourcils.

Très vite je comprends que le mot police ne leur dit rien et que j’ai l’air folle. Alors, Comme une bonne prisonnière, je tends les poignets croisés devant moi et dis avec une voix charmeuse :

- Allez, Emmène-moi vers mon châtiment, beau ténébreux !

- Hm... Ouais… Allons-y ? Répondit Ino qui nous regardait depuis le début.

Quand enfin nous sommes tous descendus de l’arbre, la loooongue marche commence dans un silence presque total. Enfin Ino demande la question qui les chicote tous depuis le début (sauf Neji évidement. Il est bien trop Important comme pour se poser des questions inutiles.)

- Dis, C’est quoi ton nom??

- Tu veux la vraie réponse ou juste une illusion de mon esprit ? Dis-je en espérant mélanger tout le monde avec mes réponses étranges.

Elle arque les sourcils un instant avec un regard interloqué avant de répondre :

- Pourquoi pas les deux pendant qu’on y est??

- Bah mon vrai de vrai nom C’est Magdalena mais le nom que je me suis attribuée depuis… Bah je ne sais pas, un bon moment, c’est Masuka.

Enfin ils semblent comprendre et la marche continue avec quelques brides de conversation par ci, D’autres mots échangés par-là… Rien de bien intéressant. Pendant tout ce temps où mon cerveau pouvait s’inventer des histoires je me décide à penser à tout ceci. Bien évidement j’imagine que tout le monde a compris que je suis rendue dans le monde de Naruto Qui sait comment en traversant cette maudite forêt avec la petite cabane. Ce qui est complètement insensée. Je suis surement en hypoglycémie dans la neige seule sans aucun espoir de me faire retrouver. Maintenant mon esprit me joue des tours et je suis entrain de vivre ce rêve insensé au lieu de sauver mon corps qui se tue peu à peu.

Non mais quelle journée de merde !!




Voila j'espère que sa vous a plus ( et que sa va être accepté)
Laissés des Com'z pour dire si vous n'aimez pas, ou si je devrais changer ma manière d'écrire, je suis uverte a tout!

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